26 octobre 2023

Souvent femme varie (1934) de W.S. Van Dyke

Titre original : « Forsaking All Others »

Souvent femme varie (Forsaking All Others)Jeffrey Williams (Clark Gable) rentre aux États-Unis après un long voyage d’affaires en Espagne. Il est bien décidé à demander en mariage son amie d’enfance Mary (Joan Crawford). Hélas, il arrive chez elle alors qu’elle est à la veille d’épouser leur ami commun Dillon (Robert Montgomery). Il renonce alors à déclarer son amour et accepte de l’accompagner à l’autel. Mais dans la nuit, Dillon retrouve une ancienne maitresse…
Forsaking All Others (1) est un film américain réalisé par W. S. Van Dyke. Le scénario est l’œuvre de Joseph L. Mankiewicz, qui rappelons-le a signé de nombreux scénarios dans les années trente avant de passer à la réalisation en 1946. Il s’agit de l’adaptation d’une pièce de Frank Cavett et Edward Barry Roberts qui fut un succès à Broadway avec Tallulah Bankhead. Le résultat est une comédie pétillante, bardée de mots d’esprit et de répliques brillantes. L’insouciance des personnages est plaisante. La MGM a réuni trois de ses plus grosses stars du moment dont l’interprétation est enlevée. Le film a eu des difficultés avec la censure. Il connut un très grand succès, le troisième grand succès de l’année pour W. S. Van Dyke, après Manhattan Melodrama et The Thin Man.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Robert Montgomery, Joan Crawford, Clark Gable, Charles Butterworth, Billie Burke, Frances Drake, Rosalind Russell
Voir la fiche du film et la filmographie de W.S. Van Dyke sur le site IMDB.

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Remarque :
• Bien que sorti après It Happened One Night de Frank Capra, ce n’est pas une screwball comedy et le film ne tente pas de le copier.

(1) « Forsaking All Others » (= renonçant à tous les autres) est une expression bien connue aux Etats-Unis comme faisant partie des vœux du mariage religieux, l’équivalent de « je jure de rester fidèle… » Le titre français est plus… bête (je ne vois pas en quoi l’héroïne de cette histoire « varie », on pourrait même plutôt lui reprocher le contraire, celui qui « varie » est plutôt un homme).

Joan Crawford, Robert Montgomery et Frances Drake dans Souvent femme varie (Forsaking All Others) de W.S. Van Dyke.
Robert Montgomery, Joan Crawford et Clark Gable dans Souvent femme varie (Forsaking All Others) de W.S. Van Dyke (photo publicitaire).

25 octobre 2023

Icare (2022) de Carlo Vogele

IcareDédale est un inventeur travaillant au service du roi de Crète, Minos. Son fils Icare est son apprenti. Un jour, en allant livrer au palais une pelote de fil à la princesse Ariane, Icare tombe dans une pièce secrète en ruines. Là vit une créature moitié garçon, moitié taureau nommée Astérion…
Icare est un long-métrage d’animation franco-belge-luxembourgeois réalisé par le luxembourgeois Carlo Vogele en 2022. Il s’inspire librement de la mythologie grecque, plus particulièrement des mythes d’Icare, du Minotaure, d’Ariane et de Thésée. Sa plus grande liberté est de montrer le Minotaure comme une créature sage et pacifique. Le personnage d’Icare n’étant que peu développé dans les mythes grecs, seulement le vol et la chute, les deux scénaristes (Carlo Vogele et Isabelle Andrivet) avaient le champ libre pour le développer afin d’en faire le personnage principal de cette histoire. La technique d’animation est particulière : les personnages sont en 3D plaqués sur des décors en 2D. Le résultat est esthétiquement réussi et évoque la bande dessinée. Voilà une belle façon de moderniser la mythologie grecque. A partir de 8 ans.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs : (voix) Camille Cottin, Niels Schneider, Féodor Atkine
Voir la fiche du film et la filmographie de Carlo Vogele sur le site IMDB.
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Icare de Carlo Vogele.
Icare de Carlo Vogele.

24 octobre 2023

Vaincre ou mourir (2022) de Paul Mignot et Vincent Mottez

Vaincre ou mourirDans la France révolutionnaire, en 1793, François Athanase Charette de La Contrie se voit rappeler par des paysans en colère pour prendre le commandement de l’insurrection vendéenne. Sous le nom de Charrette, il devient alors un chef de guerre charismatique, défiant la République avec son armée de paysans…
Vaincre ou mourir est un film historique français produit par le parc Le Puy du Fou de Philippe de Villiers. Inévitablement, il est donc fortement teinté de propagande, ce qui lui enlève une bonne partie de sa pertinence historique. Mais ce n’est pas son idéologie sous-jacente qui dérange le plus, ce qui frappe dès les premières minutes est plutôt du côté de la forme : tout sonne faux dans cette copie maladroite de films hollywoodiens. Le jeu des acteurs est épouvantable, la musique prête à sourire, les dialogues sont très pauvres avec une voix-off explicative insistante, le montage sert surtout à masquer les faiblesses des scènes d’action. J’avoue avoir sauté de nombreux passages.
Elle:
Lui : 1 étoile

Acteurs : Hugo Becker, Francis Renaud, Grégory Fitoussi, Jean-Hugues Anglade
Voir la fiche du film et la filmographie de Paul Mignot & Vincent Mottez sur le site imdb.com.

Remarque :
Sur le site Allociné, la note des spectateurs est très suspecte : beaucoup trop de notes maximales par des comptes qui n’ont publié aucune autre critique. Wikipédia rapporte que « le jour de la sortie du film, dès sept heures du matin, la page du film sur Allociné était déjà inondée de plusieurs centaines d’avis favorables. » Visiblement, le site Allociné n’a pas mis en place de garde-fous contre ce type de manipulation.

Vaincre ou mourir de Paul Mignot & Vincent Mottez.

22 octobre 2023

Nightmare Alley (2021) de Guillermo del Toro

Nightmare AlleyDans les années 1930 aux Etats-Unis, un homme mystérieux hanté par ses démons, Stanton Carlisle croise par hasard la route d’un cirque mêlant fête foraine et freak show. Embauché comme homme à tout faire, il se lie avec la clairvoyante Madame Zeena et son mari alcoolique qui lui enseigne tout sur l’art de la fausse télépathie…
Nightmare Alley est un thriller américain co-écrit et réalisé par Guillermo del Toro. Il s’agit d’une adaptation du roman Le Charlatan de William Lindsay Gresham, déjà brillamment adapté au cinéma sous ce nom par Edmund Goulding en 1947. Malgré la qualité de la réalisation, le soin porté aux décors et l’excellente interprétation des acteurs principaux et secondaires, je n’ai pas réussi à m’intéresser à cette histoire où tous les personnages sont plus ou moins détestables voire repoussants. Critiques et public lui ont cependant réservé un bon accueil, sans que le film ne soit toutefois un succès.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Bradley Cooper, Cate Blanchett, Toni Collette, Willem Dafoe, Richard Jenkins, Rooney Mara, Ron Perlman, Mary Steenburgen, David Strathairn
Voir la fiche du film et la filmographie de Guillermo del Toro sur le site IMDB.
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Cate Blanchett et Bradley Cooper dans Nightmare Alley de Guillermo del Toro.


Précédente version :
Le Charlatan (Nightmare Alley) d’Edmund Goulding (1947) avec Tyrone Power et Joan Blondell.

21 octobre 2023

Max la menace (2008) de Peter Segal

Titre original : « Get Smart »

Max la menace (Get Smart)Maxwell Smart travaille comme analyste dans une agence de renseignement ultrasecrète, CONTROL. Les agents de terrain ayant été démasqués à la suite d’une attaque, son supérieur l’envoie en mission avec la charmante mais redoutable Agent 99. Ensemble, ils vont devoir contrecarrer les projets de l’organisation terroriste KAOS qui prépare un attentat nucléaire contre les États-Unis…
Max la menace (Get Smart) est un film américain réalisé par Peter Segal. Il s’inspire de la série télévisée du même nom diffusée entre 1965 et 1970 aux Etats-Unis (138 épisodes). Il s’agit d’une parodie des films d’espionnage, le personnage principal utilisant toujours des méthodes assez loufoques pour se tirer d’affaire et parvenir à ses fins. Cette adaptation cinématographique est l’occasion pour Steve Carell de faire un beau numéro comique, sans alourdir le trait ; il semble tirer l’ensemble à un train d’enfer. Tout l’humour repose sur lui et sur quelques personnages secondaires. Anne Hathaway semble peiner à le suivre. Divertissant. Gros succès.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Steve Carell, Anne Hathaway, Dwayne Johnson, Alan Arkin, Terence Stamp
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Diffusions de la série télévisée originale en France :
1) A partir de 1968 sur la deuxième chaîne de l’ORTF
2) De 1986 à 1987 sur TV6.
3) A partir de septembre 1987 sur La Cinq.
4) A partir de 1998 sur Canal Jimmy.
5) A partir de septembre 2007 sur Direct 8.
6) En 2010, Arte l’a rediffusée quotidiennement.

Anne Hathaway et Steve Carell dans Max la menace (Get Smart) de Peter Segal.

20 octobre 2023

Les Banshees d’Inisherin (2022) de Martin McDonagh

Titre original : « The Banshees of Inisherin »

Les Banshees d'Inisherin (The Banshees of Inisherin)En 1923, la guerre civile irlandaise touche à sa fin. Pádraic vit sur une petite île au large de la côte ouest de l’Irlande. Du jour au lendemain, Colm, son meilleur ami, décide de ne plus lui parler. Qu’a-t-il fait ou dit pour mériter ça ? Rien : Colm estime juste que Pádraic est ennuyeux et il préfère consacrer les années qui lui restent à composer de la musique…
Les Banshees d’Inisherin (1)(2) est un film irlandais écrit et réalisé par Martin McDonagh. La mise en place est plaisante, elle nous surprend, nous amuse et nous laisse augurer une comédie originale. Les paysages sont très beaux et le microcosme de cette île minuscule permet des situations cocasses. Hélas, le film tourne ensuite en rond, rien n’est apporté de nouveau et le scénario sombre bêtement dans la surenchère avec des scènes d’automutilation pénibles à supporter. L’histoire se finit un peu n’importe comment, très pauvrement. Le film a été bien accueilli. Il est vrai qu’il est original par sa situation de départ mais pêche par son manque de développement intéressant.
Elle: 2 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Colin Farrell, Brendan Gleeson, Kerry Condon, Barry Keoghan
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(1) Une banshee est une créature féminine surnaturelle de la mythologie celtique irlandaise, considérée comme une magicienne ou une messagère de l’Autre monde. Elle pleure la nuit pour annoncer une mort prochaine.
(2) L’île d’Inisherin n’existe pas en tant que telle mais les îles d’Aran forment un groupe de trois îles qui barrent l’entrée de la baie de Galway : Inishmore (31 km2, 800 habitants) (où le film a été en grande partie tourné), Inishmaan (10 km2, 180 habitants) et Inisheer (6 km2, 340 habitants), l’île du film étant censée être l’une de ces deux dernières.

Colin Farrell et Brendan Gleeson dans Les Banshees d’Inisherin (The Banshees of Inisherin) de Martin McDonagh.

19 octobre 2023

Saint Omer (2022) de Alice Diop

Saint OmerRama, jeune romancière d’origine sénégalaise, assiste au procès de Laurence Coly à la cour d’assises de Saint-Omer. Cette dernière est accusée d’avoir tué sa fille de quinze mois en l’abandonnant à la marée montante sur une plage du nord de la France…
Saint Omer est un film français réalisé par Alice Diop. Il s’agit de la première fiction de la réalisatrice, auparavant autrice de plusieurs documentaires. C’est le récit du procès réel de Fabienne Kabou, une mère sénégalaise qui, en 2013, avait laissé sa fille de 15 mois sur une plage de Berck-sur-Mer à la marée montante. Alice Diop s’était rendue sur place pour assister au procès après avoir vu une simple photo de la jeune femme et s’être identifiée à elle. Son récit est presque documentaire, l’essentiel du film se déroule dans une petite salle d’audience. La réalisatrice a semé quelques références, soit pour justifier sa démarche (Marguerite Duras et la Tondue de Nevers de Hiroshima Mon Amour), soit pour donner de l’ampleur (le mythe de Médée). Quelques scènes additionnelles (que l’on suppose liées à l’histoire personnelle de la romancière) sont insérées. On peut être touché par cette histoire ou trouver que tout cela manque de sens et ne débouche sur rien. Bon accueil critique. César 2023 du Meilleur premier film.
Elle: 4 étoiles
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Kayije Kagame, Guslagie Malanda, Valérie Dréville, Aurélia Petit, Xavier Maly
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Kayije Kagame dans Saint Omer de Alice Diop.

17 octobre 2023

Foundation (série TV, 2021-2023) de Josh Friedman et David S. Goyer (scénaristes)

Saisons 1 (2021, 10 épisodes) & saison 2 (2023, 10 épisodes)

FoundationDans un futur très lointain, l’Empire galactique englobe d’innombrables planètes dans toute la Voie lactée. Le mathématicien Hari Seldom a créé une nouvelle science statistique, la psychohistoire, qui lui permet de prédire la chute prochaine de l’Empire, suivie d’une longue période de chaos. Pour réduire cette période de barbarie à 1 000 ans, il suggère la création d’une fondation dont le rôle sera de rassembler le savoir de toute l’humanité dans une encyclopédie. Pour se débarrasser de lui, l’Empire l’autorise à la créer sur une petite planète, isolée aux confins de la galaxie…
Le cycle de Fondation est une œuvre de science-fiction écrite par Isaac Asimov. L’ensemble des trois premiers volumes, écrit dans les années 1940, fait partie des plus grands romans de science-fiction, certains (dont je fais partie) allant même jusqu’à dire *le* plus grand. Son ampleur, sa richesse, sa portée philosophique le rendent unique. Warner avait le projet en 2008 d’en faire un ou plusieurs longs métrages mais c’est finalement devenu une série produite par Apple en 2021.
Sans être parfaite, cette adaptation est plutôt réussie. Il me semble évident qu’il ne fallait pas s’attendre à une adaptation fidèle. La plupart des personnages principaux sont bel et bien là (même si plusieurs ont changé de sexe) et les créateurs de série ont bien su restituer l’ampleur du récit originel tout en s’en écartant. Les clones impériaux sont leur ajout le plus notable. Bien que cruel, le personnage de l’Empereur est devenu un personnage doté d’un charisme puissant, interprété avec panache par Lee Pace. Visuellement, les séquences créées par ordinateur sont très réussies, quelles soient spatiales ou en intérieur. En revanche, d’autres scènes paraissent très pauvres, c’est notamment le cas de toutes les séquences chez les « mentalistes » de la saison 2, ratées au point d’en être gênantes. Mais à mes yeux, les problèmes principaux sont l’étirement inutile de certaines scènes et le maniérisme de l’écriture, défauts inhérents au format de série (style auquel je suis plutôt réfractaire, je l’avoue). Malgré tout, nul doute que je regarderai la saison 3 quand elle sera disponible (les saisons 1 et 2 couvrent à peu près l’équivalent du premier livre du cycle).
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Jared Harris, Lou Llobell, Leah Harvey, Terrence Mann, Lee Pace, Laura Birn, Cassian Bilton
Voir la fiche de la série sur le site IMDB.

Lou Llobell (Gaal Dormick) et Jared Harris (Hari Seldom) dans Foundation.
Lee Pace (Empire) dans Foundation.
Laura Birn (Demerzel) dans Foundation.

Le Cycle de Fondation par Isaac Asimov (7 volumes) :
Les nouvelles originelles paraissent entre 1942 et 1950 dans la revue Astounding Science Fiction. Au début des années cinquante, l’éditeur Gnome Press rassemble ces nouvelles et publie la trilogie fondamentale:
Fondation (Foundation, 1951)
Fondation et Empire (Foundation and Empire, 1952)
Seconde Fondation (Second Foundation, 1953).

Après une trentaine d’années, plusieurs romans s’y ajoutent, étoffant le cycle d’origine avec une suite située 500 ans plus tard :
Fondation foudroyée (Foundation’s Edge, 1982)
Terre et Fondation (Foundation and Earth, 1986)
et un prélude :
Prélude à Fondation (Prelude to Foundation, 1988)
L’Aube de Fondation (Forward the Foundation, 1993).

16 octobre 2023

Mon crime (2023) de François Ozon

Mon crimeEn 1935, à Paris, une jeune actrice se rend à un rendez-vous avec un producteur de théâtre qui tente d’abuser d’elle. Le soir même, elle reçoit la visite d’un policier qui lui apprend que l’homme a été assassiné. Elle est soupçonnée et c’est sa co-locataire et amie, une jeune avocate en manque de clients, qui va prendre sa défense…
Mon crime est un film français réalisé par François Ozon. Il s’agit d’une adaptation de la pièce Mon crime !… écrite par Georges Berr et Louis Verneuil en 1934. Le film est une pétillante comédie bien ancrée dans les années trente, qui semble s’inspirer du théâtre de Sacha Guitry et des comédies d’Ernst Lubitsch. La critique a voulu absolument y voir un film féministe dans le sillage du mouvement #MeToo mais, si effectivement tous les hommes de cette histoire sont des imbéciles, les femmes utilisent leur intelligence pour la roublardise et la tromperie, ce qui n’est guère glorieux. Il faut plutôt voir là une amusante variation sur la guerre des sexes, tout au plus une tentative de rééquilibrage. L’ensemble est farfelu, léger, bien rythmé, avec des dialogues assez brillants et un humour constant. La distribution des seconds rôles est prestigieuse et tous ces acteurs semblent prendre plaisir à nous amuser. Le film a été bien accueilli par la presse et le public. Un joli divertissement.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Nadia Tereszkiewicz, Rebecca Marder, Isabelle Huppert, Fabrice Luchini, Dany Boon, André Dussollier, Édouard Sulpice, Olivier Broche, Félix Lefebvre, Evelyne Buyle, Michel Fau, Daniel Prévost, Myriam Boyer
Voir la fiche du film et la filmographie de François Ozon sur le site IMDB.
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Rebecca Marder, Isabelle Huppert et Nadia Tereszkiewicz dans Mon crime de François Ozon.
Dany Boon et Fabrice Luchini dans Mon crime de François Ozon.

15 octobre 2023

Trois Visages (2018) de Jafar Panahi

Titre original : « Se rokh »

Trois Visages (Se rokh)En Iran, une jeune fille empêchée devenir actrice filme son suicide et fait envoyer la vidéo à une actrice célèbre, Behnaz Jafari qu’elle accuse de ne pas l’avoir aidée. Très affectée, celle-ci part avec un ami réalisateur dans un village isolé près de la frontière turque où vivait la jeune fille…
Trois Visages est un film iranien écrit et réalisé par Jafar Panahi, le réalisateur de Taxi Téhéran. Il s’agit d’un film qui défend les professions artistiques dont l’image est malmenée par l’archaïsme de la société rurale iranienne et ses notions sclérosantes d’honneur. La question est d’autant plus aigue qu’il s’agit ici de femmes. Trois générations d’actrices sont représentées, d’où le titre. Avec cette situation originale, Jafar Panahi aborde plusieurs aspects de la société iranienne et souligne la lenteur de son évolution.
Elle: 3 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Behnaz Jafari, Jafar Panahi
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Behnaz Jafari et Jafar Panahi dans Trois Visages.