11 août 2021

Le Fantôme de Canterville (1944) de Jules Dassin & Norman Z. McLeod

Titre original : « The Canterville Ghost »

Le Fantôme de Canterville (The Canterville Ghost)Convaincu de lâcheté pour avoir fui lors d’un duel, Sir Simon de Canterville est condamné à hanter éternellement son château de la campagne anglaise, à moins que la malédiction ne soit levée par l’un de ses héritiers, qui rachèterait la faute de son ancêtre en faisant preuve de courage. Les siècles s’écoulent et sir Simon erre toujours comme une âme en peine. En 1943, le château est réquisitionné par l’armée américaine pour héberger une petite unité de combat…
Il s’agit de la première adaptation au cinéma de la nouvelle d’Oscar Wilde, Le Fantôme de Canterville, parue en 1887. Effort de guerre oblige, la famille américaine de la nouvelle est devenue une troupe de soldats permettant au film d’offrir un beau divertissement aux engagés (à noter que l’américain Jules Dassin venait de débuter sa carrière de réalisateur avec le film de propagande The Nazi Spy, deux ans auparavant). Le tournage a débuté sous la direction de Norman Z. McLeod qui ne parvint pas à gagner la confiance de Charles Laughton et Jules Dassin fut alors appelé pour le terminer. Il est le seul cité au générique. De même, côté photographie, William Daniels (que l’on connait pour ses films avec Greta Garbo) fut remplacé par Robert H. Planck auquel on doit la texture granuleuse. Sans être vraiment remarquable, l’ensemble est plaisant, même charmant, Charles Laughton fait un beau numéro burlesque sans trop entrainer l’ensemble vers la farce. La toute jeune Margaret O’Brien, âgée de six ans et déjà à son neuvième film, est étonnante par la maitrise de son jeu.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Charles Laughton, Robert Young, Margaret O’Brien, William Gargan, Reginald Owen
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Le Fantôme de Canterville (The Canterville Ghost)Robert Young, Margaret O’Brien & Charles Laughton dans Le Fantôme de Canterville (The Canterville Ghost) de Jules Dassin & Norman Z. McLeod.

9 août 2021

En avant (2020) de Dan Scanlon

Titre original : « Onward »

En avant (Onward)Ian et Barley Lightfoot sont deux jeunes elfes qui ont perdu leur père très tôt. Ils habitent une ville peuplée de créatures fantastiques (elfes, trolls, lutins ou encore licornes), mais dont la magie ancestrale a peu à peu disparu. Aujourd’hui, Ian vient d’avoir seize ans et sa mère dévoile aux deux frères que leur père leur a légué un objet inattendu : un bâton magique…
En avant est le 22e long-métrage d’animation en images de synthèse des studios Pixar. Il est coproduit par Walt Disney Pictures. Assez différent des précédentes productions Pixar, l’univers est un peu hétéroclite mais on retrouve comme toujours une bonne dose d’humanité dans les personnages. Les thèmes abordés sont classiques et très appuyés : la quête du père disparu, la confiance en soi, la relation fraternelle, le passage vers l’âge adulte. La routine, quoi. Le scénario ressemble quelque peu à un jeu de rôle qui aurait pris vie. Graphiquement, le film est bien réalisé mais n’est aussi remarquable que d’autres productions Pixar. Tout cela est un peu décevant, à mes yeux du moins car le film a été très bien reçu par la critique et le public. En avant est néanmoins un échec financier car sa sortie a été perturbée par les confinements dûs au Covid-19.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs (voix) : Tom Holland, Chris Pratt, Julia Louis-Dreyfus, Octavia Spencer
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En avant (Onward)En avant (Onward) de Dan Scanlon.

8 août 2021

Night Call (2014) de Dan Gilroy

Titre original : « Nightcrawler »

Night Call (Nightcrawler)Ex-voleur de matériaux sur les chantiers, Lou Bloom est un homme ambitieux qui cherche une opportunité de réussite. Il pense l’avoir trouvée après avoir observé un caméraman indépendant venu filmer sur le lieu d’un accident. Il achète une caméra et un scanner radio pour écouter les communications de la police…
Night Call (la traduction littérale du titre est « somnambule ») est un film américain écrit et réalisé par Dan Gilroy. L’intention est de dénoncer les médias à sensation, ces chaînes de télévision américaines locales qui capitalisent sur la peur en diffusant des images les plus choquantes possibles de délinquance et d’accidents. Le film est porté par la composition de Jake Gyllenhaal. Son personnage est un véritable monstre, cynique, manipulateur. Les raisonnements qu’il énonce avec une froideur absolue sont terrifiants car ils ont souvent quelque chose de brillant. Cette ambivalence nous met mal à l’aise de façon constante. L’atmosphère en devient lourde et sordide. Toutes les scènes se déroulent la nuit donnant au film une allure de polar urbain. Night Call a été bien reçu par la critique et le public.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Jake Gyllenhaal, Rene Russo, Riz Ahmed, Bill Paxton
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Night Call (Nightcrawler)Jake Gyllenhaal dans Night Call (Nightcrawler) de Dan Gilroy.

7 août 2021

Le Masque de la mort rouge (1964) de Roger Corman

Titre original : « The Masque of the Red Death »

Le Masque de la mort rouge (The Masque of the Red Death)Dans l’Italie du XIIe siècle, Prospero, un prince adorateur de Satan, fait brûler un village par crainte de la « mort rouge » et emmène de force la jeune Francesca avec lui. Dans son château, il abrite tous les nobles du voisinage et prétend qu’ils y sont à l’abri de la maladie. Il les divertit en donnant chaque jour des fêtes et un bal masqué…
Le Masque de la mort rouge (The Masque of the Red Death) est un film fantastique américano-britannique réalisé par Roger Corman. Le scénario est inspiré par la nouvelle homonyme d’Edgar Allan Poe et aussi par la nouvelle Hop-Frog (pour la partie du nain et de la petite danseuse). Le personnage de Prospero, personnifié par Vincent Price, est particulièrement réussi. Il donne au film une dimension inattendue avec ses réflexions philosophiques, l’ensemble semble ainsi prendre parfois une tournure bergmanienne. Prospero n’est pas seulement un tyran, c’est un intellectuel. Nous sommes loin du manichéisme usuel. « Dans mon esprit, personne ne gagne, ni le Bien ni le Mal » a précisé Corman à propos du film. Les décors sont somptueux et les couleurs magnifiques. Le Masque de la mort rouge est à juste titre souvent considéré comme le film plus ambitieux au sein des adaptations d’Edgar Allan Poe par Roger Corman.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Vincent Price, Hazel Court, Jane Asher, David Weston, Nigel Green, Patrick Magee
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* La maladie appelée « Mort Rouge » est fictive. Poe la décrit comme causant « des douleurs aigües, un vertige soudain, et puis un suintement abondant par les pores, et la dissolution de l’être » avec comme symptôme « des taches pourpres… sur le visage de la victime », et entraînant la mort en une demi-heure. Il est probable que cette maladie soit inspirée par la tuberculose puisque l’épouse de Poe, Virginia, en souffrait au moment où la nouvelle a été écrite. Mais la Mort Rouge peut aussi faire référence au choléra, Poe ayant été témoin d’une épidémie de cette maladie à Baltimore en 1831. D’autres analystes ont suggéré qu’il s’agissait en fait de la peste bubonique (représentant plus particulièrement l’épidémie de peste noire) en se basant sur la fin du récit représentant la « Mort Rouge » dans la pièce noire. Enfin, il a également été suggéré que la Mort Rouge n’est pas une maladie mais quelque chose qui est partagé de façon inhérente par toute l’humanité. (Source Wikipedia, article sur la nouvelle de Poe)

Le Masque de la mort rouge (The Masque of the Red Death)Jane Asher et Vincent Price dans Le Masque de la mort rouge (The Masque of the Red Death) de Roger Corman.

Le Masque de la mort rouge (The Masque of the Red Death)Verina Greenlaw dans Le Masque de la mort rouge (The Masque of the Red Death) de Roger Corman.

Le Masque de la mort rouge est la septième des huit adaptations d’histoires d’Edgar Allan Poe réalisées par Roger Corman entre 1960 et 1964 :
1. La Chute de la maison Usher (House of Usher, 1960)
2. La Chambre des Tortures (The Pit and the Pendulum, 1961)
3. L’Enterré vivant (The Premature Burial, 1962)
4. L’Empire de la terreur (Tales of Terror, 1963)
5. Le Corbeau (The Raven, 1963)
6. La Malédiction d’Arkham (The Haunted Palace, 1963)
7. Le Masque de la mort rouge (The Masque of the Red Death, 1964)
8. La Tombe de Ligeia (The Tomb of Ligeia, 1964)

5 août 2021

Au pays de la peur (1952) de Andrew Marton

Titre original : « The Wild North »

Au pays de la peur (The Wild North)Dans les montagnes enneigées du nord-ouest du Canada, Jules Vincent est un solide trappeur qui sait affronter seul les dangers du Grand-Nord et qui tient à sa liberté. Après avoir malencontreusement tué un homme, il est traqué par le constable Pedley qui le retrouve mais le plus dur est de la ramener à la ville car l’hiver est là…
The Wild North (on peut oublier le titre français un peu idiot qui induit le spectateur en erreur…) est réalisé par Andrew Marton, réalisateur qui s’est souvent fait remarquer comme réalisateur de seconde équipe (second unit director) pour les scènes d’action. Le scénario est signé par un certain Frank Fenton. L’histoire s’inspire d’un périple effectué par l’officier Albert Pedley de la Canadian North West Mounted Police en 1904. Malgré une certaine lourdeur, le récit parvient à être assez prenant. Les scènes de neige sont plutôt convaincantes même si certaines respirent le studio. Stewart Granger a adopté un épouvantable accent français. Son jeu, bien trop appuyé, contribue à rendre son personnage antipathique ; il est en effet assez cruel. Cyd Charisse, en amérindienne, n’a qu’un petit rôle mais il est plutôt étonnant. Le film utilise un nouveau procédé de couleurs : l’Anscocolor, mis au point par la société Ansco, filiale d’Agfa avant la guerre. Son principal avantage était de pouvoir être utilisé dans les caméras noir et blanc classiques. Le procédé sera utilisé pendant la décennie des années cinquante, principalement par la MGM.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Stewart Granger, Wendell Corey, Cyd Charisse
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Au pays de la peur (The Wild North)Stewart Granger dans Au pays de la peur (The Wild North) de Andrew Marton.

Au pays de la peur (The Wild North)Wendell Corey et Cyd Charisse dans Au pays de la peur (The Wild North) de Andrew Marton.

3 août 2021

Le destin est au tournant (1954) de Richard Quine

Titre original : « Drive a Crooked Road »

Le Destin est au tournant (Drive a Crooked Road)Mécanicien et pilote automobile cantonné aux courses locales, Eddie Shannon est timide avec les femmes du fait de sa petite taille. Lorsqu’il rencontre la belle Barbara, il ne se doute pas qu’il va mettre un doigt dans l’engrenage du crime…
Drive a Crooked Road est réalisé par Richard Quine qui en a coécrit le scénario avec Blake Edwards, alors au début de sa carrière. L’histoire est celle d’un film noir mais, visuellement parlant, le film ne correspond pas aux codes du genre : point d’éclairages travaillés, tout se déroule en plein jour, et la tentatrice est une jeune femme très simple. Mickey Rooney est au centre du film, il est de tous les plans ; il fait une très belle interprétation, assez complexe, démontrant une fois de plus l’étendue de son talent (souvent sous-estimé). Son personnage attire la sympathie tout comme celui de Dianne Foster, malgré son double jeu. Film à petit budget,  Drive a Crooked Road n’est jamais sorti en France et il aura fallu attendre 2020 pour le voir en DVD.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Mickey Rooney, Dianne Foster, Kevin McCarthy, Jack Kelly
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Le Destin est au tournant (Drive a Crooked Road)Dianne Foster et Mickey Rooney dans Le Destin est au tournant (Drive a Crooked Road) de Richard Quine.

Le Destin est au tournant (Drive a Crooked Road)Kevin McCarthy, Jack Kelly et Mickey Rooney dans Le Destin est au tournant (Drive a Crooked Road) de Richard Quine.

28 juillet 2021

Premiers pas dans la Mafia (1990) de Andrew Bergman

Titre original : « The Freshman »

Premiers pas dans la Mafia (The Freshman)À peine arrivé à New York, Clark Kellogg, jeune étudiant en cinéma, se fait détrousser par un faux chauffeur de taxi qui, une fois rattrapé, lui promet de trouver en  dédommagement un super boulot chez Carmine Sabatini, parfait sosie du mafieux du Parrain. Celui-ci lui confie une mission qui se révèle assez insolite…

The Freshman est une comédie policière écrite et réalisée par Andrew Bergman. Il s’agit d’une parodie des films de Mafia où Marlon Brando himself se moque de son personnage du Parrain (avec la bénédiction de la Paramount). Le scénario est assez farfelu. Il débute très bien et faiblit quelque peu ensuite mais l’ensemble reste amusant et se regarde sans déplaisir. A l’époque, Matthew Broderick était une étoile montante, très demandée, mais hélas la suite de sa carrière a été assez inégale.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Marlon Brando, Matthew Broderick, Bruno Kirby, Penelope Ann Miller, Frank Whaley
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Premiers pas dans la Mafia (The Freshman)Marlon Brando, Penelope Ann Miller, Bruno Kirby et Matthew Broderick dans Premiers pas dans la Mafia (The Freshman) de Andrew Bergman.

Homonyme :
The Freshman (Vive le sport!) de Fred C. Newmeyer et Sam Taylor (1925) avec Harold Lloyd.

24 juillet 2021

Meurtres en cascade (1979) de Jonathan Demme

Titre original : « Last Embrace »
Autre titre français : « La Dernière Victime »

Meurtres en cascade (Last Embrace)Après avoir craqué nerveusement à l’assassinat de sa femme, un agent de la CIA sort enfin de la maison de santé où il a séjourné. Il reprend le travail mais, après avoir reçu un avertissement crypté en hébreu, en vient à penser que le gouvernement veut le tuer…
Les premiers films de Jonathan Demme (le réalisateur du Silence des agneaux) sont assez méconnus, la plupart n’ayant pas été distribué en France à l’époque. Ce Last Embrace est le cinquième. David Shaber en a écrit le scénario d’après le roman The 13th Man de Murray Teigh Bloom. Le film se situe dans la pure veine hitchcockienne. On ne peut dire que le film soit vraiment remarquable mais l’intrigue est assez prenante car assez mystérieuse. L’interprétation de Roy Scheider est honnête. La musique est signée Miklós Rózsa. Last Embrace se regarde sans déplaisir mais n’en est pas moins oubliable.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Roy Scheider, Janet Margolin, Sam Levene, Christopher Walken
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Meurtres en cascade (Last Embrace)John Glover, Roy Scheider et Janet Margolin dans Meurtres en cascade (Last Embrace) de Jonathan Demme.

Meurtres en cascade (Last Embrace)Roy Scheider dans Meurtres en cascade (Last Embrace) de Jonathan Demme.

Plan qui annonce une scène très hitchcockienne : un train va traverser cette gare à pleine vitesse, une tentative de meurtre est en préparation… On imaginerait bien Hitchcock en train de lire son journal sur la gauche…
Meurtres en cascade (Last Embrace) de Jonathan Demme.

19 juillet 2021

Let Them All Talk (2020) de Steven Soderbergh

Let Them All TalkLa romancière américaine Alice Hughes doit se rendre au Royaume-Uni pour recevoir un prix. Elle effectue le voyage à bord du « Queen Mary 2 », profitant de la traversée pour écrire son nouveau livre et renouer avec deux amies qui l’accompagnent. A bord se trouvent également son neveu et, incognito, son agent…
Steven Soderbergh nous surprend une fois de plus avec un film inattendu. Il a tourné Let Them All Talk en deux semaines à bord du paquebot pendant une traversée transatlantique, avec une équipe très réduite. La plupart des passagers n’ont même pas eu conscience qu’un film était en tournage. Les scènes-clés ont été écrites mais une grande place a été laissée à l’improvisation (70%, précise le réalisateur). L’atmosphère est plaisante, avec beaucoup de dialogues et une remarquable proximité des personnages : on a souvent l’impression d’être dans la même pièce qu’eux. On ne s’ennuie pas une seconde. Le fond du propos est une réflexion sur la position de l’écrivain, sur la façon dont il peut s’approprier des morceaux de vie de ses proches et accessoirement sur l’action du temps sur les amitiés. La rapidité de tournage n’est pas perceptible, la mise en scène est parfaitement maitrisée.
Elle: 4 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Meryl Streep, Gemma Chan, Dianne Wiest, Candice Bergen, Lucas Hedges
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Remarque :
* Steven Soderbergh a utilisé un prototype de caméra dernier cri, placée dans un fauteuil roulant, assisté seulement d’un preneur de son et sans éclairage artificiel. (Extrait du dossier de presse)
La caméra en question est la RED Komodo Dragon, une caméra 6k à peine sortie de l’usine. (lire)

Let Them All TalkMeryl Streep et Lucas Hedges dans Let Them All Talk de Steven Soderbergh.

Let Them All TalkDianne Wiest et Candice Bergen dans Let Them All Talk de Steven Soderbergh.

17 juillet 2021

La Croisière meurtrière (1940) de Eugene Forde

Titre original : « Charlie Chan’s Murder Cruise »

La Croisière meurtrière (Charlie Chan's Murder Cruise)A Honolulu, Charlie Chan reçoit la visite d’un ami détective de Scotland Yard sur la trace d’un meurtrier en série. Il est hélas tué avoir d’avoir pu lui dévoiler son plan. Charlie Chan prend sa place sur un petit bateau de croisière d’une dizaine de passagers seulement. Il sait que le criminel se trouve à son bord…
Alors que la plupart des autres films de la série utilisent le personnage de Charlie Chan sans être une adaptation directe d’un roman de Earl Derr Diggers, Charlie Chan’s Murder Cruise est adapté du roman Charlie Chan Carries On, déjà portée à l’écran en 1931 sous ce nom, le premier film avec Walter Oland (film aujourd’hui perdu). Il a été cette fois brillamment adapté car le film montre un bel équilibre entre humour et mystère. La distribution comporte d’excellents acteurs comme Lionel Atwill ou Charles Middletown. Cora Witherspoon fait un numéro comique assez (trop ?) poussé. Il est bien difficile de deviner le coupable avant le dénouement qui est un peu complexe à suivre du fait de multiples fausses pistes.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Sidney Toler, Marjorie Weaver, Lionel Atwill, Victor Sen Yung, Leo G. Carroll, Cora Witherspoon, Charles Middleton
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La Croisière meurtrière (Charlie Chan's Murder Cruise)(de g. à d.) Robert Lowery, Lionel Atwill, Cora Witherspoon, Charles Middleton, Claire Du Brey, Victor Sen Yung et Sidney Toler dans La Croisière meurtrière (Charlie Chan’s Murder Cruise) de Eugene Forde.