7 janvier 2020

Justes noces (1931) de James W. Horne

Titre original : « Our Wife »

Justes noces (Our Wife)Oliver est heureux : il va se marier aujourd’hui. Dans la pièce à côté, Stanley dresse la table autour du gâteau. Hélas, la promise téléphone : en pleurs, elle annonce que son père s’oppose furieusement au mariage et l’a enfermée. Oliver décide de l’enlever avec l’aide de Stanley…
La première moitié de ce court métrage, située dans l’appartement d’Oliver, est assez réussie avec des gags qui s’enchainent bien. La seconde est un peu plus conventionnelle mais la scène avec la petite automobile annonce le gag célèbre des Marx Brothers dans A Night at the Opera, un gag où l’entassement dans un lieu réduit est poussé à son maximum. On pourra aussi remarquer la première apparition de Ben Turpin, avec son impressionnant strabisme, dans un film du duo. La promise est interprétée par Babe London, qui est physiquement la parfaite réplique féminine d’Oliver Hardy. (Court métrage de 21 mn).
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Stan Laurel, Oliver Hardy
Voir la fiche du film et la filmographie de James W. Horne sur le site IMDB.

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Justes noces (Our Wife)Oliver Hardy et Stan Laurel dans Justes noces (Our Wife) de James W. Horne.

Homonyme :
Our Wife (Une femme de trop) de John M. Stahl (1941) avec Melvyn Douglas, Ruth Hussey et Ellen Drew

7 janvier 2020

Aidons-nous (1932) de James Parrott

Titre original : « Helpmates »

Aidons-nous (Helpmates)Oliver a profité de l’absence de sa femme pour organiser une « petite fête ». Le lendemain, la maison est dans un état lamentable et Oliver reçoit un télégramme de sa femme qui annonce son retour plus tôt que prévu. Paniqué, Oliver appelle Stanley pour qu’il vienne l’aider à tout ranger…
Helpmates est essentiellement un film à deux personnages, un véritable two-men show, probablement le plus réussi de toute leur carrière. Les gags de destruction s’enchaînent parfaitement, sans aucune lourdeur ni insistance, avec un calme qui contraste merveilleusement avec les dégâts. C’est une cascade de gags. Le film s’ouvre sur une belle et intelligente variante du gag du miroir de Max Linder. Helpmates est incontestablement à classer parmi les tous meilleurs films de Laurel et Hardy. (Court métrage de 21 mn).
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Stan Laurel, Oliver Hardy
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Aidons-nous (Helpmates)Stan Laurel et Oliver Hardy dans Aidons-nous (Helpmates) de James Parrott.

6 janvier 2020

Le Triporteur (1957) de Jacques Pinoteau

Le TriporteurAntoine Peyralout est livreur pour le pâtissier de son village en Bourgogne. Fervent supporteur de l’équipe de football locale, il n’hésite pas à enfourcher son triporteur pour aller à Nice assister à la finale de la Coupe…
Adaptation d’un roman de René Fallet, Le Triporteur est le film qui fit découvrir Darry Cowl à la France entière. Il y montre déjà tous ses particularismes dans sa façon de parler et de se déplacer. L’humour est simple et bon enfant ; il fonctionne toujours bien, même s’il accuse son âge par endroits. Le film est construit comme une suite de sketches sans beaucoup de recherches sur la mise en scène. Certaines scènes sont vraiment mémorables : Darry Cowl contrôlé par le motard Pierre Mondy, ou le repas chez les paysans (avec Roger Carel) sont des grands moments d’humour. Darry Cowl est vraiment omniprésent, il est de toutes les scènes, et le plus étonnant est qu’il ne faiblit jamais. Comme on le sait, la suite de sa carrière au cinéma sera hélas beaucoup moins mémorable. Film populaire par excellence, Le Triporteur a connu un grand succès autant au cinéma que lors de ses multiples passages à la télévision.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Darry Cowl, Béatrice Altariba, Pierre Mondy, Roger Carel, Mario David, Jean-Claude Brialy
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Remarques :
* C’est dans Le Triporteur que Darry Cowl prononce (une seule fois) l’expression « petit canaillou ! » qui lui restera associée jusqu’à la fin de ses jours.
* Jacques Pinoteau a tourné une suite, Robinson et le triporteur (1959), beaucoup moins remarquable.

Le TriporteurDarry Cowl et Pierre Mondy dans Le Triporteur de Jacques Pinoteau.

6 janvier 2020

Le Grand restaurant (1966) de Jacques Besnard

Le Grand restaurantMonsieur Septime dirige d’une main de fer le célèbre grand restaurant « Chez Septime », temple parisien de la gastronomie française. Obséquieux avec les clients, il n’hésite pas à infliger un traitement infantilisant à ses employés à la moindre erreur. Mais l’enlèvement d’un chef d’État d’Amérique du Sud alors qu’il dînait dans son établissement va l’entrainer dans des aventures inattendues…
Le Grand restaurant est le premier film de Louis de Funès où il participe concrètement à la conception : il l’a imaginé dès la fin des années 1950, co-écrit le scénario avec trois proches collaborateurs du réalisateur André Hunebelle (dont Alain Besnard qui le réalise) et bien entendu en interprète le rôle principal. Il était même prévu au départ qu’il le réalise lui-même. Cette comédie démarre plutôt bien avec un beau numéro de l’acteur mais s’enlise ensuite dans une course-poursuite bien longue où les gags sont rares et exploités jusqu’à la corde.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Louis de Funès, Bernard Blier, Maria-Rosa Rodriguez, Venantino Venantini, Folco Lulli, Paul Préboist
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Le Grand restaurantLouis de Funès et Olivier de Funès dans Le Grand restaurant de Jacques Besnard.

5 janvier 2020

Les Innocentes (2016) de Anne Fontaine

Les innocentesEn Pologne, en 1945, Mathilde est jeune médecin de la Croix Rouge française. Suppliée par une religieuse, elle se rend au couvent de bénédictines voisin pour découvrir que l’une des soeurs va accoucher. Neuf mois auparavant, des soldats soviétiques avaient envahi le couvent et violé les religieuses pendant deux jours. Plusieurs sont enceintes et sur le point d’accoucher mais nul ne doit savoir…
Le scénario est de Les Innocentes tiré du récit authentique de Madeleine Pauliac. Ce jeune médecin à l’Hôpital français de Varsovie a laissé derrière elle son journal intime, aujourd’hui en possession de son neveu. Cette histoire est une série de rencontres où la jeune femme va devoir gagner la confiance de ces religieuses. Anne Fontaine a su la mettre en images avec délicatesse et en exprimer toute la force, tout en laissant poindre le questionnement métaphysique qui traverse son personnage. Le récit monte lentement en intensité et capte toute notre attention. Le jeu des comédiens le rend très authentique, Lou de Laâge est assez remarquable.
Elle: 4 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Lou de Laâge, Agata Buzek, Agata Kulesza, Vincent Macaigne, Joanna Kulig
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Remarque :
* Madeleine Pauliac a trouvé la mort en 1946 en percutant un arbre sur une route verglacée de Pologne en février 1946. Elle était âgée de 33 ans. Elle a activement participé, huit mois durant dans une Pologne ravagée et dangereuse, au sauvetage et au rapatriement des Français blessés retenus sur le territoire envahi par l’armée soviétique. Lire sa fiche sur Wikipédia…  et une interview de Philippe Maynial, son neveu…

Les innocentesAgata Buzek et Lou de Laâge dans Les innocentes de Anne Fontaine.

4 janvier 2020

La Religieuse (1966) de Jacques Rivette

Titre complet : Suzanne Simonin, la Religieuse de Diderot

La ReligieuseAu XVIIIe siècle, Suzanne Simonin, née de père inconnu, est cloîtrée contre son gré par ses parents qui la destinent à la vie conventuelle sans qu’elle en ait la vocation…
La Religieuse de Jacques Rivette, son deuxième long métrage, est l’adaptation du roman anticlérical de Denis Diderot paru en 1796. Le film fut interdit à sa sortie ce qui provoqua un tollé. Grâce à cette publicité, il connut un assez beau succès lorsqu’il put enfin être projeté sur les écrans un an plus tard en 1967 (avec une interdiction au moins de 18 ans qui ne sera levée qu’en 1975). L’adaptation reste très proche du roman. C’est un film très austère, à la mise en scène dépouillée, long, très long. En outre, Jacques Rivette utilise le son de façon surprenante, avec des bruitages mixés très forts (peut-être s’agit-il d’une expérimentation pour traduire le tourment des personnages). Cette bande sonore et une musique légèrement dissonante amplifient l’aspect rebutant du film. La Religieuse de Rivette bénéficie toujours aujourd’hui de son aura de « film interdit ».
Elle:
Lui : 1 étoile

Acteurs: Anna Karina, Liselotte Pulver, Micheline Presle, Francine Bergé, Francisco Rabal
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Remarque :
Le producteur Georges de Beauregard avait proposé dès la fin des années cinquante à Jacques Rivette de réaliser une adaptation du roman de Diderot La Religieuse. Après un avis de précensure défavorable, le scénario écrit par Jacques Rivette et Jean Gruault est d’abord adapté en 1963 au théâtre au Studio des Champs-Élysées, sous la direction de Jean-Luc Godard et avec Anna Karina dans le rôle principal. La pièce passa inaperçue et n’eut aucun succès.

La ReligieuseAnna Karina (à droite) dans La Religieuse de Jacques Rivette.

Autre adaptation :
La Religieuse de Guillaume Nicloux (2013) avec Pauline Étienne

3 janvier 2020

Shampoo (1975) de Hal Ashby

ShampooLos Angeles, 1969. Coiffeur en vogue de Beverly Hills, George a de multiples aventures avec ses clientes. Il ambitionne de monter son propre salon de coiffure mais peine à convaincre les banquiers de lui prêter la somme nécessaire. L’une de ses amantes lui propose d’en parler à son mari, un homme d’affaires fortuné…
Shampoo est un film joué, coécrit et produit par Warren Beatty. Tourné alors que Richard Nixon est menacé de destitution (il démissionnera en août 1974), son action se situe cinq ans en arrière, la veille du jour de son élection en 1969. Mais le propos du film n’est pas politique. Il porte un regard acerbe sur les mœurs sociales et sexuelles de la fin des années 1960 au sein d’un milieu aisé. En filigrane, on peut aussi y trouver une vision sur la difficulté des rapports hommes / femmes qu’une plus grande liberté ne simplifie pas. Même s’il est très marqué par son époque, le propos ne manque pas d’intérêt encore aujourd’hui. Le scénario, signé par Robert Towne (qui s’était déjà illustré avec le scénario de Chinatown) et Warren Beatty, est riche ; les éléments s’imbriquent admirablement les uns dans les autres. La fin accuse toutefois une baisse de rythme. Sous la direction de Paul Simon, la bande sonore laisse une bonne place à la musique de la seconde moitié des années soixante.  Le film connut un très gros succès aux Etats-Unis. En France, il fut boudé par la critique.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Warren Beatty, Julie Christie, Goldie Hawn, Lee Grant, Jack Warden, Carrie Fisher
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ShampooGoldie Hawn, Julie Christie, Tony Bill et Warren Beatty dans Shampoo de Hal Ashby.

Remarque :
* C’est le premier long métrage de l’actrice Carrie Fisher (elle joue la fille de Lester Karpf). Son deuxième sera Star Wars

2 janvier 2020

L’Amour flou (2018) de Romane Bohringer et Philippe Rebbot

L'amour flouAprès dix ans de vie commune et deux enfants, Romane et Philippe envisagent de se séparer. Comme ils ne sont pas très surs de vouloir tout casser, ils décident de déménager dans deux appartements contigus, communiquant par la chambre de leurs enfants…
L’amour flou est la vraie histoire du couple Romane Bohringer et Philippe Rebbot. Même si elle est plus rare au cinéma qu’en littérature, l’autofiction est un genre prisé des acteurs/réalisateurs qui ont souvent ce petit travers narcissique. Ils  ont eu l’idée d’en faire un film qu’ils contrôlent entièrement, sans aucune contrainte. Ils se sont donc filmés, ont fait jouer leurs familles et certains personnages (par exemple le promoteur immobilier) jouent leur propre rôle. Si l’observation des voies alternatives n’est jamais inintéressant, le manque de rigueur dans l’écriture plombe le film. La comédie est un genre exigeant et l’humour ne fonctionne ici pas très bien, les bonnes idées sont très mal exploitées. De plus, les acteurs surjouent la plupart du temps, y compris Romane Bohringer. L’amour flou a toutefois connu un certain succès, autant auprès de la critique que du public qui semble l’avoir trouvé sympathique.
Elle: 2 étoiles
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Romane Bohringer, Philippe Rebbot
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L'amour flouPhilippe Rebbot et Romane Bohringer dans L’amour flou de Romane Bohringer et Philippe Rebbot.

31 décembre 2019

Sommaire du mois de décembre 2019

Y a-t-il un flic pour sauver Hollywood?Y a-t-il un flic pour sauver le président?Y a-t-il un flic pour sauver la reine?Parvana, une enfance en AfghanistanRenoirZombilléniumSaloméRoman de gare

Y a-t-il un flic pour sauver Hollywood?

(1994) de Peter Segal

Y a-t-il un flic pour sauver le président?

(1991) de David Zucker

Y a-t-il un flic pour sauver la reine?

(1988) de David Zucker

Parvana, une enfance en Afghanistan

(2017) de Nora Twomey

Renoir

(2012) de Gilles Bourdos

Zombillénium

(2017) de Arthur de Pins et Alexis Ducord

Salomé

(1953) de William Dieterle

Roman de gare

(2007) de Claude Lelouch

The Skin GameBrooklyn VillageLe Gros LotThe SquareRien ne va plusPortrait d’une enfant déchueL’Héritage des 500 000Le Choix des armes

The Skin Game

(1931) de Alfred Hitchcock

Brooklyn Village

(2016) de Ira Sachs

Le Gros Lot

(1940) de Preston Sturges

The Square

(2017) de Ruben Östlund

Rien ne va plus

(1997) de Claude Chabrol

Portrait d’une enfant déchue

(1970) de Jerry Schatzberg

L’Héritage des 500 000

(1963) de Toshirô Mifune

Le Choix des armes

(1981) de Alain Corneau

Cold WarL’idiot !Beaumarchais l’insolentD’après une histoire vraieMy LadyL’espion qui m’a larguéeZOOTunnel

Cold War

(2018) de Pawel Pawlikowski

L’idiot !

(2014) de Yuriy Bykov

Beaumarchais l’insolent

(1996) de Edouard Molinaro

D’après une histoire vraie

(2017) de Roman Polanski

My Lady

(2017) de Richard Eyre

L’espion qui m’a larguée

(2018) de Susanna Fogel

ZOO

(1985) de Peter Greenaway

Tunnel

(2016) de Kim Seong-hun

Laissez bronzer les cadavresLe CanardeurWonder Woman

Laissez bronzer les cadavres

(2017) de Hélène Cattet et Bruno Forzani

Le Canardeur

(1974) de Michael Cimino

Wonder Woman

(2017) de Patty Jenkins

Nombre de billets : 27

30 décembre 2019

Y a-t-il un flic pour sauver Hollywood? (1994) de Peter Segal

Titre original : « Naked Gun 33 1/3: The Final Insult »

Y a-t-il un flic pour sauver Hollywood? (Naked Gun 33 1/3: The Final Insult)Le lieutenant Frank Drebin est en retraite mais ses anciens collèges viennent le rechercher pour infiltrer un petit gang de terroristes sur le point de commettre un attentat à la bombe à Hollywood…
Naked Gun 33 1/3: The Final Insult est le troisième et ultime film de la trilogie s’inspirant de la série Police Squad!. Si David Zucker est toujours producteur et crédité comme co-scénariste, il a cédé la place de réalisateur à Peter Segal. Hélas, l’humour n’est pas au niveau des deux précédents opus : c’est un humour plus potache pourrait-on dire, mais il est surtout plus répétitif et moins brillant. Le scénario est aussi beaucoup moins riche. Au passage, et le meilleur est sans doute là, le film parodie bon nombre de films célèbres ou récents (cela commence avec la descente du landau du Cuirassé Potemkine d’Eisenstein combiné avec Les Incorruptibles). On notera également quelques apparitions d’acteurs dans des petits rôles (on reconnait bien le sergent-instructeur de Full Metal Jacket en gardien de prison vociférateur) quand ils ne jouent pas leur propre rôle, tels Elliott Gould et Raquel Welch lors de la cérémonie des Oscars (l’actrice fait sa première apparition au cinéma depuis L’Animal de Claude Zidi en 1977). Nettement plus poussif, ce troisième volet a eu moins de succès. Un quatrième a été envisagé au début des années 2000 et rapidement abandonné.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Leslie Nielsen, Priscilla Presley, George Kennedy, O.J. Simpson, Fred Ward
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Remarque :
* 33 1/3 est la vitesse exacte de rotation des disques 33 tours. Le titre initial « Naked Gun 33 1/3 : Just for the Record » n’a pas été gardé car Paramount craignait que trop peu de personnes comprennent le jeu de mots.

Y a-t-il un flic pour sauver Hollywood? (Naked Gun 33 1/3: The Final Insult)Leslie Nielsen, Priscilla Presley et Anna Nicole Smith
dans Y a-t-il un flic pour sauver Hollywood? (Naked Gun 33 1/3: The Final Insult) de Peter Segal.