7 décembre 2022

Suivons la piste (1923) de George Jeske

Titre original : « A Man About Town »

Suivons la piste (A Man About Town)Un jeune homme, qui connait mal la ville mais doit changer de tramway, se fait dire de suivre une jeune femme qui va au même endroit que lui. Il commence à la suivre dans la ville…
A Man About Town est un court métrage d’une bobine (12 minutes) produit par Hal Roach avec Stan Laurel dans le rôle principal. Il a été tourné quatre ans avant la formation de son duo avec Oliver Hardy et témoigne de la création de son comique. L’ensemble est excellent, d’abord par l’idée de base qui exploite bien les effets de la mode (beaucoup de femmes s’habillant de façon identique, il ne suit pas toujours la même, passant de l’une à l’autre sans s’en apercevoir) et aussi par son personnage. Face à James Finlayson qui le poursuit de façon obsessionnelle, Stan Laurel est déjà d’une naïveté touchante et attachante. La plupart des gags sont inventifs et réussis. La scène chez le barbier est étonnante, typique de ce procédé de « course-poursuite en surplace » que l’on retrouve dans plusieurs films de Stan Laurel.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Stan Laurel, James Finlayson, Katherine Grant
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Suivons la piste (A Man About Town)Stan Laurel dans Suivons la piste (A Man About Town) de George Jeske.

7 décembre 2022

In the Grease (1925) de J.A. Howe

In the GreaseUn père a bien du mal à élever seul son fils de 12 ans. Il doit le forcer à aller à l’école mais découvre que l’instituteur démissionne face à sa classe difficile. Il prend sa place…
Les apparitions de James Finlayson en homme irascible dans les films de Laurel & Hardy et d’Harold Lloyd sont toujours savoureuses. Il est donc tentant de regarder ce qu’il a fait en solo, comme par exemple dans cet In the Grease produit par Hal Roach. Hélas, l’acteur est bien moins convaincant en « homme normal ». Ses colères sont bien moins marquées et il lui manque un opposant notable. Les gags ne fonctionnent en outre pas très bien. (Court métrage d’1 bobine)
Elle:
Lui : 1 étoile

Acteurs: James Finlayson, Anita Garvin
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In the GreaseJames Finlayson dans In the Grease de J.A. Howe.

3 décembre 2022

The Master (2012) de Paul Thomas Anderson

A la fin des années soixante dix, The MasterA la fin des années quarante, Freddie revient en Californie après s’être battu dans le Pacifique. Alcoolique, il distille sa propre gnôle et contient difficilement la violence qu’il a en lui. Quand Freddie rencontre Lancaster Dodd, « le Maître », charismatique meneur d’un mouvement nommé La Cause, il tombe rapidement sous son emprise…
The Master est un film américain écrit, produit et réalisé par Paul Thomas Anderson. Il nous plonge dans le monde trouble des sectes, s’inspirant en partie des débuts de la Scientologie sous l’impulsion de Ron Hubbard ; officiellement, le réalisateur a démenti cela (1), il a en revanche précisé s’être inspiré aussi bien des romans de John Steinbeck que des histoires qu’a pu lui raconter l’acteur Jason Robards, ancien soldat de la guerre du Pacifique. L’histoire se concentre sur la relation complexe entre un homme perturbé et un gourou charismatique aux préceptes flous. Le récit est complexe, avec de multiples scènes dont la juxtaposition forme un ensemble dont on peine à voir le sens. Joaquin Phoenix montre une certaine tendance à surjouer l’instabilité de son personnage. Le film paraît très long, j’avoue ne pas avoir regardé le dernier quart. Assez bien reçu par la critique.
Elle:
Lui : 1 étoile

Acteurs: Joaquin Phoenix, Philip Seymour Hoffman, Amy Adams, Jesse Plemons, Laura Dern, Rami Malek
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(1) « L’Eglise de scientologie » a toutefois vu trop de ressemblances entre The Master et la naissance de leur mouvement. Des personnes soupçonnées d’appartenir au mouvement religieux auraient passé d’innombrables appels anonymes et inondé de mails le distributeur du film aux États-Unis.

The MasterJoaquin Phoenix et Philip Seymour Hoffman dans The Master de Paul Thomas Anderson.

1 décembre 2022

Vacances romaines (1953) de William Wyler

Titre original : « Roman Holiday »

Vacances romaines (Roman Holiday)Ann, jeune princesse d’un royaume imaginaire, fait la tournée des capitales européennes. Arrivée à Rome, elle décide de fuir l’étouffant protocole et quitte le palais. Son médecin lui ayant administré un sédatif, elle s’endort sur un banc et attire l’attention d’un jeune et séduisant reporter…
Vacances romaines est un film réalisé par William Wyler sur un scénario de Dalton Trumbo. Il s’agit d’une comédie romantique sur l’amour impossible d’une princesse et d’un journaliste, un charmant conte de fée. Il s’agit du premier film hollywoodien de la britannique Audrey Hepburn qui a instantanément conquis l’Amérique, à commencer par Gregory Peck qui a demandé que son nom figure en aussi grosses lettres que le sien au générique. Il est vrai qu’elle rayonne dans ce rôle de princesse qui désire s’évader un moment de sa vie corsetée. L’histoire est plaisante avec quelques tours inattendus. Elle nous immerge dans le Rome très vivant de 1953. La photographie est signée par Henri Alekan et Franz Planer. Gros succès et trois Oscars dont celui de la meilleure actrice pour Audrey Hepburn.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Gregory Peck, Audrey Hepburn, Eddie Albert
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Vacances romaines (Roman Holiday)Gregory Peck et Audrey Hepburn dans Vacances romaines (Roman Holiday) de William Wyler.

Vacances romaines (Roman Holiday)Audrey Hepburn et Gregory Peck dans Vacances romaines (Roman Holiday) de William Wyler.

Remarque :
* Le scénariste Dalton Trumbo a obtenu son Oscar sous le pseudonyme de Ian McLellan Hunter ; victime du maccarthysme, il figurait en effet sur la liste noire ce qui lui interdisait de travailler à Hollywood. Il est toutefois crédité au générique d’ouverture.

19 novembre 2022

The French Dispatch (2021) de Wes Anderson

The French DispatchUn journal américain du Kansas possède une antenne nommée The French Dispatch à Ennui-sur-Blasé, dans la France des années 1950-60. Son rédacteur en chef meurt subitement et, selon les souhaits exprimés dans son testament, la publication du journal sera suspendue après un dernier numéro d’adieu, dans lequel trois articles des éditions précédentes du journal sont republiés ainsi qu’une nécrologie…
The French Dispatch est un film américain écrit et réalisé par Wes Anderson. C’est le dixième long-métrage du réalisateur. Il nous baigne dans une France un peu fantasmée où le cinéaste multiplie les références au cinéma français. Il annonce la couleur dès le début du film avec une séquence où il reproduit presqu’à l’identique le si pittoresque escalier de Jacques Tati dans Mon Oncle. Le style de Wes Anderson est toujours aussi plaisant, coloré, ludique avec une grande liberté (et une bonne dose d’audace) dans la forme. Des trois grandes histoires qu’il nous conte, la première, Le chef-d’œuvre de béton avec Guillermo del Toro et Léa Seydoux, est la plus originale et la plus réussie. Après ce début enthousiasmant, les deux autres histoires déçoivent un peu, à la fois car elles sont moins fortes et aussi par leur interprétation plus fade. L’ensemble reste très plaisant.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Benicio Del Toro, Adrien Brody, Tilda Swinton, Léa Seydoux, Frances McDormand, Timothée Chalamet, Lyna Khoudri, Jeffrey Wright, Mathieu Amalric, Bill Murray, Owen Wilson
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Remarques :
* Pour Wes Anderson, The French Dispatch est un mélange de trois choses : « Un recueil d’histoires, ce que j’ai toujours eu envie de faire ; un film inspiré par le New Yorker et le genre de journalistes et d’auteurs qui ont fait la réputation du magazine ; et, puisque j’ai passé beaucoup de temps en France au fil des ans et que j’ai toujours voulu faire un film français, c’est aussi un film lié au cinéma français. » (Extrait du dossier de presse)
* Si la ville d’Ennui-sur-Blasé est bien entendu Paris, le tournage s’est déroulé à Angoulême.
* Le personnage de Rosenthaler, le peintre fou, trouve son inspiration dans le héros clochard de la comédie de Jean Renoir Boudu sauvé des eaux (1932), campé par Michel Simon.
* J.K.L. Berensen, campée par Tilda Swinton dans l’histoire « Le chef-d’œuvre de béton », est un personnage inspiré par la journaliste et conférencière Rosamond Bernier (1916-2016), fondatrice de la revue d’art L’Oeil.
* La seconde grande histoire s’inspire très librement de Mai 68 et notamment de l’appel à la liberté sexuelle lancé par Daniel Cohn-Bendit, alors étudiant à Nanterre.

The French DispatchTimothée Chalamet (en Daniel Cohn-Bendit) et Lyna Khoudri dans The French Dispatch de Wes Anderson.

14 novembre 2022

Wayne’s World 2 (1993) de Stephen Surjik

Wayne's World 2Wayne Campbell et Garth Algar ont enfin quitté le domicile parental. Wayne ne sait pas très bien dans quel sens diriger sa vie. Une nuit, un indien lui apparait en rêve. Il le conduit dans le désert dans le désert rencontrer Jim Morrison qui lui annonce qu’il doit organiser, dans sa ville d’Aurora, un grand festival rock…
Wayne’s World 2 fait suite à Wayne’s World, sorti un an plus tôt. On retrouve le même trio à l’écriture, Mike Myers, Bonnie Turner et Terry Turner, mais pas la réalisatrice du premier volet avec laquelle Mike Myers avait eu du mal à s’entendre. Ce second opus est moins réussi que le premier. Plus policé, cadré par un scénario plus écrit, le film est moins déjanté. L’humour est un peu plus potache. Les gags fonctionnent toutefois assez bien dans l’ensemble et les deux lunatiques compères sont toujours aussi attachants, mais il n’y a plus ce grain de folie qui rendait le premier si différent. On remarquera plusieurs parodies de films, la plus longue étant celle du Lauréat, assez savoureuse. Le film connut un succès bien moindre. Il n’y aura pas de « 3 »…
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Mike Myers, Dana Carvey, Christopher Walken, Tia Carrere, Ralph Brown, Kim Basinger
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Remarque :
* Apparitions de Drew Barrymore, Charlton Heston, Aerosmith, Rip Taylor, James Hong.
* Stephen Surjik, le réalisateur, apparait dans le rôle du pompiste accusé de mal jouer…

Wayne's World 2Dana Carvey et Mike Myers dans Wayne’s World 2 de Stephen Surjik.

13 novembre 2022

Wayne’s World (1992) de Penelope Spheeris

Wayne's WorldDans la banlieue de Chicago (Aurora, Illinois), Wayne Campbell et Garth Algar animent une émission qu’ils émettent depuis le sous-sol de la maison de leurs parents. Le producteur d’une chaîne de télévision locale tombe par hasard sur leur programme et les engage pour servir les intérêts de marketing d’un de ses clients…
Wayne’s World est basé sur un sketch créé par Mike Myers pour l’émission Saturday Night Live. (Après The Blues Brothers en 1980, ce fut le deuxième long métrage basé sur un sketch de cette émission de télévision, il y en aura neuf autres ensuite). C’est une comédie déjantée dont, assez logiquement, l’humour ne fonctionnera pas auprès de tous les spectateurs. Ce n’est pas un humour potache, il n’y a aucune lourdeur ni vulgarité. C’est un humour foldingue qui fonctionne bien grâce à ses personnages ; naïfs, même simplets, sans méchanceté, ils semblent planer au dessus de la réalité. La musique tient une belle place (à noter que Tia Carrere chante réellement) et la bande originale connut le même grand succès que le film.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Mike Myers, Dana Carvey, Rob Lowe, Tia Carrere
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Remarques :
* La statue de voitures sur une pique géante s’appelait Spindle et existait vraiment à l’entrée d’un centre commercial de Berwyn (banlieue de Chicago) non loin d’Aurora. Elle fut démantelée en 2008.
* Apparitions de Alice Cooper, dans son propre rôle, et de Robert Patrick (Terminator).
* Penelope Spheeris, la réalisatrice, fait une apparition dans le rôle de la femme dans la cabine lors de l’enregistrement du premier épisode.

Wayne's WorldMike Myers et Dana Carvey dans Wayne’s World de Penelope Spheeris.

Wayne's WorldTia Carrere dans Wayne’s World de Penelope Spheeris.

7 novembre 2022

Voyagers (2021) de Neil Burger

VoyagersEn 2063, alors que la Terre devient de plus en plus inhabitable, la colonisation d’une autre planète est envisagée. Un vaisseau générationnel est construit pour effectuer un long (86 ans) voyage de reconnaissance vers la planète choisie. À son bord se trouvent trente enfants brillants nés via la procréation médicalement assistée. Ils ont été entraînés et éduqués par un scientifique qui les accompagne. Après les dix premières années, la découverte de détails perturbants à propos de la mission va remettre en question leur formation et faire ressurgir leurs instincts…
Voyagers est un film de science-fiction américain écrit, coproduit et réalisé par Neil Burger. Le film est décrit (par les producteurs) comme une version de « Sa Majesté des mouches dans l’espace ». Le thème du long voyage dans l’espace, classique de la littérature de science-fiction, n’est ici qu’en arrière-plan mais donne néanmoins une atmosphère plaisante au film. La cohérence ne semble pas recherchée. Le récit se concentre sur la libération (soudaine) des pulsions de ces jeunes adultes, un récit qui paraît bien classique et déjà vu, sans surprise notable. Voyagers est décevant par le manque de développement du scénario mais reste plaisant par son idée globale. Le film fut un échec commercial.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Tye Sheridan, Lily-Rose Depp, Fionn Whitehead, Colin Farrell
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VoyagersTye Sheridan et Lily-Rose Depp dans Voyagers de Neil Burger.

VoyagersLe vaisseau spatial de Voyagers de Neil Burger.

VoyagersVoyagers de Neil Burger.

6 novembre 2022

First Cow (2019) de Kelly Reichardt

First CowDe nos jours, une jeune femme découvre en lisière de forêt deux squelettes humains enterrés côte à côte à faible profondeur. Oregon, 1820 : Cookie Figowitz, un humble cuisinier, se lie d’amitié avec King-Lu, un immigrant d’origine chinoise. Ils ont l’idée de vendre des beignets en allant traire la nuit la vache que le facteur-chef local a fait venir pour sa consommation personnelle, la première vache du territoire…
First Cow est un western américain réalisé par Kelly Reichardt. C’est l’adaptation du roman The Half-Life de Jonathan Raymond. Le film est lent, avec une économie de moyens (narratifs et techniques : tourné en 4/3 sans éclairage). L’histoire reste assez simple, le plus intéressant à mes yeux est d’avoir recréé les conditions de vie de ces trappeurs pionniers avec des personnages ordinaires : ce ne sont pas des héros, ils essaient seulement d’avoir une vie meilleure. First Cow a reçu un accueil dithyrambique de la critique qui l’a qualifié de « joyau du cinéma indépendant » et, dans une moindre mesure, du public.
Elle: 2 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: John Magaro, Orion Lee, Toby Jones, Scott Shepherd, Gary Farmer
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First CowOrion Lee et John Magaro dans First Cow de Kelly Reichardt.

23 octobre 2022

Portrait de femme (1996) de Jane Campion

Titre original : « The Portrait of a Lady »

Portrait de femme (The Portrait of a Lady) Aux alentours de 1876, l’américaine Isabelle Archer est invitée par sa tante maternelle à visiter l’Europe. Son séjour débute à Gardencourt, en Angleterre, chez son oncle. Elle y rencontre son cousin Ralph Touchett, malade, mais aimable compagnon de conversation, et un voisin de la famille, Lord Warburton, qui s’intéresse aussitôt à elle…
Portrait de femme est un film américano-britannique réalisé par la néo-zélandaise Jane Campion, adaptation du roman éponyme de l’américain Henry James, paru en 1881. Ce n’est pas un roman facile à transposer au cinéma car James lui-même reconnaissait le manque de situations dramaturgiques de son récit. Jane Campion l’adapte d’une façon qui a été jugée académique avec une héroïne assez distante. De façon habituelle pour Jane Campion, son personnage féminin central n’est pas fort, Isabel se laisse berner facilement et reste  idéaliste. Si l’ensemble manque un peu de force, la réalisation est fort belle et la distribution remarquable.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Nicole Kidman, John Malkovich, Barbara Hershey, Mary-Louise Parker, Martin Donovan, Shelley Winters, Richard E. Grant, Shelley Duvall, Christian Bale, Viggo Mortensen, Valentina Cervi, John Gielgud
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Portrait de femme (The Portrait of a Lady)Nicole Kidman dans Portrait de femme (The Portrait of a Lady) de Jane Campion.

Remarque :
* Contrairement au roman, l’épilogue du film reste ouvert. On ne sait vraiment ce qu’Isabel va faire, ce qui gomme un peu le pessimisme du récit.