5 janvier 2025

Le Roman d’un jeune homme pauvre (1995) de Ettore Scola

Titre original : « Romanzo di un giovane povero »

Le Roman d'un jeune homme pauvre (Romanzo di un giovane povero)Le jeune Vincenzo mène une vie misérable et pleine de frustration, ne parvenant à obtenir un travail de professeur malgré ses diplômes. Son voisin septuagénaire est fatigué d’être à la merci de sa femme despotique, une ex-artiste de music-hall devenue obèse et alcoolique. Il propose à Vincenzo de tuer sa femme…
Le Roman d’un jeune homme pauvre est un film italien réalisé par Ettore Scola. Il en a coécrit le scénario avec sa femme et Giacomo Scarpelli, le fils de Furio Scarpelli (Age et Scarpelli). Précisons tout de suite que le film n’a rien à voir avec le roman homonyme d’Octave Feuillet plusieurs fois adapté à l’écran (notamment par Abel Gance en 1935). Ici, la base de l’histoire évoque un suspense à la Hitchcock mais il n’en est rien. En fait, c’est le portrait d’un homme assez atypique : terne, il semble se contenter de la médiocrité et n’a que mépris pour la réussite sociale. Le récit montre ainsi une indéniable cruauté dans sa première partie. Face à lui, le personnage du septuagénaire (Alberto Sordi dans l’un de ses tous derniers rôles) est un geignard, hâbleur et rusé. On notera la présence inattendue d’André Dussollier, évidemment (mal) doublé et pas vraiment à sa place. L’ensemble a le mérite de l’originalité des personnages mais manque de force directrice et paraît assez long. Un film bien mineur et peu connu d’Ettore Scola, plutôt décevant.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Rolando Ravello, Alberto Sordi, Isabella Ferrari, André Dussollier, Mario Carotenuto, Gianfelice Imparato
Voir la fiche du film et la filmographie de Ettore Scola sur le site IMDB.

Voir les autres films de Ettore Scola chroniqués sur ce blog…
Voir les livres sur Ettore Scola

Rolando Ravello et Alberto Sordi dans Le Roman d’un jeune homme pauvre (Romanzo di un giovane povero) de Ettore Scola.

3 janvier 2025

Winter Break (2023) de Alexander Payne

Titre original : « The Holdovers »

Winter Break (The Holdovers)Noël 1970, dans un d’un pensionnat privé et sélect pour garçons proche de Boston. Un professeur de civilisations et cultures antiques, strict et grincheux, est obligé de chaperonner une poignée d’élèves qui n’ont nulle part où aller pendant les vacances. Rapidement, il ne reste qu’un seul élève, Angus, aussi doué qu’insubordonné…
Winter Break est un film américain réalisé par Alexander Payne. Il en a eu l’idée de départ en voyant Merlusse, un film peu connu de Marcel Pagnol (1935, avec Henri Poupon dans le rôle principal). Il s’agit d’un récit d’apprentissage avec cette rencontre imprévue de deux caractères opposés. Alexander Payne parvient bien à manier l’humour teinté d’une certaine amertume, un bel équilibre entre la comédie et un regard critique sur l’Amérique au tournant des années soixante-dix. On peut toutefois reprocher au film d’être un peu trop long, une impression que l’on commence à avoir à mi-parcours et alimenté par le côté très prévisible des évènements. Les deux acteurs principaux donnent une belle interprétation, ce qui rend leurs personnages assez forts. Bon accueil de la critique et du public.
Elle: 3 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Paul Giamatti, Dominic Sessa, Da’Vine Joy Randolph
Voir la fiche du film et la filmographie de Alexander Payne sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

Voir les autres films d’Alexander Payne chroniqués sur ce blog…

Dominic Sessa et Paul Giamatti dans Winter Break (The Holdovers) de Alexander Payne.

2 janvier 2025

Linda veut du poulet ! (2023) de Sébastien Laudenbach et Chiara Malta

Linda veut du poulet !Pour se faire pardonner, Paulette promet à sa fille Linda, 8 ans, de cuisiner du poulet aux poivrons, comme le faisait son père, mort quand Linda était bébé. Mais à cause d’une grève générale, il n’est pas facile de trouver un poulet…
Linda veut du poulet ! est un film d’animation français écrit et réalisé par l’italienne Chiara Malta et le français Sébastien Laudenbach. Ce n’est pas tant par son histoire que ce film mérite d’être remarqué (adultes idiots, enfants capricieux, le scénario mise trop sur son insolence et tombe dans la facilité) mais plutôt par son dessin, approximativement crayonné ce qui donne un indéniable style à l’ensemble. Cela rappelle La Jeune fille sans mains (2016) de Sébastien Laudenbach, sans toutefois arriver à la même beauté esthétique. Très bon accueil de la critique.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Clotilde Hesme, Laetitia Dosch
Voir la fiche du film et la filmographie de Sébastien Laudenbach et Chiara Malta sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

Linda veut du poulet ! de Sébastien Laudenbach & Chiara Malta.

31 décembre 2024

Sommaire de décembre 2024

Grosse FatigueViens chez moi, j’habite chez une copineLa flotte est dans le lacSailors Beware!La Famille AddamsLa Planète des singes : Le Nouveau RoyaumeSi seulement je pouvais hibernerLa Zone d’intérêt

Grosse Fatigue

(1994) de Michel Blanc

Viens chez moi, j’habite chez une copine

(1981) de Patrice Leconte

La flotte est dans le lac

(1929) de Lewis R. Foster

Sailors Beware!

(1927) de Fred Guiol et Hal Roach

La Famille Addams

(1991) de Barry Sonnenfeld

La Planète des singes : Le Nouveau Royaume

(2024) de Wes Ball

Si seulement je pouvais hiberner

(2023) de Zoljargal Purevdash

La Zone d’intérêt

(2023) de Jonathan Glazer

Le TerroristeChasse gardéeLes Prairies de l’honneurPriscillaLe Comte de Monte-CristoBattlestar GalacticaSans mobile apparentEdge of Tomorrow

Le Terroriste

(1963) de Gianfranco De Bosio

Chasse gardée

(2023) de Frédéric Forestier et Antonin Fourlon

Les Prairies de l’honneur

(1965) de Andrew V. McLaglen

Priscilla

(2023) de Sofia Coppola

Le Comte de Monte-Cristo

(2024) de Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte

Battlestar Galactica

(2003) de Michael Rymer

Sans mobile apparent

(1971) de Philippe Labro

Edge of Tomorrow

(2014) de Doug Liman

Le Squelette de Madame Morales

Le Squelette de Madame Morales

(1960) de Rogelio A. González

Nombre de films présentés : 17

30 décembre 2024

Grosse Fatigue (1994) de Michel Blanc

Grosse FatigueLa célébrité devient un cauchemar pour une vedette qui tout à coup, sans comprendre, reçoit gifles et coups de poing à la place de demandes d’autographes…
Grosse Fatigue est un film français réalisé par Michel Blanc. Il en a coécrit le scénario sur une idée de base de Bertrand Blier. Pour Michel Blanc, c’était l’occasion de sortir de son personnage habituel de râleur et de loser, de nous surprendre avec une histoire inattendue. Il réussit effectivement et en jouant son propre rôle, comme tous les autres acteurs d’ailleurs (à noter toutefois qu’il n’a pas vécu cela mais l’histoire est librement inspirée d’une mésaventure arrivée à Gérard Jugnot). Il fait un tandem surprenant avec Carole Bouquet qui désirait elle aussi sortir de ses personnages habituels de femme glacée et inaccessible pour jouer un rôle comique. Le résultat est original, amusant et très surprenant. Prix du meilleur scénario à Cannes 1994.
Elle: 3 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Michel Blanc, Carole Bouquet, Philippe Noiret, Josiane Balasko
Voir la fiche du film et la filmographie de Michel Blanc sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

Voir les autres films de Michel Blanc chroniqués sur ce blog…
Voir les livres sur Michel Blanc

Michel Blanc et Carole Bouquet dans Grosse Fatigue de Michel Blanc.

28 décembre 2024

Viens chez moi, j’habite chez une copine (1981) de Patrice Leconte

Viens chez moi, j'habite chez une copinePompiste, Guy est renvoyé de son travail après avoir escroqué des clients. Il trouve une bonne âme pour l’héberger, son copain Daniel, déménageur, qui vit chez sa copine Françoise…
Viens chez moi, j’habite chez une copine est un film français réalisé par Patrice Leconte. Adaptation d’une pièce de Luis Rego, Jean-Luc Voulfow, Jean-Paul Sèvres et Didier Kaminka créée en 1975, le scénario a été co-écrit par Patrice Leconte et Michel Blanc qui signe également les dialogues. L’acteur excelle dans ce rôle de loser, coureur de jupons convulsif, enchaînant les plus mauvais plans, autant néfastes pour lui-même que pour ceux qui l’entourent. L’humour est constant, jamais sans excès ni lourdeur. Renaud a composé spécialement pour le film la chanson-titre (Viens chez moi j’habite chez une copine) ainsi que la chanson d’ouverture (P’tit déj’ blues).
Elle: 3 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Michel Blanc, Bernard Giraudeau, Thérèse Liotard, Anémone, Sylvie Granotier
Voir la fiche du film et la filmographie de Patrice Leconte sur le site IMDB.

Voir les autres films de Patrice Leconte chroniqués sur ce blog…
Voir les livres sur Patrice Leconte

Thérèse Liotard, Bernard Giraudeau et Michel Blanc dans Viens chez moi, j’habite chez une copine de Patrice Leconte.
Bernard Giraudeau, Michel Blanc et Thérèse Liotard dans Viens chez moi, j’habite chez une copine de Patrice Leconte.

26 décembre 2024

La flotte est dans le lac (1929) de Lewis R. Foster

Titre original : « Men O’War »

La Flotte est dans le lac (Men O'War)Laurel et Hardy, deux matelots en permission et en goguette comptent bien compter fleurette malgré leurs finances au plus bas. Ils réussissent finalement à trouver deux jeunes filles, mais l’aventure va se terminer plutôt mal, sur un petit canot…
Men O’War est un court métrage burlesque américain réalisé par Lewis R. Foster. Le scénario est signé Leo McCarey et les dialogues H.M. Walker. Car c’est bien un talkie, l’un des tous premiers de Laurel et Hardy. Le film a toutefois été tourné en deux versions, l’une muette et l’autre parlante (toutes les salles n’étaient pas équipées pour le parlant). Comme souvent avec le tandem, on retrouve trois situations différentes et les gags sont plutôt réussis. La bataille générale finale est excellente.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Stan Laurel, Oliver Hardy, James Finlayson, Anne Cornwall, Gloria Greer
Voir la fiche du film et la filmographie de Lewis R. Foster sur le site IMDB.

Voir les autres films de Lewis R. Foster chroniqués sur ce blog…

Remarque :
• Dans le jargon de la Navy, « Man’o’war » désigne un navire de guerre.

Gloria Greer, Anne Cornwall, Oliver Hardy, Stan Laurel et James Finlayson dans Men O’War de Lewis R. Foster (photo publicitaire très proche d’une scène du film)

26 décembre 2024

Sailors Beware! (1927) de Fred Guiol et Hal Roach

Sailors Beware!Un chauffeur de taxi (Stan Laurel) embarque sans le vouloir sur un paquebot. Le chef-steward (Oliver Hardy) est chargé de le mettre au travail et de le surveiller. Un couple d’arnaqueurs, dont l’homme est un nain déguisé en jeune bambin, officie sur le bateau…
Sailors Beware est un court métrage muet américain de deux bobines (20 mn env.) de Fred Guiol et Hal Roach qui en a écrit l’histoire. Il fait partie des premiers films de Laurel et Hardy et le duo n’est pas encore bien établi : les deux personnages ne sont pas complices mais plutôt adversaires et Oliver Hardy est un homme distingué. Il y a de bons gags et l’ensemble est de bonne facture. A noter que Harry Earles reprend un rôle similaire à celui qu’il tient dans Le Club des trois (1925) de Tod Browning, un nain déguisé en enfant afin de commettre des larcins.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Stan Laurel, Oliver Hardy, Anita Garvin, Harry Earles
Voir la fiche du film et la filmographie de Fred Guiol et Hal Roach sur le site IMDB.

Remarque :
Sailors Beware est le premier film où Oliver Hardy fait son fameux tie-twiddle (secouer sa cravate quand il est dans l’embarras afin de garder la face). L’acteur a raconté par la suite que, venant de prendre un seau d’eau en pleine figure, il a commencé à saisir sa cravate pour se moucher dedans mais, trouvant le geste trop vulgaire, a arrêté son geste et s’est borné à secouer sa cravate
(anecdote tiré du livre de John McCabe, à ceci près que l’acteur et le biographe se trompent de film en citant Why Girls Love Sailors (1927), film dans lequel il ne porte pas de cravate)

À bord du Miramar (Sailors, Beware!)
Photo publicitaire : Oliver Hardy, Harry Earles, Anita Garvin et Stan Laurel
pour À bord du Miramar (Sailors, Beware!) de Fred Guiol & Hal Roach.
May Wallace, Viola Richard, Stan Laurel et Anita Garvin
dans À bord du Miramar (Sailors, Beware!) de Fred Guiol & Hal Roach.

24 décembre 2024

La Famille Addams (1991) de Barry Sonnenfeld

Titre original : « The Addams Family »

La Famille Addams (The Addams Family)La pittoresque famille Addams est en émoi lorsque débarque l’oncle Fester disparu vingt-cinq ans plus tôt. Ne serait-il pas un usurpateur qui cherche à les tromper pour faire main basse sur leur trésor caché ?…
La Famille Addams est un film humoristique américain réalisé par Barry Sonnenfeld. Il s’agit d’une adaptation cinématographique des personnages de bandes dessinées créés par Charles Addams et popularisés par la série télévisée du même nom de 1964. La famille Addams est une inversion satirique de la famille américaine idéale : un clan aristocratique riche et étrange qui se délecte du macabre et ne se soucie pas que les autres les trouvent bizarres ou effrayants. Ainsi, l’humour est constitué par l’inversion de scènes familières (par exemple, à table, la mère dit a sa fille « n’oublie pas de jouer avec la nourriture avant de la manger »). C’est le plus souvent de l’humour noir et même macabre. La mère, Morticia Addams (ici interprétée par Anjelica Houston), fut l’un des premiers personnages gothiques dans les années soixante. Le rythme est très enlevé, l’humour ne faiblit jamais, les personnages sont hauts en couleur. Le film n’a pas vieilli et nous amuse toujours autant.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Anjelica Huston, Raul Julia, Christopher Lloyd, Dan Hedaya, Carel Struycken, Paul Benedict, Christina Ricci
Voir la fiche du film et la filmographie de Barry Sonnenfeld sur le site IMDB.

Voir les autres films de Barry Sonnenfeld chroniqués sur ce blog…

Raul Julia et Christopher Lloyd dans La Famille Addams (The Addams Family) de Barry Sonnenfeld.
Christina Ricci et Anjelica Huston dans La Famille Addams (The Addams Family) de Barry Sonnenfeld.

22 décembre 2024

La Planète des singes : Le Nouveau Royaume (2024) de Wes Ball

Titre original : « Kingdom of the Planet of the Apes »

La Planète des singes : Le Nouveau Royaume (Kingdom of the Planet of the Apes)Plusieurs générations après le règne de César, les singes ont définitivement pris le pouvoir. Les humains ont régressé à l’état sauvage et vivent en retrait. Alors qu’un nouveau chef tyrannique construit peu à peu son empire, un jeune singe entreprend un périlleux voyage qui l’amènera à questionner tout ce qu’il sait du passé…
La Planète des singes : Le Nouveau Royaume est un film de science-fiction américain réalisé par Wes Ball. Il s’agit de la suite de La Planète des singes : Suprématie (2017), devenant ainsi le quatrième film du redémarrage (reboot) de la série cinématographique adaptée du roman de Pierre Boulle. L’action se situe 300 ans après l’opus précédent (mais toujours bien avant l’époque du premier film de 1968). Le scénario a de sérieux problèmes de cohérence et, sur ce plan, toute la seconde partie n’est pas vraiment remarquable. L’épilogue, chargé d’ouvrir la voie vers une suite, est bâclé. Malgré ces faiblesses de scénario et une certaine lenteur du récit, on ne s’ennuie pas une seconde grâce à deux personnages forts : le singe Noa, qui offre un beau mélange d’intelligence et de candeur, très humain dans ses expressions, et la jeune fille intrépide Nova qui, bien que très formatée, est attachante. De façon sous-jacente, les thèmes du racisme et de la difficulté du vivre ensemble sont une fois de plus abordés. Celui de la religion l’est également mais les scénaristes ont été plus frileux de s’aventurer très loin sur ce terrain. Bonne réalisation, sans excès d’effets et qui utilise bien les beaux paysages de l’Australie où le film a été tourné. L’ensemble est réussi. La critique a fait la fine bouche mais le film a connu un succès en salles.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Owen Teague, Freya Allan, Kevin Durand, Peter Macon, William H. Macy
Voir la fiche du film et la filmographie de Wes Ball sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

Voir les autres films de Wes Ball chroniqués sur ce blog…

Owen Teague dans La Planète des singes : Le Nouveau Royaume (Kingdom of the Planet of the Apes) de Wes Ball.
Freya Allan dans La Planète des singes : Le Nouveau Royaume (Kingdom of the Planet of the Apes) de Wes Ball.
La Planète des singes : Le Nouveau Royaume (Kingdom of the Planet of the Apes) de Wes Ball.

Tous les films :
A) Cinq films de 1968 à 1973 :
La Planète des singes (Planet of the Apes) (1968) de Franklin J. Schaffner
Le Secret de la planète des singes (Beneath the Planet of the Apes) (1970) de Ted Post
Les Évadés de la planète des singes (Escape From the Planet of the Apes) (1971) de Don Taylor
La Conquête de la planète des singes (Conquest of the Planet of the Apes) (1972) de J. Lee Thompson
La Bataille de la planète des singes (Battle for the Planet of the Apes) (1973) de J. Lee Thompson.

B) Nouvelle adaptation du roman :
La Planète des singes (Planet of the Apes) (2001) de Tim Burton.

C) Série « Reboot » (action située avant celle du roman) :
La Planète des singes : Les Origines (Rise of the Planet of the Apes) (2011) de Rupert Wyatt
La Planète des singes : L’Affrontement (Dawn of the Planet of the Apes) (2014) de Matt Reeves
La Planète des singes : Suprématie (War for the Planet of the Apes) (2017) de Matt Reeves.
La Planète des singes : Le Nouveau Royaume (Kingdom of the Planet of Apes) (2024) de Wes Ball