8 juin 2023

Comment réussir quand on est con et pleurnichard (1974) de Michel Audiard

Comment réussir... quand on est con et pleurnichardAntoine Robinaud, voyageur de commerce, possède une technique imparable pour vendre ses bouteilles de vermouth frelaté : il apitoie les âmes sensibles en se lamentant sur ses malheurs, s’inventant des maladies imaginaires et enterrant sa mère à chaque nouvelle vente. Poète à ses heures, il sait attendrir les femmes…
Comment réussir quand on est con et pleurnichard est un film français réalisé par Michel Audiard. Il en a écrit le scénario avec Jean-Marie Poiré, adaptation très lointaine d’un roman de Fred Kassak. Après un début plutôt lourd, l’histoire se met rapidement en roue libre et les situations sont absolument invraisemblables. Comme il le disait lui-même, Michel Audiard est plus un dialoguiste qu’un scénariste ; l’important est donc de placer de belles répliques et il y en a. L’ensemble est toutefois trop inégal, un peu vulgaire aussi et nous laisse sur une petite déception.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Jean Carmet, Stéphane Audran, Jane Birkin, Jean-Pierre Marielle, Jean Rochefort, Evelyne Buyle
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Comment réussir quand on est con et pleurnichardStéphane Audran et Jean Carmet dans Comment réussir quand on est con et pleurnichard de Michel Audiard.

6 mai 2022

Les Gaspards (1974) de Pierre Tchernia

Les gaspardsAu mois d’août à Paris, les travaux redoublent d’intensité. La ville est creusée de toutes parts. Un libraire (Michel Serrault) part à la recherche de sa fille soudainement disparue. Il est persuadé qu’elle a disparue sous terre et va faire une étrange découverte…
Les Gaspards est un film français de Pierre Tchernia, son second long métrage après le succès populaire de son premier, Le Viager. Il en a coécrit le scénario avec René Goscinny. En ce début des années 70, des travaux considérables ont été lancés à Paris et le fameux « trou des Halles » a presque simultanément inspiré un film parodique à Ferreri : Touche pas la femme blanche ! Le gigantesque chantier est ici exploité de façon bien différente avec une idée amusante et parfaitement développée. Il y a de bonnes trouvailles de scénario, l’humour est bien dosé sauf la caricature du ministre (Charles Denner) qui est un peu trop appuyée. Belle brochette d’acteurs. L’ensemble est farfelu, bon enfant et les acteurs semblent s’être bien amusés.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Michel Serrault, Philippe Noiret, Michel Galabru, Charles Denner, Prudence Harrington, Gérard Depardieu, Chantal Goya
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Les gaspardsChantal Goya et Philippe Noiret dans Les Gaspards de Pierre Tchernia.

Les gaspardsGérard Depardieu et Michel Serrault dans Les Gaspards de Pierre Tchernia.

Les gaspardsCharles Denner dans Les Gaspards de Pierre Tchernia.

27 juillet 2020

Minuit… quai de Bercy (1953) de Christian Stengel

Minuit... Quai de BercyMado, l’accorte et peu farouche concierge d’un immeuble de Montmartre, est poignardée. L’inspecteur Brénot enquête. Il est secondé par une fort jolie femme, Irène Cazenave, veuve de l’un de ses collègues, qui venait juste d’emménager dans l’immeuble. Elle se révèle une excellente adjointe, interrogeant avec discrétion les nombreux suspects. Mado avait en effet attisé la haine et la jalousie de tous ou presque dans le voisinage…
Minuit… quai de Bercy est adapté d’un roman de Pierre Lamblin La concierge n’est plus dans l’escalier. C’est un film policier assez classique, reprenant des recettes éprouvées (1). Plus qu’une enquête, il s’agit plutôt d’une série de portraits de personnages au caractère prononcé (parfois trop). Tous les acteurs tiennent leur rôle avec professionnalisme mais il n’y a rien qui puisse nous enthousiasmer réellement.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Madeleine Robinson, Georges Randax, Erich von Stroheim, Philippe Lemaire, Francis Blanche, Jean Carmet
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(1) Jean Tulard décrit le film en le situant dans le sillage du film d’Yves Mirande comme Derrière la façade.

Minuit... Quai de BercyMadeleine Robinson, Georges Randax et Erich von Stroheim dans Minuit… Quai de Bercy de Christian Stengel.

23 juillet 2020

La Belle Américaine (1961) de Robert Dhéry

La Belle AméricaineUn ouvrier se retrouve possesseur d’une superbe automobile américaine, achetée un prix dérisoire à une veuve qui a l’obligation de donner le montant de la vente à la maitresse de son défunt mari. Cette bonne affaire va lui causer bien des déboires…
Le scénario de La Belle Américaine, signé Robert Dhéry et Pierre Tchernia (dialogues Alfred Adam) est construit sur une idée de base amusante, presque plausible. Cette comédie bien française porte un regard très bienveillant sur un petit quartier populaire et chaleureux. L’humour est marqué par son époque, le début des années soixante, mais un bonne partie des gags fonctionne toujours très bien aujourd’hui. Il y a un petit brin de folie dans tout le film et une dérision des machines (machine dans l’usine, machine à café, …) Mais le plus remarquable est le défilé d’acteurs du cinéma comique français dans les seconds rôles, ou plutôt les troisièmes rôles, puisqu’ils ne sont parfois présents que pour deux à trois répliques seulement ; certains étaient déjà connus, d’autres l’étaient en devenir. Tous ces personnages sont vraiment très pittoresques et leurs apparitions procurent une bonne partie du plaisir à revoir ce film aujourd’hui.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Robert Dhéry, Colette Brosset, Alfred Adam, Christian Marin, Louis de Funès
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Remarques :
* Le film est en noir et blanc mais un budget particulièrement bien tenu permit d’offrir au spectateur les trois dernières minutes en couleurs.
* 500 nouveaux francs (50 000 anciens francs) de 1961 sont équivalents à environ 800 euros de 2020.

* Seconds rôles (acteurs comiques les plus connus seulement) :
Pierre Dac, Jacques Fabbri, Louis de Funès, Jean Lefebvre, Jacques Legras, Christian Marin, Jean Richard, Michel Serrault, Jean Carmet, Roger Pierre, Jean-Marc Thibault, Jacques Balutin, Claude Piéplu, Fernand Raynaud.

La Belle AméricaineLa superbe Oldsmobile de La Belle Américaine de Robert Dhéry.

24 août 2019

Violette Nozière (1978) de Claude Chabrol

Violette NozièreParis début des années 1930. Pour échapper au mode de vie étriqué de ses parents, Violette Nozière mène une vie secrète basée sur des mensonges, fréquentant les milieux étudiants du quartier latin et recourant occasionnellement à la prostitution…
Basé sur un livre de Jean-Marie Fitère publié en 1975, le film nous retrace une partie de l’histoire réelle de Violette Nozière, cette jeune fille parricide qui défraya la chronique en 1933-34. L’affaire fit grand bruit, une moitié de la France se rangeant du côté de la jeune fille, l’autre moitié étant farouchement contre ; les surréalistes prirent ouvertement sa défense « contre l’ordre bourgeois ». Claude Chabrol se place en héritier de cette tradition, lui qui a toujours fait de la bourgeoisie sa cible favorite. Il se concentre sur la personnalité de la jeune femme. Tout le film est construit sur des flashbacks, enquête et procès sont repoussés à la fin. L’ensemble est hélas un peu confus, parfois ennuyeux même. Le plus étonnant dans ce film est finalement de voir comment Isabelle Huppert s’est emparé du personnage, lui donnant du corps et une forte présence. L’actrice de 23 ans fait une performance remarquable qui fut justement saluée par un prix à Cannes.
Elle: 2 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Isabelle Huppert, Stéphane Audran, Jean Carmet, Jean-François Garreaud
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Remarque :
* Le choix des comédiens n’est pas innocent et Claude Chabrol l’a lui-même reconnu : s’il ne prend pas ouvertement parti sur la question de savoir si oui ou non le père de Violette avait abusé d’elle, le cinéaste a choisi les deux acteurs du film Dupont Lajoie (1975), où Jean Carmet violait Isabelle Huppert. Ainsi, le public de l’époque pouvait inconsciemment considérer le père comme étant coupable.

 

Violette NozièreIsabelle Huppert dans Violette Nozière de Claude Chabrol.

Violette NozièreIsabelle Huppert et Stéphane Audran dans Violette Nozière de Claude Chabrol.

19 octobre 2018

Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais… elle cause! (1970) de Michel Audiard

Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause!Germaine, femme de ménage curieuse, a trois employeurs. Ses bavardages vont entrainer une situation bien étrange…
L’idée de départ de chantages croisés est amusante, les dialogues sont souvent jubilatoires, l’interprétation excellente, et pourtant l’ensemble nous laisse sur une sensation de film bâclé, à la réalisation imprécise. Il y a toutefois des scènes assez mémorables. A sa sortie, le film fut souvent jugé vulgaire, le côté amoral des personnages heurtant alors certains esprits ;  pourtant (ou à cause de cela), le film connut un grand succès… Il permit à Annie Girardot d’avoir accès à des rôles très populaires.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Annie Girardot, Bernard Blier, Mireille Darc, Jean Le Poulain, Sim, Jean Carmet, Robert Dalban
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Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause!
Quand il joue au petit chimiste, Bernard Blier n’a pas que des bonnes intentions dans Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais… elle cause! de Michel Audiard.

27 août 2018

Les Trois Mousquetaires (1961) de Bernard Borderie

« Les Trois Mousquetaires: Première époque – Les ferrets de la reine »
« Les Trois Mousquetaires: Deuxième époque – La revanche de Milady »

Les trois mousquetaires: Tome I - Les ferrets de la reineAu XVIIe siècle, le jeune D’Artagnan quitte sa Gascogne natale pour aller à Paris où il va postuler pour s’engager dans le régiment des mousquetaires du roi Louis XIII. Il fait rapidement la connaissance d’Athos, Porthos et Aramis. Devenus amis, ils vont devoir déjouer les plans machiavéliques de Richelieu… Cette version des Trois Mousquetaires d’Alexandre Dumas fait partie des plus connues car elle a bénéficié de nombreux passages à la télévision et, pour toute une génération de bambins, ce fut le premier contact avec ce roman épique. Ce n’est certainement pas la meilleure. L’histoire est simplifiée au maximum pour en faire un grand divertissement, ponctué par des combats à l’épée qui tournent souvent à la pantalonnade. Pour simplifier encore plus, les adaptateurs ont pratiqué des ellipses importantes qui rendent l’histoire guère compréhensible. Si les décors sont soignés, l’interprétation n’est pas des plus remarquables, loin de là.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Gérard Barray, Georges Descrières, Mylène Demongeot, Jean Carmet, Guy Tréjan
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Les Trois Mousquetaires
Gérard Barray et Mylène Demongeot dans Les trois mousquetaires de Bernard Borderie.

Versions chroniquées sur ce blog :
1921: The Three Musketeers de Fred Niblo (USA, 119 mn) avec Douglas Fairbanks
1921: Les Trois Mousquetaires de Henri Diamant-Berger (France, 720 mn) avec Aimé Simon-Girard
1922: L’Étroit Mousquetaire de Max Linder (USA, 58 mn) avec Max Linder (parodie)
1948: The Three Musketeers de George Sidney (USA) avec Lana Turner et Gene Kelly
1961: Les Trois Mousquetaires de Bernard Borderie (France) avec Gérard Barray et Mylène Demongeot (2 films)
1973: Les Trois Mousquetaires de Richard Lester (USA) avec Michael York et Raquel Welch (3 films)
1993: Les Trois Mousquetaires de Stephen Herek (USA) avec Chris O’Donnell
2023: Les Trois Mousquetaires: D’Artagnan de Martin Bourboulon (France) avec François Civil (2 films)

9 novembre 2017

Knock (1951) de Guy Lefranc

KnockLe docteur Knock arrive à Saint-Maurice pour reprendre le cabinet du docteur Parpalaid dont la clientèle était plutôt rare. Mais Knock a une autre vision, il est bien décidé à faire entrer ce modeste village dans ce qu’il appelle « l’ère de la médecine »…
Jules Romains a écrit sa pièce Knock ou le Triomphe de la médecine en 1923. Mise en scène et interprétée sur les planches par Louis Jouvet, elle fut plusieurs fois portée à l’écran, dont deux fois par Louis Jouvet. Cette version de 1951 est la plus connue, elle est un peu en deçà de la version de 1933, plus « inquiétante ». Cinématographiquement, il n’y a rien d’exceptionnel ici mais le texte de Jules Romains est un délice de tous les instants, surtout lorsqu’il sort de la bouche de Louis Jouvet. Le docteur Knock est avant tout un manipulateur : la pièce a été écrite à une époque où la publicité nous arrivait des Etats-Unis et l’idée de génie de Jules Romains fut d’appliquer (par humour) le pouvoir de persuasion de la « réclame » à la médecine. Rappelons aussi que l’assurance-maladie universelle n’existait pas en 1923 et c’est pour cette raison que le docteur s’intéresse de si près aux revenus de ses clients. Le docteur Knock fait du marketing. Dans les seconds rôles, on remarquera Pierre Renoir, Jane Marken ou encore le jeune Jean Carmet.
Elle: 4 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Louis Jouvet, Jean Brochard, Pierre Renoir, Pierre Bertin, Marguerite Pierry, Jean Carmet, Jane Marken
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Adaptations de la pièce de Jules Romains :
Knock (1925) de René Hervil avec Fernand Fabre
Knock (1933) de Roger Goupillières avec Louis Jouvet
Knock (1951) de Guy Lefranc avec Louis Jouvet
Knock (2017) de Lorraine Levy avec Omar Sy

Knock
« Attention, ne confondons pas. Est-ce que ça vous chatouille, ou est-ce que ça vous grattouille ? » Louis Jouvet et Yves Deniaud dans Knock de Guy Lefranc (1951).

Knock
Louis Jouvet et André Dalibert dans Knock de Guy Lefranc (1951).

20 septembre 2017

Le grand blond avec une chaussure noire (1972) de Yves Robert

Le Grand blond avec une chaussure noirePour faire tomber son adjoint qui l’a compromis dans une affaire d’agent double, le chef des services secrets français met en place un piège : il utilise un inconnu choisi au hasard à une descente d’avion et fait croire qu’il s’agit d’un agent venu pour « régler » l’affaire de l’agent double. Bien entendu, le malheureux inconnu en question ignore tout du rôle qu’on lui fait jouer…
Ecrit par Francis Veber et Yves Robert, Le grand blond avec une chaussure noire a été tourné en 1972 mais il s’inscrirait plutôt dans la veine des parodies de films d’espionnage des années soixante. Il a certes perdu un peu de son piment, son caractère osé (la robe de Mireille Darc, l’évocation du désir sexuel) s’étant fatalement émoussé, mais l’équilibre général et son absence de vulgarité lui permettent de résister au temps. Pierre Richard n’a pas ici un rôle moteur dans l’humour qui aurait certainement profité de dialogues plus affutés. L’ensemble reste très amusant aujourd’hui et fait passer un bon moment.
Elle: 3 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Pierre Richard, Bernard Blier, Jean Rochefort, Mireille Darc, Jean Carmet
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Suite (sans originalité)  :
Le Retour du grand blond (1974) d’Yves Robert
Remake américain :
L’Homme à la chaussure rouge (The Man with One Red Shoe) (1985) de Stan Dragoti avec Tom Hanks et Dabney Coleman.

Le grand blond avec une chaussure noire
Pierre Richard et Mireille Darc dans Le Grand blond avec une chaussure noire de Yves Robert.
Pierre Richard, nous dit-on, n’était pas prévenu du décolleté de la robe afin d’avoir un authentique effet de surprise. La robe créée par le couturier Guy Laroche est aujourd’hui au Louvre.

4 mai 2017

Ça va barder (1955) de John Berry

Ça va barderL’aventurier et homme de main Johnny Jordan se fait embaucher par un armateur un peu louche pour enquêter sur des vols de cargaisons en Amérique du Sud… Victime de la chasse aux sorcières, le réalisateur de films noirs John Berry est venu se réfugier à Paris au début des années cinquante. Ça va barder est son premier film français. Il fera ainsi trois films avec Eddie Constantine. L’histoire ne présente guère d’intérêt mais la qualité de la réalisation le distingue des autres films d’action souvent tournés à la va-vite avec cet acteur (qui, il faut bien l’avouer, n’a pas tourné que des merveilles…) Un soin tout particulier a visiblement été porté sur le choix des vedettes féminines qui, à défaut d’être crédibles, apporte une bonne dose de charme. Les dialogues comportent beaucoup d’humour mais, hélas, le plus souvent ces phrases sont dites très platement ce qui ne les met pas en valeur. John Berry a d’ailleurs présenté le film à posteriori comme un pastiche, ce qui est loin d’être évident à mes yeux. A noter la présence de Jean Carmet, plutôt grassouillet à cette époque et qui semble vouloir jouer à Peter Lorre (que John Berry a dirigé en 1948 dans Casbah).
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Eddie Constantine, May Britt, Jean Danet, Lyla Rocco, Jean Carmet
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Remarques :
* John Berry tient lui-même le rôle de Lopez.
* Jacques Marin apparaît dans un petit rôle : le commissaire.

ca va barder
Jean Carmet (difficile à reconnaître visuellement mais on reconnait bien sa voix) et Eddie Constantine dans Ça va barder de John Berry.

Ca va barder
La suédoise May Britt (style « beauté froide » à la Hitchcock) dans Ça va barder de John Berry.

Ca va barder
L’italienne Lyla Rocco dans Ça va barder de John Berry (ça ne se voit pas forcément, mais cette charmante personne est la cuisinière de l’armateur, ici en tenue de travail…)