9 juillet 2011

The Rounders (1914) de Charles Chaplin

Titre français : « Charlot et Fatty en bombe »

The RoundersLui :
De retour chez eux, deux ivrognes sont accueillis par leur femme en colère. Ils n’ont alors qu’une idée : retourner au bistrot… The Rounders est la plus belle collaboration de Charlie Chaplin avec Roscoe « Fatty » Arbuckle, comédien corpulent au visage de poupon qui connaitra un grand succès par la suite (carrière brutalement stoppée en 1921 pour une histoire de moeurs). Le scénario est très réduit car c’est un grand numéro de mondain ivre qu’ils nous livrent ici. Donc, on rate des marches, on s’écroule facilement, mais tout cela dans une belle perfection comique. C’est un numéro que Chaplin connaît bien pour l’avoir souvent interprété sur scène en Angleterre à ses débuts, il en connaît toutes les ficelles, tous les gags. Avec Fatty, ils forment un duo tout en contraste de corpulence physique mais ils sont très complémentaires. The Rounders préfigure les futurs His night out ou One A.M. mais surtout le remarquable numéro d’ivrogne mondain dans Les lumières de la ville. (Court métrage de 13 mn).
Note : 3 étoiles

Acteurs: Charles Chaplin, Roscoe ‘Fatty’ Arbuckle, Phyllis Allen, Minta Durfee
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Remarques :
* « Rounder » est un terme américain de l’époque qui signifie « pilier de bar » et par extension « fainéant, bon à rien ». L’origine viendrait de « round drink » (tournée).
* Le commentaire sur le livret de l’excellent coffret de DVD  Chaplin chez Keystone : la Naissance de Charlot rapporte les propos de Roscoe Arbuckle sur Chaplin, quelques années plus tard : « J’ai toujours regretté de ne pas avoir été son partenaire dans un film plus long que ces bandes d’une bobine tournées si rapidement. C’est un artiste complet, de génie sans aucun doute, l’unique de notre époque et le seul dont on parlera encore dans un siècle ».

9 juillet 2011

Laughing Gas (1914) de Charles Chaplin

Titre français : « Charlot dentiste »

Charlot dentisteLui :
Charlot est l’assistant d’un dentiste. Il importune les patients et les clients de la pharmacie. Pour séduire une belle cliente, il n’hésite pas à se faire passer pour son patron… Chaplin n’a jamais aimé les dentistes dans la vie réelle. Pour ce film, il tirerait son inspiration d’un sketch de Fred Karno sur scène, datant de l’époque où il était dans sa troupe. Laughing Gas, Charlot dentiste, initie une longue série… En effet à partir de celui-ci, Chaplin réalisera tous ses films. (Court métrage de 13 mn).
Note : 2 étoiles

Acteurs: Charles Chaplin, Fritz Schade
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9 juillet 2011

Dough and dynamite (1914) de Charles Chaplin

Titre français : « Charlot mitron»

Dough and DynamiteLui :
Charlot est serveur dans une boulangerie-café, dont les spécialités sont les tartes et pains français. Il ne cesse de se chamailler avec son collègue. Quand les cinq ouvriers-boulanger se mettent en grève, le patron les force tous deux à prendre leurs places… Dough and Dynamite est un film comique mais il faut toutefois savoir qu’il y avait alors à Los Angeles une grève du syndicat des boulangers, donc on peut voir là une petite connotation sociale. Le film est inhabituellement long (deux bobines) ce qui lui permet d’être riche en gags, dans la plus pure tradition slapstick : on se bagarre, on se lance diverses choses, … C’est l’un des films les plus rentables que Chaplin a réalisé à la Keystone : le film rapporta plus de 50 fois son budget ! Il faut dire que les films de la compagnie de Mack Sennett étaient tournés très rapidement, ils ne coûtait donc qu’assez peu à faire alors que les gains pouvaient être très importants. (Court métrage de 28 mn)
Note : 2 étoiles

Acteurs: Charles Chaplin, Chester Conklin
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Remarque :
* Parmi les clients, on notera la présence de Charley Chase, acteur comique qui aura une assez belle carrière dans les années vingt.
* Tous les noms donnés sont français : Charlot s’appelle Pierre, son collègue, Jacques, les patron sont Mr et Mme La Vie …!

8 juillet 2011

Les 39 marches (1935) de Alfred Hitchcock

Titre original : « The 39 Steps »

Les 39 marches En allant assister à une représentation de music-hall, un homme se retrouve impliqué dans une histoire d’espionnage. Il a à ses trousses une mystérieuse organisation et aussi la police qui le croit coupable d’un meurtre… Fort du succès de L’homme qui en savait trop (la version de 1934), Alfred Hitchcock obtient plus de liberté et plus de budget pour tourner Les 39 marches, librement adapté d’un livre de John Buchan. Il déroule son histoire avec un découpage très rythmé, le héros passant avec grande rapidité d’une situation à une autre, chacune semblant la dernière pour lui. La tension qui s’installe très rapidement ne retombe jamais, tout au plus est-elle soulagée par de petites notes d’humour. Hitchcock montre beaucoup de maitrise et il a des traits de génie comme cette transition/fusion entre le cri de la concierge qui trouve le cadavre et le sifflet du train qui emporte le fugitif. Robert Donat trouve le ton parfait pour interpréter ce héros simple, à l’attitude empreinte de flegme dans un style éminemment britannique. Très belle fin, un surprenant exemple de conscience professionnelle! Malgré des moyens limités, Les 39 marches a beaucoup de charme ; il fait partie des meilleurs films d’Alfred Hitchcock.
Elle: 4 étoiles
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Robert Donat, Madeleine Carroll, Lucie Mannheim, Godfrey Tearle, Peggy Ashcroft, John Laurie, Frank Cellier
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Remarques :
* Tout le film a été tourné en studio, au Lime Grove Studio à Londres. La campagne écossaise y était si bien recréée que les moutons introduits dans une scène se crurent en pleine nature et commencèrent à brouter tranquillement. Hitchcock dut tourner rapidement avant qu’ils n’avalent la moitié du décor !
* L’auteur du livre, John Buchan, occupait alors la fonction de British Governor General of Canada, il siégeait au Parlement Britannique.
* Dans ses entretiens avec François Truffaut, Hitchcock raconte que, ce qui lui avait plu dans le livre de John Buchan, c’est l’understatement, comportement qu’il qualifie de « très britannique » (le mot n’a pas vraiment d’équivalent en français, l’understatement c’est l’amoindrissement des faits, raconter d’un ton léger des évènements graves).

Remakes :
Les 39 marches (The 39 steps) de l’anglais  Ralph Thomas (1959) avec Kenneth Moore
Les 39 marches (The 39 steps) de l’anglais Don Sharp (1978) avec Robert Powell

7 juillet 2011

Fisticuffs (1928) de Lupino Lane

Titre français : « Plaies et bosses »

FisticuffsLui :
Lupino Lane est un acteur anglais qui mériterait d’être plus connu. Pionnier du cinéma burlesque muet, on lui doit de nombreux courts métrages hilarants comme sa parodie de Ben-Hur, Roaming Romeo (L’as des gladiateurs). Son comique peut être vu comme étant assez proche de Keaton mais avec un côté ‘digne’ plus marqué. Ses films comportent d’excellents gags mais manquent souvent de liant scénaristique. Fisticuffs se développe autour d’un match (champêtre) de boxe, boxe anglaise of course. Nous sommes au XIXe siècle. Lupino Lane, l’apprenti du forgeron du village, est amené à remplacer au pied levé l’un des combattants à un match de boxe. Le premier tiers du film se déroule dans la forge autour de la manipulation d’un fer à cheval rougi. Lupino Lane est ensuite chargé d’aller espionner, déguisé en femme, le camp adverse de la rencontre de boxe. Nous assistons ensuite au match. Même si le thème du match de boxe a été déjà été exploré par d’autres grands du burlesque, cette partie comporte de bonnes trouvailles, notamment dans ses interactions avec les spectateurs autour du ring ; certains mouvements sont franchement du domaine de l’acrobatie et forcent l’admiration. Fisticuffs, récemment retrouvé et restauré, ne manque vraiment pas d’intérêt. (Muet, court métrage de 20 minutes)
Note : 3 étoiles

Acteurs: Lupino Lane, Tom Whiteley, Ruth Eddings
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Remarques :
* La famille Lupino compte de nombreux acteurs. Lupino Lane (son vrai nom est Henry Lupino) est ainsi le cousin d’Ida Lupino.

Fisticuffs Fisticuffs * Les photos ci-contre (hélas très petites) viennent du remarquable site TomWhiteley.info tenu par les descendants de l’acteur. On y apprend, entre autres, que Lupino Lane fut l’un des rescapés du Titanic. On voit sur ces photos l’équipe de Fistycuffs ansi qu’un aperçu du lieu de tournage de la partie chez le forgeron (assise est la femme de Lupino Lane, Violet Blythe).

7 juillet 2011

Heureux anniversaire (1962) de Jean-Claude Carrière et Pierre Étaix

Heureux anniversaireLui :
Un mari est attendu par sa femme pour fêter l’anniversaire de leur mariage. Il doit passer chez la fleuriste, seulement voilà : nous sommes à Paris et les inconvénients de la ville vont entraver la progression de ce mari attentionné… Heureux anniversaire est la deuxième co-réalisation de Pierre Etaix avec Jean-Claude Carrière après Rupture. Le court métrage est plus ambitieux et plus riche, filmé en grande partie dans les rues (encombrées) de Paris. Nos deux compères utilisent remarquablement les tracas de la circulation automobile pour créer des situations saugrenues et drolatiques. Pierre Etaix joue le mari dans un style proche de Buster Keaton par le fait qu’il semble rester imperturbable face aux obstacles qui se succèdent et par l’ingéniosité dont il fait preuve pour se sortir des situations délicates. Il évoque aussi le Tati de Mon Oncle ou du futur Play Time. Heureux anniversaire est un vrai petit plaisir. (Court métrage de 14 minutes).
Note : 4 étoiles

Acteurs: Pierre Étaix, Laurence Lignières
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6 juillet 2011

Le grand amour (1969) de Pierre Étaix

Le grand amourLui :
Pierre s’est marié avec la femme qu’il aime mais il doit faire face à sa belle famille, plutôt envahissante. L’arrivée d’une charmante secrétaire va éveiller en lui une nouvelle passion… L’histoire du Grand amour de Pierre Etaix n’a pas tant d’importance, elle n’est en fait qu’un prétexte pour créer des situations où il peut placer ses gags. Comme toujours avec Pierre Etaix, c’est un humour délicat, subtil, inventif, qui peut se nicher dans tous les recoins de l’image, parfois très poétique comme cette célèbre scène où notre héros, dans son lit, laisse vagabonder son imagination : Le grand amour c’est en fait le lit qui part errer sur les routes où il fera diverses rencontres. Ce n’est pas un humour qui nous frappe en pleine figure mais c’est un humour auquel on repense après coup et qui donne immanquablement envie de revoir le film. Il y a de sacrés trouvailles! S’il caricature certains comportements ou certains rapports sociaux, la méchanceté est absente. Le grand amour est le premier film de Pierre Etaix en couleurs. Un petit bijou que l’on peut enfin revoir aujourd’hui après une trop longue éclipse pour des raisons juridiques.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Pierre Étaix, Annie Fratellini, Nicole Calfan, Alain Janey
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Remarques :
Annie Fratellini est la femme de Pierre Etaix, à la ville comme à l’écran.

5 juillet 2011

Je l’aimais (2009) de Zabou Breitman

Je l'aimaisLui :
Dévastée après une rupture soudaine, une jeune femme est recueillie par son beau-père. Pour la convaincre que cette rupture est probablement une bonne chose pour elle, il commence à lui raconter sa propre histoire… Adapté d’un roman d’Anna Gavalda, Je l’aimais est le troisième long métrage de Zabou Breitman qui avait montré beaucoup de sensibilité dans ses deux premiers. C’est à nouveau le cas dans cette histoire d’amour-passion. Le début du film peut paraître assez rebutant, car très centré sur le profond désarroi de la jeune femme, mais le film bascule dans un tout autre registre lorsque le beau-père commence à se livrer et à raconter. C’est son histoire que nous voyons se dérouler, une histoire aussi forte que terrible par son inaboutissement. Daniel Auteuil et Marie-Josée Croze font une belle interprétation, riche et complexe, puissante et nuancée. Le couple ainsi formé est assez étonnant par ses contrastes tout en formant un ensemble. Zabou Breitman montre une belle maitrise du déroulement du récit, maniant habilement flashbacks et retours au présent. Je l’aimais est un beau film empreint de force et de sensibilité.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Daniel Auteuil, Marie-Josée Croze, Florence Loiret Caille, Christiane Millet
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4 juillet 2011

Green zone (2010) de Paul Greengrass

Green ZoneLui :
Au lendemain de l’intervention américaine en Irak, un officier a pour mission d’aller inspecter les sites censés cacher des armes de destruction massive. Intrigué de ne jamais rien trouver, il doute de la validité des informations fournies. Outrepassant les ordres de sa hiérarchie, il mène sa propre enquête… Green Zone est adapté du livre d’un journaliste envoyé spécial sur le terrain à cette époque. Il n’est donc pas étonnant que le film de Paul Greengrass dresse un portrait qui semble assez authentique de la confusion qui a suivi l’intervention militaire à Bagdad. Même si les faits sont largement connus aujourd’hui, le film a le mérite de montrer du doigt la manipulation des informations faite par les américains pour justifier la guerre. La fin est plutôt idyllique toutefois, très américaine. Green Zone est à la fois un thriller et un film de guerre que Paul Greengrass mène à un rythme d’enfer avec, comme toujours chez ce cinéaste anglais, un usage immodéré de la caméra à l’épaule.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Matt Damon, Amy Ryan, Greg Kinnear, Brendan Gleeson, Khalid Abdalla
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Remarques :
* Le livre « Dans la zone verte : les américains à Bagdad » (« Imperial life in the Emerald city: Inside Iraq’s green zone ») est signé par Rajiv Chandrasekaran, journaliste américain d’origine indienne. Il a été l’envoyé spécial à Bagdad pour son journal le Washington Post en 2003 et 2004.
* La  Green zone (zone verte) correspondait à une zone sécurisée par l’armée américaine au centre de Bagdad. Le reste de la ville était désignée par le terme de Red zone (zone rouge).

3 juillet 2011

¡Que Viva Mexico! (1932) de Sergueï Eisenstein

¡Que viva Mexico!Lui :
Invité par la Paramount aux Etats Unis fin 1929, Eisenstein ne parvient pas à faire accepter un projet par les financiers du studio. Chaplin le met en relation avec l’écrivain Upton Sinclair qui accepte de le soutenir. Eisenstein choisit de faire un film sur le Mexique qu’il sillonne avec son chef-opérateur Edouard Tissé et son assistant Grigori Alexandrov. Hélas, le projet n’ira pas à son terme, Upton Sinclair ayant décidé de se retirer tout en conservant les parties déjà tournées. Eisenstein ayant perdu la propriété de ses rushes, ce n’est qu’en 1979 qu’Alexandrov réalisera une version « la plus proche possible de ce que voulait Eisenstein ». Ainsi monté, ¡Que Viva México! apparaît comme un mélange subtil de fiction et de documentaire qui replace le Mexique d’aujourd’hui dans la force de son Histoire. On peut supposer que les parties rituelles, un peu longues, auraient certainement été montées plus courtes si le film avait été complètement tourné. Ces parties opposent la vie et la mort, mort qui revient sous différentes formes dans les rites et les coutumes. Les images sont superbes. Mais c’est l’épisode « Maguey » qui est le plus remarquable, une histoire assez simple mais remarquablement mis en images. Il y a, dans cet épisode, une puissance et une force qui évoquent les plus grands films d’Eisenstein. Il ne fait nul doute que ¡Que Viva México! aurait été un très grand film s’il avait été achevé et monté par Eisenstein.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Martín Hernández, Félix Balderas
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Remarques :
Montage d’Alexandrov de 1979 en 4 parties :
Prologue : relie le Mexique d’aujourd’hui à son histoire, notamment la civilisation Maya. Eisenstein met en parallèle les têtes sculptées de divinités et des visages de mexicains vivants.
1. Sanduga : montre les rites actuels du mariage à Tehuantepec.
2. Fiesta : rites de célébration de la Vierge de Guadalupe suivi d’une corrida. Etude de la transcription du christianisme au Mexique.
3. Maguey : met en scène une histoire tragique se déroulant dans une hacienda sous la dictature de Porfirio Díaz. Le maitre des lieux viole et séquestre la fiancée d’un jeune péon qui organise sa vengeance.
4. Soldadera (non tourné) devait mettre en scène le soulèvement de 1910, prélude à la Révolution mexicaine, avec une mise en avant des femmes et plus généralement du peuple, tentant ainsi de faire un rapprochement avec la Révolution soviétique.
* Epilogue : montre la célébration du Jour des morts, légèrement satirique.

Utilisation des rushes de ¡Que Viva México! :
Thunder over Mexico (1933, 72 mn) montage produit par les américains Sol Lesser et Upton Sinclair, il s’agit essentiellement de l’épisode Maguey.
Kermesse funèbre (1933, 20 mn) montage produit par l’américain Sol Lesser, il s’agit des autres parties, montées comme un documentaire avec un commentaire.
Time in the sun (1939, 55 mn) montage respectueux fait par Marie Seton, journaliste britannique qui a rencontré Eisenstein et écrit sur lui.
Eisenstein’s mexican project (1954, 320mn) montage par Jay Leyda, ancien élève d’Eisenstein : mise bout à bout des rushes.
¡Que Viva México! (1979, 90 mn) montage fait par Grigori Alexandrov.

Pour en savoir plus :
– un bonne analyse sur Kinoglaz.fr,
– un article de Chris Meir (en anglais) replaçant le film dans sa dimension ethnographique faisant un rapprochement avec le Tabu de Murnau,
– et aussi un (long) article de Gabrielle Murray (en anglais) sur le symbolisme du film et l’utilisation des icones.