30 août 2018

Maigret voit rouge (1963) de Gilles Grangier

Maigret voit rougeA Paris, un soir, trois hommes dans une voiture américaine tirent sur un homme qui sort de chez lui. Quelques minutes plus tard, l’homme est ramassé par un autre véhicule, presque sous les yeux d’un inspecteur de police…
Adapté du roman de Georges Simenon Maigret, Lognon et les Gangsters, Maigret voit rouge est le troisième (et ultime) film où Jean Gabin incarne le commissaire Maigret. C’est le moins convainquant des trois. L’histoire, guère crédible, joue sur le contraste entre les méthodes brutales américaines et une relative bonhommie française. Gabin compose un Maigret fatigué et montre une grande sobriété dans son jeu. Il n’a pas la présence qu’il montrait dans les opus précédents. Les dialogues sont, eux aussi, moins remarquables (Michel Audiard n’est pas cette fois de la partie). En revanche, la photographie de Louis Page est assez belle.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Jean Gabin, Françoise Fabian, Roland Armontel, Paul Frankeur, Edward Meeks, Michel Constantin
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Maigret voit rouge
Jean Gabin et Françoise Fabian (et Edward Meeks dans le cadre) dans Maigret voit rouge de Gilles Grangier.

28 août 2018

Maigret tend un piège (1958) de Jean Delannoy

Maigret tend un piègeA Paris, près de la Place des Vosges, plusieurs femmes sont tuées dans des circonstances similaires. Maigret va tendre un piège à l’assassin qui les tient en échec…
Adapté du roman du même nom de Georges Simenon, Maigret tend un piège voit Jean Gabin personnifier pour la première fois le mythique commissaire à l’écran. L’intrigue en elle-même n’est pas des plus mystérieuses car nous sommes très rapidement mis sur la piste du coupable, mais elle se double d’un volet psychologique très développé qui donne au film tout son intérêt et qui permet aux acteurs aguerris, que sont Gabin et Desailly, de montrer une grande richesse. Face à eux, la jeune Annie Girardot se montre parfaitement à la hauteur ; on remarque aussi Lino Ventura dans un petit rôle. Tous les seconds rôles sont bien tenus. L’atmosphère est assez remarquable, un peu poisseuse et étouffante. Les dialogues sont de Michel Audiard mais restent très classiques à l’instar de la réalisation de Delannoy. Assez justement, le film connut un certain succès à sa sortie.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Jean Gabin, Annie Girardot, Jean Desailly, Lucienne Bogaert, Paulette Dubost, Gérard Séty, Lino Ventura
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Remarque :
* Jean Gabin endossera encore deux fois le costume du commissaire Maigret au cinéma, dans Maigret et l’affaire St Fiacre (1959) et Maigret voit rouge (1963).

Maigret tend un piège
Jean Gabin et Annie Girardot dans Maigret tend un piège de Jean Delannoy.

27 août 2018

Les Trois Mousquetaires (1961) de Bernard Borderie

« Les Trois Mousquetaires: Première époque – Les ferrets de la reine »
« Les Trois Mousquetaires: Deuxième époque – La revanche de Milady »

Les trois mousquetaires: Tome I - Les ferrets de la reineAu XVIIe siècle, le jeune D’Artagnan quitte sa Gascogne natale pour aller à Paris où il va postuler pour s’engager dans le régiment des mousquetaires du roi Louis XIII. Il fait rapidement la connaissance d’Athos, Porthos et Aramis. Devenus amis, ils vont devoir déjouer les plans machiavéliques de Richelieu… Cette version des Trois Mousquetaires d’Alexandre Dumas fait partie des plus connues car elle a bénéficié de nombreux passages à la télévision et, pour toute une génération de bambins, ce fut le premier contact avec ce roman épique. Ce n’est certainement pas la meilleure. L’histoire est simplifiée au maximum pour en faire un grand divertissement, ponctué par des combats à l’épée qui tournent souvent à la pantalonnade. Pour simplifier encore plus, les adaptateurs ont pratiqué des ellipses importantes qui rendent l’histoire guère compréhensible. Si les décors sont soignés, l’interprétation n’est pas des plus remarquables, loin de là.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Gérard Barray, Georges Descrières, Mylène Demongeot, Jean Carmet, Guy Tréjan
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Les Trois Mousquetaires
Gérard Barray et Mylène Demongeot dans Les trois mousquetaires de Bernard Borderie.

Versions chroniquées sur ce blog :
1921: The Three Musketeers de Fred Niblo (USA, 119 mn) avec Douglas Fairbanks
1921: Les Trois Mousquetaires de Henri Diamant-Berger (France, 720 mn) avec Aimé Simon-Girard
1922: L’Étroit Mousquetaire de Max Linder (USA, 58 mn) avec Max Linder (parodie)
1948: The Three Musketeers de George Sidney (USA) avec Lana Turner et Gene Kelly
1961: Les Trois Mousquetaires de Bernard Borderie (France) avec Gérard Barray et Mylène Demongeot (2 films)
1973: Les Trois Mousquetaires de Richard Lester (USA) avec Michael York et Raquel Welch (3 films)
1993: Les Trois Mousquetaires de Stephen Herek (USA) avec Chris O’Donnell
2023: Les Trois Mousquetaires: D’Artagnan de Martin Bourboulon (France) avec François Civil (2 films)

24 août 2018

La Mort en direct (1980) de Bertrand Tavernier

Titre anglais : Death Watch

La Mort en directDans un futur proche où la science a vaincu les plus grandes maladies, une chaine de télévision lance une émission à grande audience qui montre les derniers jours d’une personne atteinte d’un mal incurable. Pour la suivre, elle a fait greffer des micro-caméras dans les yeux d’un « cameraman »…
A partir d’un roman de l’anglais David Compton, Bertrand Tavernier a conçu et réalisé cette œuvre de science-fiction, son unique incursion (à ce jour) dans le genre.  La Mort en direct est une coproduction franco-allemande, tournée en anglais. Le plus visible dans cette histoire est la préfiguration de la télé-réalité et une mise en évidence du voyeurisme, mais le propos va beaucoup plus loin que cela : il explore des possibles variations de notre société. Dans ce futur, il s’est produit un glissement de la morale et de certaines valeurs fondamentales. L’entretien du docteur avec sa patiente est édifiant sur ce point. Cette perte de repères et de finalité contribue à créer un climat assez angoissant. Bertrand Tavernier a utilisé très intelligemment les décors de la ville de Glasgow de façon à donner un caractère atemporel à son film et accentuer cette atmosphère déroutante. Mais La Mort en direct est aussi une histoire d’amour, un amour impossible qui nous émeut. Assez enjoué, Harvey Keitel fait une belle prestation face à Romy Schneider prise presque à contre-emploi : on imagine plus l’actrice dans des personnages pleins de vie que dans un rôle d’une femme condamnée par une maladie incurable. Le charismatique Max von Sydow éclaire le dénouement. Très belle musique d’Antoine Duhamel.  La Mort en direct est un film inhabituel, intelligemment mis en scène. Le film a bénéficié d’une ressortie en 2013.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Romy Schneider, Harvey Keitel, Harry Dean Stanton, Thérèse Liotard, Max von Sydow
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Death Watch
Harvey Keitel et Romy Schneider dans La Mort en direct de Bertrand Tavernier.

21 août 2018

Les Grandes Familles (1958) de Denys de La Patellière

Les grandes famillesNoël Schoudler, le patriarche d’une famille de la grande bourgeoisie, dirige un petit empire économique : de l’usine familiale de sucre, ses activités se sont étendues dans la banque et la presse. Son fils unique François juge les méthodes paternelles archaïques et, profitant de l’absence de son père en voyage, entreprend des réformes au journal…
Les Grandes Familles est adapté d’un roman de Maurice Druon, Prix Goncourt en 1948. L’histoire est bourrée de stéréotypes mais le scénario se déroule admirablement bien. L’ajout des dialogues de Michel Audiard apportent une note d’humour et de dérision et donnent une indéniable vivacité à l’ensemble. Tous les personnages sont haïssables. L’interprétation est de haut vol, avec un Jean Gabin qui commence à prendre l’habitude de jouer les patriarches et des seconds rôles fort bien tenus. Le générique, une voix off présentant les personnages un à un, évoque ceux de Sacha Guitry. Denys de La Patellière n’a jamais été un grand réalisateur mais il réussit là un film très bien équilibré. Les Grandes Familles connaitra un bon succès et bénéficiera de multiples passages à la télévision. Il sera vigoureusement vilipendé par les jeunes turcs de la Nouvelle Vague…
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Jean Gabin, Pierre Brasseur, Jean Desailly, Bernard Blier
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Les Grandes Familles
Jean Desailly, Jean Gabin et Bernard Blier dans Les grandes familles de Denys de La Patellière.

Les Grandes Familles
Pierre Brasseur et Jean Gabin dans Les grandes familles de Denys de La Patellière.

18 août 2018

Nous ne vieillirons pas ensemble (1972) de Maurice Pialat

Nous ne vieillirons pas ensembleJean, qui est cinéaste, ne vit plus vraiment avec sa femme Françoise : depuis plusieurs années, il réside le plus souvent chez sa maîtresse Catherine sans se résoudre à divorcer de l’une pour épouser l’autre…
Nous ne vieillirons pas ensemble est le deuxième long métrage de Maurice Pialat. Il est adapté de son propre roman, qu’il a présenté comme étant autobiographique. C’est la description d’une relation tumultueuse qui se détériore de plus en plus, une relation marquée par l’égoïsme et les soudaines poussées de colère de l’homme. C’est une description brute des sentiments sous leurs aspects les plus cruels. Maurice Pialat filme cela avec une grande vérité, nue, sans artifice. Marlène Jobert est particulièrement émouvante en jeune femme finalement très forte, qui doit toujours encaisser. Et au-delà du caractère odieux et cruel de son personnage, Jean Yanne parvient à exprimer un profond désarroi, une insatisfaction chronique. L’acteur fut récompensé par le Prix d’interprétation masculine à Cannes.
Elle: 5 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Marlène Jobert, Jean Yanne, Macha Méril
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Nous ne vieillirons pas ensemble
Marlène Jobert et Jean Yanne dans Nous ne vieillirons pas ensemble de Maurice Pialat.

15 août 2018

Gribouille (1937) de Marc Allégret

GribouilleCamille Morestan, commerçant en articles de sports est désigné comme juré au procès de Natalie Roguin, accusée du meurtre de son amant…
Gribouille est adapté d’une pièce de Marcel Achard. Le film commence par une surprise : une petite scène-gag où l’on reconnait Bernard Blier dans l’une de ses toutes premières apparitions au cinéma. Suit une longue scène de procès qui paraît bien surjouée mais le film trouve par la suite un meilleur équilibre. Pour notre plus grand plaisir, Raimu s’en donne à cœur joie dans son registre habituel  mais, si Gribouille est resté dans les esprits aujourd’hui, c’est surtout parce que Marc Allégret a choisi une jeune débutante pour le rôle de la jeune femme : Michèle Morgan. Agée de dix-sept ans, son jeu est encore mal assuré mais plein d’une délicatesse qui va instantanément conquérir le public. Assister ainsi aux premiers pas d’une grande actrice a quelque chose de magique.  On imagine aisément que se retrouver ainsi face au grand acteur colérique Raimu a dû lui demander beaucoup de tact et d’effacement. Peinture sociale, Gribouille est à la fois humoristique et émouvant. La qualité de la réalisation de Marc Allégret, la musique enlevée de Georges Auric et les superbes décors d’Alexandre Trauner finissent de nous combler.
Elle: 4 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Raimu, Michèle Morgan, Gilbert Gil, Jean Worms, Julien Carette, Andrex, Bernard Blier
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Remarques :
* Née Simone Roussell, Michèle Morgan s’est forgé son nom d’actrice en deux parties : « Mor- » car c’est une grande admiratrice de Gaby Morlay et « -gan » en prévision d’un hypothétique engagement à Hollywood. « Michèle » était juste un prénom à la mode.
* Marcel Achard, présent à l’audition de la jeune actrice, a écrit : « un regard apeuré, un visage émacié, tout autour d’elle flottait je ne sais quel air de fatalité et de détresse… »

Gribouille
Michèle Morgan et Andrex dans Gribouille de Marc Allégret.

Gribouille
Carette et Raimu dans Gribouille de Marc Allégret.

Remake :
The Lady in Question (1940) de Charles Vidor avec Brian Aherne, Rita Hayworth et Glenn Ford (non sorti en France)

5 août 2018

Dans les forêts de Sibérie (2016) de Safy Nebbou

Dans les forêts de SibériePour fuir la civilisation et découvrir d’autres modes de vie, le parisien Teddy vient s’installer dans une cabane isolée au bord du lac Baïkal, en plein cœur de la Sibérie. Le plus proche village est distant d’une centaine de kilomètres…
Dans les forêts de Sibérie est très librement adapté du livre de Sylvain Tesson, récit autobiographique de ses six mois passés dans un isolement presque total. Par rapport au livre, on perd toutes les réflexions personnelles et les méditations philosophiques qui en font la richesse. En revanche, probablement pour que le spectateur ne s’ennuie pas, Safy Nebbou a ajouté une histoire un fugitif russe qui se cache dans ces grands espaces inhospitaliers. Les images de l’immense lac gelé sont aussi belles que spectaculaires et la musique d’Ibrahim Maalouf ajoute à la beauté de l’ensemble. Hormis les deux acteurs principaux, les autres personnages sont pour beaucoup interprétés par des habitants de la région. Le film évoque quelque peu Into the wild de Sean Penn mais sans en avoir la portée. Le film est plaisant mais le livre de Sylvain Tesson est bien plus profond.
Elle: 3 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Raphaël Personnaz, Evgeniy Sidikhin
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Dans les forets de Sibérie
Raphaël Personnaz dans Dans les forêts de Sibérie de Safy Nebbou.

26 juillet 2018

Notre-Dame de Paris (1956) de Jean Delannoy

Notre-Dame de ParisEn 1482, sous le règne de Louis XI, le poète sans le sou Pierre Gringoire a écrit une petite pièce qui doit être jouée le jour de la Fête des fous. Il se désole du manque d’attention du public mais remarque la danseuse bohémienne Esméralda qui captive l’attention de tous, y compris celle d’un homme en noir, l’alchimiste Claude Frollo…
Cette version du Notre-Dame de Paris de Victor Hugo est l’une des plus connues mais pas l’une des plus réussies. Pourtant l’adaptation a été écrite par Jean Aurenche et Jacques Prévert et la reconstitution est fastueuse, que ce soit dans les décors ou dans les costumes. L’interprétation d’Anthony Quinn en Quasimodo est assez remarquable et Gina Lollobrigida fait une Esméralda particulièrement sensuelle. Pourtant, le résultat paraît bien fade et d’une grande froideur : on reste à bonne distance et ce ne sont pas les gesticulations et vociférations du monde de la Cour des Miracles qui incitent au contraire. La volonté de créer un grand spectacle a emporté toute tension dramatique et le film apparaît bien bancal.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Gina Lollobrigida, Anthony Quinn, Alain Cuny, Robert Hirsch, Philippe Clay, Jean Danet, Jean Tissier
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Remarque :
* Dans cette version, Frollo n’est pas l’Archidiacre de Notre-Dame de Paris mais un alchimiste qui habite dans les tours. Le transformer ainsi en laïque serait probablement dû à la volonté de distribuer le film aux Etats-Unis où le code de censure Hays interdisait de représenter un ecclésiastique ainsi soumis aux désirs de la chair.

Notre-Dame de Paris
Gina Lollobrigida dans Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy (à l’arrière-plan, avec le chapeau violet, Robert Hirsch).

Adaptations du roman de Victor Hugo :
1905 : La Esmeralda d’Alice Guy et Victorin Jasset (10 minutes)
1911 : Notre-Dame de Paris d’Albert Capellani (36 minutes)
1917 : The Darling of Paris de J. Gordon Edwards (60 min. env., film perdu)
1923 : Notre-Dame de Paris (The Hunchback of Notre Dame) de Wallace Worsley
1939 : Quasimodo (The Hunchback of Notre-Dame) de William Dieterle
1956 : Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy
1996 : Le Bossu de Notre-Dame (The Hunchback of Notre Dame) de Walt Disney Company
1999 : Quasimodo d’El Paris de Patrick Timsit (comédie)

22 juillet 2018

Maxime (1958) de Henri Verneuil

MaximeMaxime est un cinquantenaire sans le sou qui enseigne les bonnes manières à Hubert. Ce dernier le charge d’intervenir en sa faveur auprès de la belle Jacqueline…
Adapté d’un roman d’Henri Duvernois, Maxime est un film qui ne manque pas d’attraits : l’histoire, sans être très originale, est fort bien développée, les dialogues d’Henri Jeanson sont particulièrement brillants, la réalisation d’Henri Verneuil est solide et l’interprétation de tout premier ordre : Charles Boyer et Michèle Morgan apportent le charme et Arletty est vraiment exceptionnelle dans un second rôle très original de femme de général. Alors, on se demande bien pourquoi, avec de tels atouts, le film fut si mal accueilli par la critique et par le public. Peut-être était-il anachronique à sa sortie à la fin des années cinquante, paraissant trop classique, mais aujourd’hui nous pouvons l’apprécier sans parti-pris.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Michèle Morgan, Charles Boyer, Arletty, Félix Marten, Jane Marken
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Maxime
Charles Boyer et Michèle Morgan dans Maxime de Henri Verneuil.

Maxime
Felix Marten et Michèle Morgan dans Maxime de Henri Verneuil.