1 mai 2023

Le Trésor de la montagne sacrée (1979) de Kevin Connor

Titre original : « Arabian Adventure »

Le Trésor de la montagne sacrée (Arabian Adventure)Le tyran magicien Alquazar cherche le pouvoir suprême pour dominer le monde. Un jeune garçon jet un beau prince vont contrecarrer ses plans maléfiques…
Le Trésor de la montagne sacrée est un film britannique réalisé par Kevin Connor. Le scénario est l’œuvre de Brian Hayles, qui a signé quelques épisodes remarqués de la série Doctor Who dans les années soixante. Dans le cinéma anglais, ce type d’aventures arabisantes et exotiques se place dans le sillage du Voleur de Bagdad produit par Alexander Korda (1940). C’est un type de film qui peut paraître vieillot aujourd’hui et Le Trésor de la montagne sacrée n’est pas des plus originaux qui soient. La réalisation est assez soignée mais, finalement, le plus remarquable est que personne n’a semblé prendre cette histoire au sérieux : les évènements sont le plus souvent totalement invraisemblables et certaines séquences pourraient être l’œuvre des Monthy Pyton (par exemple, celle des monstres de fer). Les batailles de tapis volants, façon Star Wars, sont plutôt hilarantes. Donc c’est l’humour, plus que l’exotisme, qui rend le film plutôt plaisant.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Christopher Lee, Milo O’Shea, Oliver Tobias, Emma Samms, Puneet Sira
Voir la fiche du film et la filmographie de Kevin Connor sur le site IMDB.

Voir les autres films de Kevin Connor chroniqués sur ce blog…

Remarque :
A noter la présence de Peter Cushing, de Mickey Rooney et de l’actrice française Capucine dans de petits rôles.

Le Trésor de la montagne sacrée (Arabian Adventure)Christopher Lee dans Le Trésor de la montagne sacrée (Arabian Adventure) de Kevin Connor.

Le Trésor de la montagne sacrée (Arabian Adventure)Emma Samms dans Le Trésor de la montagne sacrée (Arabian Adventure) de Kevin Connor.

Le Trésor de la montagne sacrée (Arabian Adventure)Puneet Sira dans Le Trésor de la montagne sacrée (Arabian Adventure) de Kevin Connor.

3 novembre 2014

Le Cheik (1921) de George Melford

Titre original : « The Sheik »

Le cheikDans le Sahara, une jeune lady anglaise très libérée décide d’explorer le désert. Elle est enlevée par un jeune cheik arabe séduit par sa beauté et se retrouve à sa merci, entre ses mains… The Sheik fut avant tout un phénomène de société. Du jour au lendemain, Rudolph Valentino se retrouva propulsé au niveau de star adulée, devenant le premier grand latin lover du cinéma. Des spectatrices s’évanouissaient dans les cinémas, les vêtements d’inspiration arabe devinrent à la mode ; le mot « sheik » est même passé dans le langage courant pour désigner un séducteur. Sur le plan cinématographique pur, le film a moins d’intérêt : le scénario est assez simplet, mais sans être ennuyeux toutefois, et Valentino use et abuse d’effets d’expressions faciales Le cheik et de regards bien trop appuyés, souvent ridicules (1). Son pouvoir d’attraction a beaucoup été analysé par la suite. Il se situe certainement dans une certaine fragilité et une indéniable féminité. Bien que la publicité de l’époque pour The Sheik le présentait comme un macho dominateur, il ne l’est jamais vraiment : devant la femme qu’il aime, il est comme paralysé. Toujours est-il que toutes les femmes rêvaient de faire dominer par lui… pendant que tous les hommes le rejetaient et le critiquaient. Aujourd’hui, The Sheik est surtout intéressant à voir pour son aspect historique… (film muet)
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Agnes Ayres, Rudolph Valentino, Adolphe Menjou, Walter Long
Voir la fiche du film et la filmographie de George Melford sur le site IMDB.

Remarques :
Le cheik* Après le succès de The Four Horsemen of the Apocalypse de Rex Ingram, Rudolph Valentino a demandé à la Metro (future M.G.M.) une augmentation de 50 dollars sur son salaire de 300 dollars par semaine. La Metro a refusé provoquant son départ. Adolphe Zukor l’a engagé immédiatement.

* Avant la sortie, les patrons de Paramount n’étaient pas franchement convaincus par le film et n’avaient donc pas anticipé un succès si phénoménal. A noter que Rudolph Valentino n’a pas le top billing : sur l’affiche, il est en deuxième position derrière Agnes Ayres.

* Suite : Le Fils du Cheik (The son of The Sheik) de George Fitzmaurice (1926), ultime film de Rudolph Valentino décédé la même année à l’âge de 31 ans.

(1) C’est pratiquement le seul film où Rudolph Valentino a ces expressions faciales exagérées. A propos de son regard, il faut garder à l’esprit qu’il était très myope, il a ainsi tendance à plisser les yeux. De plus, un très léger strabisme apporte quelque chose de particulier à son regard.

The Sheik
Le Cheik (Rudolph Valentino) et sa captive (Agnes Ayres) dans The Sheik de George Melford (1921).