8 octobre 2014

Une nuit inoubliable (1942) de Richard Wallace

Titre original : « A Night to Remember »

Une nuit inoubliableRécemment marié, Nancy et Jeff arrivent dans l’appartement qu’ils ont loué au rez de jardin d’un petit immeuble de Greenwich Village. Le propriétaire et les autres locataires ont un comportement étrange, comme s’ils craignaient quelque chose. De plus, l’appartement plongé dans le noir car temporairement sans électricité est un peu inquiétant. Mais le pire est à venir…
A Night to Remember est une comédie policière avec de nombreux éléments de screwball car une bonne part des ressorts de l’humour repose sur les différences entre mari et femme. Le film n’est pas franchement inoubliable (malgré le titre !) mais il se révèle assez plaisant. La prestation de Brian Aherne est excellente et sauve le film car le jeu de Loretta Young est plutôt sans éclat.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Loretta Young, Brian Aherne, Jeff Donnell, Sidney Toler, Gale Sondergaard, Donald MacBride
Voir la fiche du film et la filmographie de Richard Wallace sur le site IMDB.

Remarque :
L’appartement du jeune couple est situé 13, Gay Street à New York. Il fait vraiment penser à celui de My Sister Eileen d’Alexander Hall (1942) qui, lui, était situé… 14, Gay Street ! En prenant le même environnement, Columbia espérait certainement profiter quelque peu des retombées du succès de ce film.

Une nuit inoubliable (A Night to Remember)Loretta Young et Brian Aherne dans Une nuit inoubliable (A Night to Remember) de Richard Wallace.

25 septembre 2014

Le docteur se marie (1940) de Alexander Hall

Titre original : « The Doctor Takes a Wife »

Le docteur se marieA la suite d’un concours de circonstances, une jeune écrivaine, qui connait le succès avec un livre à la gloire du célibat, doit faire croire qu’elle vient de se marier avec un docteur…
L’histoire de The Doctor Takes a Wife est un peu complexe à synthétiser mais se résume globalement à la cohabitation forcée d’un homme et d’une femme qui n’ont aucune sympathie l’un pour l’autre. Il y a une certaine originalité dans sa mise en place de cette comédie screwball mais le développement est hélas assez mécanique et prévisible. Pour ne rien arranger, ni Loretta Young, ni Ray Milland ne sont des acteurs qui excellent dans le genre de la comédie et tous deux ont un jeu souvent trop rigide et même maladroit. Ni l’un ni l’autre attire notre sympathie. Le film n’est pas sans bons moments toutefois.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Loretta Young, Ray Milland, Reginald Gardiner
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Le docteur se marie (The Doctor Takes a Wife)Ray Milland et Loretta Young dans Le docteur se marie (The Doctor Takes a Wife) de Alexander Hall.

18 août 2014

El Dorado (1966) de Howard Hawks

El DoradoExpert dans le maniement des armes, Cole Thorntorn (John Wayne) refuse le travail que lui propose le propriétaire Bart Jason à El Dorado car cela l’amènerait à se battre contre son vieil ami, le shérif Harrah (Robert Mitchum). Il reviendra toutefois quelques mois plus tard lorsqu’il apprendra qu’un autre expert de la gâchette a été engagé pour se débarrasser du shérif qui a entre-temps sombré dans l’alcool pour un chagrin d’amour… Huit ans après Rio Bravo, Howard Hawks donne une nouvelle variation du même thème. El Dorado est parfois mal considéré car jugé comme un remake et donc comparé à son prédécesseur. Si on retrouve effectivement des personnages similaires dans une situation proche, ils sont plus âgés et donc avec des motivations différentes. Hawks a intégré de nombreux éléments de comédie, assumant pleinement le statut de divertissement. Le résultat est très réussi. El Dorado reçut un bon accueil du public à une époque où le western avait déjà entamé une profonde mutation. C’est l’un des derniers grands westerns hollywoodiens classiques et l’avant-dernier film d’Howard Hawks.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: John Wayne, Robert Mitchum, James Caan, Charlene Holt, Arthur Hunnicutt
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Remarques :
* La scène de la baignoire serait pour beaucoup l’oeuvre de Robert Mitchum.
* Hawks avait demandé à Mitchum de mettre sa béquille à gauche ou à droite selon ce qui rendait le mieux à l’écran. Hawks se permet de faire un clin d’oeil à ce défaut de continuité quand il fait dire à John Wayne « La béquille, tu t’en es servi aussi bien à gauche qu’à droite ! »
* Les peintures du générique sont l’oeuvre d’Olaf Wieghorst qui fait une brève apparition dans le film (l’armurier qui vend l’arme à Mississippi).
* Le poème El Dorado récité par Mississippi est un poème d’Edgar Allan Poe.

Homonymes  :
El Dorado de Marcel L’Herbier (1921)
El Dorado de Carlos Saura (1988)
Eldorado de Bouli Lanners (2008)
(ces trois films n’ont que le nom en commun avec le film de Hawks, ce ne sont d’ailleurs pas des westerns)

12 juillet 2014

Coup de foudre (1944) de Charles Vidor

Titre original : « Together Again »
Autre titre (Belgique) : « Nous deux »

Coup de foudreLa petite ville de Brookhaven a érigé une statue à son maire dont la droiture est toujours vénérée cinq ans après sa mort. C’est sa femme, Anne, qui a pris sa suite. Très accaparée par sa tâche, elle ne s’est pas remariée. Lorsque la statue est accidentellement décapitée, Anne part à New York chercher un sculpteur pour la remplacer… Le texte de l’affiche le prouve : le titre Together Again s’applique plus aux acteurs qu’à l’histoire. Nous retrouvons à l’écran le couple formé par Irene Dunne et Charles Boyer qui avait été si populaire en 1939 dans Love Affair (Elle et lui) de Leo McCarey (1). Cette fois, ils se retrouvent dans une comédie que l’on rattache au genre screwball, bien que le genre soit en 1944 nettement sur sa fin. Loin des aspects progressistes de certaines comédies screwball, on pourra remarquer que le propos est ici assez ouvertement conservateur : la femme ne se définit que par rapport à l’homme, elle peut avoir une carrière professionnelle (voire politique comme ici) mais elle ne peut être heureuse si elle ne se marie pas et, Together Again - Affiche belge (Nous deux) quand cela arrive, elle doit tout abandonner pour se consacrer à son mari… On pourra aussi s’amuser à relever plusieurs traits nettement misogynes ici et là. Mais ce n’est pas principalement pour cette raison que le film déçoit : la mise en scène de Charles Vidor n’est pas franchement remarquable, l’humour est assez peu présent, les dialogues manquent de brillance. Seul le charme et l’éloquence raffinée de Charles Boyer relève l’ensemble et donne un peu d’intérêt au film.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Irene Dunne, Charles Boyer, Charles Coburn, Mona Freeman, Jerome Courtland
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Remarques :
* A noter que (pour une fois) le titre français Coup de foudre est bien trouvé  car le tonnerre joue un rôle non négligeable dans cette histoire.

(1) Les deux acteurs étaient également ensemble dans When Tomorrow comes (Veillée d’amour) de John Stahl (1939). Together Again est donc le troisième film où ils partagent l’affiche.

25 juin 2014

Théodora devient folle (1936) de Richard Boleslawski

Titre original : « Theodora Goes Wild »

Théodora devient folleLa petite ville de Lynnfield est en émoi après que le journal local ait publié des extraits d’un best-seller un peu osé. Les gardiennes de la bonne morale obtiennent que la publication soit suspendue. Personne ne soupçonne que l’auteur est la jeune Theodora qui vit avec ses deux vieilles tantes et joue de l’orge à la messe tous les dimanches… Theodora Goes Wild fait partie des premières (1) et des plus marquantes comédies  screwball. C’est la première pour l’actrice Irene Dunne qui deviendra un des piliers du genre. Le scénario a été écrit par le brillant scénariste Sidney Buchman. Le ton est assez libre, la pudibonderie et l’étroitesse d’esprit y sont fustigées et le personnage fort est celui de la femme. Irene Dunne semble très à l’aise dans ce rôle à plusieurs facettes, capable de passer très rapidement d’un style à l’autre. L’histoire est assez plausible (ce qui n’est pas toujours le cas avec les screwball) et l’humour est bien distillé, de façon continue, y compris dans les passages de pure romance. Theodora Goes Wild mériterait d’être plus connu.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Irene Dunne, Melvyn Douglas, Thomas Mitchell
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(1) En 1936, nous ne sommes que 2 ans après It Happened One Night (1934) de Frank Capra qui marque le début du genre screwball.

29 mai 2014

20 ans d’écart (2013) de David Moreau

20 ans d'écartAlice a 38 ans, elle est chef de rubrique dans un magazine de mode. Elle a tout sacrifié pour sa carrière mais se rend compte que son image de femme trop sage et un peu coincée lui bloque toute nouvelle progression. Aussi, quand Balthazar, à peine 20 ans, se met à lui tourner autour, elle décide de se laisser faire… Ecrite par David Moreau et Amro Hamzawi, 20 ans d’écart est une comédie assez réussie sur le thème des cougars(1), thème qui est finalement peu abordé par le cinéma (hormis Le Lauréat bien entendu). Il y a une indéniable fraîcheur qui se dégage de l’ensemble et, si les personnages sont parfois très stéréotypés pour créer l’humour, le film sait sortir de sentiers battus en montrant le milieu de la mode sur un mode satirique. La belge Virginia Efira (qui n’a pas tout à fait l’âge de son personnage) montre beaucoup d’aplomb avec de belles pointes de sensualité et Pierre Niney (de la Comédie française) fait une très belle prestation. David Moreau a su trouver un bel équilibre pour cette amusante comédie.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Virginie Efira, Pierre Niney, Charles Berling, Gilles Cohen
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Remarque :
20 ans d’écart a été tourné en 35mm Scope anamorphique qui donne une qualité d’image supérieure au numérique. Utilisé au cinéma depuis les années cinquante, l’anamorphose est un procédé qui consiste à déformer une image avec une lentille dite anamorphique afin de l’enregistrer sous un format de proportions différentes. En pratique, l’image est le plus souvent stockée étirée dans le sens de la hauteur ce qui permet de gagner en résolution. A la projection, une autre lentille anamorphique redonne à l’image ses dimensions.

(1) Cougar désigne une femme de plus de 35 ans qui cherche avoir une relation avec un homme bien plus jeune. Le terme est apparu en 2009 à la suite de la série TV Cougar Town, il a été ensuite répandu très largement par la presse féminine.

11 mai 2014

Ma femme est une sorcière (1942) de René Clair

Titre original : « I Married a Witch »

Ma femme est une sorcièreA la veille d’une élection importante, un politicien ambitieux voit sa vie bouleversée par l’irruption d’une jeune femme qui s’est mis en tête de le séduire. Celle-ci est ni plus ni moins que la réincarnation d’une sorcière brûlée vive 270 ans plus tôt par le lointain ancêtre puritain du politicien… I Married a Witch est adapté d’un roman de Thorne Smith dont la série des Topper venait d’être l’objet de trois longs métrages (1). Cette histoire de sorcière facétieuse avait tout pour plaire à René Clair qui était alors aux Etats Unis. Il parvient parfaitement à mêler humour et fantastique et réalise une comédie amusante et légère qui met joliment en valeur Veronica Lake. L’année 1942 fut très favorable à l’actrice : avec ce film et les deux films noirs This Gun for Hire et The Glass Key, elle devint une star et sa coiffure fut adoptée par bon nombre de femmes américaines (2). Remarquablement bien écrit, I Married a Witch est un film très amusant et plein de fraîcheur.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Fredric March, Veronica Lake, Susan Hayward, Cecil Kellaway
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Remarques :
Ma femme est une sorcière * Dans un arrangement absolument unique dans l’histoire du cinéma, United Artists, qui était en manque de productions, a acheté 21 films à Paramount. I Married a Witch est le premier d’entre eux. The Crystall Ball d’Elliott Nugent (1943) et Young and Willing d’Edward Griffith (1943) sont les deux autres longs métrages d’importance (le reste se compose de 5 Harry Sherman, westerns de série B entre 1942 et 1944 et de 13 Hopalong Cassidy, westerns moyens métrages, entre 1942 et 1948).

* Le site IMDB souligne qu’aucune sorcière ne fut jamais brûlée aux Etats-Unis. Cette méthode d’exécution des sorcières était spécifique à l’Europe. Aux Etats Unis, les sorcières de Salem furent pendues.

(1) Topper (Le couple invisible) de Norman Z. McLeod (1937) avec Cary Grant ,
Topper Takes a Trip (Fantômes en croisière) de Norman Z. McLeod (1938) avec Roland Young,
Topper Returns (Le Retour de Topper) de Roy Del Ruth (1941) avec Roland Young.

(2) La coiffure de Veronica Lake, de longs cheveux blonds ondulés avec une boucle qui recouvre la partie droite du front et parfois l’oeil droit (coiffure surnommée « Peekaboo »), a été instanténément adoptée par d’innombrables jeunes femmes. Cela posa un sérieux problème car, en cette période de guerre, les femmes travaillaient souvent dans les usines d’armements où cette coiffure occasionnait des accidents. On ne cessa de demander à Veronica Lake de changer de coiffure, ce qu’elle ne fit que bien plus tard et ce qui accéléra sans doute sa perte de popularité.

10 avril 2014

She Wouldn’t Say Yes (1945) de Alexander Hall

She Wouldn't Say YesSusan Lane est une psychologue qui a réussi à s’imposer dans son métier par son expertise dans les rapports humains. En toutes circonstances, elle montre une grande maitrise de ses sentiments et garde le contrôle sur elle-même. Lorsqu’elle fait la connaissance d’un dessinateur de bandes dessinées humoristiques, elle n’a bien entendu aucune intention de céder à ses avances… Produit et coécrit par Virginia Van Upp (1), She Wouldn’t Say Yes est une screwball comedy basée sur un personnage féminin fort. Tout le film repose en effet sur les épaules de Rosalind Russell qui, il est vrai, a l’habitude d’interpréter ce type de rôle de femme très affirmée qui traite d’égal à égal avec les hommes ou qui, comme ici, surpasse nettement les hommes. Elle fait ici une très belle prestation, montrant une belle palette d’expressions et une superbe présence à l’écran. Face à elle, Lee Bowman est bien fade même si cela fait partie de son rôle. Les dialogues sont enlevés avec de bons traits d’humour. L’ensemble est amusant, bien écrit, assez original bien que peu crédible. On peut donc se demander pourquoi She Wouldn’t Say Yes n’a pas eu plus de succès et pourquoi il est, encore aujourd’hui, jugé si sévèrement. Serait-ce parce que tous les personnages masculins sont faibles (voire idiots) et que l’on ne peut s’identifier à aucun d’entre eux ? Cette explication est peut-être un peu simpliste mais elle n’est pas impossible (2). Toujours est-il que le film est injustement très méconnu.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Rosalind Russell, Lee Bowman, Adele Jergens, Charles Winninger, Harry Davenport
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(1) Virginia Van Upp a débuté comme scénariste avant de passer à la production. Elle est l’une des rares femmes à avoir été Executive producer à Hollywood. Elle sera l’année suivante la productrice de Gilda.
Nota : Sur le sujet des femmes de cinéma, on peut consulter l’encyclopédie en deux volumes d’Ally Acker : Reel Women (en anglais).

(2) Le propos de She Wouldn’t Say Yes est en effet assez franchement féministe : pour faire rentrer cette femme « dans le rang » (= la forcer à se marier), les hommes devront user d’une supercherie bien peu glorieuse et, pire encore (!), la fin laisse penser que la femme gardera sa suprématie et sa carrière (une fin plus coutumière à Hollywood est de montrer que la femme abandonne sa carrière après son mariage). D’ailleurs, l’image finale est sur ce point significative : dans le train, la femme est seule dans la couchette du dessus, les deux hommes sont entassés au niveau inférieur, le mari est relégué au même niveau que le père (un peu idiot). Le mariage ne va donc pas changer le rapport de forces…!
Si on peut comprendre qu’à l’époque le type de situations où la femme est supérieure à l’homme pouvait déplaire, il est tout de même assez étonnant que cela gêne encore les spectateurs (masculins) aujourd’hui.

27 mars 2014

Grand méchant loup appelle (1964) de Ralph Nelson

Titre original : « Father Goose »

Grand méchant loup appelleEn 1942, alors que les japonais attaquent en Indonésie, un aventurier américain (Cary Grant) est placé de force sur une petite île isolée comme guetteur pour signaler les passages d’avions ennemis. Quelques jours plus tard, il recueille une institutrice et sept fillettes… Father Goose est une excellente comédie écrite par S.H. Barnett et adaptée par Peter Stone et Frank Tarloff, tous trois oscarisés pour ce film. C’est l’avant-dernier film tourné par Cary Grant qui, à 60 ans, joue toujours les bourreaux des coeurs. Mais surtout, il excelle toujours autant dans le registre de la comédie avec ses multiples expressions et sa forte présence. Contrairement à son habitude, son personnage est ici plutôt miteux, un peu alcoolique et mal rasé (1). C’est Leslie Caron qui doit ici lui tenir tête et elle y parvient parfaitement en composant un personnage délicieusement intransigeant. Le scénario se déroule joliment, avec de multiples situations (malgré la promiscuité des lieux) et des dialogues enlevés. Father Goose est une comédie réussie qui remporta un certain succès à son époque.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Cary Grant, Leslie Caron, Trevor Howard
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Remarques :
* Aucune des fillettes n’a vraiment fait de carrière d’actrice par la suite. Le plus souvent, ce fut leur seul film.
* Cary Grant a tellement apprécié travailler sur ce film qu’il est resté en contact avec les sept fillettes après qu’elles aient grandi et même après qu’elles se soient mariées.

(1) Après avoir dit au moment de la sortie du film que son personnage était tout le contraire de lui-même, Cary Grant dira plus tard qu’en réalité ce personnage était plus proche de son vrai moi…

25 mars 2014

Pauline détective (2012) de Marc Fitoussi

Pauline détectivePlaquée par son petit ami, Pauline se laisse entraîner par sa soeur dans un palace de la Riviera italienne pour deux semaines de vacances. Rédactrice en chef d’un journal spécialisé dans le fait divers, elle décide de mener sa propre enquête lorsqu’une femme disparaît un peu soudainement… Ecrit et réalisé par Marc Fitoussi, Pauline détective est un divertissement tout à fait dans l’esprit Club des 5. C’est une comédie policière certes légère, mais plutôt bien faite, avec de bons personnages, à commencer par celui de Pauline fort bien interprété par une Sandrine Kiberlain très volubile qui montre beaucoup de maitrise dans l’exubérance. Les seconds rôles sont également très bien définis et interprétés. Dans ce genre de comédie farfelue, tout l’art est bien doser tous ses éléments et Marc Fitoussi y est parvenu. Pauline détective est ainsi très amusant et nous fait passer un bon moment.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Sandrine Kiberlain, Audrey Lamy, Claudio Santamaria, Antoine Chappey
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