4 mai 2017

Ça va barder (1955) de John Berry

Ça va barderL’aventurier et homme de main Johnny Jordan se fait embaucher par un armateur un peu louche pour enquêter sur des vols de cargaisons en Amérique du Sud… Victime de la chasse aux sorcières, le réalisateur de films noirs John Berry est venu se réfugier à Paris au début des années cinquante. Ça va barder est son premier film français. Il fera ainsi trois films avec Eddie Constantine. L’histoire ne présente guère d’intérêt mais la qualité de la réalisation le distingue des autres films d’action souvent tournés à la va-vite avec cet acteur (qui, il faut bien l’avouer, n’a pas tourné que des merveilles…) Un soin tout particulier a visiblement été porté sur le choix des vedettes féminines qui, à défaut d’être crédibles, apporte une bonne dose de charme. Les dialogues comportent beaucoup d’humour mais, hélas, le plus souvent ces phrases sont dites très platement ce qui ne les met pas en valeur. John Berry a d’ailleurs présenté le film à posteriori comme un pastiche, ce qui est loin d’être évident à mes yeux. A noter la présence de Jean Carmet, plutôt grassouillet à cette époque et qui semble vouloir jouer à Peter Lorre (que John Berry a dirigé en 1948 dans Casbah).
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Eddie Constantine, May Britt, Jean Danet, Lyla Rocco, Jean Carmet
Voir la fiche du film et la filmographie de John Berry sur le site IMDB.

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Remarques :
* John Berry tient lui-même le rôle de Lopez.
* Jacques Marin apparaît dans un petit rôle : le commissaire.

ca va barder
Jean Carmet (difficile à reconnaître visuellement mais on reconnait bien sa voix) et Eddie Constantine dans Ça va barder de John Berry.

Ca va barder
La suédoise May Britt (style « beauté froide » à la Hitchcock) dans Ça va barder de John Berry.

Ca va barder
L’italienne Lyla Rocco dans Ça va barder de John Berry (ça ne se voit pas forcément, mais cette charmante personne est la cuisinière de l’armateur, ici en tenue de travail…)

20 décembre 2016

Total Recall (1990) de Paul Verhoeven

Total Recall2048. Hanté par un souvenir, un ouvrier de chantier est attiré par la planète Mars. Il se rend à la société Rekall qui propose à ses clients l’implant de souvenirs factices, mais qui paraissent aussi réels que de vrais souvenirs. Il leur commande des souvenirs d’un voyage sur Mars. Néanmoins, le traitement psychique ne se déroule pas comme prévu… Que reste t-il d’une nouvelle de Philip K. Dick une fois passée entre les mains de Paul Verhoeven ? Pas grand-chose. Le thème global, les souvenirs implantés, mais c’est bien tout. Pour Verhoeven, qui n’a jamais lu un livre de Philip Dick, la science fiction est surtout un prétexte pour créer des images-choc et Total Recall est ainsi un film d’action ultra-violente, à la limite du gore. C’est aussi l’un des films les plus chers de son époque, bourré d’effets spéciaux pour la plupart faits « à l’ancienne » (seule la scène des passagers passés aux rayons X est faite sur ordinateur. Total Recall est l’un des derniers films faits sans ordinateur. Terminator 2, l’année suivante, l’utilisera bien plus et Jurassic Park, en 1993, sera le grand choc des images de synthèse). La création de la ville martienne est assez élaborée mais ces images n’ont bien entendu plus le même impact aujourd’hui.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Arnold Schwarzenegger, Rachel Ticotin, Sharon Stone, Ronny Cox, Michael Ironside
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Remarques :
* Le titre de la nouvelle de Dick est Souvenirs à vendre (We Can Remember It For You Wholesale), publiée en 1966.
* Remake : Total Recall: Mémoires programmées (Total Recall) de Len Wiseman (2012) avec Colin Farrell

Total Recall
Rachel Ticotin et Arnold Schwarzenegger dans Total Recall de Paul Verhoeven.

22 octobre 2016

Détective Dee II: La légende du dragon des mers (2013) de Tsui Hark

Titre original : « Di Renjie: Shen du long wang »

Détective Dee II: La légende du dragon des mersChine, an 665. Alors qu’elle porte secours à un allié, l’armada de l’impératrice Wu est décimée par une mystérieuse créature surgie du fond des mers. Suspectant un complot, l’impératrice charge le Commissaire en chef du Temple Suprême d’enquêter. Au même moment, le jeune détective Dee Renjie arrive dans la capitale impériale pour rejoindre le Temple Suprême… Détective Dee II: La légende du dragon des mers est en fait une préquelle à Detective Dee: Le mystère de la flamme fantôme (2010). Il met en scène les débuts du détective Dee, personnage qui a réellement existé et que Tsui Hark veut rendre célèbre dans le monde pour être « le premier Sherlock Holmes de l’Histoire ». Le rythme est trépidant et ne laisse guère le temps de souffler. Film d’aventures mâtiné de fantastique, bourré d’action jusqu’à la limite de l’overdose, ce blockbuster se laisse regarder avec plaisir. Les images sont très belles avec une débauche d’effets visuels et d’acrobaties aériennes où l’ordinateur a visiblement été largement employé, avec beaucoup de réussite. C’est un beau spectacle empreint de cette magie du cinéma qui émerveille le spectateur.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Carina Lau, Mark Chao, Angelababy, Shaofeng Feng
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Détective Dee 2
Mark Chao dans Détective Dee II: La légende du dragon des mers de Tsui Hark.

Détective Dee 2
Shaofeng Feng dans Détective Dee II: La légende du dragon des mers de Tsui hark.

17 octobre 2016

Blood Diamond (2006) de Edward Zwick

Blood Diamond1999. La Sierra Leone est déchirée par une violente guerre civile entre les rebelles et le gouvernement pour le contrôle des mines de diamants, seule richesse du pays. Un pêcheur est capturé par les rebelles après avoir permis à sa famille de s’enfuir lors d’une attaque. Il est envoyé dans une mine… Blood Diamond est un film d’action très hollywoodien. Son principal mérite est de mettre au grand jour le problème des « diamants de conflits », alias « diamants de sang » : dans les pays en guerre, les groupes armés vendent les diamants extraits de mines sauvages pour financer leurs actions militaires et ce sont les civils qui sont les premières victimes de leurs sanglantes exactions. Le film nous montre également comment des enfants sont conditionnés pour devenir des véritables machines à tuer. Le scénario est très formaté et simplificateur, son but principal semble être d’introduire à intervalles réguliers des scènes de violence frénétique. Ces scènes sont souvent très dures, terrifiantes par leur sauvagerie et par la perte d’humanité qu’elles montrent. En ce sens, le film a pu avoir une action de prise de conscience même s’il arrivé un peu tard (après la signature du Processus de Kimberley en 2003, accord par lequel 81 pays s’engagent à ne plus acheter de diamants en provenance de zones de conflit). Les prestations de Leonardo DiCaprio et de Djimon Hounsou ont été saluées, à juste titre.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Leonardo DiCaprio, Djimon Hounsou, Jennifer Connelly
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Blood Diamond
Leonardo DiCaprio et Djimon Hounsou dans Blood Diamond de Edward Zwick.

Blood Diamond
Leonardo DiCaprio et Jennifer Connelly dans Blood Diamond de Edward Zwick.

22 avril 2016

New York 1997 (1981) de John Carpenter

Titre original : « Escape from New York »

New York 1997Dans un monde situé juste après une troisième guerre mondiale, la ville de New York a été transformée en une gigantesque prison à ciel ouvert où les prisonniers sont livrés à eux-mêmes. Le légendaire fugitif et ancien soldat Snake Plissken a 24 heures pour y retrouver le président des États-Unis qui a été capturé par les détenus après le détournement de son avion… Ecrit dès 1976, dans la foulée du Watergate, par John Carpenter qui eut bien du mal à trouver un financement, New York 1997 est un film de science-fiction, de type post-apocalyptique. Il a toutefois toutes les apparences d’un film d’action. Avec un budget limité, John Carpenter est parvenu à créer un univers très crédible et à donner beaucoup de force et de présence à son anti-héro au bandeau sur l’oeil au point que se développa un culte autour de son personnage. L’ensemble est fort bien ficelé et plaisant, malgré l’absence de profondeur du scénario. Le film a été maintes fois copié, rarement avec bonheur…
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Kurt Russell, Lee Van Cleef, Ernest Borgnine, Donald Pleasence, Isaac Hayes, Harry Dean Stanton
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Remarques :
* Le film a été tourné à East St. Louis (Illinois), ville qui est sur la rive opposée du Mississippi à St. Louis (Missouri) et qui avait été en partie détruite par un gigantesque incendie en 1976, laissant des quartiers délabrés. La production a obtenu d’y faire couper le courant par périodes. Rappelons qu’en 1980, les images créées par ordinateurs n’étaient pas encore vraiment accessibles, du moins à une production moyenne. Même la vue de New York en wire-frame (fil de fer) dans le cockpit du planeur n’est pas issue d’un ordinateur : c’est une maquette avec du ruban adhésif phosphorescent…
* James Cameron est au générique, crédité pour les effets visuels à base de matte paintings.
* Suite : Los Angeles 2013 (Escape from L.A.) de John Carpenter (1996) avec Kurt Russell, Steve Buscemi et Peter Fonda, film d’un intérêt plus limité.
* Un remake est en préparation à la Fox…

New York 1997
Kurt Russell dans New York 1997 de John Carpenter.

10 janvier 2016

La Vengeance de l’Aigle noir (1951) de Riccardo Freda

Titre original : « La vendetta di Aquila Nera »

La Vengeance de l'Aigle noirLe Prince Yuravleff intrigue auprès du tsar pour se faire nommer gouverneur. Il fait piller le château et tuer la famille de Vladimir Dobrovsky, surnommé l’Aigle Noir, dont il jalouse la renommée. Celui-ci n’aura alors de cesse de trouver les coupables et de se venger… En 1946, Riccardo Freda avait connu un grand succès avec son film L’Aigle noir adapté de Pouchkine, un film historique à grand spectacle. Son opposition ouverte au courant néoréaliste lui vaudra alors le désamour durable de la critique. Cinq ans plus tard, il en concocte une suite : La Vengeance de l’Aigle noir avec le même acteur principal, Rossano Brazzi. Comme le premier et comme les autres films qu’il a réalisés entre deux, il s’agit d’un film romanesque d’action, genre dans lequel son savoir-faire est évident. Réalisé avec de solides moyens, le film se déroule dans de beaux décors judicieusement utilisés et le rythme est soutenu. L’action est constamment relancée et les nombreuses péripéties rendent le film plaisant.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Rossano Brazzi, Gianna Maria Canale, Peter Trent, Vittorio Sanipoli, Franca Marzi
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Suite de :
L’Aigle Noir (Aquila nera) de Riccardo Freda (1946).

La Vengeance de l'Aigle Noir
Rossano Brazzi dans La Vengeance de l’Aigle noir de Riccardo Freda.

1 octobre 2015

Snowpiercer – le Transperceneige (2013) de Bong Joon-ho

Titre original : « Snowpiercer »

Snowpiercer - le transperceneigeEn répandant un gaz pour stopper le réchauffement climatique, l’homme a provoqué un nouvel âge glaciaire qui a éradiqué toute vie sur Terre. Seuls subsistent un petit millier de personnes dans un train gigantesque condamné à tourner autour de la Terre sans s’arrêter, et dans lequel une hiérarchie de classes s’est formée : alors qu’à l’avant, une minorité vit dans l’aisance, des centaines de gens sont entassés à l’arrière dans une misère extrême… Snowpiercer est l’adaptation de la bande dessinée française Le Transperceneige de Jean-Marc Rochette, Benjamin Legrand et Jacques Lob, parue en 1984. Il ne faut surtout pas chercher de vraisemblance dans cette histoire post-apocalyptique, les incohérences sont légion. Il faut plutôt la prendre comme une fable : le lieu restreint permet de créer un microcosme où les différences entre classes sociales sont poussées à l’extrême et où une révolte offre de nombreuses possibilités de scènes d’action (car le film regorge d’action et le sang coule abondamment). La métaphore reste assez grossière, le meilleur se situe certainement dans les décors : les extérieurs avec les villes saisis par le froid sont hélas trop rares mais à l’intérieur, chaque wagon traversé révèle un décor totalement différent et certains (l’aquarium par exemple) sont féériques. Le réalisateur coréen Joon-ho Bong n’a pas cherché à rendre les décors vraisemblables, il a gardé un esprit « bande dessinée ». Ce parti-pris lui permet également d’avoir une entière liberté dans les scènes : si la plupart des wagons sont simplement traversés et que d’autres ne sont que le théâtre d’interminables scènes d’action, quelques-uns offrent une scène inattendue : celle de l’école est une petite merveille. Malgré une diffusion plutôt limitée, Snowpiercer a été généralement très bien accueilli par la critique et le public. Il a le mérite d’être particulièrement original.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Chris Evans, Song Kang-ho, Ed Harris, John Hurt, Tilda Swinton, Jamie Bell
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Snowpiercer
Chris Evans et Song Kang-ho dans Snowpiercer – le Transperceneige de Bong Joon Ho.

7 juillet 2015

Paycheck (2003) de John Woo

PaycheckUn brillant ingénieur, mercenaire du reverse-engineering, accepte de travailler sur un projet pendant trois années en sachant que sa mémoire correspondant à cette période sera ensuite effacée pour préserver le secret. Au terme de son contrat, à son « réveil », une surprise de taille l’attend… Paycheck est adapté d’une excellente petite nouvelle de Philip K. Dick qui, comme beaucoup des écrits de cet auteur de science-fiction, est passionnante non par son éventuel caractère plausible mais par les questions qu’elle soulève. John Woo n’est visiblement pas passionné par les paradoxes temporels engendrés ni par les interrogations philosophiques suscitées puisqu’il en a fait essentiellement un film d’action, une sorte de fuite en avant perpétuelle, une course poursuite de presque deux heures ponctuée d’un jeu de piste. Vu comme un film d’action, l’ensemble est certes assez divertissant avec une mise en scène plutôt efficace même si l’on peut se demander si le charmant Ben Affleck était l’interprète idéal pour ce type de rôle. Mais au final, on reste avec la conviction que cette nouvelle de Philip K. Dick méritait mieux que cela…
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Ben Affleck, Aaron Eckhart, Uma Thurman, Paul Giamatti, Colm Feore
Voir la fiche du film et la filmographie de John Woo sur le site IMDB.

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Paycheck
Ben Affleck et Paul Giamatti dans Paycheck de John Woo.

Paycheck
Pas de films de John Woo sans « Mexican standoff » (« impasse mexicaine » en français : position dans laquelle deux adversaires se menacent mutuellement de leurs armes)…
A priori, John Woo n’avait pas l’intention de placer d’impasse mexicaine dans Paycheck. Ce serait Ben Affleck qui, en grand fan du réalisateur qu’il est, aurait insisté. Il a eu gain de cause puisqu’il y en a deux…
Ben Affleck et Colm Feore dans Paycheck
.

20 décembre 2014

Le Survivant (1971) de Boris Sagal

Titre original : « The Omega Man »

Le survivantAu volant de sa décapotable, Robert Neville sillonne les rues désertes de Los Angeles. Une guerre bactériologique a décimé la population mais il n’est pas le seul survivant : un groupe de mutants le chasse inlassablement, la nuit seulement car leurs yeux se sont modifiés et ne supportent pas la pleine lumière…
The Omega Man est la seconde tentative d’adapter le célèbre roman post-apocalyptique de Richard Matheson Je suis une légende (I am Legend) . « Le premier film était très mal fait mais était fidèle au livre, le second ne ressemble en rien à mon livre » a déclaré Matheson. Le propos est effectivement simplifié à l’extrême pour privilégier l’action et Charlton Heston est armé jusqu’aux dents pour tenir tête à une bande de va-nu-pieds hostiles et passablement teigneux. Tout autre propos a été évacué.
Elle:
Lui : 1 étoile

Acteurs: Charlton Heston, Anthony Zerbe, Rosalind Cash
Voir la fiche du film et la filmographie de Boris Sagal sur le site IMDB.

Remarques :
* Le baiser entre Charlton Heston et Rosalind Cash serait l’un des premiers baisers interraciaux sur grand écran.
* Les scènes de rues désertes ont été tournées principalement dans le quartier des affaires de Los Angeles le dimanche matin.

* Précédente adaptation :
Je suis une légende (The Last Man on Earth) de Sidney Salkow et Ubaldo Ragona (1964) avec Vincent Price. Richard Matheson avait contribué au scénario (sous le pseudonyme Logan Swanson).
* Adaptation ultérieure :
Je suis une légende (I am Legend) de Francis Lawrence (2007) avec Will Smith

Le Survivant
Evitez de vous promener dans la rue lorsque Charlton Heston pense être le dernier survivant…

18 février 2013

Mission: Impossible – Protocole fantôme (2011) de Brad Bird

Titre original : « Mission: Impossible – Ghost Protocol »

Mission: Impossible - Protocole fantômeUn dangereux terroriste a réussi à mettre la main sur les codes de lancement des missiles nucléaires et il a l’intention de s’en servir… Quatrième volet de la série, Mission: Impossible – Protocole fantôme a été conçu pour être plus proche de l’esprit de la série télévisée qui a impressionné une génération. L’accent est ainsi mis sur la mission et le travail d’équipe et l’on retrouve même certaines phrases clés et la musique (arrangée). Si la multitude de gadgets lui donne une petite connotation James Bond, il y a de bonnes trouvailles, le scénario jouant avec la technologie pour nous ébahir mais aussi pour nous amuser. Brad Bird vient de chez Pixar et il en a gardé une certaine fraîcheur, ce qui est rare dans les films actuels d’action. L’ensemble est peu long tout de même mais reste un assez bon divertissement.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Tom Cruise, Paula Patton, Simon Pegg, Jeremy Renner, Anil Kapoor, Léa Seydoux
Voir la fiche du film et la filmographie de Brad Bird sur le site IMDB.

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