18 avril 2024

Hit the Road (2021) de Panah Panahi

Titre original : « Jaddeh Khaki »

Hit the Road (Jaddeh Khaki)Iran, de nos jours. Une famille est en route vers une destination secrète. A l’arrière de la voiture, le père arbore un plâtre, mais s’est-il vraiment cassé la jambe ? La mère rit de tout mais ne se retient-elle pas de pleurer ? Leur petit garçon ne cesse de blaguer, de chanter et danser. Tous s’inquiètent du chien malade. Seul le grand frère reste silencieux…
Hit the Road est un film iranien écrit et réalisé par Panah Panahi, qui n’est autre que le fils de Jafar Panahi, le réalisateur iranien actuellement le plus connu chez nous (Taxi Téhéran, Trois Visages, Aucun ours,…). Panah Panahi dit avoir donc grandi dans un environnement de cinéma et signe là son premier long métrage. Même en étant très indulgent du fait de ses origines, il faut avouer que ce road-movie n’est pas des plus captivant, le réalisateur jouant principalement avec le fait de nous cacher le plus longtemps possible le but de ce voyage afin de mettre en place une atmosphère étrange. Les membres de cette famille sont très différents, trop différents sans doute (difficile de croire qu’ils sont de la même famille), et les dialogues ne sonnent pas toujours très justes (ou est-ce l’humour qui supporte mal la traduction). Le rythme est très lent et les scènes s’étirent. Belle utilisation des paysages désolés et semi-désertiques. A noter également une très belle scène (que je qualifierais de « galactique »). La critique a très bien accueilli le film.
Elle: 1 étoile
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Pantea Panahiha, Mohammad Hassan Madjooni, Rayan Sarlak, Amin Simiar
Voir la fiche du film et la filmographie de Panah Panahi sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

Pantea Panahiha, Rayan Sarlak, Mohammad Hassan Madjooni et Amin Simiar dans Hit the Road (Jaddeh Khaki) de Panah Panahi.

17 avril 2024

Voyage vers Agartha (2011) de Makoto Shinkai

Titre original : « Hoshi o Ou Kodomo »
Titre international : « Children Who Chase Lost Voices from Deep Below »

Hoshi o Ou KodomoAsuna est une jeune fille solitaire. Elle passe le plus clair de son temps dans son refuge, où elle cache la radio de son père décédé. Un jour où elle cherche des fréquences à l’aide de son cristal, elle capte une chanson étrange, mais le signal se coupe. Lorsqu’elle retourne dans la montagne quelques jours plus tard, elle se fait attaquer par une étrange créature. Elle doit son salut à Shun, un garçon qui vient du monde souterrain d’Agartha…
Voyage vers Agartha est un film d’animation japonais écrit et réalisé par Makoto Shinkai, son troisième long métrage. Il s’agit d’un conte fantasy qui reprend le thème du monde souterrain où vivent à la fois des hommes et des créatures plus ou moins maléfiques. L’animation est classique en 2D et le dessin est vraiment très beau, que ce soit dans les vastes paysages ou dans les intérieurs. Mais le plus enthousiasmant est dans le récit, Makoto Shinkai a un indéniable talent pour conter avec douceur de belles histoires qui nous captivent d’un bout à l’autre. Il parvient à générer de multiples émotions et l’ensemble paraît très riche, et même assez léger alors que le thème principal est le deuil. En France, le film n’est pas sorti en salles.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Hisako Kanemoto, Miyu Irino, Kazuhiko Inoue, Junko Takeuchi
Voir la fiche du film et la filmographie de Makoto Shinkai sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

Voir les autres films de Makoto Shinkai chroniqués sur ce blog…
Voir les livres sur Makoto Shinkai

Voyage vers Agartha de Makoto Shinkai.
Voyage vers Agartha de Makoto Shinkai.
Voyage vers Agartha de Makoto Shinkai.
Voyage vers Agartha de Makoto Shinkai.

16 avril 2024

Oppenheimer (2023) de Christopher Nolan

OppenheimerEn 1942, convaincus que l’Allemagne nazie est en train de développer une arme nucléaire, les États-Unis initient le « Projet Manhattan » destiné à mettre au point la première bombe atomique de l’histoire. Pour diriger ces recherches, le gouvernement engage J. Robert Oppenheimer, brillant physicien, qui sera bientôt surnommé « le père de la bombe atomique »…
Oppenheimer est un film américain écrit, produit et réalisé par Christopher Nolan, d’après la biographie Robert Oppenheimer : Triomphe et tragédie d’un génie écrite par les historiens Kai Bird et Martin J. Sherwin. Il s’agit d’un film ambitieux de 3 heures où le réalisateur a voulu s’écarter des codes du genre biopic. Pour ce faire, il n’hésite pas à entremêler différentes époques dans le déroulement du récit, ce qui engendre une certaine confusion chez le spectateur (il faut attendre la dernière heure de film pour tout remettre vraiment à sa place). Pendant toute la première moitié, le montage est particulièrement rapide, il n’y a que peu de vide entre les dialogues. On peut alors reprocher à Christopher Nolan d’être excessif dans son attention sur la forme. La seconde moitié est plus intéressante et gagne en profondeur, sur le thème de la culpabilité et de la reconnaissance. Globalement, le film paraît trop maniéré mais Christopher Nolan a réussi à traiter assez habilement un sujet difficile à aborder (le simple patriotisme, si coutumier à Hollywood, aurait paru bien inapproprié). La presse a été mitigée, le public l’a mieux apprécié. Gros succès. Le film a été généreusement oscarisé.
Elle: 1 étoile
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Cillian Murphy, Matt Damon, Emily Blunt, Robert Downey Jr., Alden Ehrenreich, Jason Clarke, Kenneth Branagh, Rami Malek, Josh Hartnett
Voir la fiche du film et la filmographie de Christopher Nolan sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

Voir les autres films de Christopher Nolan chroniqués sur ce blog…
Voir les livres sur Christopher Nolan

Remarque :
A sa sortie, le film a bénéficié d’un « phénomène internet » qui l’opposait à Barbie de Greta Gerwig sorti le même jour. Complaisamment relayée par la presse, cette rivalité fictive a certainement plus servi Oppenheimer, en lui donnant une image de film noble, que Barbie affublé d’une image de film facile. Les américains, qui aiment donner un nom à tout, ont appelé cette rivalité le « Barbenheimer ».

Matt Damon et Cillian Murphy dans Oppenheimer de Christopher Nolan.

15 avril 2024

Marlowe (2022) de Neil Jordan

Marlowe1939, Bay City en Californie. Le détective privé Philip Marlowe est chargé de retrouver Nico Peterson, ancien amant d’une belle héritière nommée Clare Cavendish. Avec cette affaire simple en apparence, Marlowe se retrouve embarqué dans les méandres de l’industrie cinématographique hollywoodienne…
Marlowe est un film américain réalisé par Neil Jordan. Le scénario est adapté du roman The Black-Eyed Blonde de John Banville qui met en scène le personnage de Philip Marlowe créé par Raymond Chandler. La liste des acteurs ayant incarné le fameux détective à l’écran est impressionnante (1) et Liam Neeson vient donc s’ajouter à la liste. Il ne démérite pas vraiment mais n’est pas remarquable non plus. Le personnage est assez lisse. Signe des temps, il boit assez peu, fume peu, mais il est plus violent. L’histoire n’est guère plus notable, assez classique et conventionnelle. Se laisse regarder mais sera vite oublié.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Liam Neeson, Diane Kruger, Jessica Lange, Danny Huston, Alan Cumming, Colm Meaney
Voir la fiche du film et la filmographie de Neil Jordan sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

Voir les autres films de Neil Jordan chroniqués sur ce blog…

(1) Dick Powell (Adieu, ma belle, 1944), Humphrey Bogart (Le Grand sommeil, 1946), Robert Montgomery (La Dame du lac, 1947), George Montgomery (La Pièce maudite, 1947), James Garner (La Valse des truands, 1969), Elliott Gould (Le Privé, 1973), Robert Mitchum (Adieu ma jolie, 1975, et Le Grand sommeil, 1978), James Caan (Embrouille à Poodle Springs, 1998) et Tomas Hanak (Mazany Filip, 2003).

Liam Neeson dans Marlowe de Neil Jordan.

13 avril 2024

Le Ciel rouge (2023) de Christian Petzold

Titre original : « Roter Himmel »

Le Ciel rouge (Roter Himmel)Leon et Felix se rendent dans une maison située sur la côte allemande de la mer Baltique et appartenant à la famille de Felix. Lorsqu’ils arrivent, ils se rendent compte que la maison est déjà occupée par Nadja, nièce d’une collègue de travail de la mère de Felix. Leon, écrivain, veut travailler à son nouveau roman et devient exécrable, il déclare vouloir se concentrer sur son travail mais sans vraiment y parvenir. Felix doit quant à lui préparer un dossier pour le concours d’entrée d’une école d’art mais cela ne l’empêche pas de profiter de la plage. Non loin de là, les incendies de forêt se propagent…
Le Ciel rouge est un film allemand écrit et réalisé par Christian Petzold. Il s’agit d’une chronique estivale, un peu à la manière de Rohmer (que le réalisateur cite comme référence) mais restant au niveau de l’étude de caractère. Le pari quelque peu osé du réalisateur est d’avoir un personnage principal (Leon) très antipathique, presque asocial dans son comportement et très maladroit dans sa recherche d’amour. Heureusement, le personnage interprété par Paula Beer apporte un peu de lumière dans le récit. L’atmosphère reste lourde, Leon étant toujours au bord de l’implosion. La présence menaçante du feu paraît artificiellement ajoutée. Le Ciel rouge se regarde sans déplaisir mais ne déclenche pas l’enthousiasme.
Elle: 3 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Thomas Schubert, Paula Beer, Langston Uibel, Enno Trebs, Matthias Brandt
Voir la fiche du film et la filmographie de Christian Petzold sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

Voir les autres films de Christian Petzold chroniqués sur ce blog…

Paula Beer, Enno Trebs, Langston Uibel et Thomas Schubert dans Le Ciel rouge (Roter Himmel) de Christian Petzold.

11 avril 2024

Only Lovers Left Alive (2013) de Jim Jarmusch

Only Lovers Left AliveA Détroit, Adam, un musicien underground, profondément déprimé par la tournure qu’ont prise les activités humaines, retrouve Ève, son amante, une femme endurante et énigmatique. Leur histoire d’amour dure depuis plusieurs siècles, mais leur idylle débauchée est bientôt perturbée par l’arrivée de la petite sœur d’Eve, aussi extravagante qu’incontrôlable…
Only Lovers Left Alive est un film écrit et réalisé par Jim Jarmusch. Il ne faut surtout pas le limiter au genre du film de vampires, car ce n’en est pas vraiment un. Les amateurs de films d’horreur seront déçus car il s’agit en réalité d’une belle balade (et même ballade) mélancolique autour de deux personnages hors du temps et amoureux des arts (musique et littérature principalement). Ce sont des êtres en marge, observateurs d’un monde qui n’est pas le leur et qui ne leur fait plus envie. Il y a une grande douceur dans les images de Jim Jarmusch, la photographie est absolument superbe que ce soit dans la maison d’Adam, sorte de grand studio de musique un peu désuet, dans les rues interminables et désolées d’un Détroit déserté ou, encore, dans le dédale des rues de Tanger, un peu plus vivant mais énigmatique. La musique est elle aussi une petite merveille, lente et envoutante. Elle est principalement l’œuvre du groupe SQÜRL dont Jarmusch est membre. Une petite dose d’humour vient s’ajouter à l’ensemble, souvent par les nombreuses références culturelles. Only Lovers Left Alive est un petit bijou d’esthétisme. Les avis sur le film semblent diverger mais l’important est de ne pas passer à côté sous prétexte qu’il s’agirait d’un film de vampires (cela a failli être mon cas, je l’avoue).
Elle:
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Tilda Swinton, Tom Hiddleston, Anton Yelchin, Mia Wasikowska, Jeffrey Wright, John Hurt
Voir la fiche du film et la filmographie de Jim Jarmusch sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

Voir les autres films de Jim Jarmusch chroniqués sur ce blog…
Voir les livres sur Jim Jarmusch

Remarque :
Le titre Only Lovers Left Alive est repris d’un livre de science-fiction dystopique écrit par l’anglais David Wallis en 1964. Les noms des deux personnages ont été inspiré à Jim Jarmusch par les titres des nouvelles de Mark Twain « Extraits du journal d’Adam » (Extracts from Adam’s Diary, 1893) et « Le Journal d’Ève » (Eve’s Diary, 1905).

Tom Hiddleston et Tilda Swinton dans Only Lovers Left Alive de Jim Jarmusch.
Tom Hiddleston et Anton Yelchin dans Only Lovers Left Alive de Jim Jarmusch.
Mia Wasikowska, Anton Yelchin et Tilda Swinton dans Only Lovers Left Alive de Jim Jarmusch.
Les rues de Detroit dans Only Lovers Left Alive de Jim Jarmusch.
Les rues de Tanger dans Only Lovers Left Alive de Jim Jarmusch.

8 avril 2024

Détective Dee: la légende des rois célestes (2018) de Tsui Hark

Titre original : « Di Renjie zhi Sidatianwang »

Détective Dee: la légende des rois célestes (Di Renjie zhi Sidatianwang)En Chine, sous la Dynastie Tang (VIIe et VIIIe siècle), un groupe de magiciens tente de s’emparer de l’épée « Dragon docile » que l’empereur Gaozong a offerte au Détective Dee pour le remercier d’avoir sauvé le gouvernement. Ce groupe cherche ainsi l’occasion de renverser cette dynastie…
Détective Dee : La Légende des rois célestes est un film chinois réalisé par Tsui Hark. Après Le Mystère de la flamme fantôme (2010) et La Légende du dragon des mers (2013), le film met en scène les exploits du détective Dee, personnage qui a réellement existé et que Tsui Hark veut rendre célèbre dans le monde pour être « le premier Sherlock Holmes de l’Histoire ». C’est toutefois l’action qui est privilégiée dans cet opus pour créer un grand spectacle avec des cascades aériennes ahurissantes, une chorégraphie millimétrée dans des décors somptueux. L’ensemble est très réussi malgré quelques petits défauts (comme la naïveté excessive de l’adjoint de Dee). C’est une féérie.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Ethan Juan, Carina Lau, Mark You-Ting Chao, Ma Sichun, William Shao-Feng Feng
Voir la fiche du film et la filmographie de Tsui Hark sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

Voir les autres films de Tsui Hark chroniqués sur ce blog…

Remarque :
• Le deuxième et le troisième opus de la série des Detective Dee sont des préquels du premier film.

• Extrait du dossier de presse :
Détective Dee trouve son origine dans une véritable figure historique née en 630. Après être devenu un personnage éminent de la fonction étatique, Dee meurt vers 700. Son illustre carrière a été rapportée dans des ouvrages historiques tels que L’Ancien Livre des Tang (945) et Le Nouveau Livre des Tang (1060). Le public moderne le découvre grâce à Celebrated Cases of Judge Dee, traduction du roman chinois du XVIIIe siècle Dee Goong An par le diplomate néerlandais Robert van Gulik. Fasciné par ce personnage et la période dans laquelle il évoluait, van Gulik finit par écrire ses propres histoires sur le personnage de Dee, imaginant vingt-cinq nouvelles aventures au détective.
Les aventures de Dee ont également été reprises treize fois par le Français Frédéric Lenormand, mais aussi dans l’oeuvre de Zhu Xiaodi pour la collection d’histoires courtes Tales of Judge Dee. Enfin, Dee est apparu dans Deception d’Eleanor Cooney et Daniel Altieri, un roman empreint de mystère et de folie dans la Chine médiévale.

Ethan Juan et Carina Lau et Mark You-Ting Chao dans Détective Dee: la légende des rois célestes (Di Renjie zhi Sidatianwang) de Tsui Hark.
Détective Dee: la légende des rois célestes (Di Renjie zhi Sidatianwang) de Tsui Hark.

6 avril 2024

Tori et Lokita (2022) de Jean-Pierre et Luc Dardenne

Tori et LokitaTori et Lokita se sont rencontrés en traversant la Méditerranée et sont devenus inséparables, frère et sœur de cœur. Tori, qui était considéré comme un enfant sorcier dans son pays d’origine, s’est vu reconnaître un statut de réfugié mais Lokita ne parvient pas à obtenir les papiers qui lui donneraient le droit de vivre en Belgique et d’entamer la formation d’aide-ménagère dont elle rêve…
Tori et Lokita est un film franco-belge écrit et réalisé par Jean-Pierre et Luc Dardenne. Il met en scène deux « mineurs étrangers non accompagnés » avec une histoire qui montre leur difficulté à s’émanciper de leur condition : une mauvaise rencontre suffit pour s’engager durablement sur une voie dangereuse. La tension s’installe rapidement dans le déroulement du scénario et ne retombe à aucun moment. Sans pathos, le récit sonne juste même si les deux acteurs principaux, non professionnels, ne jouent pas toujours de façon très naturelle. Il a certes été reproché aux frères Dardenne de se pas se renouveler mais force est de constater qu’ils n’ont pas perdu leur talent à nous captiver et nous faire ressentir des émotions.
Elle: 4 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Pablo Schils, Joely Mbundu, Alban Ukaj
Voir la fiche du film et la filmographie de Jean-Pierre et Luc Dardenne sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

Voir les autres films de Jean-Pierre et Luc Dardenne chroniqués sur ce blog…
Voir les livres sur les frères Dardenne

Pablo Schils et Joely Mbundu dans Tori et Lokita de Jean-Pierre Dardenne & Luc Dardenne.

4 avril 2024

9 mois ferme (2013) de Albert Dupontel

9 mois fermeAriane Felder, juge quadragénaire un peu coincée, célibataire, est totalement réticente à l’idée de fréquenter des hommes. Lors du réveillon du jour de l’an, fortement incitée par ses collègues de travail, elle boit plus que de raison et perd le contrôle d’elle-même. Six mois plus tard, Ariane découvre qu’elle est enceinte et elle ignore l’identité du père…
9 mois ferme est un film français écrit et réalisé par Albert Dupontel. Il s’agit d’une histoire assez farfelue, aussi originale qu’improbable, portée par Sandrine Kiberlain au sommet de sa forme. Le scénario fourmille de scènes désopilantes et Albert Dupontel n’hésite à grossir le trait (comme quand il se moque des scènes d’autopsie !) C’est assez surréaliste par moments. Dans les seconds rôles, Nicolas Marié fait un numéro d’anthologie en avocat bègue. Gros succès en salles récompensé par deux Césars.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Albert Dupontel, Sandrine Kiberlain, Nicolas Marié, Philippe Uchan, Philippe Duquesne, Bouli Lanners
Voir la fiche du film et la filmographie de Albert Dupontel sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

Voir les autres films de Albert Dupontel chroniqués sur ce blog…

Bouli Lanners et Sandrine Kiberlain dans 9 mois ferme de Albert Dupontel.
Nicolas Marié dans 9 mois ferme de Albert Dupontel.
Albert Dupontel dans 9 mois ferme de Albert Dupontel.

3 avril 2024

Faut que ça danse! (2007) de Noémie Lvovsky

Faut que ça danse!Dans la famille Bellinsky : il y a Salomon le père, 80 ans, débordant de vie. Il se bat pour ne pas être enterré trop vite, entre des cours de claquettes et la recherche d’une compagne. La mère, Geneviève, ne rêve que d’une chose : poursuivre tranquillement son infantilisation auprès de son aide ménager, protecteur et ange gardien, Mr Mootoousamy. Et Sarah, la fille qui a bien du mal à trouver sa place…
Faut que ça danse! est un film français coécrit et réalisé par Noémie Lvovsky. L’idée de départ est à priori prometteuse, sur la base d’un renversement des rôles : les personnages refusent de faire ce qu’on attend d’eux, jusqu’au saugrenu. Hélas, le résultat n’est pas à la hauteur des attentes, l’humour ne fonctionne pas (ou trop rarement) malgré un plateau d’acteurs plutôt prestigieux. Il se dégage une impression de lourdeur et il est bien difficile d’aller au bout. La critique a apprécié le film mais le public beaucoup moins.
Elle: pas d'étoile
Lui : 1 étoile

Acteurs: Jean-Pierre Marielle, Valeria Bruni Tedeschi, Sabine Azéma, Bulle Ogier, Daniel Emilfork
Voir la fiche du film et la filmographie de Noémie Lvovsky sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

Voir les autres films de Noémie Lvovsky chroniqués sur ce blog…

Jean-Pierre Marielle et Sabine Azéma dans Faut que ça danse! de Noémie Lvovsky.