21 août 2020

Retour à Bollène (2017) de Saïd Hamich

Retour à BollèneNassim, 30 ans, vit à Abu Dhabi avec sa fiancée américaine. Après quatre années d’absence, il revient pour quelques jours à Bollène (ville du Vaucluse) où il a grandi. Nassim doit alors faire face à son passé, à ses anciens amis, à sa famille avec laquelle il entretient des relations complexes…
Retour à Bollène est le premier long métrage de Saïd Hamich, producteur franco-américain âgé de trente ans. Son personnage central est issu d’une famille marocaine ayant rejoint la France avant sa naissance. Lui, il a pris un nouvel envol après des études que l’on suppose brillantes et, pris de nostalgie, vient tenter de retrouver ses racines. Il va découvrir que c’est un monde trop immobile à ses yeux et dont il est maintenant très éloigné. Saïd Hamich trouve un ton très juste pour traiter son sujet. Evitant tout procédé dramatique ou autres artifices, il décrit parfaitement cette communauté qu’il connait bien (il a lui-même vécu quelques années à Bollène). Il sait aussi éviter les clichés : si le sujet de la religion est bien là, il n’est pas central, si le poids de la famille est lourd, c’est sans excès. Son film montre une belle authenticité. Peu distribué, Retour à Bollène ne manque pas d’intérêt.
Elle: 3 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Anas El Baz, Kate Colebrook
Voir la fiche du film et la filmographie de Saïd Hamich sur le site IMDB.
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Retour à BollèneKate Colebrook et Anas El Baz dans Retour à Bollène de Saïd Hamich.

10 juillet 2020

Face à la nuit (2018) de Ho Wi-ding

Titre original : « Cities of Last Things »

Face à la nuit (Cities of Last Things)Ce film sino taïwanais montre trois moments-clés dans la vie d’un homme, trois nuits où sa vie a basculé…
Ces trois épisodes sont montées à rebours, c’est-à-dire que nous commençons par le moment ultime de sa vie, situé dans le futur en 2049 alors qu’il a 66 ans. Le deuxième épisode se situe en 2016 alors qu’il a 33 ans, et le troisième en 2000 à l’âge de 17 ans. Certains de ses actes de 2049 nous paraissent tout d’abord inexpliqués et il faut attendre de voir les épisodes plus anciens pour mieux comprendre son comportement et son état d’esprit. C’est une construction originale, rendue sans doute un peu plus difficile par notre difficulté à retenir les noms chinois (1). L’ensemble est assez noir et désillusionné mais puissant. Se déroulant en grande partie de nuit, l’image a beaucoup de bruit vidéo. On peut reprocher à Ho Wi-ding d’avoir parfois privilégié la forme sur le fond dans certaines scènes mais son film reste assez remarquable.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Lu Huang, Lee Hong-Chi, Jack Kao, Louise Grinberg
Voir la fiche du film et la filmographie de Ho Wi-ding sur le site IMDB.
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Remarques :
* Les trois épisodes ont un titre (non apparent à l’écran) : « Désillusion » pour 2049, « Désir » pour 2016 et « Innocence » pour 2000.
* Le titre d’origine de Face à la nuit est Cities of Last Things. Il s’inspire du livre In The Country of Last Things de Paul Auster, l’un des écrivains préférés du réalisateur : « ‘Cities’ est au pluriel parce que même si l’histoire se déroule dans la même ville, elle prend en fait l’apparence de plusieurs villes. Finalement une ville peut varier d’un caractère à un autre au cours du temps, à l’image d’une personne ». (Extrait du dossier de presse)

(1) Un synopsis très détaillé est présent sur la fiche Wikipédia du film…. mais il faut mieux le lire après avoir vu le film plutôt qu’avant

Face à la nuit (Cities of Last Things)Louise Grinberg et Lee Hong-Chi dans Face à la nuit (Cities of Last Things) de Ho Wi-ding.

21 avril 2020

Un beau dimanche (2013) de Nicole Garcia

Un beau dimancheBaptiste est un solitaire. Instituteur dans le sud de la France, il ne reste jamais plus d’un trimestre dans le même poste. A la veille d’un week-end, il hérite malgré lui de Mathias, un de ses élèves, oublié à la sortie de l’école par un père négligent. Mathias conduit Baptiste jusqu’à sa mère, Sandra, qui travaille sur une plage près de Montpellier. Pour aider Sandra, Baptiste va devoir renouer avec sa famille richissime…
Ecrit par Nicole Garcia et Jacques Fieschi, Un beau dimanche est un film dont le déroulement est bien confus. Le début chaotique laisse augurer d’un film plutôt social au climat dérangeant mais l’histoire évolue vers le type « lourd secret dans une famille bourgeoise ». Le film souffre probablement d’un problème d’écriture. Mal liées entre elles, les situations sont classiques et guère passionnantes, avec une fausse profondeur dans les personnages. La distribution permet de découvrir Pierre Rochefort (fils de Nicole Garcia et Jean Rochefort) et de revoir Dominique Sanda. Les mouvements de caméra dans la première moitié du film sont bien rudes, souvent placée très (trop) près des personnages. Une chose est certaine : on ne retrouve pas la délicatesse habituelle de Nicole Garcia dans Un beau dimanche.
Elle: pas d'étoile
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Pierre Rochefort, Louise Bourgoin, Dominique Sanda, Déborah François
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Un beau dimancheLouise Bourgoin et Pierre Rochefort dans Un beau dimanche de Nicole Garcia.

19 janvier 2020

Mia madre (2015) de Nanni Moretti

Mia madreMargherita est une réalisatrice en plein tournage d’un film politiquement engagé et dont le rôle principal est tenu par un acteur américain. Elle doit aussi faire face à ses problèmes personnels : elle se sépare de son compagnon, s’inquiète pour sa fille adolescente aux mauvais résultats scolaires en latin et, surtout, doit s’occuper de sa mère très affaiblie et actuellement à l’hôpital…
Nous y sommes habitués : les films de Nanni Moretti sont le plus souvent partiellement autobiographiques ou, au moins, reflètent ses propres angoisses. Mia madre évoque le décès de la mère du cinéaste, survenu en 2010 lors du tournage d’Habemus Papam. Cette fois, il ne tient pas le rôle principal mais s’est réservé le rôle du frère, un personnage bizarrement lisse et parfait sous tout rapport. C’est un film étonnamment plat, et même irritant (personnages et situations typées, flashbacks poussifs, scènes de rêves lourdement symboliques), très en deçà de ce que l’on attend du réalisateur. Nous sommes par exemple très loin de La Chambre du fils qui traitait également de l’absence. Cette fois, il ne parvient à créer la moindre émotion. Mon avis semble toutefois être minoritaire puisque la critique a été unanime pour louanger le film.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Margherita Buy, John Turturro, Giulia Lazzarini, Nanni Moretti
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Remarque :
* L’instruction si mystérieuse que la réalisatrice dans le film donne à ses acteurs, « Je veux voir l’acteur à côté du personnage », est bien celle que Nanni Moretti a toujours donné à ses acteurs… A ce propos, il a précisé : « Je ne sais pas si les acteurs la comprennent, mais à la fin, j’arrive à obtenir ce que j’avais en tête ».

Mia madreNanni Moretti, Giulia Lazzarini et Margherita Buy dans Mia madre de Nanni Moretti.

14 janvier 2020

Amanda (2018) de Mikhaël Hers

AmandaA Paris, David, 24 ans, jongle entre différents petits boulots et recule, pour un temps encore, l’heure des choix plus engageants. Le cours tranquille des choses vole en éclats quand sa sœur aînée meurt brutalement dans un attentat. Il se retrouve alors en charge de sa nièce de sept ans…
Amanda est le troisième long métrage de Mikhaël Hers. Son sujet n’est pas l’attentat mais la disparition brutale et l’absence. L’approche du réalisateur de ce sujet difficile à traiter est à la fois simple, très délicate et surtout très humaine. Il n’y a aucun effet dramatique, aucune exubérance mais en revanche beaucoup de pudeur. Vincent Lacoste, qui a l’âge de son personnage, est étonnant par la simplicité et l’authenticité de son jeu. C’est incontestablement sa plus belle interprétation à ce jour. Amanda est un film humain et délicat.
Elle: 4 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Vincent Lacoste, Isaure Multrier, Stacy Martin, Ophélia Kolb, Marianne Basler, Greta Scacchi
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AmandaIsaure Multrier et Vincent Lacoste dans Amanda de Mikhaël Hers.

7 octobre 2019

Pupille (2018) de Jeanne Herry

PupilleUn nouveau-né est confié à l’adoption le jour de sa naissance par sa mère biologique qui refuse de donner son identité. Il est déclaré « né sous X ». De son côté, Alice attend depuis dix ans de devenir mère adoptante. Pupille raconte le processus qui va permettre leur rencontre. Le film de Jeanne Henry a d’indéniables qualités de documentaire : il nous fait découvrir tout un monde que nous, du moins la plupart d’entre nous, ne connaissons pas ; nous participons  à toutes étapes de l’adoption et percevons bien tous les questionnements et problématiques qui se posent. Tout l’art de Jeanne Henry est de rendre tout cela passionnant. Elle a su s’entourer d’excellents interprètes qui jouent tous très juste et donnent au récit une certaine intensité. Pupille n’a rien d’un film rébarbatif, larmoyant, ou tout autre défaut que l’on peut craindre sur un tel sujet. Il est surtout humain…  Le film connu un succès en salles.
Elle: 4 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Sandrine Kiberlain, Gilles Lellouche, Élodie Bouchez, Miou-Miou
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PupilleSandrine Kiberlain et Élodie Bouchez dans Pupille de Jeanne Herry.

* Jeanne Herry est la fille de Miou-Miou et de Julien Clerc. Pupille est sa deuxième réalisation après Elle l’adore en 2014 avec Sandrine Kiberlain et Laurent Lafitte.

PupilleSandrine Kiberlain et Gilles Lellouche dans Pupille de Jeanne Herry.

12 août 2019

Au-delà des montagnes (2015) de Jia Zhangke

Titre original : « Shan he gu ren »

Au-delà des montagnesChine, fin 1999. Tao, une jeune fille de Fenyang est courtisée par ses deux amis d’enfance. L’un d’eux est propriétaire d’une station-service et se destine à un avenir prometteur tandis que l’autre travaille dans une mine de charbon. Tao va devoir faire un choix qui scellera le reste de sa vie…
Ecrit et réalisé par le chinois Jia Zhangke, Au-delà des montagnes se déroule sur trois périodes : 1999, 2014 et 2025. Le film démarre sur un triangle amoureux, les deux prétendants symbolisant de façon vraiment très typée les deux visages de Chine, l’un tourné vers le passé, l’autre vers l’avenir. Mais l’histoire n’est en aucun cas une chronique sociale puisqu’elle évolue sur le thème de la perte des liens familiaux, la perte des racines, la détérioration des rapports humains. Jia Zhang Ke a peut-être voulu aborder trop de thèmes dans son film qui perd un peu de sa force. Le personnage de la jeune Tao est très réussi, particulièrement touchante. Même s’il n’a pas la puissance de ses films précédents, Au-delà des montagnes reste assez remarquable.
Elle: 4 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Zhao Tao, Zhang Yi, Jing Dong Liang, Dong Zijian, Sylvia Chang
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Remarques :
* Le réalisateur a utilisé des images qu’il avait tournées au début des années 2000, ce qui explique que toute la première partie, située en 1999, soit en format 4/3.
* Zhao Tao et le réalisateur sont mari et femme à la ville.

Au-delà des montagnesZhao Tao, Jing Dong Liang et Zhang Yi dans Au-delà des montagnes de Jia Zhangke.

Au-delà des montagnesDong Zijian et Sylvia Chang dans Au-delà des montagnes de Jia Zhangke.

Note : Deux chansons jouent un rôle important dans le film, Go West des Pet Shop Boys et une chanson de variétés en cantonais intitulée Take Care. La première a été extrêmement populaire en Chine dans les années 90 à une époque où des discothèques ouvraient un peu partout et la seconde est un morceau peu connu de la chanteuse Sally Yeh, une star de la cantopop. Jia Zhang-ke explique : « La musique populaire m’a toujours beaucoup intéressé, ces chansons m’ont aidé à comprendre la vie et elles sont un très bon témoignage de la mentalité collective, elles racontent la société. » (Extrait du dossier de presse)

26 juillet 2019

Tully (2018) de Jason Reitman

TullyMarlo est sur le point d’avoir son troisième enfant. Elle est épuisée, autant physiquement que psychologiquement. Son frère lui propose de lui offrir, comme cadeau de naissance, une nounou de nuit (= une personne qui arrive à 22 heures et s’occupe du bébé jusqu’au petit matin). D’abord réticente, elle finit par accepter. Du jour au lendemain, sa vie va changer avec l’arrivée de Tully…
La scénariste Diablo Cody dit avoir elle-même engagé une nounou de nuit pour son troisième enfant ce qui lui a donné l’idée de départ de Tully. Il s’agit d’un portrait de femme à l’approche de la quarantaine qui, selon la formule consacrée, a besoin de mettre de l’ordre dans sa vie : son mari, bien que très gentil, étant inefficient sur ce plan, c’est l’arrivée d’une tierce personne qui va lui permettre de retrouver ce goût de vivre qu’elle pense avoir perdu. Charlize Theron a pris 18 kilos pour les besoins du rôle, elle porte des vêtements usés et informes qui rendent encore plus visible son épuisement. Tout est fait pour que l’on puisse se reconnaitre dans ce personnage qui n’est nullement idéalisé. Tully est aussi une comédie, il y a beaucoup d’humour dans les dialogues. Si le propos semble tourner en rond après un certain temps, la fin inattendue lui donne un sens nouveau (attention à ne pas trop lire sur le film avant de le visionner).
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Charlize Theron, Mackenzie Davis, Ron Livingston
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TullyCharlize Theron et Ron Livingston dans Tully de Jason Reitman.

TullyMackenzie Davis est une sorte de Mary Poppins dans Tully de Jason Reitman.

24 juillet 2019

Le Lieu du crime (1986) de André Téchiné

Le Lieu du crimeDans un petit village du Sud-Ouest de la France, Thomas est un adolescent très renfermé. Il vit avec sa mère, Lili, qu’il aime plus que tout, et ses grands-parents. Un jour, Thomas rencontre Martin, jeune homme apparemment traqué, qui lui demande de lui rapporter de l’argent…
Le scénario de Le Lieu du crime a été écrit par Pascal Bonitzer, Olivier Assayas et André Téchiné. Il y a dans ce scénario presque deux histoires juxtaposées. L’adolescent est d’abord au centre du récit. Il est présenté comme un garçon très complexe et, il faut bien l’avouer, un peu antipathique. Il est issu d’une situation de rupture(s). Vient ensuite une histoire d’amour fou, assez improbable (mais n’est-ce pas le lot de toutes les histoires d’amour fou ?) qui tourne en mélodrame appuyé bien peu convaincant. La plupart des acteurs déçoivent, plus ternes qu’à l’accoutumée. Malgré toute la délicatesse dont fait preuve André Téchiné, cette histoire nous a, hélas, laissés plutôt indifférents.
Elle: 2 étoiles
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Catherine Deneuve, Danielle Darrieux, Victor Lanoux, Wadeck Stanczak, Nicolas Giraudi, Claire Nebout
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Le Lieu du crimeCatherine Deneuve et Nicolas Giraudi dans Le Lieu du crime de André Téchiné.

29 juin 2019

La Saveur des ramen (2018) de Eric Khoo

Titre original : « Ramen Teh »

La Saveur des ramenMasato travaille dans un restaurant de ramen au Japon avec son père. Lorsque ce dernier décède brutalement, il découvre des photos et des carnets, laissés par sa mère, excellent cuisinière d’origine singapourienne, décédée lorsqu’il avait dix ans. Il décide de partir à Singapour pour retrouver les saveurs de sa cuisine. Il va découvrir beaucoup plus que cela…
La Saveur des ramen est né de la proposition d’un producteur de célébrer les 50 ans de relations diplomatiques entre le Japon et Singapour. Le réalisateur singapourien Eric Khoo a trouvé que la cuisine était le moyen le plus évident pour en parler. Son film met en valeur deux plats emblématiques de ces pays, sur fond de réconciliation des peuples (les plaies laissées par l’occupation japonaise de Singapour pendant la Seconde Guerre mondiale ont été longues à se refermer). Le récit est particulièrement délicat, simple mais finalement attachant avec ses émotions douces et ses plaisirs gourmets. Pour nous, occidentaux, il nous permet aussi de découvrir certains aspects de ces civilisations que nous connaissons finalement assez mal. La Saveur des ramen est un film agréable et optimiste.
Elle: 4 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Takumi Saitoh, Seiko Matsuda, Tsuyoshi Ihara, Jeanette Aw
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Remarques :
* Les rāmen sont des mets japonais constitués de pâtes dans un bouillon à base de poisson ou de viande et souvent assaisonnés au miso ou à la sauce soja, importés de Chine au début du XXe siècle. Les rāmen sont servies dans un grand bol de bouillon et peuvent être accompagnées, selon la recette, de légumes, de viande (souvent du porc), et d’autres aliments additionnels. Chaque région du Japon dispose de sa propre recette de rāmen, qui a évolué avec le temps.

* Le bak kut teh (littéralement « viande-os-thé ») est une soupe de porc à la chinoise très populaire à Singapour et en Malaisie que l’on mange accompagnée d’un thé. Il en existe deux variétés : le teochew est un bouillon de poivre et d’ail dans lequel le porc cuit de longues heures et le hokkien est un bouillon mijoté d’herbes et d’épices telles que l’ail, les clous de girofle, la cannelle, la coriandre et le fenouil. À Singapour, c’est le bak kut teh version teochew qui est le plus populaire.
(source Wikipedia et dossier de presse)

La Saveur des ramen
Takumi Saitoh et Seiko Matsuda dans La Saveur des ramen de Eric Khoo.

La Saveur des ramen
Jeanette Aw dans La Saveur des ramen de Eric Khoo.