9 avril 2011

Reds (1981) de Warren Beatty

RedsLui :
Produit, coécrit, réalisé et joué par Warren Beatty, Reds est une longue fresque retraçant le parcours entre 1915 et 1920 de John Reed, journaliste idéaliste et politiquement engagé, auteur du célèbre livre sur la révolution russe « Dix jours qui ébranlèrent le monde ». Warren Beatty mêle plusieurs genres dans le même film, essayant de donner la même importance aux aspects politiques qu’aux déboires sentimentaux de John Reed avec Louise Bryant, journaliste féministe. Il ajoute même un côté purement documentaire en insérant de vrais témoignages de personnes qui les ont connus. L’ensemble est très long (3h10), souvent dogmatique, assez lourd dans sa construction mais il comporte de très belles scènes, notamment en Russie au moment de la Révolution d’octobre. Il faut bien entendu saluer l’audace et les convictions de Warren Beatty (1) qui parvint à faire accepter son film, ce type de sujet n’étant pas vraiment courant dans le cinéma américain. Perfectionniste, il multiplia les prises qui se comptaient souvent en dizaines. Il finança en grande partie le tournage qui s’étala sur une année, dans cinq pays différents. Le film reçut un bon accueil de la critique mais le succès fut plus mitigé auprès du public. Que l’on ressente ou pas la longueur et les lourdeurs, Reds reste de toutes façons intéressant pour son côté historique.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Warren Beatty, Diane Keaton, Edward Herrmann, Jerzy Kosinski, Jack Nicholson, Paul Sorvino, Maureen Stapleton, Gene Hackman
Voir la fiche du film et la filmographie de Warren Beatty sur le site IMDB.
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Remarques :
(1) Le film Reds sortit au début des années Reagan (et donc bien avant la chute du mur), une époque qui n’est pas vraiment synonyme de baisse de cette ferveur anticommunisme si caractéristique des Etats-Unis. Ceci dit, le film dénonce la bureaucratie envahissante qui commençait, dès 1920, à dénaturer les idéaux. L’état soviétique fit d’ailleurs pression sur la Finlande pour entraver le tournage du film.

Remarque :
Je dois avouer que nous avions beaucoup plus apprécié le film à sa sortie.

8 avril 2011

À travers l’orage (1920) de David W. Griffith

Titre original : « Way Down East »

À travers l'orageLui :
(film muet) La jeune Anna est victime des avances d’un riche oisif. L’homme va jusqu’à organiser une fausse cérémonie pour lui faire croire qu’il l’épouse en secret. En réalité, il ne cherche qu’une aventure et ne lui avoue la vérité que lorsqu’un bébé naît quelques mois plus tard…
Way Down East, À travers l’orage, est adapté d’une pièce très populaire à l’époque. C’est un grand mélodrame dont l’histoire pourra certes paraître convenue mais qui, entre les mains de Griffith, devient un grand film, intense et très beau. À travers l'orage Le film dure près de 2h30 et Griffith en aurait tourné trente fois plus ! Il prend ainsi le temps de faire des longs plans, entrecoupés de superbes gros plans. Il insuffle un beau lyrisme, rarement trop appuyé, porté par le jeu de Lillian Gish, et une force que seules quelques notes d’humour viennent contrecarrer. Et il y a cette grande scène de la tempête de neige et de la rivière en dégel, devenue l’une des plus célèbres de toute l’histoire du cinéma : inanimée sur un bloc de glace dérivant rapidement vers une gigantesque cascade, Anna doit être secourue par le jeune David qui saute de bloc en bloc. A travers l'orage Particulièrement authentique, cette scène donne aux vingt dernières minutes une intensité dramatique presque insoutenable. Way Down East est assez fortement marqué par un certain moralisme de Griffith sur la fidélité et l’amour unique ; en outre, le film montre bien les conceptions puritaines et rigoureuses de la morale victorienne de l’époque qui n’offrait aucun pardon aux écarts. Certaines scènes sont teintées en couleur. Way Down East fut un énorme succès dès sa sortie.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Lillian Gish, Richard Barthelmess, Lowell Sherman, Burr McIntosh
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Remarques :
À travers l'orage* La scène de la tempête de neige a été tournée en conditions réelles. L’équipe a du attendre qu’un vrai blizzard se lève. Dans un gros plan, Lillian Gish a de véritables petits blocs de glace sur les cils… Plusieurs dizaines d’années après le tournage, elle a affirmé que la main qu’elle a laissée pendre dans l’eau gelée lui faisait toujours mal certains jours. David W. Griffith a été assez gravement blessé lors du dynamitage d’un bloc de glace. Il a du être hospitalisé et remplacé par Elmer Clifton.
* La scène de la tempête de neige a été introduite par Griffith, elle ne figurait pas dans la pièce. Il est possible qu’il ait été en partie inspiré par un film de 1903 produit par les Studios Edison, Uncle Tom’s cabin, qui comportait une scène de flot de glaces sur une rivière en dégel.
* La scène de la tempête de neige a inspiré Poudovkine pour La Mère (1926).
* Dans la scène du bal, l’une des jeunes danseuses est Norma Shearer.
* Anecdote amusante : Richard Barthelmess et Mary Hay qui jouent deux personnages qui avouent ne pas s’aimer dans le film et qui refusent de se marier, se sont mariés dans la vraie vie, peu après la fin du tournage. Richard Barthelmess était déjà très célèbre à l’époque, l’un des jeunes premiers les plus en vogue. Il faut dire que son visage a une présence étonnante et il y a dans son regard une intensité rare.
* Autre anecdote (nettement moins amusante) : Robert Harron, jeune acteur au physique assez exceptionnel présent dans de nombreux films de Griffith, s’est tiré une balle dans le poumon la veille de la première de Way Down East. Officiellement, la mort a été déclarée accidentelle mais la rumeur prétend que le jeune acteur s’est suicidé par dépit de ne pas avoir été choisi pour le rôle principal, ne supportant pas de voir Richard Barthelmess devenir le nouveau protégé de Griffith.

Remake :
Way Down East de Henry King (1935) avec Rochelle Hudson et Henry Fonda.

7 avril 2011

Les yeux de Satan (1972) de Sidney Lumet

Titre original : « Child’s play »

Child's PlayLui :
Ancien élève, Paul revient dans un petit collège catholique pour prendre son poste de professeur de gymnastique. Il trouve une situation très tendue entre ses deux anciens professeurs. De plus, les élèves se livrent à d’étranges jeux très cruels… Les yeux de Satan est l’un des films les moins connus de Sidney Lumet. Pourtant, comme d’autres de ses films, il s’agit de l’adaptation d’une pièce de théâtre et, comme pour d’autres, il s’agit d’un huis clos, genre où il excelle. Il parvient à créer une atmosphère angoissante, étrange, aux accents surnaturels. Le spectateur est trompé, on manipule nos sentiments, nos impressions : le dénouement ultime (totalement inattendu) nous oblige presque à se repasser mentalement tout le film. Les yeux de Satan a eu si peu de succès que Paramount décida d’interrompre les sorties : il n’est tout simplement pas sorti dans de nombreux pays. L’une des explications souvent avancée est que le film serait trop proche de If, explication étrange car si le lieu est dans les deux cas un collège privé anglais, le propos est très différent. En tous cas, ce film de Lumet ne mérite pas ce mauvais traitement.
Note : 3 étoiles

Acteurs: James Mason, Robert Preston, Beau Bridges
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6 avril 2011

Air Force (1943) de Howard Hawks

Air ForceLui :
Partis pour un vol de routine dans le Pacifique, l’équipage d’un bombardier apprend la nouvelle de l’attaque de Pearl Harbour en plein vol. La base qu’ils devaient rallier est en grande partie détruite, ils doivent aussitôt repartir pour aller soutenir la bataille dans les Philippines… Air Force fut tourné peu après Pearl Harbour. Il s’agit donc essentiellement d’un film de propagande pour souder la nation dans l’effort de guerre. C’est un film sans star, le premier rôle étant tenu par l’équipage qui, bien que très hétéroclite dans sa composition, forme un ensemble uni où chacun à un rôle à jouer. C’est presque un huis clos puisque la majorité du film se déroule dans les airs et nous sommes ainsi immergés dans cet environnement étroit avec ses attentes et ses moments intenses. Hawks avait l’avantage de bien connaître le monde de l’aviation, il avait notamment tourné le très beau Seuls les anges ont des ailes quelques années plus tôt. Le film est très bien construit, admirablement bien monté et très prenant. Ce fut un énorme succès pour la Warner.
Note : 3 étoiles

Acteurs: John Ridgely, Gig Young, Arthur Kennedy, Charles Drake, Harry Carey, George Tobias, Ray Montgomery, John Garfield
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Remarques :
* William Faulkner a écrit la scène de la mort du pilote sur son lit d’hôpital.
* Des images réelles de la Bataille de la Mer de Corail (4-8 mai 1942) ont été utilisées et habilement insérées.

5 avril 2011

Julie & Julia (2009) de Nora Ephron

Julie & JuliaLui :
L’affiche ci-contre le clame bien haut… le film est basé sur deux histoires vraies : celle de Julia Child, une américaine qui tombe amoureuse de la cuisine française au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et écrit un livre de cuisine qui devient très célèbre et celle de Julie Powell, jeune new yorkaise qui, en 2002, décide de réaliser les 524 recettes du livre en une année et de raconter tout cela dans un blog… Avec une construction en parallèle, Julie & Julia nous fait revivre ces deux parcours. Le film serait certainement très ennuyeux sans la présence de Meryl Streep qui nous livre une superbe interprétation de l’exubérante Julia Child, sachant ne jamais franchir la ligne et ne jamais sur-jouer. Toutes les scènes où elle est présente sont un vrai plaisir, très relevées et pleines d’un enthousiasme communicatif : l’actrice nous donne l’envie de se précipiter dans sa cuisine ! On ne peut, hélas, en dire autant des scènes contemporaines qui sont plates, sans saveur, sans intérêt.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Meryl Streep, Amy Adams, Stanley Tucci, Chris Messina
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4 avril 2011

Le Casanova de Fellini (1976) de Federico Fellini

Titre original : « Il Casanova di Federico Fellini »

Le Casanova de FelliniLui :
Le Casanova de Fellini, le titre en lui-même nous en dit long : Fellini s’approprie un mythe pour en donner sa version, il règle ses comptes avec un personnage creux, vide, incapable de sentiments, un « pantin » comme il le décrit lui-même. Par la même, il s’attaque au mythe du mâle latin. Très librement inspiré des Mémoires, son Casanova enchaîne les aventures sexuelles sans y trouver de plaisir, ramenant ses accouplements à des exploits de gymnastique. Il ne connaît pas l’amour. La seule partenaire qui lui apportera du plaisir est une poupée mécanique… Le Casanova de Fellini semble toujours osciller au bord de la mort. Malgré la noirceur du propos, le film est superbe à regarder. Les extérieurs sont joliment vides ou très brumeux, les intérieurs sont peu meublés mais formidablement dessinés, les costumes de Danilo Donati sont merveilleux, outrés, inventifs. Le tournage connut des difficultés du fait du budget important. Le film fut assez mal reçu à sa sortie.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Donald Sutherland, Tina Aumont, Cicely Browne, Carmen Scarpitta, Clara Algranti, Daniela Gatti
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Remarque :
Voici comment Fellini parle des Mémoires : « Lire cet annuaire téléphonique, ce bottin des événements, naviguer dans cet océan de pages arides, écrites sans passion, et qui met en évidence une rigueur de statisticien pédant, méticuleux, pas même menteur, oui cela ne m’a procuré que gêne, dégoût, indifférence. (…) Il n’y a rien dans les Mémoires. On ne se souvient de rien ! (…) Il a fait le tour du monde et c’est comme s’il n’était jamais sorti de sa chambre. (…) On comprend pourquoi il a été mythifié : parce qu’il incarne le vide. »
(Entretien avec Aldo Tassone, 1975, Revue Positif 181/182 mai/juin 1976)

3 avril 2011

L’oeil du malin (1962) de Claude Chabrol

L'oeil du malinLui :
Un jeune homme s’immisce dans la vie d’un couple bourgeois dont l’ostensible bonheur l’exaspère… L’œil du Malin est un film assez peu connu du début de carrière de Claude Chabrol. Son aspect le plus remarquable est de préfigurer certains de ses films ultérieurs, notamment La femme infidèle. On retrouve ici en effet la même peinture d’un couple bourgeois qui, sous des apparences parfaites, recèle une bonne part de mensonge. L’ensemble est toutefois beaucoup maladroit ici, le point faible étant essentiellement le personnage du trublion, ce jeune homme qui va briser la carapace : le problème n’est pas tant qu’il soit parfaitement odieux et détestable mais qu’il soit odieux et rien d’autre. Très certainement, Jacques Charrier est un acteur qui possède un registre insuffisamment large pour ce rôle mais il y a aussi une certaine carence au niveau du scénario qui reste en surface du personnage et de ses motivations. La photographie est assez belle avec, en intérieurs, des éclairages travaillés. Film d’auteur, imparfait, L’œil du malin est un film qu’il est intéressant de regarder aujourd’hui avec la perspective des films ultérieurs du cinéaste.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Jacques Charrier, Stéphane Audran, Walter Reyer
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2 avril 2011

L’île au complot (1949) de Robert Z. Leonard

Titre original : « The bribe »

L'île au complotLui :
Un agent fédéral est envoyé sur une petite île mexicaine du Pacifique pour démanteler un trafic de matériels militaires mis au rebut. Il tombe tout de suite sous le charme de la femme de l’homme qu’il doit surveiller… L’île au complot (le titre anglais The Bribe = « pot-de-vin » est nettement plus parlant sur le dilemne au coeur du film) est à mi-chemin entre le film noir et le film d’espionnage. Il mêle scènes d’intérieurs à l’éclairage nocturne avec quelques scènes de bateau en mer. L’atmosphère du film le rend assez prenant, tout comme la qualité de son interprétation, soutenue par d’excellents seconds rôles. Le couple Robert Taylor / Ava Gardner fonctionna tant est si bien qu’il se prolongea (secrètement) au-delà de l’écran. Belle (mais courte) scène finale de poursuite parmi les feux d’artifices.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Robert Taylor, Ava Gardner, Charles Laughton, Vincent Price, John Hodiak
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Remarques :
* Ava Gardner raconte dans son autobiographie « Ava, my story » que Robert Taylor classait L’île au complot parmi ses plus mauvais films, tout en précisant que l’acteur détestait invariablement les rôles que lui imposait la Metro.
* L’actrice précise aussi qu’elle était heureuse que l’atmosphère mexicaine lui permette de revêtir autre chose que les robes noires auxquelles elle avait toujours droit après son récent succès dans The Killers

1 avril 2011

Rien de personnel (2009) de Mathias Gokalp

Rien de personnelLui :
La société Muller organise une réception avec des jeux de rôles pour tester les cadres de l’entreprise… Rien de personnel est un film assez original. Original par la forme tout d’abord, puisque se déroulant en un seul lieu et montrant plusieurs fois les mêmes évènements pour nous en dévoiler un peu plus à chaque fois. Original par le fond puisque, pour observer les rapports humains dans l’entreprise, Mathias Gokalp choisit d’intensifier la fausseté de ces rapports : dans cette soirée, tout n’est que faux-semblants, les personnes ne sont pas toutes ce qu’elles semblent être ou ce qu’elles devraient être, on cache, on travestit la réalité. Le réalisateur nous plonge habilement au cœur de la situation en ne nous dévoilant pas tout d’emblée, nous sommes nous-mêmes trompés et découvrons peu à peu les vrais enjeux. Il parvient à mettre en place une atmosphère étrange qui met un peu mal à l’aise, où tout semble en équilibre instable. Et finalemnt, cette soirée aura exacerbé les tensions et laissé de nombreuses plaies ouvertes. Rien de personnel est un premier long métrage assez réussi.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Jean-Pierre Darroussin, Denis Podalydès, Mélanie Doutey, Pascal Greggory, Zabou Breitman, Bouli Lanners, Frédéric Bonpart
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31 mars 2011

Sommaire de mars 2011

Tant qu'on a la santéEn pleine formeLes tueursPour qui sonne le glasLe soupirantL'appel de la forêtUn après-midi de chienLe déjeuner sur l'herbe

Tant qu’on a la santé

(1966) de Pierre Étaix

En pleine forme

(1966) de Pierre Étaix

Les tueurs

(1946) de Robert Siodmak

Pour qui sonne le glas

(1943) de Sam Wood

Le soupirant

(1962) de Pierre Étaix

L’appel de la forêt

(1935) de William A. Wellman

Un après-midi de chien

(1975) de Sidney Lumet

Le déjeuner sur l’herbe

(1959) de Jean Renoir

Johnny roi des gangstersCharlot au music-hallThéorèmeThe BoxL'arte di arrangiarsiL'ombre de l'introuvableL'astronome indiscretThe kiss in the tunnel

Johnny roi des gangsters

(1941) de Mervyn LeRoy

Charlot au music-hall

(1915) de Charles Chaplin

Théorème

(1968) de Pier Paolo Pasolini

The Box

(2009) de Richard Kelly

L’arte di arrangiarsi

(1954) de Luigi Zampa

L’ombre de l’introuvable

(1941) de W.S. Van Dyke

L’astronome indiscret

(1900) de George A. Smith

The kiss in the tunnel

(1899) de George A. Smith

3h10 pour YumaL'amour en quatrième vitesseLes mines du roi SalomonCharlot marinClonesLe diable au corpsNo country for old men - Non, ce pays n'est pas pour le vieil hommeBoire et déboires

3h10 pour Yuma

(2007) de James Mangold

L’amour en quatrième vitesse

(1964) de George Sidney

Les mines du roi Salomon

(1950) de C. Bennett et A. Marton

Charlot marin

(1915) de Charles Chaplin

Clones

(2009) de Jonathan Mostow

Le diable au corps

(1947) de Claude Autant-Lara

No country for old men –
Non, ce pays n’est pas pour le vieil homme

(2007) de Joel et Ethan Coen

Boire et déboires

(1987) de Blake Edwards

L'affaire FarewellLes sept femmes de Barbe-RousseLe grand MélièsLes derniers jours du mondeAller et retourLe prix de la loyauté

L’affaire Farewell

(2009) de Christian Carion

Les sept femmes de Barbe-Rousse

(1954) de Stanley Donen

Le grand Méliès

(1952) de Georges Franju

Les derniers jours du monde

(2009) de Arnaud et Jean-Marie Larrieu

Aller et retour

(1935) de Wesley Ruggles

Le prix de la loyauté

(2008) de Gavin O’Connor

Nombre de billets : 30