Titre original : « Beurokeo »
Deux hommes volent occasionnellement des bébés abandonnés par leurs parents dans la boîte à bébé de l’église pour les revendre sur le marché noir de l’adoption. Mais, cette fois, la jeune mère revient. Elle les découvre et décide de se joindre à eux pour interviewer les nouveaux parents et toucher sa part…
Les Bonnes Étoiles (le sens du titre original est « courtier ») est un film sud-coréen écrit, réalisé et monté par Hirokazu Kore-eda. Le cinéaste japonais a tourné pour la première fois en Corée du Sud, dans une langue qui lui est inconnue. Une fois passée l’étonnement face à l’existence de ces « boites à bébés » (1), nous pensons avoir affaire à une dénonciation des trafics d’enfants. Il n’en est rien. Le sujet traité par Kore-eda est (une fois de plus) la famille, plus exactement la façon dont une famille peut se former dans des circonstances à priori antagonistes. Il traite ainsi de la parentalité, des diverses formes qu’elle peut prendre, souhaitée, réelle ou fantasmée. La démarche du cinéaste est audacieuse car nous avons du mal au départ à trouver ces trafiquants d’enfants sympathiques mais il sait aller en profondeur. Et son film est finalement assez touchant (peut-être juste un peu trop long).
Elle:
Lui :
Acteurs: Song Kang-ho, Dong-won Gang, Doona Bae, Ji-eun Lee
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(1) On trouve ces « boites à bébés » au Japon et, plus encore, en Corée, dixit le dossier de presse. A noter qu’il en existe aussi en Europe (Allemagne, Belgique mais pas en France) et même aux Etats-Unis. Dans tous les cas, leur présence est liée à des institutions catholiques.