4 avril 2011

Le Casanova de Fellini (1976) de Federico Fellini

Titre original : « Il Casanova di Federico Fellini »

Le Casanova de FelliniLui :
Le Casanova de Fellini, le titre en lui-même nous en dit long : Fellini s’approprie un mythe pour en donner sa version, il règle ses comptes avec un personnage creux, vide, incapable de sentiments, un « pantin » comme il le décrit lui-même. Par la même, il s’attaque au mythe du mâle latin. Très librement inspiré des Mémoires, son Casanova enchaîne les aventures sexuelles sans y trouver de plaisir, ramenant ses accouplements à des exploits de gymnastique. Il ne connaît pas l’amour. La seule partenaire qui lui apportera du plaisir est une poupée mécanique… Le Casanova de Fellini semble toujours osciller au bord de la mort. Malgré la noirceur du propos, le film est superbe à regarder. Les extérieurs sont joliment vides ou très brumeux, les intérieurs sont peu meublés mais formidablement dessinés, les costumes de Danilo Donati sont merveilleux, outrés, inventifs. Le tournage connut des difficultés du fait du budget important. Le film fut assez mal reçu à sa sortie.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Donald Sutherland, Tina Aumont, Cicely Browne, Carmen Scarpitta, Clara Algranti, Daniela Gatti
Voir la fiche du film et la filmographie de Federico Fellini sur le site IMDB.

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Remarque :
Voici comment Fellini parle des Mémoires : « Lire cet annuaire téléphonique, ce bottin des événements, naviguer dans cet océan de pages arides, écrites sans passion, et qui met en évidence une rigueur de statisticien pédant, méticuleux, pas même menteur, oui cela ne m’a procuré que gêne, dégoût, indifférence. (…) Il n’y a rien dans les Mémoires. On ne se souvient de rien ! (…) Il a fait le tour du monde et c’est comme s’il n’était jamais sorti de sa chambre. (…) On comprend pourquoi il a été mythifié : parce qu’il incarne le vide. »
(Entretien avec Aldo Tassone, 1975, Revue Positif 181/182 mai/juin 1976)

3 avril 2011

L’oeil du malin (1962) de Claude Chabrol

L'oeil du malinLui :
Un jeune homme s’immisce dans la vie d’un couple bourgeois dont l’ostensible bonheur l’exaspère… L’œil du Malin est un film assez peu connu du début de carrière de Claude Chabrol. Son aspect le plus remarquable est de préfigurer certains de ses films ultérieurs, notamment La femme infidèle. On retrouve ici en effet la même peinture d’un couple bourgeois qui, sous des apparences parfaites, recèle une bonne part de mensonge. L’ensemble est toutefois beaucoup maladroit ici, le point faible étant essentiellement le personnage du trublion, ce jeune homme qui va briser la carapace : le problème n’est pas tant qu’il soit parfaitement odieux et détestable mais qu’il soit odieux et rien d’autre. Très certainement, Jacques Charrier est un acteur qui possède un registre insuffisamment large pour ce rôle mais il y a aussi une certaine carence au niveau du scénario qui reste en surface du personnage et de ses motivations. La photographie est assez belle avec, en intérieurs, des éclairages travaillés. Film d’auteur, imparfait, L’œil du malin est un film qu’il est intéressant de regarder aujourd’hui avec la perspective des films ultérieurs du cinéaste.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Jacques Charrier, Stéphane Audran, Walter Reyer
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2 avril 2011

L’île au complot (1949) de Robert Z. Leonard

Titre original : « The bribe »

L'île au complotLui :
Un agent fédéral est envoyé sur une petite île mexicaine du Pacifique pour démanteler un trafic de matériels militaires mis au rebut. Il tombe tout de suite sous le charme de la femme de l’homme qu’il doit surveiller… L’île au complot (le titre anglais The Bribe = « pot-de-vin » est nettement plus parlant sur le dilemne au coeur du film) est à mi-chemin entre le film noir et le film d’espionnage. Il mêle scènes d’intérieurs à l’éclairage nocturne avec quelques scènes de bateau en mer. L’atmosphère du film le rend assez prenant, tout comme la qualité de son interprétation, soutenue par d’excellents seconds rôles. Le couple Robert Taylor / Ava Gardner fonctionna tant est si bien qu’il se prolongea (secrètement) au-delà de l’écran. Belle (mais courte) scène finale de poursuite parmi les feux d’artifices.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Robert Taylor, Ava Gardner, Charles Laughton, Vincent Price, John Hodiak
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Remarques :
* Ava Gardner raconte dans son autobiographie « Ava, my story » que Robert Taylor classait L’île au complot parmi ses plus mauvais films, tout en précisant que l’acteur détestait invariablement les rôles que lui imposait la Metro.
* L’actrice précise aussi qu’elle était heureuse que l’atmosphère mexicaine lui permette de revêtir autre chose que les robes noires auxquelles elle avait toujours droit après son récent succès dans The Killers

1 avril 2011

Rien de personnel (2009) de Mathias Gokalp

Rien de personnelLui :
La société Muller organise une réception avec des jeux de rôles pour tester les cadres de l’entreprise… Rien de personnel est un film assez original. Original par la forme tout d’abord, puisque se déroulant en un seul lieu et montrant plusieurs fois les mêmes évènements pour nous en dévoiler un peu plus à chaque fois. Original par le fond puisque, pour observer les rapports humains dans l’entreprise, Mathias Gokalp choisit d’intensifier la fausseté de ces rapports : dans cette soirée, tout n’est que faux-semblants, les personnes ne sont pas toutes ce qu’elles semblent être ou ce qu’elles devraient être, on cache, on travestit la réalité. Le réalisateur nous plonge habilement au cœur de la situation en ne nous dévoilant pas tout d’emblée, nous sommes nous-mêmes trompés et découvrons peu à peu les vrais enjeux. Il parvient à mettre en place une atmosphère étrange qui met un peu mal à l’aise, où tout semble en équilibre instable. Et finalemnt, cette soirée aura exacerbé les tensions et laissé de nombreuses plaies ouvertes. Rien de personnel est un premier long métrage assez réussi.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Jean-Pierre Darroussin, Denis Podalydès, Mélanie Doutey, Pascal Greggory, Zabou Breitman, Bouli Lanners, Frédéric Bonpart
Voir la fiche du film et la filmographie de Mathias Gokalp sur le site IMDB.

31 mars 2011

Sommaire de mars 2011

Tant qu'on a la santéEn pleine formeLes tueursPour qui sonne le glasLe soupirantL'appel de la forêtUn après-midi de chienLe déjeuner sur l'herbe

Tant qu’on a la santé

(1966) de Pierre Étaix

En pleine forme

(1966) de Pierre Étaix

Les tueurs

(1946) de Robert Siodmak

Pour qui sonne le glas

(1943) de Sam Wood

Le soupirant

(1962) de Pierre Étaix

L’appel de la forêt

(1935) de William A. Wellman

Un après-midi de chien

(1975) de Sidney Lumet

Le déjeuner sur l’herbe

(1959) de Jean Renoir

Johnny roi des gangstersCharlot au music-hallThéorèmeThe BoxL'arte di arrangiarsiL'ombre de l'introuvableL'astronome indiscretThe kiss in the tunnel

Johnny roi des gangsters

(1941) de Mervyn LeRoy

Charlot au music-hall

(1915) de Charles Chaplin

Théorème

(1968) de Pier Paolo Pasolini

The Box

(2009) de Richard Kelly

L’arte di arrangiarsi

(1954) de Luigi Zampa

L’ombre de l’introuvable

(1941) de W.S. Van Dyke

L’astronome indiscret

(1900) de George A. Smith

The kiss in the tunnel

(1899) de George A. Smith

3h10 pour YumaL'amour en quatrième vitesseLes mines du roi SalomonCharlot marinClonesLe diable au corpsNo country for old men - Non, ce pays n'est pas pour le vieil hommeBoire et déboires

3h10 pour Yuma

(2007) de James Mangold

L’amour en quatrième vitesse

(1964) de George Sidney

Les mines du roi Salomon

(1950) de C. Bennett et A. Marton

Charlot marin

(1915) de Charles Chaplin

Clones

(2009) de Jonathan Mostow

Le diable au corps

(1947) de Claude Autant-Lara

No country for old men –
Non, ce pays n’est pas pour le vieil homme

(2007) de Joel et Ethan Coen

Boire et déboires

(1987) de Blake Edwards

L'affaire FarewellLes sept femmes de Barbe-RousseLe grand MélièsLes derniers jours du mondeAller et retourLe prix de la loyauté

L’affaire Farewell

(2009) de Christian Carion

Les sept femmes de Barbe-Rousse

(1954) de Stanley Donen

Le grand Méliès

(1952) de Georges Franju

Les derniers jours du monde

(2009) de Arnaud et Jean-Marie Larrieu

Aller et retour

(1935) de Wesley Ruggles

Le prix de la loyauté

(2008) de Gavin O’Connor

Nombre de billets : 30

30 mars 2011

Tant qu’on a la santé (1966) de Pierre Étaix

Tant qu'on a la santéLui :
Tant qu’on a la santé est le troisième long métrage de Pierre Etaix. C’est un film en quatre tableaux ou quatre actes (Pierre Etaix refusait le terme de « film à sketches ») avec de multiples variations burlesques sur les objets et la vie quotidienne moderne. Pierre Etaix va ici beaucoup plus loin que Tati dans la satire de la vie moderne. S’il y a quelques passages plus faibles (notamment les scènes de vampires du premier acte), la plupart des scènes sont de très haut niveau, reposant sur une écriture très précise du scénario (coécrit avec Jean-Claude Carrière) : il faut voir, par exemple, la scène millimétrée du restaurant où le malheureux voisin de table de Pierre Etaix va ingurgiter un repas un peu particulier… un vrai petit bijou. Le film est ainsi parsemé de superbes trouvailles de gag. Pratiquement sans paroles, Tant qu’on a la santé est une petite merveille d’invention.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Pierre Étaix, Denise Péronne, Simone Fonder
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Remarques :
Les quatre actes :
1. L’insomnie : un homme, ne pouvant dormir, lit un livre racontant une histoire de vampires.
2. Le cinématographe : dans une salle de cinéma bondée, un spectateur a bien des déconvenues pour trouver une bonne place assise.
3. Tant qu’on a la santé : variations sur le stress du monde moderne
4. Nous n’irons plus au bois : un chasseur du dimanche, un couple cherchant un emplacement pour piqueniquer, un paysan qui met en place une clôture… tous se retrouvent dans le même petit bois…

Tant qu’on a la santé est sorti en 1966 dans une version avec, comme fil conducteur, le personnage interprété par Pierre Etaix. En 1971, Pierre Etaix l’a remonté comme il le désirait initialement, en l’articulant en quatre actes en ajoutant L’insomnie qu’il avait initialement tourné en court métrage en 1962 et qui n’avait pas été exploité. En contrepartie, une séquence est retirée du film : En pleine forme qui ressort en court métrage aujourd’hui.

30 mars 2011

En pleine forme (1966) de Pierre Étaix

En pleine formeLui :
(Court métrage 13 min) Initialement intégré à Tant qu’on a la santé, cette séquence a été retirée par Pierre Etaix du long métrage lors d’un nouveau montage en 1971. En pleine forme nous montre un jeune campeur adepte du camping sauvage qui s’éveille et tente de se faire un café avec une cafetière électrique… Délogé ensuite par un agent, il est envoyé dans un camping officiel… L’humour joue sur les objets et sur la reproduction des codes de la vie sociale au sein du camping. Pierre Etaix et Jean-Claude Carrière jouent aussi beaucoup avec les situations saugrenues pour créer l’humour, tel ce couple qui dort dans une toute petite tente parce que la grande abrite l’auto…
Note : 3 étoiles

Acteurs: Pierre Étaix
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29 mars 2011

Les tueurs (1946) de Robert Siodmak

Titre original : « The Killers »

Les tueursLui :
A la tombée du jour, deux tueurs arrivent dans une paisible petite ville. L’homme qu’ils cherchent, pourtant prévenu, attend avec résignation ses exécuteurs qui le trouvent rapidement. Intrigué par la présence d’une police d’assurance, un enquêteur tente de reconstituer son histoire… Adaptation d’une nouvelle d’Ernest Hemingway, Les tueurs possède une construction assez complexe en flashbacks successifs. Le film est un grand classique du film noir. Femme fatale, traitrises, hold-up, querelles autour du butin, tous les éléments constitutifs du genre sont présents. Le fatalisme du truand, engendré par la conscience de son faux-pas, est une notion qui apparaît fortement dans ce film de Siodmak et qui marquera définitivement le genre pendant de nombreuses années. Outre la superbe photographie qui joue avec les ombres, on remarquera une belle maitrise de la caméra, le plus beau plan du film étant sans conteste la scène du hold-up, filmée entièrement à la grue ; Les tueurs un plan que ne renierait certainement pas Orson Welles. Les tueurs marque la première apparition de Burt Lancaster. Très physique, avec un passé d’acrobate, l’acteur montre une grande présence malgré la brièveté de ses apparitions et rend la scène de boxe très authentique. Le film propulsera aussi la carrière d’Ava Gardner dont l’apparition dans sa robe noire reste l’une des images les plus célèbres du cinéma.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Edmond O’Brien, Ava Gardner, Burt Lancaster, Albert Dekker, Sam Levene
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Remarque :
Les tueurs Burt Lancaster ne fut engagé qu’à la suite de deux défections des acteurs précédemment choisis pour le rôle. Il passa directement au statut de star. Comment distingue t-on une affiche d’époque de Les tueurs d’une affiche plus récente ? Simplement en regardant la place de Burt Lancaster sur l’affiche : initialement tout en bas, il est rapidement monté en tout premier… et le pauvre O’Brien est en tout petit.

Remake :
A bout portant (The killers) de Don Siegel (1964) avec Lee Marvin et Angie Dickinson

28 mars 2011

Pour qui sonne le glas (1943) de Sam Wood

Titre original : « For whom the bell tolls »

Pour qui sonne le glasLui :
Pendant la Guerre d’Espagne, un américain rejoint les combattants républicains pour des missions spéciales. Il doit faire sauter un pont dans les montagnes afin de retarder les troupes ennemies… Il est assez paradoxal que l’adaptation du roman d’Ernest Hemingway ait été confiée à un réalisateur ardamment anticommuniste. En conséquence, tout le contexte politique est ici gommé, on ne sait qu’à peine de quelle guerre il s’agit (1). En revanche, tout le film est centré sur l’idylle entre Jordan et Maria qui s’étale sur de très longues scènes et d’interminables (très) gros plans ; certains sont superbes, certes, mais l’ensemble paraît assez répétitif avec des dialogues lourds et mal adaptés. Il n’en reste pas moins que Gary Cooper livre une belle prestation, avec son immense présence naturelle. Ingrid Bergman, engagée in extremis pour ce rôle qui la faisait fantasmer, est exaltée par son personnage. Le succès populaire fut immense. Pour qui sonne le glas est un bel exemple de cette capacité qu’a Hollywood de pouvoir décérébrer un grand roman pour en faire une banale romance.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Gary Cooper, Ingrid Bergman, Akim Tamiroff, Katina Paxinou
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Remarques :
* A sa sortie, Pour qui sonne le glas durait 170 minutes, soit près de 3 heures. Cette durée fut ramenée à 130 minutes lors de sa ressortie en 1988.
* Ingrid Bergman raconte dans son autobiographie, Ma Vie, que lorsqu’elle demanda à Hemingway s’il avait apprécié le film, l’écrivain lui répondit qu’il lui avait fallu cinq séances pour parvenir à tenir jusqu’au bout sans quitter la salle.
* Anecdote célèbre : Ingrid Bergman désirait tant avoir le rôle de Maria qu’elle se coupa les cheveux un peu prématurément, rendant impossible de retourner une scène du film Casablanca dont elle achevait le tournage. C’est ainsi que la chanson As time goes by est restée dans le film Casablanca alors qu’il était prévue de la remplacer… Et c’est maintenant l’une des quatre ou cinq chansons les plus célèbres de toute l’histoire du cinéma.

(1) A noter que la courte scène où l’un des combattants demande à Gary Cooper pourquoi il a choisi, lui un américain, de venir de se battre à leurs côtés, n’a été rétablie que pour la version courte de 1988. C’est la seule scène un tant soit peu explicative du contexte.

27 mars 2011

Le soupirant (1962) de Pierre Étaix

Le soupirantLui :
Poussé par ses parents qui désirent le voir se marier, un jeune homme sort de ses livres d’astronomie pour s’intéresser à la gent féminine… Si Pierre Etaix est indéniablement inspiré par Buster Keaton, pour son visage imperturbable, et par Jacques Tati, pour son jeu avec les objets, son comique s’est orienté dans une voie très personnelle et cela est sensible dès son premier long métrage, Le soupirant. Pierre Etaix donne une dimension poétique et même onirique à son humour, dimension que ses grands prédécesseurs n’avaient pas à ce point. Son personnage donne l’impression de flotter sur un petit nuage. Sa gaucherie et ses hésitations le rendent attachant. Les gags sont nombreux, jamais trop ostensibles, avec beaucoup d’inventivité dans les interactions avec les objets. Le comique de Pierre Etaix est subtil et c’est peut-être cette subtilité qui l’a empêché de rencontrer un grand succès. Heureusement, presque cinquante ans après leur première sortie, ses films sont aujourd‘hui à nouveau disponibles dans une version parfaitement restaurée.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Pierre Étaix, Laurence Lignères, Claude Massot, Denise Péronne, France Arnel, Karin Vesely
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Remarque :
A la suite d’un imbroglio juridique, les films de Pierre Etaix ont été absents des écrans pendant de nombreuses années. Il aura fallu attendre 2010 pour les voir ressortir enfin, dans une version restaurée, en salles et en un coffret DVD.