4 mai 2019

Une femme est une femme (1961) de Jean-Luc Godard

Une femme est une femmeAngela veut un enfant de l’homme qu’elle aime et elle le veut dans les 24 heures. Ce dernier n’est pas si pressé. Angela pense alors s’adresser à un ami commun mais elle hésite…
Après A bout de souffle, Jean-Luc Godard entreprend de revisiter plusieurs genres cinématographiques (1) poursuivant ses recherches sur le rapport du spectateur à l’image et au son. Une femme est une femme est ainsi une comédie. J.-L. Godard prend une histoire type roman-photo, donc à priori sans intérêt, et cherche à la « transfigurer ». Il expérimente de nouvelles approches, visuelles ou sonores ou narratives, pratique le contre-emploi, les regards-caméra. Si toutes ces idées semblent intéressantes, il faut bien reconnaître que le résultat n’est pas toujours aussi heureux que l’on pourrait le souhaiter. Et l’histoire n’en paraît, hélas, pas plus intéressante. Les clins d’œil sont nombreux (à commencer par le nom du personnage joué par Belmondo, Alfred Lubitsch) et l’humour se manifeste par quelques beaux traits dans les dialogues, le plus beau étant la punchline finale : « Angela, tu es infâme » « Non, je suis une femme ».
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Jean-Claude Brialy, Anna Karina, Jean-Paul Belmondo
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Une femme est une femme
Jean-Claude Brialy et Anna Karina dans Une femme est une femme de Jean-Luc Godard.

(1) Citons notamment : l’espionnage avec Le Petit Soldat (1960), la comédie avec Une femme est une femme (1961), le mélo avec Vivre sa vie (1962), le pamphlet politique dans Les Carabiniers (1963), la tragédie avec Le Mépris (1963), le polar avec Bande à part (1964), la science-fiction avec Alphaville (1965).

Jean Luc Godard et Raoul Coutard sur le tournage de Une femme est une femme
Jean Luc Godard et Raoul Coutard sur le tournage de Une femme est une femme, rue du Faubourg-Saint-Denis à Paris.

24 avril 2019

La Belle et la belle (2018) de Sophie Fillières

La Belle et la belleMargaux, 20 ans, fait la connaissance de Margaux, 45 ans. Elles réalisent qu’elles ont beaucoup de points en commun. En fait, elles ne forment qu’une seule et même personne à deux âges différents de la vie. Margaux pourra-t-elle réorienter la vie de Margaux ? …

Ecrit et réalisé par Sophie Fillières, La Belle et la belle part d’une idéee de base originale et pleine de promesses. Même si le développement du scénario ne comble pas tous les espoirs, le film se révèle une comédie amusante qui doit beaucoup au charme de ses interprètes et à ses dialogues relevés et brillants. Très réussi.
Elle: 3 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Sandrine Kiberlain, Agathe Bonitzer, Melvil Poupaud
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La Belle et la Belle
Sandrine Kiberlain, Melvil Poupaud et Agathe Bonitzer dans La Belle et la belle de Sophie Fillières.

30 janvier 2019

Sainte nuit (1922) de Elvira Notari

Titre original : « ‘A Santanotte »

Sainte nuitTore et Gennariello, précédemment amis, tombent amoureux de la même jeune femme, Nanninella. Si le premier séduit la belle, le second soudoie en secret le père alcoolique pour qu’il lui accorde sa main…
Tourné juste après La Petite, Sainte nuit s’inspire d’une chanson populaire. Il s’agit d’un triangle amoureux particulièrement tragique qui met en relief des sentiments simples et des travers de la nature humaine : jalousie, trahison et perfidie sont au menu. Comme La Petite, il est en partie tourné en décors naturels dans les rues de Naples et utilise les mêmes acteurs principaux ; le personnage de l’un deux garde le même nom mais rien n’indique qu’il s’agit du même personnage. L’actrice Rosè Angione a un jeu excessivement théâtral, jusqu’à l’outrance, défaut qu’elle ne montrait pas vraiment dans le film précédent. Les deux acteurs masculins principaux ont un jeu plus naturel. Le film est beaucoup moins riche que La Petite : on ne retrouve ici ni le côté documentaire, ni les signes avant-coureurs du néoréalisme. (Film muet de 60 mn).
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Eduardo Notari, Rosè Angione, Alberto Danza
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Sainte nuit
Rosè Angione dans Sainte nuit de Elvira Notari.

17 décembre 2018

Un drame au studio (1928) de Anthony Asquith et A.V. Bramble

Titre original : « Shooting Stars »

Un drame au studioMae Feather est une actrice très connue. Son mari Julian Gordon est également son partenaire à l’écran. Leur couple va éclater lorsque Julian découvre que Mae a une aventure avec le comédien comique Andy Wilks. Il la menace de divorcer ce qui serait très nuisible à sa carrière d’actrice…
Restauré par BFI en 2015, Shooting Stars est un film muet britannique, la première réalisation d’Anthony Asquith. Un peu longue à se mettre en place, l’histoire prend une belle tournure dans la seconde moitié du film où la tension n’est pas sans rappeler les premiers films d’Alfred Hitchcock (qui tournait alors, lui aussi, pour la BIF, British Instructional Films). Il y a alors de très belles scènes, inventives quant à l’emploi de la lumière et de la mise en images pour créer une tension croissante. Le final est absolument superbe. Mais ce qui rend le film encore plus remarquable pour tout passionné d’histoire du cinéma est cette façon de nous montrer le déroulement d’un tournage de film, le matériel utilisé, le partage des plateaux et beaucoup d’autres choses encore. Le film méritait vraiment d’être redécouvert. Il nous montre qu’Anthony Asquith était vraiment l’un des réalisateurs britanniques les plus talentueux dès son premier film.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Annette Benson, Brian Aherne, Donald Calthrop
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Remarque :
* Le titre original est à double sens : Shooting Star en anglais est une étoile filante ce qui, dans notre cas, peut être compris comme une star à la gloire éphémère. Mais Shooting Stars signifie aussi « tirer sur des stars ».

Shooting Stars
Annette Benson et Brian Aherne dans le tout premier plan de Shooting Stars de Anthony Asquith et A.V. Bramble.

Shooting stars
… et, quand la caméra recule, nous découvrons que nous sommes dans un studio de cinéma. Shooting Stars de Anthony Asquith et A.V. Bramble.

12 novembre 2018

Marché de brutes (1948) d’Anthony Mann

Titre original : « Raw Deal »

Marché de brutesPat Cameron aide Joe Sullivan, dont elle est amoureuse, à s’évader de prison. Ils se réfugient chez la jeune assistante judiciaire qui lui rendait visite. Il doit aller voir son ancien chef de gang pour qui il s’est sacrifié et qui lui a promis une forte somme d’argent…
Après le très réaliste T-Men, Anthony Mann poursuit dans la veine du film noir. On ne peut être qu’admiratif sur l’ingéniosité d’Anthony Mann pour pallier aux limites de son budget. Que ce soit sur l’éclairage ou, surtout, sur les angles de prises de vue, il se montre inventif et surprenant. La noirceur du récit de Raw Deal contraste avec une certaine beauté intérieure des personnages. L’histoire est assez classiquement celle d’une cavale mais de nombreuses scènes sont franchement remarquables. La tension permanente culmine en quelques poussées de violence et la confrontation finale est vraiment superbe. Raw Deal est un film bien trop méconnu, c’est probablement le meilleur film noir du réalisateur qui s’illustrera dans les années cinquante avec plusieurs westerns d’anthologie.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Dennis O’Keefe, Claire Trevor, Marsha Hunt, John Ireland, Raymond Burr
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Raw Deal
Marsha Hunt, Claire Trevor et Dennis O’Keefe dans Marché de brutes de Anthony Mann.

Raw Deal
Pat Conway, Raymond Burr et John Ireland  dans Marché de brutes de Anthony Mann.

Homonyme (sans rapport) :
Le Contrat (Raw Deal) de John Irvin (1986) avec Arnold Schwarzenegger

8 juillet 2018

Une place au soleil (1951) de George Stevens

Titre original : « A Place in the Sun »

Une place au soleilNeveu pauvre d’un magnat de l’industrie, George Eastman (Montgomery Clift) est embauché comme simple ouvrier dans une usine de son oncle. Malgré les interdictions, il a une liaison avec une ouvrière, Alice (Shelley Winters). Mais au même moment, il rencontre Angela (Elizabeth Taylor), une jeune femme de la haute société…
Le roman de Theodore Dreiser, Une tragédie américaine, avait déjà été porté à l’écran par Josef von Sternberg en 1931, version qui sans être pleinement réussie en restituait bien le commentaire social et une certaine critique de l’ascension sociale, le fameux rêve américain. George Stevens a une approche plus romantique et enrobe l’ensemble dans un grand mélodrame hollywoodien. Il faut mettre une certaine bonne volonté pour déceler le propos initial. Bien entendu, on peut admirer la mise en scène très précise (1), la photographie, la présence et le jeu des trois acteurs principaux, mais la pesanteur des symbolismes et la lourdeur de certaines scènes rend tout cela très ennuyeux. Même la superbe musique composée par Franz Waxman (2) paraît trop souvent inutilement insistante.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Montgomery Clift, Elizabeth Taylor, Shelley Winters
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(1) A noter que George Stevens avait pour habitude de filmer une scène sous tous les angles possibles.
(2) La musique a été reprise dans les années quatre-vingt pour le magazine Cinéma Cinémas de Claude Ventura et il est difficile de l’écouter sans repenser au générique de cette émission…

A place in the sun
Elizabeth Taylor et Montgomery Clift dans Une place au soleil de George Stevens.

Version précédente :
Une tragédie américaine (An American Tragedy) de Josef von Sternberg (1931) avec Phillips Holmes et Sylvia Sidney.

18 juin 2018

Les amoureux sont seuls au monde (1948) de Henri Decoin

Les amoureux sont seuls au mondeAprès dix-huit ans de mariage, Gérard Favier, un célèbre compositeur, est toujours aussi épris de Sylvia, son épouse. Le couple fait fortuitement la connaissance d’une jeune pianiste prometteuse, Monelle, que le compositeur décide de prendre sous son aile…
Les amoureux sont seuls au monde ne fait pas partie des films les plus connus d’Henri Decoin et pourtant il ne manque pas d’atouts. Le premier est la qualité de l’écriture d’Henri Jeanson qui sait montrer de la profondeur tout en restant assez délicat avec ses personnages. Il y a aussi la qualité de l’interprétation, Louis Jouvet en tête avec un jeu qui paraît très simple tout en étant complexe, la qualité de la musique d’Henri Sauguet, surtout, de la réalisation d’Henri Decoin qui filme tout cela avec une grande sensibilité. Les amoureux sont seuls au monde est un film subtil, à la fois drôle et dramatique. Le réalisateur a pu le mettre en scène avec toute la latitude qu’il souhaitait et n’a même pas dû céder face aux producteurs qui exigeaient une fin heureuse : il tourna en fait deux fins différentes, une version (visionnée ici) comportant les deux fins pour laisser le spectateur choisir. Le film n’eut que peu de succès.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Louis Jouvet, Renée Devillers, Dany Robin
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Remarque :
* On ne sait avec certitude si la trame de l’histoire a été écrite par Henri Decoin ou si elle a été écrite par Henri Jeanson.

Les amoureux sont seuls au monde
Louis Jouvet et Renée Devillers dans Les amoureux sont seuls au monde de Henri Decoin.

Les amoureux sont seuls au monde
Louis Jouvet et Dany Robin dans Les amoureux sont seuls au monde de Henri Decoin.

17 avril 2018

Falbalas (1945) de Jacques Becker

FalbalasCouturier parisien en vue, Philippe Clarence (Raymond Rouleau) multiplie les aventures avec les femmes pour maintenir son inspiration créatrice. Lorsque son fournisseur et ami lui présente Micheline (Micheline Presle), une jeune provinciale qui a accepté de l’épouser, il est instantanément séduit et en tombe amoureux… Tourné non sans difficultés dans les derniers mois de l’Occupation, Falbalas met en scène une histoire qui paraît loin des préoccupations de cette époque. Jacques Becker a puisé dans ses propres souvenirs puisque sa mère avait dirigé une maison de couture. On peut aussi y voir une métaphore du monde du cinéma, le couturier étant comme le cinéaste un créateur oscillant entre enthousiasme et abattement. L’ensemble n’est pas dénué d’élégance. Le déroulement du scénario est assez subtil : d’une part, Becker nous montre dès le début un dénouement tragique et d’autre part, les personnages ne montrent leur sentiments que très progressivement, avec des allers-retours permanents, laissant le spectateur toujours dans l’expectative. Cette construction subtile rend Falbalas vraiment remarquable mais a dérouté les spectateurs à sa sortie, qui eut lieu juste après la Libération ; en outre, son dénouement assez sombre est sans doute en décalage avec cette période d’euphorie. Toujours est-il que Falbalas n’eut aucun succès, ni critique ni public. Assez injustement.
Elle: 3 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Raymond Rouleau, Micheline Presle, Jean Chevrier, Gabrielle Dorziat, Jeanne Fusier-Gir, Françoise Lugagne
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Remarques :
* Initialement prévu pour 1943, le tournage a dû être reporté de plusieurs mois à cause des restrictions d’électricité. Le tournage s’est déroulé finalement à partir de mars 1944, le plus souvent de nuit à cause des coupures électriques.
* Toutes les robes sont du couturier Marcel Rochas.

Falbalas
Raymond Rouleau dans Falbalas de Jacques Becker.

Falbalas
Micheline Presle dans Falbalas de Jacques Becker.

Falbalas
Françoise Lugagne et Raymond Rouleau dans Falbalas de Jacques Becker.

3 janvier 2018

La Dame en rouge (1935) de Robert Florey

Titre original : « The Woman in Red »

La Dame en rougeShelby (Barbara Stanwyck) est une écuyère professionnelle salariée par Nicko, une riche héritière qui a des vues sur Johnny, joueur de polo et fils d’une vieille famille désargentée de Long Island. Mais Johnny fait une cour assidue à Shelby qui finit par accepter ses avances même si elle comprend qu’elle va perdre sa place…
Adapté d’un roman de Wallace Irwin, The Woman in Red est un de ces films tournés rapidement (25 jours) que les studios alignaient au milieu des années trente. Le français Robert Florey a ainsi tourné pas moins de sept films en 1935. L’histoire n’est pas en soi très remarquable si ce n’est qu’elle abrite une critique sociale en dressant un portrait peu flatteur de la haute société de l’est des Etats-Unis, un cercle très fermé de familles qui se targuent d’être les descendants des premiers émigrants  qui arrivèrent par le Mayflower. Le film est surtout un vecteur pour Barbara Stanwyck qui fait une belle composition, sans faille aucune, dans un de ces personnages auxquels le public américain pouvait s’identifier : une femme émancipée, au tempérament volontaire, faisant fi de la lourdeur des conventions sociales. Film rare.
Elle: 2 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Barbara Stanwyck, Gene Raymond, Genevieve Tobin, John Eldredge
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Remarque :
* Robert Florey est très réputé pour ses écrits sur Hollywood :
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The Woaman in Red
Gene Raymond, Genevieve Tobin et Barbara Stanwyck dans La Dame en rouge de Robert Florey.

Homonyme :
The Woman in Red (La Fille en rouge) de Gene Wilder (1984), remake du film Un éléphant, ça trompe énormément d’Yves Robert.

22 octobre 2017

J’accuse! (1938) de Abel Gance

J'accuse!1917. Les soldats Jean Diaz et François Laurin sont amoureux de la même femme, Edith. Tous deux désignés pour une mission dont on ne revient pas, Jean jure à François qu’Edith ne sera plus jamais rien pour lui. Seul Jean revient vivant de la guerre… Alors que l’on se bat déjà en Espagne et que le risque de guerre généralisée en Europe grandit, Abel Gance fait une nouvelle version de son J’accuse (1919), décidé à produire un grand film pacifiste pour tenter de conjurer l’inévitable. Le développement de l’histoire est différent, le réalisateur ne gardant de la première version que le triangle amoureux de base et l’impressionnante scène finale du réveil des morts. C’est un film très percutant où le spectateur est assailli par les images et les sons dans de nombreuses scènes, notamment dans la première demi-heure qui déroule en 1918, sous un déluge de feu. L’interprétation de Victor Francen dans la seconde partie est imposante, presque hallucinée. Le film prend alors l’allure d’un mélodrame baroque et fantastique. Le propos est virulent, prégnant. La célèbre scène finale du réveil des morts est encore plus impressionnante et magistrale que dans la version muette. C’est certainement l’une des plus grandes scènes du cinéma français. J’accuse n’est pas un film facile. Tout cela a profondément dérouté le public qui s’est détourné du film à sa sortie. Interdit en 1939 après la proclamation de la guerre (car jugé défaitiste), ce grand film désespérément pacifique ne ressortira qu’après la guerre en 1947.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Victor Francen, Line Noro, Marcel Delaître, Renée Devillers
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Remarque :
* Durée des différentes versions :
– Version de 1938 : 165 minutes
– Version de 1947 : 100 minutes
– Version actuelle restaurée : 116 minutes

J'accuse
Victor Francen et Line Noro dans J’accuse! d’Abel Gance.