30 avril 2007

Sommaire d’avril 2007

Nobody knowsLe dînerBulworthLittle VoiceEnfermés dehorsLoin de BerlinFreaks, la monstrueuse paradeFrankenstein Junior

Nobody knows

(2004) de Hirokazu Koreeda

Le dîner

(1998) de Ettore Scola

Bulworth

(1998) de Warren Beatty

Little Voice

(1999) de Mark Herman

Enfermés dehors

(2006) d’ Albert Dupontel

Loin de Berlin

(1992) de Keith McNally

Freaks, la monstrueuse parade

(1932) de Tod Browning

Frankenstein Junior

(1974) de Mel Brooks

Holy SmokeBeau travailHarry, un ami qui vous veut du bienFantôme d'amourMa mère, moi et ma mèreL'ivresse du pouvoirMark Dixon, détectiveFaster, Pussycat! Kill! Kill!

Holy Smoke

(1999) de Jane Campion

Beau travail

(1999) de Claire Denis

Harry, un ami qui vous veut du bien

(2000) de Dominik Moll

Fantôme d’amour

(1981) de Dino Risi

Ma mère, moi et ma mère

(1999) de Wayne Wang

L’ivresse du pouvoir

(2006) de Claude Chabrol

Mark Dixon, détective

(1950) d’ Otto Preminger

Faster, Pussycat! Kill! Kill!

(1966) de Russ Meyer

Le talentueux Mr. RipleyKing KongKing KongNight watchLe bossuLes VampiresCoup de torchonL'ombre d'un soupçon

Le talentueux Mr. Ripley

(1999) d’ Anthony Minghella

King Kong

(2005) de Peter Jackson

King Kong

(1933) de M.C. Cooper et E. Schoedsack

Night watch

(2004) de Timur Bekmambetov

Le bossu

(1997) de Philippe De Broca

Les Vampires

(1915) de Louis Feuillade

Coup de torchon

(1981) de Bertrand Tavernier

L’ombre d’un soupçon

(1999) de Sydney Pollack

Les coulisses du pouvoirLes Maîtres du TempsÀ la verticale de l'étéVieilles canaillesLes glaneurs et la glaneuseThe Big OneFauteuils d'orchestreBoys don't cry

Les coulisses du pouvoir

(1986) de Sidney Lumet

Les Maîtres du Temps

(1982) de René Laloux

À la verticale de l’été

(2000) de Tran Anh Hung

Vieilles canailles

(1998) de Kirk Jones

Les glaneurs et la glaneuse

(2000) de Agnès Varda

The Big One

(1997) de Michael Moore

Fauteuils d’orchestre

(2006) de Danièle Thompson

Boys don’t cry

(1999) de Kimberly Peirce

Jarhead, la fin de l'innocenceLe masque de DimitriosLe mystère du lapin-garouDu rififi chez les hommesAinsi soit-ilJoyeux NoëlThe verdictLa doublure

Jarhead, la fin de l’innocence

(2005) de Sam Mendes

Le masque de Dimitrios

(1944) de Jean Negulesco

Wallace et Gromit : Le mystère du lapin-garou

(2005) de Nick Park et Steve Box

Du rififi chez les hommes

(1955) de Jules Dassin

Ainsi soit-il

(2000) de Gérard Blain

Joyeux Noël

(2005) de Christian Carion

The verdict

(1946) de Don Siegel

La doublure

(2006) de Francis Veber

Douches froidesA life in picturesLes 3 lanciers du BengaleSommersbyLa garceLe vieil homme et l'enfant

Douches froides

(2005) de Antony Cordier

Stanley Kubrick : A life in pictures

(2001) de Jan Harlan

Les 3 lanciers du Bengale

(1935) de Henry Hathaway

Sommersby

(1993) de Jon Amiel

La garce

(1949) de King Vidor

Le vieil homme et l’enfant

(1967) de Claude Berri

Nombre de billets : 46

30 avril 2007

Nobody knows (2004) de Hirokazu Koreeda

Titre original : « Dare mo shiranai »

Nobody knowsElle :
Quatre enfants livrés à eux même et abandonnés peu à peu dans un appartement par leur mère. Le scénario est d’une grande simplicité. Le réalisateur filme le quotidien de cette lente descente aux enfers avec retenue, tendresse et douceur ce qui intensifie la douleur de cette tragédie familiale inéluctable. Peu de dialogues, quelques notes de piano égrenées tristement, de très beaux portraits d’enfants qui grandissent tout seuls et prennent peu à peu conscience de la fragilité de la vie. Le film est pathétique et ses jeunes interprètes sont bouleversants de par leur innocence et leur beauté intérieure. A ne pas manquer.
Note : 5 étoiles

Lui :
Prenant pour assise un fait divers qui défraya la chronique en 1988 au Japon, Kore-Eda Hirokazu met en lumière le cas d’enfants qui se retrouvent abandonnés par leurs parents, livrés à eux-mêmes. Il nous le fait vivre non pas de façon classique en plaçant à l’extérieur et en s’apitoyant sur le sort terrible des ces enfants, mais plutôt de l’intérieur en nous faisant partager leur vie assez sereine, sans problème majeur apparent. Il se dégage une grande douceur de sa façon de filmer et beaucoup de délicatesse, le tout étant rehaussé par la force du personnage de l’aîné, joué par un acteur de 14 ans qui a une présence vraiment étonnante. Yagira Yuya a d’ailleurs eu un prix d’interprétation à Cannes en 2004 pour ce rôle. C’est donc dans une grande sérénité que l’on va accompagner la lente glissade de ces quatre enfants, abandonnés et isolés dans leur appartement, et dont le sort devient de plus en plus tragique. Le film est un peu long mais Kore-Eda Hirokazu parvient tout de même à maintenir notre intérêt intact ce qui est assez remarquable car il n’utilise pour cela aucun artifice.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Yagira Yûya, Kitaura Ayu, You
Voir la fiche du film et la filmographie de Hirokazu Koreeda sur le site imdb.com.

29 avril 2007

Le dîner (1998) de Ettore Scola

Titre original : La cena

Le dînerElle :
L’idée de départ est alléchante et originale. Cette observation sans concession des convives de ce restaurant est parfois croustillante tels le prof de philo et sa jeune maîtresse, la mère tapageuse avec sa fille qui veut se faire nonne ou encore le jeune homme solitaire mal dans sa peau. Toutefois, cette étude qui aurait pu être plus poussée, notamment avec d’autres personnages dont on ne sait presque rien, s’essouffle et traîne en longueur. Fanny Ardant doublée en italien est une erreur de casting.
Note : 3 étoiles

Lui :
Autant l’idée de base était prometteuse, autant Le Dîner donne l’impression de ne pas l’avoir exploitée au mieux. Cet aperçu de tranches de vie aussi variées que pittoresques est plaisante mais certaines situations sont survolées (le personnage seul de Vittorio Gassman, la femme et ses cinq amants) pendant que d’autres sont trop exploitées (le voyant, les deux acteurs). Le doublage des actrices françaises en italien est mal fait et particulièrement désagréable.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Fanny Ardant, Antonio Catania, Francesca d’Aloja, Riccardo Garrone, Vittorio Gassman, Giancarlo Giannini, Marie Gillain
Voir la fiche du film et la filmographie de Ettore Scola sur le site imdb.com.

Voir les autres films de Ettore Scola chroniqués sur ce blog…

Il existe d’autres films avec le même titre :
Diner de Barry Levinson (1982) avec Mickey Rourke et Steve Guttenberg
et plusieurs courts métrages.

28 avril 2007

Bulworth (1998) de Warren Beatty

BulworthElle :
Soi-disant une comédie satirique à hurler de rire sur le monde politique. En vérité, on a assisté au spectacle navrant d’un Warren Beatty contorsionniste à faire pleurer. Sans grand intérêt.
Note : 2 étoiles

Lui :
Que pourrait donner un homme politique qui pète les plombs en pleine campagne et refuse de jouer le jeu ? C’est ce thème que Warren Beatty développe dans ce film, un film un peu mégalo, très centré sur lui-même. C’est une comédie : on rît un peu, mais l’ensemble est très superficiel, parfois prétentieux dans son discours, et donc un peu long. On sent qu’il a rajouté cette histoire de tueur à gages pour renforcer l’histoire. Toutefois, la vision de cet homme politique transformant ses discours en rap est irrésistible.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Warren Beatty, Halle Berry, Oliver Platt, Don Cheadle, Paul Sorvino
Voir la fiche du film et la filmographie de Warren Beatty sur le site imdb.com.

28 avril 2007

Little Voice (1999) de Mark Herman

Little VoiceElle :
En bref (*) : Dans cette histoire de jeune fille qui vit recluse et qui possède une voix hors du commun, les personnages paraissent vraiment caricaturaux.
Note : 3 étoiles

Lui :
En bref (*) : On a vraiment du mal à croire aux personnages. Le réalisateur des Virtuoses grossit ici beaucoup trop le trait. Brenda Blethyn et Michael Caine en font vraiment beaucoup.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Brenda Blethyn, Michael Caine, Jane Horrocks
Voir la fiche du film et la filmographie de Mark Herman sur le site imdb.com.

Voir les autres films de Mark Herman chroniqués sur ce blog…

(*) Les commentaires de la rubrique “en bref” datent des tout premiers mois où nous avons commencé à noter nos impressions sur les films que nous regardions : ils étaient effectivement très brefs.

27 avril 2007

Enfermés dehors (2006) d’ Albert Dupontel

Enfermés dehorsElle :
(pas vu)

Lui :
Pour son troisième long métrage, Albert Dupontel se met à nouveau en scène dans l’univers des SDF pour nous livrer avec Enfermés Dehors une comédie complètement déjantée, qui semble parfois partir dans tous les sens mais qui parvient néanmoins à capter toute notre attention. Comique de style one-man-show à la base, il centre beaucoup de ses gags sur lui-même et se démène comme un forcené tout au long du film. Ses cascades sont cartoonesques, un vrai délice le plus souvent même s’il abuse de quelques effets de camera parfaitement inutiles et plutôt nauséeux. Là où il réussit le mieux est certainement quand il détourne certains de nos clichés, par exemple sur la police ou sur les SDF. S’il est parfois épaulé par d’autres acteurs, deux ex-Deschiens notamment, ces moments sont trop rares et c’est regrettable. Le faux commissariat dans le squat est un grand moment. Le fond est gentiment humaniste et le film se laisse regarder avec plaisir.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Albert Dupontel, Claude Perron, Nicolas Marié, Yolande Moreau , Bruno Lochet
Voir la fiche du film et la filmographie de Albert Dupontel sur le site imdb.com.

27 avril 2007

Loin de Berlin (1992) de Keith McNally

Titre original : Far from Berlin

Loin de BerlinElle :
Loin de Berlin est un film certes pas très gai mais à la fois touchant et angoissant. Il se situe entièrement dans la sombre ville de Berlin ; l’ambiance grise, l’architecture rectiligne, les no-man’s land amplifient l’effet de désolation et de tristesse qui règne dans la capitale berlinoise. L’histoire de ce couple de l’Est, méprisé par les siens et par les gens de l’Ouest, qui essaie de sauver leur fils atteint d’une grave maladie, est assez pathétique. Le mari se fait manipuler. L’intrigue est très bien menée et filmée avec originalité.
Note : 5 étoiles

Lui :
Ce film, très mal connu, est en tout premier remarquable pour son atmosphère, une ambiance lourde, chargée, accentuée par les décors assez austères de cette ville de Berlin réunifiée. Il est aussi remarquable car il réussit une bonne symbiose de la comédie dramatique et du thriller. Le film se révèle donc prenant, voire envoûtant. Armin Mueller-Stahl, avec son énigmatique placidité, était l’acteur parfait pour ce film.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Tatjana Blacher, Armin Mueller-Stahl, Werner Stocker
Voir la fiche du film et la filmographie de Keith McNally sur le site imdb.com.

26 avril 2007

Freaks, la monstrueuse parade (1932) de Tod Browning

Titre original : « Freaks »

Freaks, la monstrueuse paradeElle :
pas (re)vu

Lui :
Largement méconnu dans un premier temps, Freaks de Tod Browning a acquis le statut de film culte au cours du temps. Ce n’est que justice tant il paraît unique dans l’histoire du cinéma. Le classer parmi les films d’horreur est d’ailleurs assez réducteur car sa portée est tout autre. La trame du film se place dans le microcosme d’un petit cirque. Le tour de force de Freaks est de parvenir à mettre en scène un ensemble de personnages couramment considérés comme des monstres, depuis la femme à barbe jusqu’à l’homme-tronc, sans aucun misérabilisme ni complaisance dans l’exhibitionnisme. Non, Tod Browning les intègre le plus naturellement du monde dans une histoire d’où il ressort que les monstres ne sont pas ceux que l’on croit, les vrais monstres sont des personnages d’une apparence plus normale mais particulièrement vils et méprisables. Freaks, la monstrueuse parade Il ne faut pas craindre d’ailleurs de regarder le film, la vision n’est pas particulièrement dure car tous ces personnages semblent parfaitement assumer leur particularité physique et plutôt heureux de vivre. Cela montre bien que c’est aussi dans notre tête que cela se passe. C’est un film extraordinairement puissant, un grand film humaniste, un tour de force cinématographique.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Wallace Ford, Leila Hyams, Olga Baclanova, Henry Victor
Voir la fiche du film et la filmographie de Tod Browning sur le site imdb.com.

Voir les autres films de Tod Browning chroniqués sur ce blog…

Pour la petite histoire : à l’époque, la MGM cherchait à battre sur son terrain Frankenstein qu’Universal venait de sortir. Le producteur Irvin Thalberg fut cependant totalement dérouté par Freaks et, par exemple, la MGM ne sortit jamais le film en Angleterre. Originellement, le film faisait 90 minutes. De nombreuses coupes ramenèrent cette durée à 64 minutes.

25 avril 2007

Frankenstein Junior (1974) de Mel Brooks

Titre original : « Young Frankenstein »

Frankenstein JuniorElle :
pas (re)vu

Lui :
Frankenstein Junior est à la fois un pastiche et un hommage à la première série des Frankenstein chez Universal et plus particulièrement de l’excellent Le Fils de Frankenstein de Rowland V. Lee (1939) avec Boris Karloff et Basil Rathbone. Mel Brooks en reproduit assez fidèlement la trame mais, si ce sont en grande partie les mêmes personnages, le moteur est ici la parodie. Sous l’impulsion de Gene Wilder, les gags se succèdent sans répis, jouant souvent sur les effets de surprises et les jeux de mots, sans abuser du détournement de scènes. Marty Feldman, en bossu facétieux, est le moteur burlesque de tout le film et chacune de ses apparitions est un délice : parfois, il suffit de simplement le regarder pour sentir le fou rire nous gagner… L’histoire est évidemment en elle-même bien plus faible que celle du film original. Bien qu’ayant vu ce film plusieurs fois, je continue de l’apprécier toujours autant. Frankenstein Junior est probablement l’un des meilleurs exemples de film parodique vraiment réussi.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Gene Wilder, Peter Boyle, Marty Feldman, Teri Garr, Madeline Kahn, Cloris Leachman, Gene Hackman
Voir la fiche du film et la filmographie de Mel Brooks sur le site imdb.com.

25 avril 2007

Holy Smoke (1999) de Jane Campion

Holy SmokeElle :
Dans quelle galère se sont embarqués Jane Campion, Harvey Keitel et Kate Winslet. Une vague histoire de désenvoûtement d’une jeune femme en proie à l’idéologie d’une secte qui se termine par un retour vers cette secte indienne. Entre deux, le passage consternant sur le désenvoûteur Harvey Keitel qui se couvre de ridicule. Quel est le message? Les Australiens sont présentés de façon caricaturale. Est-ce une remise en cause du mode de vie australien? I don’t know…
Note : 1 étoiles

Lui :
On ne voit pas trop ce que Jane Campion a voulu démontrer avec ce film criard et tapageur qui semble mener nulle part.
Note : 1 étoiles

Acteurs: Kate Winslet, Harvey Keitel
Voir la fiche du film et la filmographie de Jane Campion sur le site imdb.com.

Voir les autres films de Jane Campion chroniqués sur ce blog…