20 mai 2013

Poulet aux prunes (2011) de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud

Poulet aux prunesInconsolable depuis que son violon a été brisé, le grand musicien Nasser Ali Khan décide de mourir. Il se met au lit et attend la mort qui met plusieurs jours à venir, le temps pour lui de se laisser aller à ses rêveries sur son passé… Après Persepolis, Marjane Satrapi adapte avec son comparse, Vincent Paronnaud, une autre de ses bandes dessinées, Poulet aux prunes, cette fois en film avec des acteurs. Grace à une utilisation intelligente de différentes techniques, ils parviennent à créer une atmosphère à mi-chemin entre réalisme et conte persan. Cette atmosphère nous enveloppe pour nous emmener au gré de l’imagination de Marjane Satrapi dans différentes scènes qui, au final, forment un puzzle nous dévoilant la vie de ce musicien. Il y a beaucoup d’excellentes trouvailles et un humour délicat, souvent en forme de subtile dérision. Mis à part Mathieu Amalric, qui ne semble pas à l’aise dans son personnage et montre un jeu rigide et sans chaleur, l’interprétation est à la hauteur des personnages, sans aucun excès. Poulet aux prunes est un film assez joyeux, inventif avec un brin de magie et fort joliment tourné.
Elle: 4 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Mathieu Amalric, Edouard Baer, Maria de Medeiros, Golshifteh Farahani, Eric Caravaca, Chiara Mastroianni, Jamel Debbouze, Isabella Rossellini
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24 avril 2013

Whisky à gogo (1949) de Alexander Mackendrick

Titre original : « Whisky Galore! »

Whisky à gogoEn 1943, le plus grand drame vécu par les habitants d’une petite île des Iles Hébrides, au nord-ouest de l’Ecosse, n’est pas la guerre… mais le manque de whisky. Le moral est au plus bas. Aussi, lorsqu’un navire renfermant en ses soutes des milliers de caisses de whisky fait naufrage sur les récifs de l’île, c’est la mobilisation générale…  Passport to Pimlico, Whisky Galore, Kind Hearts and Coronets (Noblesse oblige), ces trois films sortis en 1949 ont établi la réputation des productions Ealing dans le domaine de l’humour. Whisky Galore est adapté d’un livre de Compton MacKenzie inspiré d’un fait réel (1). Il a été tourné entièrement en décors naturels, sur l’île de Barra, de nombreux rôles de figuration étant tenus par les habitants eux-mêmes. L’humour, très anglais bien entendu, est bien présent, avec une ironie plutôt bon enfant sauf envers le représentant de l’ordre, un capitaine anglais pompeux qui est proprement ridiculisé. Dans la querelle entre l’Angleterre et l’Ecosse, Whisky Galore est ainsi nettement dans le camp des écossais (2) et on ne sera guère surpris d’apprendre que le film est très populaire en Ecosse! Avec beaucoup de fraîcheur et d’ironie, Whisky Galore reste un film très amusant à regarder.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Basil Radford, Catherine Lacey, Bruce Seton, Joan Greenwood, Gordon Jackson
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Remarques :
Whisky à gogo* La fin moralisante, qui stipule que le whisky n’a apporté que le malheur aux habitants, a été insérée sous la pression de la censure américaine.
* Le titre français a donné son nom à une boîte de nuit parisienne, le Whisky à gogo, célèbre pour avoir été fréquentée par Jim Morrison et Serge Gainsbourg.
* Compton MacKenzie, l’auteur du livre, tient un petit rôle dans le film : celui du capitaine qui s’échoue.

(1) En 1941, près de l’île d’Eriskay dans les Nouvelles Hébrides, le cargo SS Politician fit naufrage avec une cargaison de plus de 20 000 caisses de whisky. L’histoire du « sauvetage » de très nombreuses caisses par un groupe d’habitants de l’île est devenue légendaire.

(2) Notons que si Ealing est une société de production anglaise, auteur et réalisateur de Whisky à gogo sont écossais (Alexander Mackendrick est américain mais ses parents sont écossais).

1 mars 2013

Le Cochon de Gaza (2011) de Sylvain Estibal

Titre anglais : « When Pigs Have Wings »

Le cochon de GazaLe lendemain d’une tempête, Jafaar, un pêcheur palestinien de Gaza, trouve dans ses filets un cochon vivant. Il ne sait comment faire pour se débarrasser de cet animal impur. Il tente tout d’abord de le proposer discrètement aux observateurs des Nations-Unies mais sans succès… Cette comédie qui se déroule à Gaza est le premier long métrage d’un journaliste et romancier français né en Uruguay, Sylvain Estibal. Il en a écrit lui-même le scénario. Le sujet a beau être délicat, surtout quand il s’agit de faire de l’humour, il sait trouver le ton juste. Son humour n’est jamais méchant ni même trop caustique et il est difficile de ne pas adhérer au fond du propos qui prône le rapprochement des peuples. Sylvain Estibal joue beaucoup avec le côté saugrenu et même ubuesque de certaines situations. Il y a vraiment de belles trouvailles d’humour et de belles réparties. Le Cochon de Gaza est une réussite.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Sasson Gabai, Baya Belal, Myriam Tekaïa, Khalifa Natour, Ulrich Tukur
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27 février 2013

Mines de rien (1940) de Edward F. Cline

Titre original : « The Bank Dick »

Mines de rienChez lui, Egbert Sousé est maltraité par tout le monde, depuis sa fillette espiègle jusqu’à sa belle-mère acariâtre. Il préfère donc passer son temps dans son bar favori. Grâce à une rencontre, il est embauché au pied levé pour remplacer un metteur en scène alcoolique. Ensuite, les apparences laissent croire qu’il a capturé deux cambrioleurs de banque. Pour le remercier, le directeur de la banque lui propose un poste de vigile… Ecrit par W.C. Fields, The Bank Dick est un excellent film, certainement l’un des meilleurs du célèbre comique américain. C’est son avant-dernier film. On peut certes trouver, comme certains critiques, qu’il manque d’unité mais il est tellement bourré de gags et de bons mots que le résultat est indéniablement une réussite. Le rythme est assez soutenu, sans aucun temps mort, les enchainements sont assez rapides. Edward Cline a dirigé de nombreux films de Buster Keaton et on sent nettement l’influence du cinéma burlesque muet dans la poursuite finale, assez échevelée.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: W.C. Fields, Una Merkel, Franklin Pangborn, Grady Sutton
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Remarques :
* Le personnage du metteur en scène fin saoul et donc incapable de diriger peut certainement être vu comme une allusion à Clyde Bruckman que W.C. Fields a du plus ou moins remplacer (dans Man on the flying trapeze en 1934) pour cette même raison.

* W.C. Fields a signé le scénario sous le nom de Mahatma Kane Jeeves (pour le jeu de mots, lire le commentaire ci-dessous…)

11 janvier 2013

Les vacances de Monsieur Hulot (1953) de Jacques Tati

Titre original : « Les vacances de Monsieur Hulot »

Les vacances de Monsieur HulotMonsieur Hulot arrive dans son automobile antique et pétaradante dans un petit hôtel en bord de mer. Son comportement inhabituel qui tranche avec celui des autres vacanciers va lui attirer une certaine antipathie… Second long métrage de Jacques Tati, Les vacances de Monsieur Hulot est le premier film où il met en scène Monsieur Hulot, personnage lunaire et un peu maladroit qui a gardé une âme d’enfant. Le film enchaîne les gags dans un style élégant et poétique. Basé sur une grande faculté d’observation, l’humour de Jacques Tati utilise souvent les objets ou les attitudes, avec beaucoup de naturel, sans jamais avoir besoin de forcer le trait. C’est un humour sans méchanceté mais qui égratigne au passage certains comportements sociaux ou certains travers de notre société. Il n’y a que très peu de paroles (1) et elles n’ont d’ailleurs que peu d’importance, Tati les utilisant comme des bruitages. Son humour ne vieillit pas, le film est même assez moderne ; en tous cas, certains gags restent dans nos esprits à tout jamais.
Elle: 5 étoiles
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Jacques Tati, Nathalie Pascaud, Lucien Fregis
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Remarques :
* Les vacances de Monsieur Hulot a été tourné à Saint-Marc-sur-Mer près de Saint-Nazaire. L’Hôtel de la Plage y existe toujours (racheté par une grande chaîne d’hôtels américaine).

* En 1963, Jacques Tati a réalisé un nouveau montage et retravaillé et enrichi la bande sonore. En 1978, il a ajouté une scène pour parodier le film de Steven Spielberg Les dents de la mer (la barque qui se plie en deux).
La version la plus courante aujourd’hui est celle de 1978. Le DVD paru en 2009 propose la version de 1978 et la version originale de 1953.

* Tout comme Mon Oncle, le film Les vacances de Monsieur Hulot a été transformé en roman par Jean-Claude Carrière avec des illustrations de Pierre Etaix (voir le livre).

(1) Monsieur Hulot ne dit qu’un mot de tout le film : « Hulot ».

9 janvier 2013

Le cave se rebiffe (1961) de Gilles Grangier

Le cave se rebiffeUn ancien tenancier de maison close se met en tête avec deux complices de se lancer dans la fabrication de fausse monnaie. Il va chercher un très grand spécialiste, Ferdinand dit « le Dabe », et le convainc de s’allier avec eux… Adapté d’un roman d’Albert Simonin, Le cave se rebiffe est une comédie policière : si la forme est celle d’un policier sérieux, les dialogues de Michel Audiard tire nettement le film vers l’humour et la parodie. Gabin et Blier mettent bien en valeur les répliques les plus savoureuses avec un petit côté pince-sans-rire du meilleur effet. Les seconds rôles sont très bien tenus. Le cave se rebiffe est un film que l’on a toujours plaisir à revoir.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Jean Gabin, Bernard Blier, Martine Carol, Françoise Rosay, Franck Villard, Maurice Biraud, Ginette Leclerc
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Remarque :
Le film est en noir en blanc, il faut éviter de regarder la version colorisée qui est un véritable massacre avec ses couleurs pétantes.

18 novembre 2012

The Kid Brother (1927) de Ted Wilde, Lewis Milestone et J.A. Howe

Titre français parfois utilisé : « Le petit frère »

The Kid Brother (Film muet) Chez les Hickory, Harold est le petit dernier. Son père est le shérif du village, un force de la nature tout comme ses deux grands frères. Dans ce monde rural, le frêle Harold est bien peu considéré et on ne lui donne à faire que des tâches ménagères. L’arrivée d’un spectacle ambulant et de la belle Mary va peut-être changer les choses… The Kid Brother est un film bien peu connu aujourd’hui. Pourtant c’est très certainement le film le plus réussi d’Harold Lloyd. Bien plus que Safety Last! qui, avec sa scène de l’horloge, est son film le plus connu de nos jours, The Kid Brother est incontestablement au niveau des meilleurs Chaplin et Keaton. Les gags foisonnent, tous très bons, Harold Lloyd fait preuve ici d’une inventivité étonnante, une inventivité qui semble intarissable. The Kid Brother Son personnage a d’incroyables ressources pour se sortir de toutes les situations (et de manière élégante) et à chaque fois qu’on le croit tiré d’affaire, tout s’écroule et il doit à nouveau redoubler d’ingéniosité. Il n’y a pas que les gags qui sont novateurs, certains plans sont inédits, telle cette ascension dans un arbre où il a fallu construire un ascenseur spécial pour placer la caméra. On remarquera aussi la belle utilisation des animaux, ceux de la ferme mais aussi d’un petit singe dans un gag admirable. Comme toujours, Harold Lloyd ne se ménage pas dans les scènes d’action, ni dans son combat avec le vilain de l’histoire, joué par Constantine Romanoff un ex-lutteur professionnel. The Kid Brothers connut un grand succès à l’époque mais c’est une grande injustice qu’il soit presque oublié aujourd’hui.
Elle:
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Harold Lloyd, Jobyna Ralston, Walter James, Constantine Romanoff
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Remarque :
L’histoire est assez proche de celle de Tol’able David d’Henry King (1921) avec Richard Barthelmess, à ceci près que le traitement est bien entendu ici humoristique. Harold Lloyd aimait beaucoup ce beau film d’Henry King. Il a même été jusqu’à embaucher un acteur qui y avait joué : Ralph Yearsley.
The Kid BrotherThe Kid Brother
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6 novembre 2012

Bons baisers… à lundi (1974) de Michel Audiard

Bons baisers... à lundiTrois voleurs à la manque projettent de braquer une réception mondaine mais se trompent d’étage. Ils tombent chez un producteur évoluant dans le show business. Le braquage est mal parti et les choses vont aller de mal en pis… Bons baisers… à lundi est le dernier film de Michel Audiard en tant que réalisateur et aussi l’un des moins connus et l’un des moins bien considérés. Certes, on sent une certaine légèreté dans la réalisation mais le film reste fameux grâce à ses dialogues. Les évènements s’enchainent de la façon la plus improbable qui soit pour arriver à des situations parfaitement ubuesques. Il faut accepter cet illogisme pour profiter pleinement de cet humour par l’absurde. Jean Carmet, Bernard Blier et Maria Pacôme forment un joli trio et se renvoient la balle dans de belles envolées verbales. Les seconds rôles sont, eux aussi, hauts en couleur pour notre plus grand plaisir. Il y a bien quelques passages à vide mais aussi de d’excellents passages. L’humour l’emporte et Bons baisers… à lundi nous fait passer un bon moment grâce à son illogisme et ses dialogues savoureux.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Jean Carmet, Bernard Blier, Maria Pacôme, Evelyne Buyle, Jacques Canselier, Jean-Jacques Moreau, Julien Guiomar, Michel Bouquet
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26 octobre 2012

Mon pire cauchemar (2011) de Anne Fontaine

Mon pire cauchemarAgathe est une bourgeoise froide et odieuse qui dirige une fondation d’art contemporain (1). Patrick vit de petits boulots, aime l’alcool et les femmes bien en chair. Ils ont tout pour se détester mais leurs enfants sont inséparables… Il fallait oser mettre face à face deux acteurs aussi différents qu’Isabelle Huppert et Benoît Poelvoorde. Dans Mon pire cauchemar, Anne Fontaine exploite bien l’abime qui les sépare sans trop tomber dans les clichés ni forcer le trait. L’humour est omniprésent par les dialogues, très incisifs, avec de nombreuses excellentes réparties. Le film s’essouffle un peu dans sa seconde partie mais le bilan global reste très positif. On rit beaucoup. En terme de divertissement, Mon pire cauchemar est une réussite.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Isabelle Huppert, Benoît Poelvoorde, André Dussollier, Virginie Efira, Aurélien Recoing
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Remarques :
Mon pire cauchemar est rempli d’œuvres d’art contemporain, l’appartement d’Agathe en est truffé (elles sont listées au générique, il y en a une trentaine), sans compter les deux expositions. Le clou en la matière est la présence d’Hiroshi Sugimoto en personne qui joue son propre rôle. A noter que le générique final précise que c’est Sugimoto lui-même qui a taggué sa photographie… (Ouf !)

Hiroshi Sugimoto est un photographe majeur de la photo contemporaine. Sa série la plus célèbre (débutée en 1975) est celle des cinémas : il a photographié l’intérieur de salles (pleines) de cinéma, pendant la projection d’un film, en poses très longues (45 minutes et plus, avec une chambre grand format). Résultat : l’écran saturé d’images devient tout blanc, nappé d’une lueur blanche qui éclaire l’intérieur de la salle, les spectateurs disparaissent ainsi que toutes les parties mouvantes. La salle est vide. « Trop d’information conduit au néant ». Voir des exemples sur son site. Il a beaucoup d’autres séries très intéressantes (mer, portraits de cire, architecture, Bouddhas, etc.)
Voir le site internet d’Hiroshi Sugimoto

(1) C’est la Fondation Cartier pour l’art contemporain, 261 bd Raspail à Paris.

23 septembre 2012

La messe est finie (1985) de Nanni Moretti

Titre original : « La messa è finita »

La messe est finieAprès plusieurs années sur une île isolée(1), le jeune prêtre Don Guilo est nommé dans la banlieue de Rome. Il retrouve sa famille et ses amis qui ont bien changé et font des choix de vie qui ne lui paraissent pas bons… La messe est finie s’inscrit dans la lignée du film précédent de Nanni Moretti Bianca qui était déjà une réflexion sur la recherche du bonheur. Ici, Don Guilo doit écouter sa famille, ses amis, ses paroissiens mais il a bien du mal à avoir une influence sur eux, condamné à les regarder s’écarter de la voie du bonheur. Contrairement à ce que l’on pourrait supposer, La messe est finie n’est en rien un film anticlérical, Moretti nous montre cet homme plutôt comme un idéaliste, qui devient intransigeant du fait de son impuissance à accomplir sa mission : sauver les hommes. Dans sa forme, le film peut surprendre par l’enchainement des scènes qui semblent parfois tronquées de leur dénouement mais, en réalité, ce dénouement est assez secondaire. Moretti a placé une bonne dose d’humour tout au long du film, ce qui lui évite toute pesanteur. La messe est finie n’est toutefois pas sans défaut, on ressent une certaine répétition parfois, mais ce film porte en lui une réflexion intéressante.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Nanni Moretti, Margarita Lozano, Roberto Vezzosi
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(1) On reconnaît, me semble t-il, l’île de Ponza, une petite (et très belle) île située au large, à environ mi-chemin entre Rome et Naples.