16 juillet 2022

Maggie (1954) de Alexander Mackendrick

Titre original : « The ‘Maggie’ »

Maggie (The 'Maggie')Le Maggie est un petit bateau-cargo vieillissant. Son pittoresque capitaine vient justement de perdre sa licence du fait de sa vétusté. Le capitaine parvient néanmoins à tromper un anglais qui cherche un bateau moderne pour transporter la marchandise de son patron américain…
Maggie est une comédie britannique sortie des studios Ealing, écrite par William Rose et réalisée par Alexander Mackendrick (le même tandem créera l’excellent The Ladykillers l’année suivante). L’humour repose sur le choc de deux civilisations, personnifiées par le rusé capitaine attaché aux traditions face à un homme d’affaires américain moderne et matérialiste. Le propos n’est pas trop manichéen, toutefois : la capitaine est parfois bien malhonnête pour sauver son rafiot et l’américain est finalement plus humain qu’attendu. Les portraits des deux mondes sont donc assez nuancés. Le seul personnage qui soit vraiment malmené et ridiculisé dans cette histoire est le secrétaire anglais qui « navigue » entre les deux. Le vrai point central est toutefois l’enfant, un jeune mousse enthousiaste qui joue le rôle d’intermédiaire ou de passerelle. Amusant.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Paul Douglas, Alex Mackenzie, Tommy Kearins, Hubert Gregg
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Remarque :
* Le Maggie est un « Clyde puffer » typique, c’est-à-dire un de ces petits bateaux-cargos construits entre 1856 et 1939 sur les bords du canal de Forth & Clyde en Ecosse, destinés à transporter toutes sortes de marchandises sur la côte ouest de l’Ecosse. Ils avaient un fond plat pour pouvoir venir s’échouer sur les plages et ravitailler les endroits les plus isolés.

Maggie (The 'Maggie') Maggie (The ‘Maggie’) de Alexander Mackendrick.

Maggie (The 'Maggie')Tommy Kearings et Alex Mackenzie dans Maggie (The ‘Maggie’) de Alexander Mackendrick.

11 juillet 2022

The Father (2020) de Florian Zeller

The FatherAnthony a bientôt 80 ans. Il vit seul dans son appartement de Londres et refuse toutes les aides-soignantes que sa fille, Anne, tente de lui imposer. Cette dernière y voit une nécessité d’autant plus grande qu’elle ne pourra plus passer le voir tous les jours : elle a en effet pris la décision de partir vivre à Paris pour s’installer avec l’homme qu’elle vient de rencontrer…
The Father est un film britannique coécrit et réalisé par le français Florian Zeller. Il s’agit de la seconde adaptation (1) de sa propre pièce de théâtre Le Père, créée en 2012 et primée aux Molières 2014. L’approche est originale puisque le récit tente de nous faire ressentir le désarroi du personnage principal en proie à une grande confusion d’esprit. L’auteur y parvient parfaitement sans recourir à des effets, scénaristiques ou autres ; nous sommes rapidement déroutés par l’enchainement des évènements. C’est aussi l’histoire d’une fille assez désemparée qui cherche à trouver le meilleur pour son père. Les interprétations d’Olivia Colman et d’Anthony Hopkins sont de tout premier ordre, là aussi sans effet ni excès. Le ton est ainsi toujours juste. Le film a reçu de nombreuses récompenses.
Elle: 4 étoiles
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Olivia Colman, Anthony Hopkins, Olivia Williams, Imogen Poots, Rufus Sewell
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The FatherAnthony Hopkins, Olivia Colman et Imogen Poots dans The Father de Florian Zeller.

Remarque :
* Florian Zeller a écrit le scénario de l’adaptation cinématographique avec l’anglais Christopher Hampton, déjà connu en tant que scénariste pour avoir signé l’adaptation des Liaisons dangereuses (version de Stephen Frears), de Un Américain bien tranquille (The Quiet American) de Phillip Noyce, de Reviens-moi (Atonement) de Joe Wright et pour avoir réalisé Carrington en 1995.

(1) La première adaptation au cinéma de la pièce de Florian Zeller fut Floride, film réalisé en 2015 par Philippe Le Guay avec Jean Rochefort et Sandrine Kiberlain.

3 juillet 2022

Le Discours d’un roi (2010) de Tom Hooper

Titre original : « The King’s Speech »

Le Discours d'un roi (The King's Speech)Dans les années 1930, au Royaume-Uni, le prince Albert, deuxième fils du roi George V, vit un grave problème de bégaiement. L’abdication de son frère aîné Édouard VIII l’oblige à monter sur le trône sous le nom de George VI. Le roi doit s’exprimer en public. Sur l’insistance de sa femme, il rencontre Lionel Logue, orthophoniste australien aux méthodes peu orthodoxes…
Le Discours d’un roi est un film britannique réalisé par Tom Hooper. Passé l’étonnement de la découverte de cet handicap inattendu, il faut bien avouer que le film ne réserve pas grande surprise et le scénario ne montre aucune volonté d’élargir son sujet. Certes, l’élégance de la mise en scène et la qualité du jeu des acteurs permettent d’éviter l’ennui mais la vision de ce film laisse une sensation d’inutilité. Le film a été très bien reçu par la critique et le public, un succès salué par cinq Oscars.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Colin Firth, Helena Bonham Carter, Geoffrey Rush
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Le Discours d'un roi (The King's Speech)Colin Firth et Geoffrey Rush dans Le Discours d’un roi (The King’s Speech) de Tom Hooper.

29 juin 2022

Zoulou (1964) de Cy Endfield

Titre original : « Zulu »

Zoulou (Zulu)1879. Au lendemain de la cinglante défaite anglaise d’Isandhlwana en Afrique du Sud, une centaine de Tuniques rouges se préparent à défendre une ferme faisant office de mission et d’hôpital à Rorke’s Drift sur le point d’être attaquée par 4 000 guerriers Zoulous. Le commandant est un officier du Génie chargé de construire un pont secondé par un jeune officier sans expérience…
Zoulou est un film de guerre britannique réalisé par l’américain Cyril R. Endfield. Il retrace un épisode de la guerre anglo-Zouloue (1879) qui fut marquée par batailles particulièrement sanglantes. Cy Endfield en a écrit le scénario avec John Prebble, journaliste et historien. Le propos est assez équilibré, sans excès de patriotisme ni de mépris des africains. La stratégie des Zoulous est montrée comme étant particulièrement élaborée. En acteur/producteur qui n’a jamais caché ses convictions socialistes et pacifistes, Stanley Baker a veillé à l’orientation générale du récit. Le film est très spectaculaire par son ampleur : les paysages sont somptueux et les scènes avec plus de 500 figurants  spectaculaires (1). Les chants de guerre zoulous sont aussi superbes qu’impresionnants. Le principal défaut du film est sa longueur, par exemple la scène de cérémonie qui ouvre le film paraît interminable. C’est le premier grand rôle pour Michael Caine (2). Le succès en Grande Bretagne fut immense. Il est en revanche assez peu connu en France. En Afrique du Sud sous Apartheid, le film fut interdit de projection aux populations noires.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Stanley Baker, Jack Hawkins, Ulla Jacobsson, James Booth, Michael Caine, Nigel Green
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Remarque :
* Le chef Mangosuthu Buthelezi, alors chef de la nation Zoulou, a joué son arrière-grand-père, Cetawayo (scène d’ouverture).
* La narration en voix-off est dite par Richard Burton (grand ami de Stanley Baker).
* En 1979, Cyril R. Endfield a consacré un autre film aux événements qui se sont déroulés lors de la bataille d’Isandhlwana (la veille des événements de Rorke’s Drift) : L’Ultime Attaque (Zulu Dawn) avec Burt Lancaster et Peter O’Toole. Film de qualité moindre et plus discutable.

(1) Des astuces nous donnent l’impression que les figurants sont même plus nombreux : par exemple, lorsque le guerriers Zoulous forment une ligne sur la crête des collines environnantes, plusieurs boucliers étaient attachés ensemble avec seulement un figurant à chaque extrémité.
(2) Michael Caine a dit récemment qu’il eut de la chance que le réalisateur fut américain parce qu’un réalisateur anglais n’aurait jamais confié le rôle à Cockney (londonien) comme lui.

Zoulou (Zulu)Stanley Baker, Ulla Jacobsson et Michael Caine dans Zoulou (Zulu) de Cy Endfield.

Zoulou (Zulu)

18 juin 2022

Jules de Londres (1963) de Cliff Owen

Titre original : « The Wrong Arm of the Law »

Jules de Londres (The Wrong Arm of the Law)Pearly Gates (Peter Sellers) est à la tête d’un gang de voleurs et également d’une maison de couture huppée qui lui tient lieu de couverture. Leurs opérations sont fortement contrariées par trois Australiens qui se font passer pour des policiers : ils les prennent sur le fait et leur dérobent le butin…
Jules de Londres est une comédie policière britannique réalisé par Cliff Owen. Le film n’est pas des plus remarquables dans sa forme mais il est réussi, grâce à une écriture intelligente et précise et une excellente interprétation. L’humour british est assez constant avec une bonne dose d’incongru et de nonsense. Peter Sellers tient parfaitement le premier rôle, sans excès, toujours avec grande justesse. Face à lui, Lionel Jeffries est assez savoureux en inspecteur de Scotland Yard. Un film qui regarde avec grand plaisir. Jules de Londres connut un beau succès en Grande Bretagne. Il n’est sorti que trois ans plus tard en France et de façon confidentielle.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Peter Sellers, Lionel Jeffries, Bernard Cribbins, Davy Kaye, Nanette Newman, Ed Devereaux, John Le Mesurier
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Jules de Londres (The Wrong Arm of the Law)Peter Sellers et Nanette Newman dans Jules de Londres (The Wrong Arm of the Law) de Cliff Owen.

Jules de Londres (The Wrong Arm of the Law)Lionel Jeffries, Graham Stark et Davy Kaye
dans Jules de Londres (The Wrong Arm of the Law) de Cliff Owen.

29 mai 2022

1917 (2019) de Sam Mendes

1917Pris dans la tourmente de la Première Guerre Mondiale, Schofield et Blake, deux jeunes soldats britanniques, se voient assigner une mission à proprement parler impossible. Porteurs d’un message qui pourrait empêcher une attaque dévastatrice et la mort de centaines de soldats, dont le frère de Blake, ils se lancent dans une véritable course contre la montre, à travers les lignes ennemies…
1917 est un film de guerre britannico-américain réalisé et produit par Sam Mendes, qui coécrit le film avec Krysty Wilson-Cairns. Le scénario est inspiré en partie par un récit raconté à Mendes par son grand-père paternel, Alfred Mendes. Le film est remarquable par sa forme : il se présente comme un long plan-séquence interrompu une fois seulement, pour quelques heures, lorsque le personnage perd connaissance. Certes, il s’agit d’un faux plan-séquence (en réalité le plan-séquence le plus long dure neuf minutes) mais ce n’en est pas moins un extraordinaire tour de force technique qui demande une préparation d’une rigueur absolue. La caméra est très mobile multipliant les déplacements et les angles de vue (avec, bien entendu, quelques 180°). Mais le plus remarquable finalement est que cette prouesse technique n’est pas gratuite. Bien qu’étant assez présente, ne parvenant pas à s’effacer totalement, elle permet de nous immerger dans l’action en donnant une impression de temps réel, collant aux personnages principaux. Ils ont beau être toujours devant nos yeux, nous avons l’impression d’être à leur place. Le film est de ce fait assez intense. Tourné en Grand Bretagne avec un budget important, 1917 a connu un grand succès.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Dean-Charles Chapman, George MacKay, Daniel Mays, Colin Firth, Mark Strong, Benedict Cumberbatch
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1917George MacKay et Dean-Charles Chapman dans 1917 de Sam Mendes.

26 mai 2022

La Femme au tableau (2015) de Simon Curtis

Titre original : « Woman in Gold »

La Femme au tableau (Woman in Gold)Maria Altmann, une Autrichienne juive qui s’est réfugiée en Californie peu avant la Seconde Guerre mondiale, se bat devant les tribunaux pour récupérer auprès du gouvernement autrichien les peintures de Gustav Klimt que sa famille possédait et qui avaient été volées par les nazis puis exposées au musée du Belvédère à Vienne…
La Femme au tableau est réalisé par le britannique Simon Curtis. Le scénario s’inspire d’une histoire vraie qui s’est déroulée au début des années 2000, la demande de restitution du tableau Portrait d’Adele Bloch-Bauer I de Gustav Klimt par sa propriétaire légitime. Elle est l’occasion de rappeler une période noire et la spoliation d’œuvres d’art par le régime nazi (qui aurait porté sur 100 000 à 400 000 œuvres selon les estimations). Le film est d’une facture assez plate mais se distingue néanmoins par la qualité de son interprétation et par les soins portés à la reconstitution des scènes se situant dans la Vienne la fin des années trente.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Helen Mirren, Ryan Reynolds, Daniel Brühl, Katie Holmes
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La Femme au tableau (Woman in Gold)Ryan Reynolds, Helen Mirren et Daniel Brühl dans La Femme au tableau (Woman in Gold) de Simon Curtis.

Le Portrait d’Adele Bloch-Bauer I (également appelé La Dame en or ou La Femme en or)
est un tableau du peintre symboliste autrichien Gustav Klimt, réalisé entre 1903 et 1907.

26 avril 2022

Skyfall (2012) de Sam Mendes

SkyfallLorsque la dernière mission de Bond tourne mal, plusieurs agents infiltrés se retrouvent exposés dans le monde entier. Le MI6 est attaqué, et M est obligée de relocaliser l’Agence. Ces événements ébranlent son autorité, elle est remise en cause par le nouveau président de l’ISC, le comité chargé du renseignement et de la sécurité…
Skyfall (ou 007 Skyfall) est un film d’espionnage américano-britannique réalisé par Sam Mendes. C’est le 25e film de la série débutée en 1962 dont il marque donc le 50e anniversaire. Si tous les ingrédients classiques sont là, le film montre une certaine originalité en montrant la faiblesse des personnages. Bond semble fatigué et se pose bien des questions et M, sa patronne, est attaquée de toutes parts, à la fois physiquement et moralement. Le personnage du méchant, interprété brillamment par Javier Bardem, est différents des méchants habituels, il est physiquement plus affable. En revanche, le scénario ne montre pas d’originalité ni de développement bien remarquable. La course-poursuite qui ouvre le film est très réussie, le final l’est beaucoup moins. La presse et le public ont très bien accueilli le film, Skyfall est devenu le film le plus rentable de la série.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Daniel Craig, Judi Dench, Javier Bardem, Ralph Fiennes, Naomie Harris, Bérénice Marlohe, Albert Finney, Ben Whishaw, Rory Kinnear, Ola Rapace
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SkyfallDaniel Craig et Javier Bardem dans Skyfall de Sam Mendes.

23 février 2022

Frankenstein s’est échappé (1957) de Terence Fisher

Titre original : « The Curse of Frankenstein »

Frankenstein s'est échappé (The Curse of Frankenstein)En partant du corps d’un voleur, des mains d’un sculpteur et du cerveau d’un savant, le baron Victor Frankenstein veut créer un être humain personnifiant l’homme idéal. Mais il va donner vie à une créature monstrueuse…
Frankenstein s’est échappé est un film britannique réalisé par Terence Fisher. Le titre français laisse supposer qu’il s’agit d’une suite mais il n’en est rien. Le scénario est classiquement basé sur le roman de Mary Shelley. Le film est en revanche le premier d’une longue série de films d’horreur produit par la compagnie anglaise Hammer dans les Bray Studios près de Londres. Avec Le Monstre (The Quatermass Xperiment) de Val Guest (1955), il marque le début de « l’âge d’or de la Hammer » qui durera jusqu’à la fin de la décennie suivante. Frankenstein s’est échappé a été tourné avec des moyens très limités et, si le résultat est assez remarquable, c’est grâce à son atmosphère qui nous enveloppe. Le lieu unique, un vieux manoir très british, est très bien exploité à cet effet. L’autre point fort du film est la présence de Peter Cushing qui compose un baron froid et rigide. La Hammer ne le lâchera plus, tout comme Christopher Lee, impressionnant par sa grande taille et terrifiant. Pour une question de droits, son masque ne ressemble en rien à celui de la version de James Whale : il semble être un patchwork mal ajusté de plusieurs visages, se rapprochant ainsi du monstre décrit par Mary Shelley dans son roman. A noter que c’est la première fois que le cinéma nous montre le monstre de Frankenstein en couleurs. Le succès fut très important, y compris en France.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Peter Cushing, Hazel Court, Robert Urquhart, Christopher Lee
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Remarque :
* Le titre français alimente la confusion très courante entre le monstre et son créateur : Frankenstein est le nom du baron, la créature n’a pas de nom. Et, bien évidemment, c’est la créature qui va s’échapper, pas le baron…

Frankenstein s'est échappé (The Curse of Frankenstein)Peter Cushing et Robert Urquhart dans Frankenstein s’est échappé (The Curse of Frankenstein) de Terence Fisher.

Cycle Frankenstein de la Hammer :
1957 : Frankenstein s’est échappé (The Curse of Frankenstein), de Terence Fisher
1958 : La Revanche de Frankenstein (The Revenge of Frankenstein), de Terence Fisher
1964 : L’Empreinte de Frankenstein (The Evil of Frankenstein), de Freddie Francis
1967 : Frankenstein créa la femme (Frankenstein Created Woman), de Terence Fisher
1969 : Le Retour de Frankenstein (Frankenstein Must Be Destroyed), de Terence Fisher
1970 : Les Horreurs de Frankenstein (The Horror of Frankenstein), de Jimmy Sangster
1974 : Frankenstein et le monstre de l’enfer (Frankenstein and the Monster from Hell), de Terence Fisher

22 janvier 2022

L’enfer sous terre (2021) de J.P. Watts

Titre original : « The War Below »

L'enfer sous terre (The War Below)Juillet 1916, la guerre des tranchées fait rage. Dans l’impasse, les britanniques élaborent l’un des plans les plus audacieux de la première guerre mondiale : creuser un tunnel sous les tranchées allemandes et y déposer la plus grosse charge explosive jamais créée…
L’Enfer sous terre est un film britannique réalisé par J.P. Watts, jeune réalisateur anglais qui signe là son premier long métrage. Il s’agit d’un film historique, basé sur des faits réels, un épisode peu connu de la Première Guerre mondiale : le recrutement d’un petit groupe de civils, des mineurs égoutiers, pour aller creuser un long tunnel jusque sous les lignes ennemies. Le sujet aurait mérité un meilleur traitement. Ce n’est pas tant l’évident manque de moyens qui fait s’évanouir notre intérêt mais plutôt un scénario paresseux où les clichés abondent et qui ne parvient pas à créer une réelle tension. Film non sorti en salles en France.
Elle:
Lui : 1 étoile

Acteurs: Sam Hazeldine, Tom Goodman-Hill, Kris Hitchen
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L'enfer sous terre (The War Below)L’enfer sous terre (The War Below) de J.P. Watts.