1 novembre 2012

Un million clefs en mains (1948) de H.C. Potter

Titre original : « Mr. Blandings builds his dream house »

Un million clefs en mainsJim Blandings vit avec sa femme et ses deux enfants à Manhattan, dans un appartement trop étroit. Une publicité va lui donner envie d’aller vivre à la campagne. Il trouve une maison délabrée à acheter et à retaper dans le Connecticut, à une heure de train de son travail. Tout ne va pas être aussi simple qu’il l’aurait voulu… Adaptation d’un roman d’Eric Hodgins, Mr. Blandings Builds His Dream House ( = Mr Blandings construit la maison de ses rêves) joue avec les mésaventures rencontrées lors de l’achat et de la construction d’une maison : géologie récalcitrante, mauvaises surprises, luttes entre artisans et surtout imprévus qui font grossir la note. En ces années d’après-guerre, c’est aussi un film qui montre la face cachée du rêve américain en mettant en relief, avec beaucoup d’humour toutefois, les déconvenues diverses qui attendent les aspirants-propriétaires et le coût final : « Mais comment font ceux qui ne gagnent pas 15 000 dollars par an ? » (1) demande le personnage interprété par Cary Grant. Et aussi, la démesure des désirs du couple, ce qu’ils considèrent comme « l’indispensable » (le boudoir, les 4 salles de bains, etc.), est gentiment raillée. Le film est servi par un excellent trio d’acteurs et de bons dialogues. Mr. Blandings Builds His Dream House est une comédie plaisante qui remporta un bon succès.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Cary Grant, Myrna Loy, Melvyn Douglas
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(1) Il est beaucoup question de coûts dans Mr. Blandings Builds His Dream House. Il est intéressant de les actualiser. Mr Blandings est créatif dans une agence de publicité (profession qui revient souvent dans les films américains, c’est à cette époque l’archétype de la profession moderne et supérieure qui fait rêver les spectateurs). Il gagne 15 000 dollars par an, c’est à dire l’équivalent de 144 000 dollars actuels (110 000 euros) ce qui est très confortable. Il achète le terrain avec la maison en ruines 15 000 dollars, soit un an de son salaire, et la construction de sa maison (avec 4 salles de bains!) lui coûte 20 000 dollars (150 000 euros actuels).

27 octobre 2012

Le rideau déchiré (1966) de Alfred Hitchcock

Titre original : « Torn curtain »

Le rideau déchiréUn professeur de physique nucléaire américain se rend à un congrès à Copenhague avec son assistante et fiancée. Cette dernière réalise avec effroi que son futur mari est sur le point de faire défection et de se rendre en Allemagne de l’Est… Le rideau déchiré est un film d’espionnage qui nous plonge en pleine guerre froide. Les acteurs Julie Andrews et Paul Newman ont été imposés à Hitchcock qui s’est plaint de leurs cachets faramineux, dévoreurs de budget. Il avait raison car le couple ne fonctionne à aucun moment, restant à un haut niveau de froideur tout au long du film qui s’en trouve handicapé. Le rideau déchiré comporte quelques scènes fortes, l’assassinat silencieux de Gromek (où Hitchcock a voulu montrer à quel point il pouvait être difficile de tuer un homme), la rencontre avec le professeur Lindt ou encore la fuite en autocar mais l’ensemble paraît un peu long et convenu. Il faut attendre le derniers tiers du film pour retrouver une intensité plus coutumière au réalisateur. Malgré les critiques dont il fut l’objet, Le rideau déchiré a connu un bon succès.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Paul Newman, Julie Andrews, Ludwig Donath, Günter Strack
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Remarque :
Dans le premier tiers du Rideau déchiré, vu au travers des yeux de Julie Andrews, Hitchcock place le spectateur dans une position assez étonnante, en avance sur l’héroïne, nous laissant ainsi deviner très tôt, bien avant elle, le but réel du savant. Le réalisateur dit ne pas avoir voulu débuter son film de façon conventionnelle (où un agent secret se voit confier une mission etc.)

22 octobre 2012

Little Big Man (1970) de Arthur Penn

Little Big ManAgé de cent vingt et un ans, Jack Crabb raconte sa vie peu ordinaire dans l’Ouest américain. Recueilli par les Indiens cheyennes et élevé par leur chef, il revient ensuite parmi les Blancs… Film ambitieux, Little Big Man démystifie l’Ouest et ses grandes valeurs et prend le parti des Indiens en dénonçant les massacres qu’ils ont subis. Arthur Penn mélange les genres, alternant scènes dramatiques (parfois même révoltantes) et scènes hilarantes, le film faisant très souvent preuve d’un humour débordant. Ce mélange brillant a décuplé la portée du film. Tous les grands thèmes du western sont ainsi revisités et éborgnés mais c’est le Général Custer qui est le plus éreinté, présenté comme imbécile et vaniteux. Arthur Penn porte un regard plutôt bienveillant de la vie des Indiens cheyennes et fait implicitement un parallèle avec la guerre du Vietnam. Dustin Hoffman accomplit un véritable tour de force en interprétant le même personnage de 17 à 121 ans. Little Big Man est un film atypique, à la fois divertissant et dramatique.
Elle: 5 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Dustin Hoffman, Faye Dunaway, Chief Dan George, Martin Balsam, Richard Mulligan
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21 octobre 2012

Hommes sans loi (1939) de Lewis Seiler

Titre original : « King of the underworld »

Hommes sans loiUn chirurgien est tué lors d’un assaut de police contre la bande de gangsters avec laquelle il s’était acoquiné. Sa femme, docteur également, est accusée de faire partie de la bande et cherche à se disculper… Hommes sans loi est censé être un remake (1) mais les scénaristes ont remanié l’histoire de bien curieuse façon, enchaînant incohérence sur incohérence. Rien n’est crédible et le dénouement tourne même au ridicule, même si on ne peut lui nier une évidente originalité. Finalement, ce qui sauve ce film de gangsters du désastre total est son côté comédie, Humphrey Bogart est d’ailleurs presque amusant dans ce rôle de chef de gang qui se prend pour Napoléon.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Humphrey Bogart, Kay Francis, James Stephenson
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(1) Hommes sans loi est inspiré de Dr. Socrates de William Dieterle (1935) avec Paul Muni et Ann Dvorak.

20 octobre 2012

La rivière de nos amours (1955) de André De Toth

Autre titre français : « L’or des Sioux »
Titre original : « The Indian fighter »

La rivière de nos amoursParce qu’il connaît bien les indiens, Johnny Hawks est chargé d’escorter un convoi de pionniers en territoire Sioux. En rendant visite au chef Nuage Rouge pour faire signer la paix, il est attiré par sa fille. Des trafiquants d’or vont complexifier sa tâche… Souvent décrit comme étant le meilleur western d’André de Toth, La rivière de nos amours bénéficie d’une bonne réputation par la vision qu’il donne des indiens et aussi par sa façon d’intégrer la nature dans cette histoire de cohabitation entre les colons et les indiens. La nature est effectivement très présente, magnifiée par un beau Technicolor. L’histoire hélas manque plutôt de rythme, même dans les scènes d’action (hormis l’attaque du fort qui est mise en scène de façon très enlevée). Sans surprise aucune, La rivière de nos amours paraît quelque peu surestimé.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Kirk Douglas, Elsa Martinelli, Walter Matthau, Diana Douglas, Walter Abel, Lon Chaney Jr., Elisha Cook Jr.
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Remarques :
* Bien que son rôle soit quasiment muet, Elsa Martinelli s’est faite remarquer dans les quelques scènes d’Indian Fighter où elle apparaît. C’est son tout premier film.
* Le film est produit par la toute nouvelle maison de production de Kirk Douglas : Bryna productions.

18 octobre 2012

Niagara (1953) de Henry Hathaway

Titre original : « Niagara »

NiagaraUn couple de jeunes mariés arrive dans un petit motel face aux chutes du Niagara. Ils ont pour voisin, Rose, une jeune femme à la sensualité débordante, et son mari George qui semble d’un caractère instable… Niagara est un « film noir en couleurs » : tourné en Technicolor, le film reprend beaucoup des thèmes chers au film noir. Il est surtout connu aujourd’hui comme étant le premier grand rôle de Marilyn Monroe qui, bien que son temps de présence à l’écran ne soit pas très étendu, marque le film et attire tous les regards. Après de nombreux petits rôles, l’actrice développe ici vraiment son personnage de sex-symbol.Niagara Henry Hathaway sait parfaitement mettre en valeur sa sensualité sans aucune vulgarité, utilisant notamment la couleur rouge (robe rouge et  rouge à lèvres outrageusement rouge). Face à elle, Jean Peters, la véritable héroïne à laquelle le spectateur est censé s’identifier, fait un peu pâle figure malgré une excellente prestation. Le jeu de Joseph Cotten est, lui, étonnamment faible et monocorde(1). Hathaway utilise merveilleusement le décor naturel des chutes du Niagara dont la force et la puissance symbolisent les passions et les drames qui ne nouent sous nos yeux.
Elle: 3 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Marilyn Monroe, Joseph Cotten, Jean Peters, Max Showalter
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(1) Hathaway aurait préféré avoir James Mason mais ce dernier a refusé le rôle pour ne pas contrarier sa fille de six ans qui ne voulait plus le voir mourir dans un film.

13 octobre 2012

Ève (1950) de Joseph L. Mankiewicz

Titre original : « All about Eve »

ÈveAlors que l’actrice de théâtre Eve Harrington reçoit une récompense lors d’une soirée, plusieurs personnes se remémore sa rapide ascension… L’un des plus célèbres films de Joseph Mankiewicz, All about Eve fait partie de ces films qui semblent approcher une certaine perfection. Tout est brillant, à commencer par le scénario très intelligemment écrit par Mankiewicz sur la base d’une nouvelle de Mary Orr. La construction repose sur un flashback raconté par plusieurs personnages, une construction élégante que le réalisateur reprendra encore plus brillamment pour La comtesse aux pieds nus. Les dialogues sont d’une grande richesse avec de nombreuses répliques mémorables. La mise en scène est très maitrisée et l’interprétation admirable : c’est bien entendu Bette Davis qui est la plus remarquable dans son rôle d’actrice hantée par son âge avec ses accès d’humeur et son penchant pour l’alcool mais tous les rôles de premier et second plans sont parfaitement tenus. Cette peinture du monde du spectacle n’est pas dénuée d’acidité, c’est un monde où le mensonge côtoie l’arrivisme et le cynisme, même quand le talent est là. Film presque parfait, All about Eve connut un très grand succès et reçut de nombreux prix.
Elle: 5 étoiles
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Bette Davis, Anne Baxter, George Sanders, Celeste Holm, Gary Merrill, Hugh Marlowe, Gregory Ratoff, Thelma Ritter, Marilyn Monroe
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Remarques :
* Mankiewicz a dit s’être inspiré de son ami Elian Kazan pour le personnage de Bill, le metteur en scène.
* La Sarah Siddons Society n’existait pas encore au moment du tournage de Eve. C’est une pure création de Mankiewicz. Du fait du succès du film, des amateurs de théâtre créèrent la vraie Sarah Siddons Society en 1952 et commencèrent à décerner un prix à une actrice particulièrement remarquée au cours de la saison passée. C’est maintenant l’un des prix les plus importants dans le monde du théâtre. Et la statuette remise est identique à celle du film!

29 septembre 2012

Comme un torrent (1958) de Vincente Minnelli

Titre original : « Some came running »

Comme un torrentMilitaire démobilisé, Dave Hirsch revient dans sa ville natale après une longue absence, accompagné par une fille rencontrée dans un bar. Ecrivain de talent mais sans succès, porté sur l’alcool, il retrouve son frère qui l’avait abandonné et qui a réussi socialement… Adaptation d’un roman fleuve semi-autobiographique de James Jones, Comme un torrent est un grand mélodrame dont le point fort est l’excellente caractérisation des personnages. Comme un torrent La palette de comportements est large, peut-être même trop large pour garder son authenticité. Dean Martin et Shirley MacLaine font de belles prestations, le choix de Frank Sinatra est bien entendu plus discutable (est-il vraiment un acteur ?) Incapable de répéter une scène ou de faire de plusieurs prises, le crooner a certainement gêné le perfectionnisme de Minnelli, qui apporte comme toujours beaucoup de soin à la reconstitution et au cadrage, utilisant beaucoup ici les plans larges. Le film montre une belle progression dans l’intensité et la célèbre scène finale, dans la fête foraine, en est le moment le plus fort.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Frank Sinatra, Dean Martin, Shirley MacLaine, Martha Hyer, Arthur Kennedy, Leora Dana
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Remarques :
* Le personnage de Dean Martin, avec son chapeau qu’il ne quitte jamais, a inspiré Godard pour le personnage joué par Michel Piccoli dans Le Mépris.
* Le titre Some Came Running vient d’une phrase de l’Evangile selon Saint Marc que James Jones avait placé en épigraphe de son roman.
* Vincente Minnelli précise dans son autobiographie : « Le film a été tourné dans le ville de Madison dans l’Indiana qui avait été élue « petite ville de province type » par un comité d’efforts de guerre en 1941, qui avait utilisé les décors naturels de la ville à des fins documentaires. » A noter que le documentaire de 12 minutes en question, The Town (1944), a été réalisé par Josef von Sternberg.

21 septembre 2012

Les chevaliers de la table ronde (1953) de Richard Thorpe

Titre original : « Knights of the Round Table »

Les chevaliers de la table rondeDès son accession au trône grâce à l’aide de Merlin et du chevalier Lancelot, le roi Arthur fonde l’ordre des chevaliers de la table ronde et épouse Guenièvre. L’Angleterre connait enfin une ère de paix mais la fée Morgane et son fils Mordred estiment que le trône leur revient de droit… Pour reproduire le succès d’Ivanhoé l’année précédente, la MGM décide de reprendre exactement la même recette : un grand film historique confié à Richard Thorpe, tourné en Angleterre (pour utiliser les fonds bloqués dans ce pays) avec Robert Taylor et George Sanders (qui, malade, sera remplacé par l’anglais Stanley Baker). Cette fois, le film est en CinemaScope et c’est le premier pour la MGM. Le résultat est assez réussi, un beau spectacle mêlant action et romance avec des costumes colorés et une excellente musique de Miklos Rózsa. Ava Gardner n’est guère présente, l’actrice n’appréciant guère les films historiques, mais fait néanmoins une reine d’une grande beauté. Richard Thorpe montre une belle maitrise, y compris dans les scènes de grande ampleur. Les chevaliers de la table ronde est un plaisant divertissement.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Robert Taylor, Ava Gardner, Mel Ferrer, Anne Crawford, Stanley Baker, Felix Aylmer
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Remarque :
Le château en ruine que l’on aperçoit lorsque Lancelot va mâter la révolte dans le nord (vu en arrière plan juste avant la bataille) est le château de Tintagel en Cornouailles, château souvent associé aux légendes arthuriennes.

Autres adaptations de la légende du roi Arthur :
Lancelot chevalier de la reine (Lancelot and Guinevere) de l’anglais Cornel Wilde (1963)
Merlin l’enchanteur (The Sword in the Stone) des Studios Disney (1963)
Camelot de Joshua Logan (1967) avec Richard Harris et Vanessa Redgrave
Lancelot du lac de Claude Santelli (TV, 1970) avec Gérard Falconetti et Marie-Christine Barrault
Monty Python sacré graal! (Monty Python and the Holy Grail) (1975), variation burlesque des Monty Python
Excalibur, le très beau film de John Boorman (1981)
Camelot de Marty Callner (TV, 1982) avec Richard Harris
Arthur the King de Clive Donner (TV, 1985) avec Malcolm McDowell et Candice Bergen
Lancelot (First Knight) de Jerry Zucker (1995) avec Sean Connery et Richard Gere
Le roi Arthur (King Arthur) d’Antoine Fuqua (2004) avec Clive Owen et Keira Knightley

20 septembre 2012

Danger Ahead (1926) de Scott Pembroke

Danger Ahead(muet, 20 minutes) La série des Hairbreadth Harry compte une douzaine de courts métrages comiques produits par les Weiss Brothers, entre 1926 et 1928. Danger Ahead est le deuxième d’entre eux. C’est une simple histoire de course poursuite (Hairbreadth Harry protège la jeune Belinda qui est poursuivie par le vilain Relentless Rudolph et sa bande) mais le résultat est beaucoup moins banal qu’on pourrait le croire. Les gags sont très inventifs (formidable effet où la bande *et* leur voiture se cachent derrière un simple poteau télégraphique), l’humour est particulièrement loufoque, le rythme est très enlevé, les cascades sont audacieuses, il y a beaucoup de jeux de mots dans les textes. Le vilain, interprété par Jack Cooper, est très réussi : rire sardonique, longues moustaches et une expression qui revient quand il rate son coup : « Curses! » (Malédiction!). Assez peu connu, Danger Ahead vaut la peine d’être découvert. Il déborde d’humour.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Earl McCarthy, Charlotte Merriam, Jack Cooper
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Remarque :
La série des Hairbreadth Harry est basée une bande dessinée (un comic strip paraissant dans un journal) de C.W. Kahles qui a débuté en 1906 et qui a continué jusqu’en 1939 (soit 8 ans après la mort de son créateur).