28 octobre 2017

Ouragan sur le Caine (1954) de Edward Dmytryk

Titre original : « The Caine Mutiny »

Ouragan sur le CaineEn 1944, le jeune enseigne Willis Keith est affecté sur le Caine, un navire à la discipline assez lâche. Un nouveau capitaine est nommé pour le reprendre en main. Pointilleux, perfectionniste au point de paraître maniaque, il est pris en grippe par ses officiers. L’un deux commence à insinuer que son comportement est celui d’un paranoïaque… Ouragan sur le Caine est adapté d’un best-seller d’Herman Wouk, prix Pulitzer en 1952. Sous l’impulsion du producteur Stanley Kramer, le scénario a amplifié la paranoïa du capitaine (dans le roman, il était surtout victime du stress des batailles) ce qui créa quelques difficultés pour avoir la coopération de la Navy, absolument nécessaire pour le tournage. Le scénario renvoie bizarrement les deux parties dos à dos et cache une charge assez virulente contre les intellectuels (qui prend une connotation particulière dans cette période de chasse aux sorcières). Humphrey Bogart trouve là un de ces rôles complexes qu’il recherchait dans les années cinquante. Il donne une interprétation assez appuyée, sans doute un peu trop, mais qui lui a valu une nomination aux Oscars. Le film ne donne pas dans la subtilité, assez caricatural, mais se révèle assez prenant tout de même. Ouragan sur le Caine fut un très gros succès et même l’un des plus gros succès de l’histoire de la Columbia.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Humphrey Bogart, José Ferrer, Van Johnson, Fred MacMurray, Robert Francis, Lee Marvin
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Remarques :
* Le roman d’Herman Wouk fut également adapté en pièce, dont les représentations commencèrent quelques mois avant la sortie du film. La pièce ne montrait que le procès. Henry Fonda y tenait le rôle de l’avocat.
* Le film a inspiré un certain Maurice Micklewhite pour prendre comme nom d’artiste Michael Caine.
* Les cicatrices du visage de Van Johnson sont réelles, restes d’un grave accident automobile en 1943.
* Robert Francis s’est tué un an plus tard dans un accident d’avion (qu’il pilotait). Il n’avait que 25 ans et était considéré comme l’une des stars montantes. Il n’a tourné que 4 films (dont un John Ford).

Ouragan sur le Caine
Fred MacMurray, Humphrey Bogart, Robert Francis et Van Johnson dans Ouragan sur le Caine de Edward Dmytryk.

Ouragan sur le Caine

14 octobre 2017

L’île mystérieuse (1961) de Cy Endfield

Titre original : « Mysterious Island »

L'île mystérieuseDurant la guerre civile américaine, des soldats prisonniers profitent d’une tempête pour s’évader à bord d’un ballon. Ils partent à la dérive vers l’ouest, ballotés par les vents violents et finissent par s’échouer sur une île qui semble déserte… Ce film est l’adaptation la plus connue du roman de Jules Verne L’île mystérieuse qui fait suite à son roman 20 mille lieues sous les mers. Les producteurs craignant qu’une transposition fidèle soit ennuyeuse, des animaux géants et deux personnages féminins ont été ajoutés à l’histoire. Ces animaux géants sont animés en stop-motion par le maitre en la matière, Ray Harryhausen. Bien entendu, les incrustations paraissent voyantes à nos yeux modernes mais n’en sont pas moins remarquables pour l’époque. Une fois de plus, c’est le compositeur Bernard Herrmann (le compositeur attitré d’Alfred Hitchcock) qui donne à ces animations toute leur puissance. L’ensemble est de bonne facture, assez prenant et se regarde aujourd’hui sans déplaisir.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Michael Craig, Joan Greenwood, Michael Callan, Gary Merrill, Herbert Lom
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Remarque :
* Les extérieurs sur l’île ont été tournés en Espagne.

Adaptations du roman de Jules Verne :
L’île mystérieuse (The Mysterious Island) (1929) de Lucien Hubbard avec Lionel Barrymore (muet sonorisé)
Tainstvennyy ostrov (1941) du russe Eduard Pentslin
Mysterious Island (1951) de Spencer Gordon Bennet avec Richard Crane
L’île mystérieuse (Mysterious Island) (1961) de Cy Endfield
L’île mystérieuse (La isla misteriosa) (1973) de Juan Antonio Bardem et Henri Colpi avec Omar Sharif (également décliné en série TV).
L’île mystérieuse (Mysterious Island) de Russell Mulcahy (2005, TV) avec Kyle MacLachlan et Patrick Stewart
Voyage au centre de la Terre 2: L’île mystérieuse (Journey 2: The Mysterious Island) de Brad Peyton (2012) avec Dwayne Johnson et Michael Caine
Jules Verne’s the Mysterious Island (2012) de Mark Sheppard

L'île mystérieuse
Dan Jackson, Michael Callan, Gary Merrill, Michael Craig et Percy Herbert dans L’île mystérieuse de Cy Endfield.

L'île mystérieuse
Gary Merrill, Beth Rogan et Joan Greenwood dans L’île mystérieuse de Cy Endfield.

20 juin 2017

Le Dirigeable (1931) de Frank Capra

Titre original : « Dirigible »

Le DirigeableAmis de longue date, Jack, commandant d’un dirigeable, et Frisky, pilote d’essai casse-cou, ont pour mission d’accompagner un explorateur tentant d’accéder au pôle Sud. Ayant peur de perdre son mari, la femme de Frisky demande à Jack de l’écarter de cette dangereuse… Aux alentours de 1930, les films sur l’aviation connurent une certaine vague de popularité (1). Le patron de la jeune Columbia, Harry Cohn, prend donc le risque d’une couteuse production, il  décide de ne pas regarder à la dépense pour ce Dirigible. C’est alors le film le plus couteux jamais réalisé par le studio. L’histoire écrite par Frank Wead (2) s’inspire du crash du dirigeable Italia près du pôle Nord en 1928. Un triangle amoureux y a été greffé mais l’essentiel du film repose sur l’action avec des scènes spectaculaires pour l’époque, comme ce crash d’un dirigeable pris dans une tempête. Bien fait, le film fut un succès commercial bienvenu pour la Columbia.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Jack Holt, Ralph Graves, Fay Wray
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Le dirigeable
Fay Wray, Ralph Graves et Jack Holt dans Le Dirigeable de Frank Capra.

Le Dirigeable
Le dirigeable Los Angeles de la Marine américaine (oui les dirigeables sont des ships et dépendent de la Marine) a été utilisé pour le tournage de Le Dirigeable de Frank Capra. A noter que, dans la scène de l’accrochage de l’avion, certains plans ont été donnés par la Marine qui faisait alors de telles expérimentations.

Remarques :
* A l’époque du film, le pôle Sud avait déjà été atteint à pied par une expédition norvégienne en 1911 et survolé en avion en 1929. Ensuite, il faudra attendre 1956 pour qu’un avion s’y pose.

* Les scènes avec le Los Angeles ont été tournées à Lakehurst dans le New Jersey, son port d’attache (c’est là où le Hindenburg explosera quelques années plus tard). A la suite d’une grève des techniciens, le tournage a dû être déplacé. Les scènes du pôle Sud ont été tournées dans le désert californien sous un soleil de plomb, la neige étant simulée avec des cornflakes décolorés. Les acteurs avaient une poche de glace dans la bouche pour créer de la condensation ce qui posait quelques problèmes d’intelligibilité des paroles.

(1) Citons simplement Wings de Wellman (Paramount, 1927), Hell’s Angels d’Howard Hughes (United Artists, 1930), The Lost Zeppelin d’Edward Sloman (Tiffany, 1930) et bien entendu Flight (Columbia, 1929) dirigé par Frank Capra.
(2) Frank Wead est ce scénariste auquel John Ford a rendu hommage dans son film L’aigle vole au soleil (The Wings of Eagles, 1957).

9 novembre 2015

La Terre tremble (1948) de Luchino Visconti

Titre original : « La terra trema »

La Terre trembleDans un petit village sicilien, tous les hommes partent à la pêche chaque nuit. Avec le prix très bas payé par les mareyeurs, ils peinent à faire vivre leur famille. Chez les Valastro où le père est mort en mer, les plus jeunes ont le sentiment d’être exploités et décident de tenter de se mettre à leur compte… Deuxième long métrage de Visconti (1), La Terre tremble était au départ une commande du Parti communiste italien que Visconti va transformer en une adaptation du roman Les Malavoglia de l’écrivain vériste Giovanni Verga. Son film est à la fois néoréaliste et esthétique : néoréaliste, il l’est par son caractère semi-documentaire et par le fait de faire jouer des acteurs non-professionnels, ce sont les habitants du village, s’exprimant dans leur dialecte. Cela n’empêche pas Visconti de soigner l’esthétisme de son film, par ses cadrages, par la dimension qu’il donne à ses personnages ; cette sophistication formelle n’entame en rien la forte authenticité qui se dégage du film. Sur le fond, il parvient à atténuer le pessimisme du roman et à insuffler un beau lyrisme dans le propos. Malgré un prix à la Nostra de Venise en 1948, le film n’eut pas les faveurs du public, désarçonné par sa longueur (160 minutes) et par l’usage du dialecte sicilien. La Terre tremble est pourtant à classer parmi les grands films néo-réalistes italiens.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Antonio Arcidiacono, Giuseppe Arcidiacono
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La terre tremble
Antonio Arcidiacono dans La Terre tremble de Luchino Visconti

Remarques :
* Dans le local des mareyeurs, on peut voir sur le mur une inscription (mal) recouverte de peinture blanche. Il s’agit d’une citation de Mussolini : « Il faut aller résolument vers le peuple ». Visconti veut ainsi souligner que les exploiteurs d’aujourd’hui sont les tyrans d’hier.

* Les assistants-réalisateurs de La Terre tremble sont les deux futurs réalisateurs Franscesco Rosi et Franco Zeffirelli (Rosi réalisera son premier film en 1952 et Zeffirelli en 1958).

* Devant l’insuccès du film, une version raccourcie à 102 mn et doublée en italien fut montée par Rosi et distribuée… sans plus de succès. C’est cette version qui fut distribuée en France à sa sortie en 1952.

14 juillet 2015

The Truman Show (1998) de Peter Weir

The Truman ShowTruman Burbank est un vendeur d’assurances dans une petite ville calme située sur une île. Il mène une vie tranquille mais il a parfois la sensation d’être observé… Même si c’est probablement plus difficile aujourd’hui qu’à sa sortie, regarder The Truman Show sans rien savoir du fond de l’histoire est une expérience unique car Peter Weir ne dévoile que peu à peu ses cartes et la surprise est de taille. Donc, si vous avez l’intention de voir le film et ne connaissez pas le fond du propos, arrêtez la lecture la lecture de commentaire ici et ne lisez rien d’autre (car une seule phrase suffit pour le déflorer)………. Heureusement, The Truman Show garde tout son intérêt quand on en connaît déjà le thème. Le scénario d’Andrew Niccol est particulièrement brillant et le déroulement d’une perfection rare. Le film est souvent présenté comme une critique de la télé-réalité et du pouvoir de l’image. Il l’est, bien entendu, mais ce n’est pas l’essentiel car le propos va beaucoup plus loin que cela. Version moderne du mythe de la caverne de Platon, il explore les concepts philosophiques de réalité et d’existence : ce que nous percevons comme étant la réalité est-elle la même pour tous ? La réalité existe-t-elle en dehors de la conscience que nous en avons ? Quelle relation entre réalité et perception ? La réalité n’est-elle qu’une illusion ? Les personnes que nous rencontrons partagent-elles « notre réalité » lorsqu’elles sont hors de notre champ de perception ? Etc. Dans le cas de Truman, répondre à ces questions nous emmène très loin ! Et en prime, le film aborde la notion de constitution d’une existence, la relation entre sécurité et emprisonnement (on peut penser à Huxley) et même la notion de Dieu (le réalisateur). Beaucoup de réflexions en gestation… Mais The Truman Show peut se regarder aussi s’apprécier plus directement : parfaitement réalisé, il présente un bel équilibre, il nous amuse et nous intrigue. S’écartant quelque peu de son image foldingue, Jim Carrey fait une très belle prestation.
Elle: 5 étoiles
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Jim Carrey, Laura Linney, Noah Emmerich, Natascha McElhone, Ed Harris
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The Truman Show
Jim Carrey dans The Truman Show de Peter Weir (photo publicitaire).
La devise sur la double arche « Unus pro omnibus, omnes pro uno » est celle du show, traduction en latin du « Un pour tous, tous pour un » des Trois Mousquetaires.

The Truman Show
La ville de Seaheaven Island dans The Truman Show de Peter Weir (en réalité, c’est la ville de Seaside en Floride : voir la maison de Truman dans Google Street)

Remarques :
* Le musicien que l’on voit jouer en direct au clavier dans le studio n’est autre que Philip Glass.
* Les scènes face au miroir ont été improvisées par Jim Carrey.
* Andrew Niccol s’est certainement inspiré de la littérature de science-fiction qui a exploré le thème des réalités-illusion. Citons par exemple Le Temps désarticulé (1959) de Philip K. Dick mais aussi Simulacres (1964) toujours de Dick ou encore Simulacon 3 (1964) de Daniel F. Galouye (livre qui a inspiré Matrix, film qui a en commun avec The Truman Show l’exploration du concept de réalité).

14 décembre 2013

Capitaine sans loi (1952) de Clarence Brown

Titre original : « Plymouth Adventure »

Capitaine sans loiEn septembre 1620, le Mayflower quitte le port de Plymouth en Angleterre emportant une centaines de pèlerins vers le Nouveau Monde. Le navire est commandé par le capitaine Christopher Jones… Capitaine sans loi relate de façon très romancée l’expédition Pilgrim fathers ou « Pères pèlerins » sur le Mayflower qui allaient fonder la colonie de New Plymouth dans l’actuel Massachusetts (1). Le scénario est basé sur un roman d’Ernest Gebler. Spencer Tracy est particulièrement convaincant dans son rôle de capitaine au coeur dur et Gene Tierney incarne parfaitement toute la fragilité de son personnage (2). C’est un film, certes sans grand éclat, mais très bien mis en scène et réalisé avec des scènes de belle ampleur.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Spencer Tracy, Gene Tierney, Van Johnson, Leo Genn, Dawn Addams, Lloyd Bridges
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(1) Ce n’étaient pas les premiers colons mais ce sont eux qui, les premiers, s’établirent de façon autonome. Ils rédigèrent et signèrent un pacte contenant un certain nombre de lois. Ils sont ainsi souvent considérés comme les pères fondateurs des futurs États-Unis d’Amérique.

(2) A noter que dans la réalité, Dorothy Bradford est réellement tombée par dessus bord sans que l’on ne connaisse les circonstances précises de cet accident.

28 mars 2013

Take Shelter (2011) de Jeff Nichols

Take ShelterCurtis vit paisiblement avec sa femme et sa fille de cinq ans sourde et muette dans l’Ohio. Peu à peu, il devient obsédé par la menace d’un cataclysme et voit des menaces de tempête dans le ciel. Il veut se préparer pour pouvoir mettre sa famille à l’abri… Take Shelter est le second métrage de Jeff Nichols qui en a écrit lui-même le scénario. Avec cette histoire d’homme gagné par la schizophrénie, il a voulu dresser le portrait de son époque, une époque où l’on se génère des angoisses, des terreurs, où on se laisse gagner par la peur de son environnement. Pour appuyer son propos, il parvient à créer une atmosphère troublante et même angoissante, sur un rythme lent mais particulièrement insidieux car son caractère paisible est trompeur. La photographie est assez belle, contribuant à apporter une douceur (elle aussi trompeuse) à l’ensemble. Seule la fin paraît plus faible : Jeff Nichols la laisse ambigüe et ouverte à différentes interprétations, ce qui paraît bien inutile.
Elle: 3 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Michael Shannon, Jessica Chastain, Shea Whigham
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Remarque sur la fin :
(Ne lisez pas ce paragraphe si vous n’avez pas vu le film)
Si la scène finale de Take Shelter était réelle (ce qui détruirait tout le propos et ferait tomber le film dans le paranormal), le réalisateur aurait placé d’autres personnages dans la scène, des affolements, des cris, pour bien montrer sa réalité… Cela pourrait être un rêve, mais placer un rêve de plus en dernière scène n’apporterait rien… Non, le sens de cette scène finale est, à mes yeux, plus large que cela : Curtis a réussi à communiquer ses angoisses et ses phobies à sa famille et maintenant, au lieu d’être seul à avoir ces visions d’apocalypse, ils sont deux (voire trois avec la fillette). Une manière de souligner le caractère contagieux de l’angoisse.

20 juillet 2012

L’arbre (2010) de Julie Bertuccelli

Titre original : « The Tree »

L'arbrePeter et Dawn vivent avec leurs quatre enfants dans le bush australien. La mort brutale de Peter met un terme à leur bonheur. Simone, la fillette, imagine que l’esprit de son père est passé dans le grand arbre qui domine la maison, un gigantesque figuier qui semble doté de vie… L’arbre est la chronique assez émouvante d’une famille frappée par un décès que Julie Bertuccelli a su filmer sans forcer le trait. Le film oscille entre le conte et le réalisme sans vraiment choisir, ce qui le prive de développer sa personnalité. On peut ainsi certainement reprocher au film de manquer un peu profondeur et aussi d’être un peu trop consensuel. Charlotte Gainsbourg trouve le ton juste pour interpréter ce rôle avec beaucoup de sensibilité.
Elle: 3 étoiles
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Charlotte Gainsbourg, Morgana Davies, Marton Csokas
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13 mars 2012

Ponyo sur la falaise (2008) de Hayao Miyazaki

Titre original : « Gake no ue no Ponyo »

Ponyo sur la falaiseUn petit garçon, qui vit avec sa mère dans une maison sur la falaise, recueille un poisson rouge coincé dans un bocal. Il le délivre et l’adopte mais ce n’est pas n’importe quel poisson rouge. C’est la fille d’un magicien et de la déesse des mers… Hayao Miyazaki présente Ponyo sur la falaise comme une transposition du conte d’Andersen La petite sirène dans le Japon d’aujourd’hui. Il est assez différent de ses films précédents, plus proche de l’univers des enfants. Le graphisme est plus stylisé mais toujours aussi travaillé, l’animation est dotée d’une énergie, d’une vitalité peu commune. Les mouvements de la mer sont superbes. L’histoire est un conte doté d’un certain lyrisme qui parvient à émerveiller autant les adultes que les enfants. Ponyo sur la falaise n’est pas loin d’être le meilleur film de Hayao Miyazaki.
Elle:
Lui : 5 étoiles

Acteurs:
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