15 avril 2007

Les Maîtres du Temps (1982) de René Laloux

Les Maîtres du TempsElle :
(pas vu)

Lui :
Ce dessin animé de science-fiction souffre surtout d’un scénario très simpliste, un film pour enfants en quelque sorte. Il faut mieux le regarder comme une ballade poétique et dans ce cas on peut admirer les graphismes de Moebius. Néanmoins, on a du mal à tenir les 75mn du film. Techniquement parlant, l’image est très saccadée.
Note : 2 étoiles

Lui :

Acteurs:
Voir la fiche du film et la filmographie de René Laloux sur le site imdb.com.

4 réflexions sur « Les Maîtres du Temps (1982) de René Laloux »

  1. Vous débloquez!! ce film est un bijou! bon d’accord l’anim a un peu vieillie mais l’interet se trouve au dela. c’est ce qui manque aujourd’hui, de la contemplation et du rêve

  2. Je ne pense pas que l’on puisse qualifier ce film de « film pour enfants », et cela même si le personnage principal en est un. Le film aborde en effet des sujets comme la mort, la tromperie, les paradoxes temporels, mais aussi de la poésie, de la féérie et bien d’autres choses encore..
    Vous ne devriez pas qualifier le scénario de ce film de « simpliste », c’est une véritable réflexion sur le temps et l’existence, il dit aux enfants qu’ils vont mourir et aux adultes qu’ils ont été des enfants.

  3. Bon, d’accord, j’étais ado lorsque j’ai vu ce film, et je ne peux pas garantir que je l’aimerais autant aujourd’hui, ni que je serais frappé par les mêmes aspects. En tout cas, il a plu à bien plus qu’à des enfants, et la « révélation » finale coupe le souffle de tout spectateur honnête, conduisant à revoir le film mentalement depuis le début, sous un autre angle.

    Mais quoi qu’il en soit, je trouve assez amusant de voir qualifié de « scénario très simpliste » ce récit qui suit très précisément (sauf la fin, amenée de façon plus cohérente et c’est donc une amélioration) le roman de Stefan Wul, « L’orphelin de Perdide ».

    Certes, ce roman n’est pas l’un des plus audacieux de Stefan Wul, comme Niourk ou Oms en série (également adapté par René Laloux sous le titre « La planète sauvage »). Mais cela reste un classique de la SF !

    Une intrigue générale avec un fort élément dramatique et s’achevant sur une révélation fracassante (et se déroulant comme toute intrigue, ni plus ni moins) + quelques péripéties pour corser la narration + une poésie indéniable (que vous relevez avec raison) : bien des films pourtant salués et appréciés ont une trame scénaristique infiniment plus « simpliste » que cela. Alors, OK, vous pouvez ne pas avoir accroché, mais « très simpliste », non, quand même 😉 !

  4. Mon commentaire date de 2007. Aujourd’hui, j’essaie de ne plus employer l’expression « film pour enfant » qui est un jugement un peu simpliste… :-))

    Il est effectivement utile de préciser qu’il s’agit d’une adaptation d’un roman de Stefan Wul.

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