17 mars 2011

L’astronome indiscret (1900) de George A. Smith

Titre original : « As seen through a telescope »

L'astronome indiscretLui :
(Muet, 1 minute) Un homme âgé, qui observe le ciel en pleine rue avec une lunette astronomique, est attiré par un sujet plus intéressant : un passant relace le soulier de sa jeune épouse. La lunette lui permet d’avoir un très gros plan de la scène… As seen through a telescope montre la première utilisation d’un cache devant l’objectif et une utilisation nouvelle du gros plan. Il faut bien entendu garder à l’esprit, qu’à cette époque où les robes trainaient par terre, la cheville d’une femme était une partie du corps fortement chargée d’érotisme. Comme on le sait, le voyeurisme a joué un rôle important dans le développement de la photographie et du cinéma. Ici George Albert Smith intègre parfaitement dans une histoire sa nouveauté de placer un cache devant l’objectif. Toute la scène centrale est un gros plan en vision subjective. George Smith repasse en vision objective pour la scène finale, avec une chute amusante.
Note : 3 étoiles

Acteurs:
Voir la fiche du film et la filmographie de George Albert Smith sur le site imdb.com.

Voir les autres films de George A. Smith chroniqués sur ce blog…

Remarques :
* George Albert Smith est avec James Williamson l’un des pionniers du cinéma anglais, il est le réalisateur le plus important de « l’école de Brighton ».
* George Albert Smith a réutilisé ce principe de cache quelques semaines plus tard dans Grandma’s reading glass (1900) où un enfant regarde les différents objets d’une pièce à travers une loupe. Les plans sont plus nombreux mais l’ensemble a moins de force et d’impact.

16 mars 2011

The kiss in the tunnel (1899) de George A. Smith

The Kiss in the TunnelLui :
(Muet, 1 minute) George Albert Smith est avec James Williamson l’un des pionniers du cinéma anglais, il est le réalisateur le plus important de « l’école de Brighton ». The Kiss in the Tunnel est remarquable à plus d’un titre. Tout d’abord, il s’agit de l’un des tous premiers films utilisant le montage pour assurer la continuité de l’action. Il est composé de trois scènes:
1) un train entre dans un tunnel
2) à l’intérieur d’un compartiment, un homme et une femme s’embrassent furtivement
3) le train sort du tunnel.
D’autre part, les scènes d’entrée et de sortie du tunnel sont filmées en caméra subjective, la caméra ayant étant placée à l’avant d’un train. C’est le principe du phantom ride, genre qui impressionnait fortement le public. Ces deux scènes ont été filmées par Cecil M. Hepworth, pour un petit film View from Engine Front – Train Leaving Tunnel. Dans la scène à l’intérieur du compartiment, c’est le réalisateur George Albert Smith lui-même et son épouse qui jouent l’homme et la femme. On remarquera le décor très stylisé, presque onirique, qui ne cherche pas le réalisme. Nous sommes donc là tout à fait dans l’esprit du cinéma.
Note : 3 étoiles

Acteurs:
Voir la fiche du film et la filmographie de George Albert Smith sur le site imdb.com.

Remarques :
The Kiss in the Tunnel Le film a été copié, l’année même de sa réalisation : The Kiss in the Tunnel (1899) (Bamforth & Co, réalisateur non connu). Le film est moins bien réalisé. La différence majeure est dans l’entrée du train dans le tunnel : la vision n’est plus subjective, nous voyons le train entrer dans le tunnel (la connotation sexuelle est ceci dit plus forte…) Le baiser est moins bourgeois, on peut même supposer que les deux personnages ne se connaissent pas. Le décor est plus cru et réaliste. Enfin, on ne voit pas le train sortir du tunnel, le film passe directement à une scène d’arrivée en gare. Le « remake » est donc moins inventif et plus racoleur, dans un esprit de recherche du « croustillant »…

Pour en savoir plus sur les Phantom Rides (article en anglais)

15 mars 2011

3h10 pour Yuma (2007) de James Mangold

Titre original : « 3:10 to Yuma »

3h10 pour YumaLui :
Exactement cinquante ans après sa sortie, James Mangold réalise un remake d’un western de Delmer Daves. Un fermier, acculé par la sécheresse et les dettes, accepte la mission d’escorter un bandit de grand chemin jusqu’à une ville voisine pour le placer dans un train… Le réalisateur parvient à garder toute la force de l’original, c’est-à-dire un subtil mélange de tension et d’action soutenu par un face à face psychologique assez complexe. On pouvait craindre que cette nouvelle version ne tombe dans les travers du cinéma moderne, c’est-à-dire de privilégier le spectaculaire et de simplifier les situations, mais il n’en est rien : le 3h10 pour Yuma de James Mangold reste subtil, jouant avec les incertitudes et les ambigüités. Belle prestation de Christian Bale. C’est un remake réussi, ce qui est de plus en plus rare… 
Note : 4 étoiles

Acteurs: Russell Crowe, Christian Bale, Logan Lerman, Dallas Roberts, Ben Foster, Peter Fonda
Voir la fiche du film et la filmographie de James Mangold sur le site IMDB.
Voir les autres films de James Mangold chroniqués sur ce blog…

Original :
Voir la présentation de 3h10 pour Yuma de Delmer Daves (1957) avec Glenn Ford et Van Heflin

14 mars 2011

L’amour en quatrième vitesse (1964) de George Sidney

Titre original : « Viva Las Vegas »
Autre titre : « Love in Las Vegas »

L'amour en quatrième vitesseLui :
Il faut faire preuve d’une certaine indulgence en regardant Viva Las Vegas : si les films faits sur mesure pour Elvis Presley ne brillent généralement pas par la profondeur de leur scénario, celui-ci atteint le vide sidéral et le film fait preuve d’un machisme assez évident… Et pourtant, le film a tout de même un certain charme grâce à l’alchimie entre ses deux acteurs principaux qui semblent s’aimanter l’un l’autre. L'amour en quatrième vitesse Il n’est guère surprenant d’apprendre que l’aventure entre Elvis Presley et Ann-Margret s’est prolongée à la ville, au-delà de l’écran. A 23 ans, la jeune actrice d’origine suédoise était alors en train d’exploser : danseuse et chanteuse, elle déploie sa grâce féline et exhale une sensualité charmeuse. Musicalement, le morceau de choix est le C’mon Everybody de la scène de l’Université du Nevada, surtout pour sa chorégraphie pleine de punch où Ann-Margret éclipse assez nettement son partenaire. On notera aussi un très beau duo The lady loves me, plein d’humour et, bien entendu, le morceau-titre, Viva Las Vegas, malheureusement gâché par un play-back épouvantable.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Elvis Presley, Ann-Margret, Cesare Danova, William Demarest
Voir la fiche du film et la filmographie de George Sidney sur le site IMDB.

L'amour en quatrième vitesse L'amour en quatrième vitesse L'amour en quatrième vitesse L'amour en quatrième vitesse

Homonyme :
Viva Las Vegas de Roy Rowland (1956) avec Cyd Charisse

13 mars 2011

Les mines du roi Salomon (1950) de Compton Bennett et Andrew Marton

Titre original : « King Solomon’s mines »

Les mines du roi SalomonLui :
A la fin du XIXe siècle, en Afrique Noire, une anglaise engage le guide de chasse Allan Quatermain pour monter une expédition à la recherche de son mari disparu depuis deux ans. Celui-ci était parti vers des contrées inexplorées, à la recherche des mythiques mines du roi Salomon, des mines de diamants… Ce film a en quelque sorte  marqué un tournant dans le film d’aventures car il a été très largement tourné en décors naturels. Le producteur Sam Zimbalist (qui avait déjà produit plusieurs Tarzan) a en effet emmené réalisateurs et acteurs pour un long voyage de 40 000 kilomètres en Afrique. Les tribus présentes sont donc de vraies tribus, notamment les énigmatiques Watutsi. Même la bande son (aucune musique, seulement les tambours et chants des tribus) est authentique. Les images en Technicolor sont superbes et souvent impressionnantes, mêlant habilement l’aspect presque documentaire des nombreux plans d’animaux sauvages à l’histoire de cette expédition pleine de péripéties et de dangers. Le film ouvrit ainsi de nouveaux horizons au public et fut un très grand succès. Il n’a pas perdu de sa magie, bien que nous soyons aujourd’hui largement gavés d’images, grâce à son subtil mélange d’aventures et d’exotisme.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Deborah Kerr, Stewart Granger, Richard Carlson, Hugo Haas
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Remarques :
* Le film a été tourné au Congo, Kenya, Ouganda, Tanzanie avec quelques scènes additionnelles tournées dans des parcs nationaux américains. Les images tournées ont été réutilisées pour d’autres films, notamment pour Mogambo de John Ford.

* Notons que la MGM avait déjà tenté précédemment d’envoyer une équipe tourner en Afrique : c’était pour le film Trader Horn de W.S. Van Dyke en 1931. Le voyage avait duré une année entière, coûté une fortune et le film, sorti en pleine dépression, avait été un échec. Il aura fallu donc presque 20 ans pour que l’aventure soit enfin retentée.

* Les Mines du roi Salomon est adapté du roman homonyme de l’anglais Rider Haggard (1856-1925), auquel on doit aussi She.
Ce livre a été adapté plusieurs fois au cinéma :
Les mines du roi Salomon (King Solomon’s Mines) de l’anglais Robert Stevenson (1937)
Les mines du roi Salomon (King Solomon’s Mines) de 1950 (ce film)
Watusi (King Solomon’s Mines) de Kurt Neumann (1959)
Allan Quatermain et les mines du roi Salomon (King Solomon’s Mines) de J. Lee Thompson (1985)
+ le personnage d’Allan Quatermain a également été utilisé pour créer des pâles copies d’Indiana Jones, à la télévision et au cinéma.

12 mars 2011

Charlot marin (1915) de Charles Chaplin

Titre original : « Shanghaied »

Charlot marinLui :
(Muet, 27 minutes) Un armateur demande à son capitaine de faire sauter son bateau en mer pour toucher l’assurance. Charlot se retrouve enrôlé de force à bord… Précision : le film n’a rien d’oriental (1). Charlot Marin a bien quelques longueurs mais ce onzième court métrage pour Essanay a aussi de très bonnes scènes. Les meilleures sont situées au milieu du film à partir du moment où Chaplin est assigné à la cuisine. Il doit d’abord faire la vaisselle (pendant que le cuisinier prépare la soupe, hum…) puis servir le capitaine. Le bateau se met à tanguer fortement : visiblement dans les scènes d’intérieur, Chaplin a utilisé un système de décor sur des rondins comme il le fera pour l’Emigrant afin de faire tanguer la pièce devant une camera fixe. Pour les scènes d’extérieurs, Shanghaied il fait tanguer la caméra et l’effet paraît bien moins réussi car les mouvements sont trop rapides. Ceci dit, on acquiert, nous aussi, assez rapidement le mal de mer… La scène du repas est aussi pleine de gags. Une petite idylle entre Chaplin et la fille de l’armateur est insérée, sans qu’elle soit vraiment développée mais elle permet de finir en beauté sur un baiser.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Charles Chaplin, Edna Purviance, Wesley Ruggles, Bud Jamison
Voir la fiche du film et la filmographie de Charles Chaplin sur le site IMDB.

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(1) En anglais, le verbe « to shanghai » est un terme de marine qui signifie « enivrer ou endormir un homme pour l’embarquer sur un navire à court d’équipage ».

11 mars 2011

Clones (2009) de Jonathan Mostow

Titre original : « Surrogates »

ClonesLui :
Dans un avenir proche, les humains ne sortent plus de chez eux, ils contrôlent un clone à distance qui va travailler et vivre à leur place… Sur cette idée de base assez alléchante et prometteuse de beaux développements, Clones reste sur une histoire assez abracadabrante d’arme secrète, de gros vilains méchants et de courses-poursuites. Clones est donc un film d’action, doté d’une histoire assez simple (adaptée d’un comix), un film très formaté, qui suit une recette. Il peut donc se laisser regarder mais peine à déclencher l’intérêt. Nous sommes loin de I, Robots par exemple.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Bruce Willis, Radha Mitchell, Rosamund Pike, Boris Kodjoe, James Cromwell
Voir la fiche du film et la filmographie de Jonathan Mostow sur le site IMDB.

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10 mars 2011

Le diable au corps (1947) de Claude Autant-Lara

Le diable au corpsLui :
Retraçant les amours d’un collégien avec une jeune fille mariée à un soldat parti au front, le roman autobiographique du très jeune Raymond Radiguet avait fait scandale dès sa sortie en 1923, au lendemain de la Première Guerre mondiale. Claude Autant-Lara l’adapte au cinéma au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et le film choqua tout aussi profondément (1). Le cinéaste a rapporté que c’est le pacifisme du livre qui l’avait poussé à faire cette adaptation ; cet aspect est étonnamment assez absent du film final. Le diable au corps reste une belle ode à l’amour, celui qui est au dessus des guerres, des conventions sociales, de la raison. Gérard Philipe, ici dans son premier très grand rôle au cinéma, est parfait pour le rôle, fougueux et spontané. Micheline Presle apporte beaucoup de fraîcheur. On peut regretter la construction en flashback, qui n’apporte qu’une lourdeur inutile, et la platitude de certains dialogues qui peinent souvent à émouvoir. Pourtant certaines scènes sont très fortes comme celle, trop courte hélas, de leur second passage au restaurant parisien (Le Grand Véfour) ou très belles comme celle, également trop courte, de la promenade en barque. La mauvaise qualité (visuelle et surtout sonore) de la copie visionnée empêche quelque peu d’apprécier la qualité de la réalisation d’Autant-Lara.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Micheline Presle, Gérard Philipe, Denise Grey, Jean Debucourt
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(1) L’historien Georges Sadoul rapporte que, lors de sortie à Bordeaux, la presse locale écrivit : « Cette production ajoute le cynisme le plus révoltant à l’exaltation de l’adultère, en ridiculisant la famille, la Croix-Rouge et même l’armée. Devant le flot de boue qui monte, au nom du public, nous demandons que ce film ignoble soit retiré des écrans. » A Paris, de nombreux critiques jugèrent le sujet « répugnant ».

Remarques :
Raymond Radiguet est mort à l’âge de 20 ans en 1923 (de la fièvre typhoïde). Il a écrit deux romans : Le diable au corps et Le Bal du comte d’Orgel (qui a été adapté au cinéma par Marc Allégret en 1970).

Autres adaptations du roman :
Le diable au corps (Diavolo in corpo) de Marco Bellocchio (1986) avec Maruschka Detmers
Devil in the Flesh de l’australien Scott Murray (1989)
… toutes deux plus « racoleuses ».

9 mars 2011

No country for old men – Non, ce pays n’est pas pour le vieil homme (2007) de Joel Coen et Ethan Coen

Titre original : « No country for old men »

No country for old men - Non, ce pays n'est pas pour le vieil hommeLui :
Au sud du Texas, dans le désert proche de la frontière mexicaine des années 80, un chasseur tombe par hasard sur le résultat d’un sanglant règlement de compte entre trafiquants de drogue. Il s’empare d’une mallette pleine de dollars. Un tueur psychopathe se lance à ses trousses… No Country for Old Men repose donc sur le jeu du chat et de la souris, avec des passages de fortes tensions ; globalement assez angoissant, il n’est pas dénué d’humour. Le film rappelle quelque peu Fargo, tourné 10 ans plus tôt, il est toutefois beaucoup plus violent. Cette violence est justement le fond du propos puisque toute l’histoire est vue sous l’angle d’un sheriff en fin de carrière qui ne reconnaît plus le monde où il vit, effaré par cette violence toujours plus déraisonnable. On peut d’ailleurs reprocher au film des frères Coen de jouer avec la fascination de cette violence qu’ils prétendent dénoncer (c’est d’ailleurs bien souvent le cas avec ce genre de propos). Les frères Coen font preuve d’une grande maîtrise du déroulement du récit et de l’image, dosant parfaitement leurs effets, jouant avec la tension qu’ils parviennent à créer et à maintenir pendant 120 minutes.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Tommy Lee Jones, Javier Bardem, Josh Brolin, Woody Harrelson, Kelly Macdonald
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Remarques :
* Le film est adapté d’un livre de Cormac McCarthy (ce qui est inhabituel pour les frères Coen qui écrivent leurs scénarios)
* La phrase No Country for Old Men est tirée d’un poème de William Butler Yeats intitulé Sailing to Byzantium, qui est en fait une réflexion sur la vieillesse et le passage à un état de conscience pure, proche de l’immortalité.
Lire le poème (en V.O.)…

8 mars 2011

Boire et déboires (1987) de Blake Edwards

Titre original : « Blind date »

Boire et déboiresLui :
Pour faire bonne figure lors d’une soirée d’affaires, Walter doit venir accompagné. Son frère le met en contact avec Nadia, une amie de sa femme. Walter ne fait pas assez attention à la seule recommandation qui lui est donnée : ne jamais la faire boire d’alcool car elle peut devenir incontrôlable… Et effectivement, comme on peut s’en douter, elle va devenir franchement incontrôlable ; telle une tornade, elle va détruire rapidement le petit monde bien réglé de cet accro du boulot. Les catastrophes s’accumulent. Avec Boire et Déboires, Blake Edwards prend plaisir à saper les fondements de l’American way of life, de la yuppie culture des années 80 et du machisme. Bien qu’un peu inégal, l’ensemble est bien rythmé et comporte de très bons gags. Assez étonnamment, Blake Edwards change de style au deux tiers du film, à partir de la scène du procès. Si le début était déjà bien mené, le derniers tiers est du grand Blake Edwards, avec un humour bien plus subtil. Toute la scène dans la maison du juge est une petite merveille avec un ballet de portes, de mouvements croisés et de belles trouvailles. Bruce Willis (qui n’avait fait précédemment que de la figuration au cinéma )(1) joue avec retenue. Le film repose aussi sur de très bons seconds rôles, en tête le formidable John Larroquette en ex-amoureux forcené. Bizarrement, Boire et Déboires n’est généralement pas très apprécié. Serait-il trop farfelu…?
Note : 4 étoiles

Acteurs: Kim Basinger, Bruce Willis, John Larroquette, William Daniels, George Coe, Mark Blum, Phil Hartman
Voir la fiche du film et la filmographie de Blake Edwards sur le site IMDB.

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(1) A cette époque, Bruce Willis jouait également dans une série TV, Clair de lune (Moonlighting), qui a connu une certaine notoriété entre 1985-1989.