1 mars 2017

The Big Broadcast of 1938 (1938) de Mitchell Leisen

The Big Broadcast of 1938Deux paquebots futuristes, le Colossal et le Gigantic, font la course pour traverser l’Atlantique. Le propriétaire du Gigantic (W.C. Fields) envoie son frère maladroit (W.C. Fields aussi) sur le Colossal pour y semer la pagaille mais celui-ci atterrit sur le Gigantic… Inédit en France, The Big Broadcast of 1938 est le quatrième d’une série de films de la Paramount sur le même modèle : une comédie entrecoupée de numéros musicaux avec un plateau varié d’acteurs et de chanteurs, le tout étant censé être une retransmission de radio (d’où le titre). W.C. Fields apparaît dans celui-ci mais ses scènes sont hélas trop peu nombreuses. On remarquera particulièrement une variation (très différente) de son sketch sur le golf et une partie de billard qui n’est pas sa meilleure (1) mais où il utilise sa célèbre queue courbée. Le film marque la première apparition de Bob Hope dans un long métrage, il chante son « Thanks for the Memory » qui deviendra sa chanson fétiche. Le film sera oscarisé pour cette chanson. Le reste offre beaucoup moins d’intérêt, l’humour est marqué par son époque et l’ensemble forme un galimatias musical quelque peu insupportable.
Elle:
Lui : 1 étoile

Acteurs: W.C. Fields, Martha Raye, Dorothy Lamour, Shirley Ross, Lynne Overman, Bob Hope
Voir la fiche du film et la filmographie de Mitchell Leisen sur le site IMDB.

Voir les autres films de Mitchell Leisen chroniqués sur ce blog…

Remarques :
* Il s’agit du dernier film de W.C. Fields pour la Paramount qui tournera ensuite pour Universal.

* Série des Big Broadcast de la Paramount :
The Big Broadcast (1932) de Frank Tuttle avec Bing Crosby
The Big Broadcast of 1936 (Symphonie burlesque) de Norman Taurog avec Jack Oakie
The Big Broadcast of 1937 de Mitchell Leisen avec Jack Benny et George Burns
The Big Broadcast of 1938 de Mitchell Leisen avec W.C. Fields et Bob Hope

Big Broadcast of 1938
Shirley Ross et Bob Hope chantent « Thanks for the Memory » dans The Big Broadcast of 1938 de Mitchell Leisen.

The Big Broadcast of 1938
W.C. Field dans The Big Broadcast of 1938 de Mitchell Leisen.

(1) Pour voir une belle version de son sketch sur le billard : Youtube.

21 octobre 2016

La Joyeuse Divorcée (1934) de Mark Sandrich

Titre original : « The Gay Divorcee »

La Joyeuse divorcéeLors d’un voyage en Europe, un danseur fait la connaissance fortuite d’une jeune femme qu’il cherche à revoir. Par le plus grand des hasards, cette jeune femme s’adresse à l’un des ses amis, fils d’un avocat renommé, pour tenter de divorcer… The Gay Divorcee est le deuxième film du tandem Fred Astaire et Ginger Rogers, le premier où ils tiennent la tête d’affiche. La formule se met en place, une comédie permettant d’insérer des morceaux de danse, mais le dosage des ingrédients n’est pas encore parfait. L’intrigue est vraiment trop mince et l’humour peine à s’imposer, malgré les efforts louables d’Edward Everett Horton, Alice Brady et Eric Blore. Il faut attendre cinquante longues minutes pour qu’enfin Fred Astaire et Ginger Rogers dansent ensemble (sur Night and Day de Cole Porter), avec beaucoup de grâce et d’élégance ; c’est le plus beau numéro du film. On ne les reverra danser ensemble qu’une seule fois ensuite, sur une partie du numéro musical Continental, un ballet qui comporte de bons moments mais paraît bien long. Le grand succès de The Gay Divorcee finit par avoir raison des réticences de Fred Astaire à s’engager dans un duo : après celui-ci, Ginger Rogers et lui enchaineront sept films en cinq ans.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Fred Astaire, Ginger Rogers, Alice Brady, Edward Everett Horton, Eric Blore, Betty Grable
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Remarques :
* Le numéro musical Continental dure 17 ½ minutes. Il restera longtemps le plus long ballet au cinéma. Il ne sera battu que par Gene Kelly dans le ballet final d’Un américain à Paris (1951) avec 18 minutes ½.
* La jolie danseuse blonde qui vient chercher Edward Everett Horton pour faire la danse du genou (numéro assez amusant avec des paroles à double-sens) est Betty Grable.

The Gay Divorcee
Fred Astaire et Ginger Rogers dansant sur Night and Day dans La Joyeuse divorcée de Mark Sandrich.

The Gay Divorcee
Photo de tournage du ballet Continental dans La Joyeuse divorcée de Mark Sandrich.

Fred Astaire et Ginger Rogers ont tourné ensemble  :
Carioca (Flying down to Rio, 1933),
La joyeuse divorcée (The gay divorcee, 1934),
Roberta (1935),
Le danseur du dessus (Top Hat, 1935),
En suivant la flotte (Follow the fleet, 1936),
Sur les ailes de la danse (Swing time, 1936),
L’entreprenant Mr. Petrov Petrov (Shall we dance?, 1937),
Amanda (Carefree, 1938),
La grande farandole (The story of Irene and Vernon Castle, 1939),
… auxquels il faut ajouter un 10e film dix ans plus tard :
Entrons dans la danse (The Barkleys of Broadway, 1949).

21 juin 2016

Blanches colombes et vilains messieurs (1955) de Joseph L. Mankiewicz

Titre original : « Guys and Dolls »

Blanches colombes et vilains messieursA Broadway, tous les amateurs de jeux clandestins se retrouvent et cherchent à jouer ensemble. Sky Masterson accepte le pari proposé par Nathan Detroit : séduire la première jeune femme qu’il lui montrera et l’emmener dîner à La Havane. Nathan lui désigne Sarah Brown, une jeune missionnaire de l’Armée du Salut… Adapté d’une pièce à succès de Jo Swerling et Abe Burrows, la comédie musicale Guys and Dolls a beau avoir été réalisée par le grand Joseph L. Mankiewicz, il s’agit surtout d’un projet du producteur Samuel Goldwyn (1). L’histoire n’a pas grand intérêt mais c’est surtout par son manque de souffle et de cohésion que le film est très en deçà des grandes comédies musicales des années cinquante. Certes on peut saluer les audaces, comme prendre un pur produit de l’Actors Studio comme Marlon Brando pour lui faire pousser la chansonnette, ou le fait de styliser les décors, ou encore d’introduire un intermède cubain fiévreux, mais tout cela ne suffit pas pour former un bel ensemble. Brando et Sinatra semblent jouer dans un autre film que le reste des acteurs, les ballets et chansons sont loin d’être mémorables et le mauvais goût de Samuel Goldwyn est particulièrement visible (il culmine dans ces ballets vulgaires des Goldwyn Girls). Le film, qui est très long (2h30), ne manque toutefois pas de défenseurs… Ce fut d’ailleurs un gros succès.
Elle:
Lui : 1 étoile

Acteurs: Marlon Brando, Jean Simmons, Frank Sinatra, Vivian Blaine
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Pour lire une présentation plus élogieuse : Le Monde

Remarques :
* Patrick Brion émet l’explication que l’erreur principale de Goldwyn et Mankiewicz serait d’avoir fait appel au chorégraphe Michael Kidd, qui avait conçu les ballets de la pièce : il était sans doute trop prisonnier de sa propre chorégraphie sur scène pour innover réellement. Un autre chorégraphe aurait tout imaginé pour le cinéma sans se référer à une chorégraphie précédente.
* Guys and Dolls sera la seule comédie musicale de la filmographie de Mankiewicz.
* Un remake est prévu (2017 ? 2018 ?)

(1) La légende veut que, le soir de la première de la pièce, Samuel Goldwyn était si enthousiasmé qu’il essayait déjà d’en acheter les droits alors que le second acte n’était pas fini. En réalité, il ne les obtiendrait que quatre ans plus tard après une bataille avec la M.G.M. qu’il remporta en proposant 1 million de dollars. Il fit de cette somme un argument publicitaire en insistant sur ce point dans la bande annonce du film.

Guys and Dolls
(de g. à d.) Frank Sinatra, Marlon Brando, Jean Simmons et Vivian Blaine dans Blanches colombes et vilains messieurs de Joseph L. Mankiewicz (photo publicitaire posée).

Guys and Dolls
Marlon Brando et Frank Sinatra dans Blanches colombes et vilains messieurs de Joseph L. Mankiewicz. La rivalité entre les deux acteurs a empoisonné partiellement le tournage.

7 mars 2016

Le Pirate (1948) de Vincente Minnelli

Titre original : « The Pirate »

Le PirateAux Caraïbes, au XIXe siècle, Manuela est une jeune fille qui rêve d’amour et d’aventures. Alors que sa mère adoptive veut la marier au ventripotent maire du village, elle imagine se faire enlever par le redoutable pirate Macoco, célèbre pour ses méfaits… Adapté d’une pièce à succès de S.N. Behrman, The Pirate est une comédie musicale assez ambitieuse qui réunit à nouveau Gene Kelly et Judy Garland à l’écran (1). L’histoire n’a qu’une importance relative si ce n’est qu’elle met en scènes les faux semblants et la frontière entre le monde réel et le monde imaginaire, deux thèmes chers à Minnelli, le tout avec une dérision constante et un humour qui fonctionne bien. L’image est éclatante de couleurs et le réalisateur soigne ses plans qui évoquent parfois la peinture. Judy Garland fait une belle prestation mais les moments les plus flamboyants sont dus à Gene Kelly qui fait preuve d’une grande virtuosité et fluidité dans ses ballets. Une grande vitalité se dégage de l’ensemble et The Pirate est un beau et plaisant spectacle qui ne connut pourtant qu’un succès mitigé.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Judy Garland, Gene Kelly, Walter Slezak, Gladys Cooper, Reginald Owen
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Remarques :
* Les chansons sont de Cole Porter. Le morceau final Be a Clown est le plus célèbre, notamment parce qu’il a (très fortement) inspiré le fameux Make them laugh de Chantons sous la pluie.
* La photographie est l’oeuvre de Harry Stradling Sr.
* En cours de tournage, Judy Garland a sombré de nouveau. Minnelli (qui rappelons-le était son mari à cette époque) la convaincra de faire un séjour dans une clinique psychiatrique peu après.

The Pirate
Gene Kelly et Judy Garland dans Le Pirate de Vincente Minnelli.

(1) Gene Kelly et Judy Garland avaient précédemment été les deux principales vedettes de For me and my Gal de Bubsby Berkeley (1942).

17 février 2016

Le Chant du Missouri (1944) de Vincente Minnelli

Titre original : « Meet me in St. Louis »

Le Chant du MissouriEté 1903. Dans la famille Smith, qui réside dans une maison cossue de Saint Louis, l’évènement principal n’est pas la préparation de la grande Exposition universelle mais plutôt le fait que Rose, l’aînée de la famille, attend un coup de fil de son amoureux qui ne s’est pas encore déclaré et que l’arrivée d’un nouveau voisin met la cadette Esther en émoi… La comédie musicale Le Chant du Missouri est le troisième long métrage de Vincente Minnelli, une réalisation qui va le propulser au premier plan. L’histoire est, il faut bien l’avouer, épouvantablement niaise et dotée d’aucun développement. C’est une gentille bluette à la gloire de la famille américaine et prônant le repli sur soi. Mais le talent de Minnelli est plus dans la merveilleuse utilisation des décors et la création (ou la reconstitution) d’une atmosphère ou se mêlent nostalgie et insouciance. On peut même dire que, dans nombre de ses premiers films, Minnelli assume pleinement la mièvrerie pour lui donner un caractère sophistiqué. Même s’il surcharge parfois, il montre là une maitrise et une recherche de la perfection qui rendent ses films visuellement assez beaux et la réussite de scènes chantées emblématiques comme The Trolley Song en témoigne. Le film connut un grand succès, il est toujours très estimé aujourd’hui. L’indigence du scénario pourra toutefois bloquer beaucoup de spectateurs, comme ce fut cette fois (j’avais beaucoup aimé ce film auparavant) mon cas.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Judy Garland, Margaret O’Brien, Mary Astor, Lucille Bremer, Leon Ames, Tom Drake
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Meet me in St. Louis
La famille Smith au grand complet : (de g. à d.) Lucille Bremer, Mary Astor, Joan Carroll, Judy Garland, Harry Davenport, Margaret O’Brien et Henry H. Daniels Jr. (ne manque que le père interprété par Leon Ames) dans Le Chant du Missouri de Vincente Minnelli.

18 novembre 2015

New York, New York (1977) de Martin Scorsese

New York, New York1945. Le jour de la reddition du Japon, un saxophoniste aborde avec insistance une jeune chanteuse qui finit par céder partiellement à ses avances. C’est le début d’une histoire d’amour impossible, marquée par la carrière musicale de chacun des deux… Martin Scorsese renoue avec la grande tradition des comédies musicales des années quarante et cinquante. La reconstitution des clubs du début de l’ère du jazz bebop est assez splendide, tous sont assez différents. Scorsese rend hommage à Vincente Minnelli et fait marcher Liza Minnelli sur les traces de sa mère Judy Garland, tournant dans les mêmes studios, sur les mêmes scènes. Nul doute que cela devait être émouvant pour l’actrice. De son côté, De Niro va très loin pour donner vie à son personnage, l’acteur ayant même appris à jouer du saxophone pour le rôle. Les références sont nombreuses, des plus évidentes (le magnifique ballet final Happy Endings rappelle bien entendu celui de Band Wagon de Minnelli et le ballet lui-même est truffé de références) à celles qui le sont moins (comme cette chanson de Maurice Chevalier qui est une référence à une scène hilarante Monkey Business des Marx Brothers). L’histoire en elle-même n’est hélas pas très passionnante, le personnage joué par De Niro étant assez détestable, et de ce fait, le film paraît un peu long (2h30, mais il durait 4h30 dans le premier montage !) Les morceaux musicaux et les ballets sont heureusement là. La chanson-titre est devenue plus célèbre que le film lui-même.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Liza Minnelli, Robert De Niro, Lionel Stander
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New York New York
Robert De Niro et Liza Minnelli dans New York, New York de Martin Scorsese

New York New York

Remarque :
* Dans la très belle scène (sans musique) des danseurs anonymes du métro (vue de haut par De Niro), la danseuse est Liza Minnelli affublée d’une perruque (à noter que cette scène est certainement un hommage à On the Town de Stanley Donen).

22 août 2015

Drôle de frimousse (1957) de Stanley Donen

Titre original : « Funny Face »

Drôle de frimousseUn magazine de mode à la recherche de nouvelles tendances à lancer se rend dans une petite librairie poussiéreuse de Greenwich Village pour une séance photo. Le photographe est tout de suite attiré par la jeune vendeuse au point de vouloir en faire le top-modèle vedette du magazine. Ils vont à Paris pour des photos… Cette comédie musicale de Stanley Donen réunit un couple qui peut paraître inattendu. Le quinquagénaire Fred Astaire n’a plus toute sa souplesse mais a de beaux restes tandis que la jeune Audrey Hepburn est loin d’être une danseuse mais sautille joliment et fait montre de beaucoup de charme. Avec ce couple mal assorti, Stanley Donen parvient tout de même à faire une comédie pleine de fraîcheur. Il manie les couleurs avec une certaine élégance et montre une indéniable créativité comme en témoignent ces arrêts sur images pour symboliser les photos prises, procédé largement copié depuis. Sur le fond, le propos est léger et fait une satire aussi bien des milieux superficiels de la mode que des intellectuels présentés comme des membres d’une secte. Une bonne partie du film se déroule à Paris et la palette d’images d’Epinal sur la France est amusante.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Audrey Hepburn, Fred Astaire, Kay Thompson, Michel Auclair
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Funny Face
Audrey Hepburn dans Drôle de frimousse de Stanley Donen

Remarque :
A noter de belles (et assez rares me semble t-il) vues aériennes de Paris (quand ils arrivent par avion de New York). D’ailleurs, si quelqu’un peut m’expliquer ce que sont les grandes zones de couleur face au parvis de Notre-Dame, je lui en serais reconnaissant…

18 juillet 2015

West Side Story (1961) de Robert Wise et Jerome Robbins

West Side StoryA New York, dans le West Side, deux bandes rivales s’affrontent : l’une est formée de jeunes américains d’origine polonaise, l’autre de jeunes immigrés portoricains. Un garçon de la première bande s’éprend d’une jeune fille de la seconde… West Side Story est l’un des films les plus connus de toute l’histoire du cinéma, un chef d’oeuvre dit-on qui « a dépoussiéré la comédie musicale ». Cette transposition du thème shakespearien de Roméo et Juliette au monde moderne de la guerre des gangs avait d’abord existé sur les planches en 1957 avant d’être porté à l’écran par Robert Wise et le chorégraphe Jerome Robbins. C’est un film très inégal. Le meilleur est incontestablement du côté de la danse avec une formidable expression de la violence par le mouvement, dans des chorégraphies d’une extrême vivacité. Deux séquences sont absolument exceptionnelles: la scène d’ouverture avec la mise en place des deux bandes et la scène emblématique du film, le ballet « America » sur le toit. Dans le meilleur, il faut également citer la belle photographie et l’utilisation du Technicolor et le très beau générique de fin signé Saul Bass. Hélas, il y a tout le reste : une histoire larmoyante, de nombreuses scènes qui semblent interminables, de nombreux acteurs jouant fort mal (à leur décharge, précisons qu’ils ont été recrutés pour leurs talents de danseur). Le propos est pavé de bonnes intentions, dénoncer la xénophobie, même si on pourra trouver que le but n’est pas vraiment atteint. Grand succès populaire, West Side Story a eu un fort retentissement et a gagné, excusez du peu, pas moins de dix Oscars.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Natalie Wood, Richard Beymer, Russ Tamblyn, Rita Moreno, George Chakiris
Voir la fiche du film et la filmographie de Robert Wise sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

Pour une présentation franchement plus enthousiaste, je vous conseille de lire celle de Franck Suzanne sur DVDClassik.

West Side Story
La scène d’ouverture de West Side Story de Robert Wise

Remarque :
* Jerome Robbins a réalisé quatre séquences, le prologue, « Cool », « I Feel Pretty » et « America », avant d’être écarté du projet car son perfectionnisme devenait trop coûteux. Est-ce un hasard si ce sont là (et de très loin) les quatre meilleures séquences du film ?