31 mai 2012

Sommaire de mai 2012

Anna KarénineBerlin ExpressEssential KillingLa tombe de LigeiaAnimal KingdomSonnenstrahlAu fond des boisCasque d'or

Anna Karénine

(1948) de Julien Duvivier

Berlin Express

(1948) de Jacques Tourneur

Essential Killing

(2010) de Jerzy Skolimowski

La tombe de Ligeia

(1964) de Roger Corman

Animal Kingdom

(2010) de David Michôd

Sonnenstrahl

(1933) de Pál Fejös

Au fond des bois

(2010) de Benoît Jacquot

Casque d’or

(1952) de Jacques Becker

La piste des géantsAvant l'aubeLa grande bouffeBarbe-Noire le pirateDémineursLes proiesSouvenirs perdusWhat Price Hollywood?

La piste des géants

(1930) de Raoul Walsh

Avant l’aube

(2011) de Raphaël Jacoulot

La grande bouffe

(1973) de Marco Ferreri

Barbe-Noire le pirate

(1952) de Raoul Walsh

Démineurs

(2008) de Kathryn Bigelow

Les proies

(1971) de Don Siegel

Souvenirs perdus

(1950) de Christian-Jaque

What Price Hollywood?

(1932) de George Cukor

GreenbergSept jours en maiNick Carter, Master DetectiveThe DreamLa maison Bonnadieu

Greenberg

(2010) de Noah Baumbach

Sept jours en mai

(1964) de John Frankenheimer

Nick Carter, Master Detective

(1939) de Jacques Tourneur

The Dream

(1911) de Thomas H. Ince

La maison Bonnadieu

(1951) de Carlo Rim

Nombre de billets : 21

31 mai 2012

Anna Karénine (1948) de Julien Duvivier

Titre original : « Anna Karenina »

Anna KarénineMariée à un membre du gouvernement, Anna Karénine fait la connaissance du comte Vronsky lors d’un voyage à Moscou. Le jeune officier tombe instantanément amoureux… Anna Karénine, le célèbre roman de Tolstoï, avait déjà été porté deux fois à l’écran et interprété par Greta Garbo. Julien Duvivier en donne sa version durant sa période anglaise. L’adaptation est signée Jean Anouilh. Assez curieusement, Duvivier ne parvient à restituer ni la richesse ni la force du roman. On peut probablement chercher la cause de cet échec du côté de l’interprétation : Vivien Leigh est une actrice d’une grande beauté et au jeu mesuré mais, à aucun moment, elle n’est Anna Karénine et semble bien lointaine (1). Ralph Richardson surjoue son personnage de mari trompé et Kieron Moore n’a aucune présence. Le résultat est plutôt ennuyeux et, surtout, sans passion.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Vivien Leigh, Ralph Richardson, Kieron Moore
Voir la fiche du film et la filmographie de Julien Duvivier sur le site IMDB.
Voir les autres films de Julien Duvivier chroniqués sur ce blog…

(1) Julien Duvivier a, plus tard, déclaré : « Anna Karénine est une femme qui donne, Vivien Leigh ne savait que prendre. »

Adaptations du roman de Tolstoï :
Love de Edmund Goulding (1927) avec Greta Garbo et John Gilbert
Anna Karénine de Clarence Brown (1927) avec Greta Garbo et Fredric March
Anna Karénine de Julien Duvivier  (1948) avec Vivien Leigh
Anna Karénine de Aleksandr Zarkhi (1967) avec Tatyana Samojlova
Anna Karénine de Bernard Rose (1997) avec Sophie Marceau
Anna Karénine de Joe Wright (2012) avec Keira Knightley

Sur le tournage de Anna Karénine de Julien DuvivierBelle brochette de talents sur le tournage d’Anna Karénine : (de g. à dr.) le directeur de la photographie Henri Alekan, le producteur Alexander Korda, Orson Welles venu en visiteur, Vivien Leigh et Julien Duvivier.

26 mai 2012

Berlin Express (1948) de Jacques Tourneur

Berlin ExpressJuste après la fin de la seconde guerre mondiale, un américain, un anglais, une française et un officier russe assistent à une tentative d’attentat dans un train. La personne visée est un professeur allemand chargé par alliés de présider une commission pour l’unification de l’Allemagne vaincue… Berlin Express est remarquable comme étant le premier film américain tourné dans l’Allemagne de l’après-guerre. Le film a ainsi un réel aspect documentaire : il montre les villes dévastées de Frankfort et de Berlin, vaste champs de ruines où les cigarettes jouent le rôle de monnaie. L’histoire, écrite par Curt Siodmack (frère de Robert Siodmack), est certainement moins remarquable, prônant l’entente entre les peuples tout en restant dans les stéréotypes. Elle montre toutefois les difficultés de l’Europe à se reconstruire, une impérieuse nécessité qui demandaient à surmonter les divisions, sans sous-estimer le danger de la présence des nostalgiques du nazisme. La mise en place de l’intrigue est très bien réalisée, avec un puzzle qui s’assemble peu à peu et une voix-off qui fait naître la tension. L’interprétation manque sans doute un peu d’éclat, Merle Oberon a ici peu de présence. Tout en restant en deçà des grands films de Jacques Tourneur, Berlin Express reste très intéressant à regarder.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Merle Oberon, Robert Ryan, Charles Korvin, Paul Lukas
Voir la fiche du film et la filmographie de Jacques Tourneur sur le site IMDB.

Voir les autres films de Jacques Tourneur chroniqués sur ce blog…

24 mai 2012

Essential Killing (2010) de Jerzy Skolimowski

Essential KillingTraqué et capturé par les forces américaines, un afghan est envoyé dans un centre de détention secret en Europe de l’Est. Lors d’un transfert, un accident lui donne l’occasion de s’échapper. Il s’enfuit dans les immenses forêts enneigées… Avec Essential Killing, le réalisateur polonais Jerzy Skolimowski nous livre un film étonnant sur un homme traqué, une chasse à l’homme dont les forces sont bien inégales. Jerzy Skolimowski ne prend pas parti, ce n’est pas un film politique. D’ailleurs, rien ne montre que l’homme soit un Taliban, un terroriste, ni même seulement un militant. C’est seulement un homme traqué, diminué (une explosion lors de sa capture l’a rendu sourd), qui a des chances minimes de s’en sortir ou même de survivre. Il va aller jusqu’aux extrêmes de la résistance humaine. Il perd même le lien avec son passé qui devient diffus dans son esprit. Dans cette lutte pour la survie, c’est l’instinct animal qui prévaut. Le réalisateur a choisi Vincent Gallo car il le savait parfait pour exprimer cette animalité. Il fait ici une très belle performance. La mise en scène est remarquable. L’image est soignée avec des mouvements de caméra assez amples ; quelques scènes en caméra subjective sont en revanche volontairement plus heurtées. Il n’y a que peu de paroles intelligibles et la musique est superbement utilisée. Essential Killing est un film comme en voit peu.
Elle:
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Vincent Gallo, Emmanuelle Seigner
Voir la fiche du film et la filmographie de Jerzy Skolimowski sur le site IMDB.
Voir les autres films de Jerzy Skolimowski chroniqués sur ce blog…

Remarque :
Les superbes paysages du début du film n’ont pas été filmés en Afghanistan mais en Israël, dans les déserts proches de la Mer Morte.

22 mai 2012

La tombe de Ligeia (1964) de Roger Corman

Titre original : « The tomb of Ligeia »

La tombe de LigeiaDans le petit cimetière d’une abbaye partiellement en ruines, Verden Fell enterre sa femme bien-aimée, Ligeia. Un peu plus tard, il fait la rencontre de Lady Rowena et l’épouse. Un étrange chat noir semble vouloir se mettre entre eux… Parmi les huit films de Roger Corman adaptés (ou inspirés) d’Edgar Allan Poe, La tombe de Ligeia est le dernier ; il est souvent considéré comme le meilleur d’entre eux. Dans la filmographie de Corman, assez inégale, il figure en tous cas parmi les plus soignés et les plus réussis. Assez lyrique, il comporte de nombreuses scènes tournées en extérieurs et utilise bien la couleur et le format large. Vincent Price, qui a si souvent tendance à surjouer avec ses yeux, porte ici des lunettes fumées ce qui rend son jeu plus équilibré. L’histoire, adaptée de Poe par Robert Towne, est assez forte, une variation sur le poids et l’omniprésence du passé. Belle prestation d’Elizabeth Shepherd.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Vincent Price, Elizabeth Shepherd, John Westbrook
Voir la fiche du film et la filmographie de Roger Corman sur le site IMDB.

21 mai 2012

Animal Kingdom (2010) de David Michôd

Animal KingdomA la mort de sa mère, le jeune Joshua (17 ans) est hébergé par sa grand-mère Janine dont il avait été tenu à l’écart jusqu’à présent. Celle-ci vit avec ses trois fils avec lesquels elle entretient une relation étroite. Tous trois sont, avec un ami, des gangsters spécialisés dans les attaques de banque… Pour son premier long métrage, l’australien David Michôd a écrit cette histoire qui prend place dans le Melbourne des années quatre-vingt. Il parvient à donner une grande dimension à ses personnages en les dotant d’une complexité et d’une ambivalence peu commune. Le personnage de la mère, étonnante matriarche sexagénaire, est sur ce point représentatif : débordante d’affection (avec même une certaine tendance incestueuse), elle apparaît comme une femme que nous pourrions côtoyer avec plaisir. Pourtant, elle est aussi une implacable chef de clan. La mise en scène David Michôd est très lyrique, avec une large utilisation de la musique. Animal Kingdom ressemble ainsi à une grande tragédie où les personnages se débattent avec leur destin.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: James Frecheville, Jacki Weaver, Ben Mendelsohn, Guy Pearce, Joel Edgerton, Luke Ford, Sullivan Stapleton
Voir la fiche du film et la filmographie de David Michôd sur le site IMDB.

Remarque :
Grand Prix du Jury à Sundance 2010.

20 mai 2012

Sonnenstrahl (1933) de Pál Fejös

Titre de la version française : « Gardez le sourire »

SonnenstrahlAu chômage, Hans est expulsé par sa logeuse. Alors qu’il s’apprête à se suicider, il voit une jeune fille se jeter dans le fleuve. Il plonge pour la sauver. Ensemble, ils reprennent goût à la vie… Après un séjour à Hollywood, Pál Fejös revient dans son Autriche natale pour tourner des histoires qu’il juge moins futiles, plus authentiques. Sonnenstrahl (« rayon de soleil » en allemand) est une histoire ancrée dans la réalité de son pays, un film marqué par un optimisme économique dont le moteur est l’amour. En ce sens, le film fait inévitablement penser à Frank Borzage : l’amour permet de surmonter tous les obstacles. Sonnenstrahl Pál Fejös teinte son film d’une touche de poésie et même d’humour, ce qui apporte beaucoup de fraîcheur à l’ensemble qui est très bien équilibré. Le film est parlant mais ne comporte que peu de dialogues, il peut même faire penser à un film muet sonorisé. Il fut tourné en deux versions, Sonnenstrahl en allemand et Gardez le sourire en français, les seconds rôles sont tenus par des acteurs différents dans les deux versions.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Annabella, Gustav Fröhlich, Paul Otto, Hans Marr
Voir la fiche du film et la filmographie de Pál Fejös sur le site IMDB.

19 mai 2012

Au fond des bois (2010) de Benoît Jacquot

Au fond des boisEn 1865, un jeune vagabond reçoit l’hospitalité chez un docteur et sa fille dans un petit village de l’Ardèche. L’homme semble avoir un étrange pouvoir de magnétisme sur les objets et les personnes… Basé sur les écrits de l’historienne Marcella Iacub, Au fond des bois nous entraîne dans une histoire où la nature tient une grande place. L’animalité des personnages est également très présente. Mais c’est surtout un film sur la manipulation, qui est rendue d’autant plus prégnante par le choix des acteurs, notamment de Nahuel Pérez Biscayart avec ses yeux globuleux et son regard troublant. L’histoire a cependant bien du mal à se développer et la répétition de certaines scènes devient pesante. La réalisation est parfaite et on remarque également la belle musique de Bruno Coulais. Au fond des bois a le mérite d’être original et déroutant mais cela ne le rend pas pour autant intéressant.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Isild Le Besco, Nahuel Pérez Biscayart, Jérôme Kircher, Mathieu Simonet
Voir la fiche du film et la filmographie de Benoît Jacquot sur le site IMDB.

Voir les autres films de Benoît Jacquot chroniqués sur ce blog…

18 mai 2012

Casque d’or (1952) de Jacques Becker

Casque d'orAu tout début du XXe siècle à Belleville, Marie, une jeune prostituée surnommée Casque d’or à cause de sa chevelure blonde, est avec Roland, un petit malfrat qui fait ses mauvais coups au sein d’une bande dirigée par un petit caïd respectable. Dans une guinguette, Marie rencontre Manda, un ancien voyou devenu honnête. Entre eux, c’est le coup de foudre… Jacques Becker recrée merveilleusement l’atmosphère des faubourgs de Paris des années 1900. Il s’attache surtout à décrire les hommes, les lieux qu’ils fréquentent (où la bonne bourgeoisie vient parfois s’encanailler), la force de l’appartenance à un clan. Simone Signoret et Serge Reggiani sont magnifiques, d’une beauté empreinte de naturel. Leur prestation est d’une grande force. Tous les seconds rôles sont parfaitement tenus, Jacques Becker montrant là une très grande maitrise. Il y a de très belles scènes : la guinguette, le combat et bien entendu ce superbe plan final sur le visage de Simone Signoret. A sa sortie, Casque d’or fut très mal accueilli par la critique française (en Angleterre, il fut en revanche porté aux nues). Devant cet insuccès, Jacques Becker déclara même qu’il trouvait que son film avait trop de temps morts. Les choses ont bien changé depuis puisqu’il est aujourd’hui classé parmi les meilleurs films du cinéma français. A juste titre.
Elle:
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Simone Signoret, Serge Reggiani, Claude Dauphin, Raymond Bussières, Loleh Bellon, Dominique Davray
Voir la fiche du film et la filmographie de Jacques Becker sur le site IMDB.
Voir les autres films de Jacques Becker chroniqués sur ce blog…

Remarque :
Le film est librement inspiré d’une affaire réelle datant de janvier 1902 : deux bandes rivales s’affrontent en une véritable bataille rangée dans le 20e arrondissement de Paris. L’objet de la querelle est une prostituée, Amélie Elie surnommée Casque d’or en raison de son abondante chevelure blonde ramenée sur le sommet de la tête. L’affaire est montée en épingle par la presse et c’est à cette occasion qu’un journaliste du Petit Journal crée le mot « apache » pour désigner les voyous qui agissent en bande : « Ce sont là des mœurs d’Apaches, du Far West, indignes de notre civilisation. Pendant une demi-heure, en plein Paris, en plein après-midi, deux bandes rivales se sont battues pour une fille des fortifs, une blonde au haut chignon, coiffée à la chien ! »
(« Fortifs » est un mot familier, tombé aujourd’hui en désuétude, qui désigne les fortifications qui ont entouré Paris jusqu’en 1919.)

16 mai 2012

La piste des géants (1930) de Raoul Walsh

Titre original : « The Big Trail »

La piste des géantsDes rives du Mississippi, un convoi de plus de cent chariots de pionniers part vers l’ouest, espérant atteindre les plaines verdoyantes de l’Oregon. Il est dirigé par le rustre Red Flack que le jeune Breck Coleman soupçonne d’avoir tué son ami. Il accepte d’être engagé comme éclaireur… Alors que le cinéma parlant n’a que deux ans, la Fox décide de frapper un grand coup avec un western de grande envergure. Winfield R. Sheehan donne des moyens considérables (1) à Raoul Walsh pour réaliser La piste des géants, presque entièrement tourné en extérieurs (les scènes parlantes furent tournées en très grande partie en studio, en plusieurs langues). Tourné simultanément en 35mm et en 70mm (2), le film frappe par l’ampleur et le réalisme de ses scènes. L’accent n’est pas tant sur les personnages que sur l’odyssée de ce groupe de pionniers qui écrit l’Histoire. Les scènes d’action sont superbes, la plus célèbre d’entre elle, la descente d’une falaise à pic (3), n’a même jamais été refaite depuis (ce qui est tout de même incroyable à propos d’un film datant de 1930). La piste des géantsPour le rôle principal du jeune éclaireur épris de justice, Raoul Walsh a découvert un jeune accessoiriste. Sheehan et Walsh lui trouve même un nom : ce sera John Wayne. Alors que tous les éléments semblaient réunis pour faire un grand succès, La piste des géants n’en eut aucun à l’époque (aussi étonnant que cela puisse paraître) : ce fut un désastre financier pour la Fox et John Wayne devra attendre près de 10 ans pour devenir une star.
Elle:
Lui : 5 étoiles

Acteurs: John Wayne, Marguerite Churchill, Tyrone Power Sr., Ian Keith, Charles Stevens
Voir la fiche du film et la filmographie de Raoul Walsh sur le site IMDB.
Voir les autres films de Raoul Walsh chroniqués sur ce blog…

(1) 20.000 figurants, 1.800 bestiaux, 1.400 chevaux, 500 bisons, 725 indiens appartenant à 5 tribus, 185 chariots, une équipe de production de 200 personnes dont 22 cameramen ; l’équipe a voyagé 4.300 miles pendant 5 mois à travers 7 états : Arizona, Californie, Wyoming, Idaho, Montana, Utah et Oregon avec 12 guides indiens.

(2) La version 70mm utilisait un procédé baptisé « Grandeur 70 mm » qui fut rapidement abandonné à cause du coût pour équiper les salles des projections. En 1986, la version 70 mm a été restaurée et transformée en version Cinemascope. On peut la trouver aujourd’hui facilement en DVD (une version en zone 1 comporte les deux versions sur 2 disques). En plus du champ élargi, la version 70mm a une profondeur de champ bien plus grande qui dévoile des détails dans l’arrière plan. En revanche, toujours du fait de la différence de focale, les gros plans sont moins efficaces et plus limités.
Lire une interview très intéressante du directeur de la photographie 70 mm Arthur Edeson (en anglais)…
Seulement 3 films ont été tournés avec le système 70mm « Grandeur ». The Big Trail est le seul qui ait survécu : Fox Movietone Follies of 1929 de David Butler est totalement perdu et Happy Days de Benjamin Stoloff (1929) n’a survécu que dans sa version 35mm.

(3) Raoul Walsh raconte dans ses mémoires que la scène de la falaise n’était pas prévue au scénario. Le hasard aurait fait que l’équipe se soit trouvée au bord d’une haute falaise et Raoul Walsh aurait alors sauté sur l’occasion pour rajouter une scène d’action à son film qui en manquait, selon lui. La corde qui se rompt et le chariot qui se brise aurait été un accident de tournage.