8 juin 2023

Comment réussir quand on est con et pleurnichard (1974) de Michel Audiard

Comment réussir... quand on est con et pleurnichardAntoine Robinaud, voyageur de commerce, possède une technique imparable pour vendre ses bouteilles de vermouth frelaté : il apitoie les âmes sensibles en se lamentant sur ses malheurs, s’inventant des maladies imaginaires et enterrant sa mère à chaque nouvelle vente. Poète à ses heures, il sait attendrir les femmes…
Comment réussir quand on est con et pleurnichard est un film français réalisé par Michel Audiard. Il en a écrit le scénario avec Jean-Marie Poiré, adaptation très lointaine d’un roman de Fred Kassak. Après un début plutôt lourd, l’histoire se met rapidement en roue libre et les situations sont absolument invraisemblables. Comme il le disait lui-même, Michel Audiard est plus un dialoguiste qu’un scénariste ; l’important est donc de placer de belles répliques et il y en a. L’ensemble est toutefois trop inégal, un peu vulgaire aussi et nous laisse sur une petite déception.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Jean Carmet, Stéphane Audran, Jane Birkin, Jean-Pierre Marielle, Jean Rochefort, Evelyne Buyle
Voir la fiche du film et la filmographie de Michel Audiard sur le site IMDB.

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Comment réussir quand on est con et pleurnichardStéphane Audran et Jean Carmet dans Comment réussir quand on est con et pleurnichard de Michel Audiard.

Une réflexion sur « Comment réussir quand on est con et pleurnichard (1974) de Michel Audiard »

  1. Le scénario n’est bien sûr pas des plus transcendants et s’essouffle vite mais on a surtout pour notre plaisir , outre les bons mots habituels d’Audiard, une réjouissante galerie de personnages extravagants . En plus de Carmet, amateur de soupe de pois cassés à l’heure du thé et représentant  » Vulcani le vermouth des intrépides « , on va croiser la mère Robinaud ( qui a du pousser l’intrépidité à abuser du dit vermouth ) , une strip-teaseuse citant Baudelaire, Stéphane Audran jouant comme dans un drame bourgeois de son mari, les envolées du bellâtre Marielle , la folklorique entreprise d’embouteillage des Robinaud mère et fils, des catastrophes sur fond d’Albinoni et un éloge des carillons Westminster !
    Tout çà n’est pas du tout sérieux , mais c’est pas ce qu’on demande au film qui se laisse voir ou revoir sans trop d’ennui.
    Pour les amateurs de BD, signalons que l’affiche illustrant l’article est signée Lauzier .

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