21 février 2019

Steve Jobs (2015) de Danny Boyle

Steve Jobs1984. A quelques minutes du lancement officiel du Macintosh, la démo censée dire « hello » plante le système. Pourtant Steve Jobs y tient beaucoup et n’envisage pas de faire la présentation sans elle. Et ce n’est qu’un des multiples problèmes que le fondateur d’Apple doit gérer…
Basé sur la biographie de Walter Isaacson, ce film n’est pas le premier sur Steve Jobs. La forme classique des biopics de petit génie nous est ici épargnée ; le scénario est assez audacieux puisqu’il raconte de nombreux évènements marquants en les replaçant dans la demi-heure qui précède trois lancements majeurs de produits : Macinstoch en 1984, Next en 1988 et l’iMac en 1998. Bien entendu, cela donne au récit un petit côté artificiel, et aussi excessivement trépidant. L’accent est mis sur les rapports de forte tension entre Jobs et certaines personnes qui l’ont accompagné, tels Wozniak, Sculley, et aussi avec sa fille, Lisa. L’ensemble est plutôt indulgent envers le gourou d’Apple qui a souvent été décrit comme coléreux et égotiste. S’il n’est pas des plus passionnants, le film de Danny Boyle a au moins le mérite de l’originalité.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Michael Fassbender, Kate Winslet, Seth Rogen, Jeff Daniels, Michael Stuhlbarg, Katherine Waterston
Voir la fiche du film et la filmographie de Danny Boyle sur le site IMDB.

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Steve Jobs
Michael Fassbender dans Steve Jobs de Danny Boyle.

Autre films sur Steve Jobs :
Jobs (2013) de Joshua Michael Stern avec Ashton Kutcher
iSteve (2013) film humoristique de Ryan Perez avec Justin Long
Pirates of Silicon Valley (TV, 1999) de Martyn Burke avec Noah Wyle.

16 février 2019

Le Redoutable (2017) de Michel Hazanavicius

Le RedoutableParis 1967. Jean-Luc Godard, le réalisateur le plus en vue de sa génération, vient de rencontrer, Anne Wiazemsky, jeune étudiante en philosophie. Le cinéaste est alors en pleine radicalisation politique…
Le Redoutable est inspiré de deux livres (passionnants à lire, soit dit en passant) d’Anne Wiazemsky : Une année studieuse et surtout Un an après. Le film débute au moment où Godard tourne La Chinoise. Le film de Michel Hazanavicius n’est pas un biopic, ni un film sur le travail de Godard ; à aucun moment, on ne le voit tourner. C’est plutôt une histoire d’amour, vu par les yeux de la jeune Anne, ponctuée par la radicalisation maoïste croissante de Godard qui ira jusqu’à « s’autodissoudre » comme auteur avec le groupe Vertov. Michel Hazanavicius sait trouver le juste équilibre pour dresser le portrait du cinéaste, qui certes, apparaît rigide et cassant, mais le jeu subtil de Louis Garrel l’humanise merveilleusement. L’acteur fait une remarquable prestation, on croit parfois entendre Godard parler. Les scènes recréées de Mai 68 sont assez étonnantes. Et il y a aussi beaucoup d’humour.
Elle: 3 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Louis Garrel, Stacy Martin, Bérénice Bejo, Micha Lescot
Voir la fiche du film et la filmographie de Michel Hazanavicius sur le site IMDB.

Voir les autres films de Michel Hazanavicius chroniqués sur ce blog…

Voir les livres d’Anne Wiazemsky
Voir les livres sur Jean-Luc Godard

Remarque :
* Michel Hazanavicius a envoyé le scénario à Jean-Luc Godard qui n’a pas réagi. Il a déclaré plus tard qu’il ne souhaitait pas voir le film.

Le Redoutable
Louis Garrel et Stacy Martin dans Le Redoutable de Michel Hazanavicius.

Jean-Luc Godard
Les véritables Jean-Luc Godard et Anne Wiazemsky en mai 1968. Anne Wiazemsky est décédée un mois après la sortie du film.

15 février 2019

Star Wars: Episode VIII – Les derniers Jedi (2017) de Rian Johnson

Titre original : « Star Wars: Episode VIII – The Last Jedi »

Star Wars: Episode VIII - Les derniers JediPendant que le brutal Premier Ordre traque les derniers combattants de la Résistance, la jeune Rey tente de convaincre Luke Skywalker de quitter sa retraite pour venir se battre à leurs côtés…
Ce nouvel épisode de la série Star Wars tente de créer un pont entre les premiers films et les derniers, que ce soit au niveau des personnages ou des constituants qui ont forgé la mythologie : on retrouve ainsi des personnages anciens joués par les mêmes acteurs, de nombreux combats dans l’espace, une initiation Jedi, l’inévitable scène de bar multi-races, le duel au sabre, etc. etc. Hélas, toutes ces réutilisations se font au détriment du scénario qui n’est qu’une suite d’invraisemblances et d’incohérences. Il est manifeste que l’idée a surtout été de créer un grand spectacle sans se soucier de le rendre crédible. Et le spectacle est bien là dans les scènes d’action, avec parfois de belles réussites graphiques. Les dialogues sont réduits à des banalités consternantes et certaines scènes (sur l’île notamment) paraissent bien longues.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Mark Hamill, Carrie Fisher, Adam Driver, Daisy Ridley, John Boyega, Oscar Isaac, Benicio Del Toro
Voir la fiche du film et la filmographie de Rian Johnson sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

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Star Wars
Daisy Ridley et Mark Hamill dans Star Wars: Episode VIII – Les derniers Jedi de Rian Johnson.

Remarque :
Les scènes dans la retraite de Luke Skywalker ont été tournées à Skellig Michael, minuscule île (22 ha) située au sud-ouest de l’Irlande, 11 km au large des côtes du Kerry. Les cahutes rondes en pierre sont les restes d’un petit monastère datant du Moyen Âge.

13 février 2019

L’insulte (2017) de Ziad Doueiri

L'insulteTony, un Libanais chrétien, vit avec son épouse Shirine dans un appartement à Beyrouth. Il s’oppose à un chef de chantier, Yasser, qui a réparé sa gouttière non conforme dans le cadre de travaux de rénovation du quartier. Le ton monte et Yasser traite Tony de « gros c… » …
Le réalisateur libanais Ziad Doueiri a eu l’idée d’écrire le scénario de L’insulte après une dispute avec son plombier qui a quelque peu dérapé. Il en a amplifié les conséquences pour mieux mettre en relief les fractures et plaies non refermées de son pays : trente ans après la guerre civile, la page n’est pas tournée et les antagonismes entre chrétiens et palestiniens ne demandent qu’à ressurgir. Ziad Doueiri fait preuve d’une grande habilité en mêlant des éléments de comédie à la tragédie, enrichie d’évènements historiques comme le massacre de Damour en 1976. Rares sont les cinéastes qui parviennent à insérer l’humour dans un contexte d’une telle gravité. Démarré comme une farce, le film prend ensuite la forme d’un film de procès, avec dévoilement progressif des motivations profondes de chacun. Plus le film avance et le plus l’intensité du propos s’insinue. Plus admirable encore, Ziad Doueiri ne prend finalement pas parti, non pas en renvoyant dos à dos les protagonistes (ce qui est toujours un peu une facilité) mais en montrant une voie possible vers la réconciliation. Assez justement, son film a connu un certain succès international, il a même été nominé aux Oscars.
Elle: 4 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Adel Karam, Kamel El Basha, Rita Hayek
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L'insulte
Adel Karam et Kamel El Basha dans L’insulte de Ziad Doueiri.

11 février 2019

Au revoir là-haut (2017) de Albert Dupontel

Au revoir là-hautDans les derniers jours de la Première Guerre mondiale, Albert, modeste comptable, a la vie sauve grâce à l’intervention d’un autre soldat, gravement blessé à la mâchoire dans l’opération. Lorsque celui-ci lui annonce qu’il ne veut pas retourner dans sa richissime famille, il l’aide à changer d’identité et reste avec lui…
Au revoir là-haut est l’adaptation du roman de Pierre Lemaitre, prix Goncourt et best-seller en librairies. Albert Dupontel en a repris le style coloré mais de façon outrancière. La mise en scène est extravagante et tonitruante ; finalement, elle est étouffante. Derrière tout ce déballage assez racoleur, l’histoire passe bien entendu au second plan : c’est avant tout un spectacle qui s’appuie sur une atmosphère rétro-fantastique, volontairement un peu dérangeante,  à la manière de Caro et Jeunet. Notre avis est toutefois minoritaire puisque le film connut un grand succès auprès du public et d’une partie de la critique.
Elle: pas d'étoile
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Albert Dupontel, Laurent Lafitte, Nahuel Pérez Biscayart, Niels Arestrup, Émilie Dequenne, Mélanie Thierry
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Au revoir là-haut
Albert Dupontel, Héloïse Balster et Nahuel Pérez Biscayart dans Au revoir là-haut de Albert Dupontel.

7 février 2019

Numéro une (2017) de Tonie Marshall

Numéro uneBrillante et volontaire, Emmanuelle Blachey est cadre supérieur du géant français de l’énergie. Elle est approchée par un réseau de femmes d’influence qui se propose de l’aider à prendre la tête d’une entreprise du CAC40, géant de la distribution de l’eau. Elle serait la première femme à occuper une telle fonction…
Même s’il est présenté ainsi, Numéro une n’est pas tant un film sur le sexisme dans le milieu des dirigeants d’entreprise : seules quelques répliques entrent dans cette catégorie et elles restent dans le machisme très traditionnel. Le sujet est plutôt la lutte de pouvoir qui précède la nomination d’un haut dirigeant d’entreprise, une lutte où tous les coups sont permis. Toutes ces manigances et machiavélismes ne sont guère passionnants, d’autant plus que Tonie Marshall ne fait pas preuve d’une grande originalité : bassesses et moyens de pression utilisés de part et d’autre sont vraiment conventionnels. De plus, elle ne parvient pas dans son scénario à mêler habilement les soucis de sa vie personnelle qui nous paraît tout aussi ennuyeuse. En revanche, la photographie est assez belle (très beaux flous d’arrière-plan).
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Emmanuelle Devos, Suzanne Clément, Richard Berry, Sami Frey, Benjamin Biolay, Francine Bergé
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Numéro Une
Emmanuelle Devos dans Numéro une de Tonie Marshall.

5 février 2019

Santa & Cie (2017) de Alain Chabat

Santa & CieAlors que la préparation des cadeaux bat son plein, les 92 000 lutins du Père Noël tombent tous malade en même temps. Il n’a d’autres solutions que de se rendre sur Terre pour chercher le remède, de la vitamine C…
Alain Chabat a écrit et réalisé Santa & Cie. Il a un indéniable talent pour mêler la comédie burlesque et le conte poétique. Même si on aurait aimé la voir plus développée, l’histoire est assez originale ; c’est une belle variation sur ce thème particulièrement galvaudé où il est si facile de rester dans le mielleux. Les effets spéciaux sont élaborés et, le plus souvent, au service de la magie et de la poésie. L’humour est bien entendu assez constant, basé le plus souvent sur le décalage et porté par toutes une série de gags et de bons mots. On passe un bon moment en la compagnie de ce Père Noël désorienté dans notre monde qu’il connait finalement si mal. Une réussite.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Alain Chabat, Golshifteh Farahani, Pio Marmaï, Audrey Tautou
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Remarque:
* Bruno Sanches interprète pas moins de 46 000 lutins, dont le chef Magnus, et Louise Chabat (fille d’Alain Chabat) interprète les 46 000 lutines.

Santa et Cie
Alain Chabat et Audrey Tautou dans Santa & Cie de Alain Chabat.

Santa et Cie
Golshifteh Farahani et Pio Marmaï dans Santa & Cie de Alain Chabat.

Santa & Cie
Alain Chabat et Jean-Pierre Bacri dans Santa & Cie de Alain Chabat.

1 février 2019

Wind River (2017) de Taylor Sheridan

Wind RiverMarqué par la mort de sa fille, Cory Lambert est pisteur dans la réserve indienne de Wind River, perdue dans l’immensité sauvage du Wyoming. Un jour, il trouve le corps d’une adolescente dans une région déserte. Le FBI envoie sur les lieux une jeune agente inexpérimentée, Jane Banner. Elle engage Cory pour l’aider dans sa tâche…
Remarqué pour avoir écrit le scénario de Sicario, Taylor Sheridan passe de façon assez brillante à la réalisation. Inspiré de faits réels, son Wind River offre plusieurs niveaux de lecture. C’est tout d’abord un polar, assez sordide, dans les paysages enneigés du Wyoming qui se résout de façon musclée. C’est aussi un film intimiste qui parle de la douleur occasionnée par la perte d’un être cher et de la façon d’y survivre. Enfin, c’est un témoignage sur cette sensation de délaissement des habitants des réserves indiennes. La phrase qui clôt le film est tristement significative : « le FBI ne tient pas de statistiques sur les disparitions de jeunes femmes d’origine amérindienne ». Taylor Sheridan a tourné son film sur place en décors naturels. La photographie est superbe. Wind River est un très beau film, empreint d’un grand humanisme.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Jeremy Renner, Elizabeth Olsen, Kelsey Asbille, Graham Greene
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Wind River
Elizabeth Olsen dans Wind River de Taylor Sheridan.

Wind River
Jeremy Renner dans Wind River de Taylor Sheridan.

Remarque :
Wind River est le dernier volet de la trilogie centrée sur la « frontière américaine moderne » que Taylor Sheridan a amorcée avec Sicario (écrit par Taylor Sheridan et réalisé par Denis Villeneuve en 2015) puis poursuivie avec Comancheria (écrit par Taylor Sheridan et réalisé par David Mackenzie en 2016).

Wind River
Elizabeth Olsen et Graham Greene dans Wind River de Taylor Sheridan.

28 janvier 2019

Passengers (2016) de Morten Tyldum

PassengersLe Starship Avalon fait route vers une lointaine planète colonisée avec, à son bord, plus de 5000 passagers et 250 membres d’équipage en hibernation. Alors que le vaisseau traverse un champ d’astéroïdes, le caisson de l’un des passagers montre un dysfonctionnement. Jim Preston, un mécatronicien, est ainsi réveillé alors qu’il reste 90 années de voyage…
Ce film de science-fiction est librement adapté d’une nouvelle de Philip K. Dick, parue en 1980, Le Voyage gelé ; en réalité, il n’en reprend surtout que le postulat de départ, variation très originale sur le thème de Robinson Crusoë. La mise en place est vraiment convaincante et, si l’histoire connait ensuite une petite faiblesse en son milieu, elle sait rebondir pour mieux se développer sur de nouveaux axes. La reconstitution de l’intérieur du vaisseau est particulièrement soignée et nous pouvons ainsi nous plonger avec délice dans ce monde presque irréel. Pour apprécier le film, il faut certainement être un peu attiré par ce type d’univers car c’est essentiellement un film d’atmosphère. Le norvégien Morten Tyldum sait s’écarter du sensationnel des blockbusters modernes de science-fiction, ce qui a pu dérouter certains critiques. Soulignées parfois, les incohérences ne posent pas vraiment de problème. S’il y a un reproche à faire au film, ce serait plutôt son manque de profondeur : ainsi, s’il peut parfois évoquer Solaris, il n’a pas, et de loin, sa dimension philosophique. Passengers nous offre essentiellement… une plaisante évasion.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Jennifer Lawrence, Chris Pratt, Michael Sheen, Laurence Fishburne
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Passengers
Chris Pratt et Jennifer Lawrence dans Passengers de Morten Tyldum.

Passengers
Le vaisseau Starship Avalon de Passengers de Morten Tyldum.

Passengers
Jennifer Lawrence et Chris Pratt dans Passengers de Morten Tyldum.

18 janvier 2019

Paterson (2016) de Jim Jarmusch

PatersonPaterson est chauffeur de bus à Paterson, New Jersey. Il mène une vie réglée aux côtés de Laura et de son bouledogue Marvin. La ville a inspiré des poètes comme William Carlos Williams et Paterson écrit lui-même des poèmes sur un carnet secret qui ne le quitte jamais…
Ce film de Jim Jarmusch est assez difficile à décrire ou à cataloguer. Disons qu’il s’agit d’une rêverie-méditation presque philosophique autour d’un couple aussi étonnant qu’attachant : lui a une grande sensibilité malgré une vie réglée au cordeau, capable de prendre comme source d’inspiration des objets anodins pour exprimer toute une palette de sensations. Elle, de son côté, cherche sa voie, exubérante, multipliant les expériences artistiques avec un inépuisable enthousiasme. Nous suivons le couple sur sept jours, sans qu’il y ait d’histoire dans le sens classique du terme. Jim Jarmusch filme cela comme une ritournelle où les mêmes évènements reviennent chaque jour avec une variation différente. Il utilise la même construction, les mêmes effets de transition. Et pourtant, on ne voit pas le temps passer, on est comme happé par une douce atmosphère. L’humour est présent par petites touches, notamment grâce au chien. L’image est très belle, d’une grande douceur, d’une apparente simplicité mais toujours parfaitement construite. Paterson est un film qui se ressent, comme on ressent une œuvre d’art.
Elle: 4 étoiles
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Adam Driver, Golshifteh Farahani
Voir la fiche du film et la filmographie de Jim Jarmusch sur le site IMDB.

Voir les autres films de Jim Jarmusch chroniqués sur ce blog…

Voir les livres sur Jim Jarmusch

Remarques :
* Paterson est une ville de 150 000 habitants dans l’état du New Jersey aux États-Unis. Elle est située dans la banlieue ouest de New York. Il s’agit d’une ville plutôt pauvre.
* Les poèmes écrits par Paterson sont en réalité signés Ron Padgett, l’un des poètes contemporains préférés de Jim Jarmusch. L’écrivain a écrit certains poèmes pour le film et a autorisé que d’autres préexistants soient utilisés dans le film.
* Le poète américain William Carlos Williams est originaire de la région de Paterson. Il fut proche de Man Ray, Picabia et Duchamp, membre du collectif The Others et figure du modernisme américain.
* La chienne Nellie a été primée à Cannes : Palme Dog 2016 (la Palme Dog est décernée à Cannes depuis 2001). Elle a reçue cette récompense à titre posthume car la chienne est morte d’un cancer peu après la fin du tournage.

Paterson
Adam Driver dans Paterson de Jim Jarmusch.

Paterson
Golshifteh Farahani et la chienne Nellie dans Paterson de Jim Jarmusch.