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Casablanca avec Humphrey Bogart et Ingrid Bergman
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6 février 2008
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Casablanca avec Humphrey Bogart et Ingrid Bergman
5 février 2008
Elle :
Une comédie familiale bien conventionnelle et sans grande surprise qui ne laissera pas de traces malgré une belle pléiade d’acteurs. Une histoire d’héritage autour d’un vieux cabaret attribué aux enfants plutôt qu’aux parents donne lieu à quantité de trahisons, rébellions, règlements de compte. Cependant, le scénario reste bien téléphoné et inintéressant malgré le désir du réalisateur de nous attendrir sur une certaine époque.
Note :
Lui :
Malgré la présence de plusieurs acteurs de premier plan, Le Héros de la Famille ne parvient pas vraiment à nous intéresser. Comme c’est souvent le cas, l’effet est même plutôt inverse : un trop grand nombre d’acteurs connus dans un film donne une impression d’irréalité et on s’intéresse plus aux acteurs qu’aux personnages eux-mêmes. Pour ne rien arranger, l’histoire n’est guère palpitante et, assez rapidement, on se surprend à avoir de petits moments d’absence. Le Héros de la Famille est un film qui mise tout sur l’apparence, un peu racoleur donc, et qui ne nous apporte rien de bien nouveau… Ah si : Géraldine Pailhas chante très bien, une voix très pure.
Note :
Acteurs: Gérard Lanvin, Catherine Deneuve, Emmanuelle Béart, Miou-Miou, Michaël Cohen, Géraldine Pailhas, Claude Brasseur, Valérie Lemercier
Voir la fiche du film et la filmographie de Thierry Klifa sur le site imdb.com.
Voir les autres films de Thierry Klifa chroniqués sur ce blog…
4 février 2008
Elle :
Un film sans prétention qui fleure bon les années 70 lorsque les cinéastes n’avaient pas les yeux rivés sur la rentabilité de leur film et pouvaient encore se faire plaisir. Le voyage de cette vielle dame, qui se fait accompagner en camionnette par cinq jeunes gens rêveurs et vagabonds dans le village natal de son mari pour l’enterrer, est semé d’embûches et de quelques jolis moments de poésie et de fraîcheur. On s’enfonce dans la province pour y découvrir la vraie vie rurale. Le Voyage d’Amelie est le premier film de Daniel Duval qui interprète l’un des rôles principaux.
Note :
Lui :
Revoir Le Voyage d’Amélie après plus de 30 ans est amusant surtout lorsque l’on se souvient de sa perception ancienne de ce film. Tourné en 16mm avec très peu de moyens, cette histoire nous montre cinq grands gamins un peu zonards embarqués dans une virée peu commune. Il y a beaucoup de fraîcheur, d’authenticité dans ce premier long métrage de Daniel Duval. L’ensemble est assez brut mais plutôt attachant par une certaine naïveté dont on peut être nostalgique…
Note :
Acteurs: Louise Chevalier, Daniel Duval, Stéphane Bouy, Miriam Boyer
Voir la fiche du film et la filmographie de Daniel Duval sur le site imdb.com.
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3 février 2008
Elle :
Malgré un essoufflement dans le scénario, le premier film de cette jeune réalisatrice marocaine a le mérite de porter un regard inattendu sur le Maroc. Loin des bidonvilles, elle nous plonge de manière assez crue au cœur de la jeunesse dorée de Casablanca qui rêve de plaisirs immédiats (argent, sexe, drogue, musique, vitesse). Ces jeunes de 20 ans ne se posent pas trop de questions sur leur avenir. En parallèle, face à cette grande libéralisation des mœurs, on voit monter l’intégrisme religieux au sein d’une de ces familles bourgeoises. On sent également la grande fracture qui existe en juifs et musulmans. Le Maroc traditionnel des gens défavorisés n’est perçu qu’au travers des domestiques, chauffeurs et jardiniers.
Note :
Lui :
Marock est un premier film qui a le mérite d’être très original et de nous présenter un visage peu habituel du Maroc. Laïla Marrakchi a choisi de nous montrer l’univers d’une certaine jeunesse dorée de Casablanca dont les principales préoccupations sont les soirées autour de la piscine de papa, les beuveries, les courses de voiture, le flirt avec le voisin ou la voisine, le tout dans un esprit de liberté de mœurs assez prononcé. Maintenant, on peut considérer cette vision soit comme une manifestation de l’émancipation réelle du Maroc, soit comme une preuve d’éloignement de la bourgeoisie aisée de la réalité… Toujours est-il que Marock est franchement inhabituel pour un film marocain et c’est plutôt une bonne chose. Il est dommage que l’ensemble apparaisse si superficiel : l’histoire en elle-même est à l’image de ces jeunes gens… guère passionnante.
Note :
Acteurs: Morjana Alaoui, Matthieu Boujenah, Razika Simozrag, Assaad Bouab
Voir la fiche du film et la filmographie de Laïla Marrakchi sur le site imdb.com.
2 février 2008
Lui :
Un homme d’une riche famille de propriétaires terriens épouse une danseuse de cabaret mondain. De retour dans la maison familiale, ils éprouveront bien du mal à s’intégrer du fait de l’hostilité de la sœur aînée et des avances du frère à la jeune mariée. L’ensorceleuse brode donc sur le thème de l’intrus qui va venir bouleverser les codes bien établis d’une famille de la haute société. L’intrigue est hélas on ne peut plus conventionnelle et a bien du mal à éveiller notre intérêt. Les personnages sont assez peu développés et le film semble assez uniforme, déclinant toujours la même situation sans y apporter de variantes. Malgré un excellent quarteron d’acteurs, L’ensorceleuse se révèle donc un peu ennuyeux.
Note :
Acteurs: Joan Crawford, Robert Young, Melvyn Douglas, Margaret Sullavan
Voir la fiche du film et la filmographie de Frank Borzage sur le site imdb.com.
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31 janvier 2008
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(1990) de Jane Campion |
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(1920) de Buster Keaton et Edward Cline |
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(1922) de Buster Keaton et Edward Cline |
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(1922) de Buster Keaton et Edward Cline |
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(1923) de Buster Keaton et Edward Cline |
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(2006) de David Frankel |
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(2006) de Aki Kaurismäki |
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(1999) de Amos Gitai |
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(1956) de Cecil B. DeMille |
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(1923) de Cecil B. DeMille |
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(1916) de David W. Griffith |
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(2004) de Oliver Hirschbiegel |
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(1932) de Ernst Lubitsch |
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(2003) de Ettore Scola |
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(1919) de Robert Wiene |
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(1998) de Stephen Hopkins |
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(2006) de Carlos Saldanha |
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(1999) de Frédéric Fonteyne |
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(1963) de Anthony Asquith |
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(1964) de Anthony Asquith |
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(2006) de Frank Marshall |
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(1988) de Ettore Scola |
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(1965) de Ralph Nelson |
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(1999) de Claude Chabrol |
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(1998) de Tony Kaye |
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(1999) de David Cronenberg |
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(1944) de Jean Grémillon |
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(2006) de Pascal Thomas |
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(1938) de Henry Koster |
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(1998) de Larry Clark |
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(2004) de Frédéric Graziani |
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(1995) de Tomás Gutiérrez Alea & J.C.Tabío |
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(2006) de Roschdy Zem |
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(2006) de Jonathan Dayton et Valerie Faris |
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(2006) de Pierre Salvadori |
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(1998) de Barry Levinson |
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(1949) de Henry Cornelius |
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(1996) de Jacques Deschamps |
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(2006) de Bruno Dumont |
Nombre de billets : 39
31 janvier 2008
Elle :
Réalisé juste avant la célèbre Leçon de Piano, Un Ange à ma Table est adapté de trois nouvelles autobiographiques de l’écrivain néo-zélandaise Janet Frame. C’est un film de presque trois heures très abouti qui parvient à maintenir constant notre intérêt. Jane Campion raconte le difficile parcours de cette jeune femme rousse habitée par la poésie et le désir d’écrire. Timide et issue d’un milieu modeste, sa vie sera réellement jonchée d’embûches. Les conventions, les croyances et les préjugés font d’elle un souffre-douleur. Devenir écrivain est pour elle un véritable parcours du combattant. Elle se retrouve en asile psychiatrique et échappe de peu à une lobotomie. Le personnage est émouvant, doux, attachant et toujours imprégné d’une candeur naturelle même après avoir subi les pires humiliations et blessures. Jane Campion n’a pas son pareil pour filmer sans forcer le trait les femmes en marge qui bravent les conventions. Elle l’immerge dans les sublimes paysages verts de Nouvelle Zélande de bord de mer comme pour rendre un hommage à son pays.
Note :
Lui :
Un Ange à ma Table est en fait le titre du second tome des trois romans autobiographiques de Janet Frame. Le film de Jane Campion couvre néanmoins les trois volumes de ce triptyque, depuis son enfance jusqu’à sa pleine reconnaissance en tant qu’écrivain. Connaissant particulièrement bien ses livres, Jane Campion parvient à insuffler beaucoup d’émotions dans le récit du parcours difficile de cette femme et son film est assez fort, sans spectaculaire. Un Ange à ma Table était initialement prévu pour la télévision, en 3 épisodes de 55 minutes.
Note :
Acteurs: Kerry Fox, Alexia Keogh, Karen Fergusson, Kevin J. Wilson
Voir la fiche du film et la filmographie de Jane Campion sur le site imdb.com.
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30 janvier 2008
Lui :
(Court métrage de 19 mn) Après avoir joué les seconds rôles des films de Fatty Arbuckle, Buster Keaton va se mettre lui-même en scène dans une vingtaine de courts-métrages de 1920 à 1923, avant de réaliser des long-métrages. One Week (La Maison Démontable) est le premier d’entre eux et aussi le plus célèbre avec Cops (Les flics). Jeune marié, Buster Keaton a reçu en cadeau une maison en kit. Un amoureux éconduit va inverser des numéros sur les caisses ce qui lui donnera une maison… surréaliste. Keaton joue avec l’humour absurde, parvenant toujours à se renouveler, créant de multiples situations différentes à partir de cette maison si peu orthodoxe. A peine passé derrière la caméra, Keaton montre déjà toute sa maestria avec une forme très aboutie et un humour très sûr.
Note :
Acteurs: Buster Keaton, Sybil Seely
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30 janvier 2008
Lui :
(Court métrage de 18 mn) Avec One Week (La Maison Démontable), c’est le plus célèbre des courts métrages réalisés par Buster Keaton entre 1920 et 1923. Se retrouvant à la suite d’un quiproquo à conduire une charrette de déménagement, Keaton va déclencher un petit cataclysme lors du défilé annuel de la police. Il s’ensuit une course-poursuite totalement délirante : ce sont des centaines de policiers qui lui courent après, créant des vagues humaines qui s’agitent en tous sens. Cet humour par la démesure a incontestablement marqué le cinéma burlesque. Et au milieu de cette folie, Keaton campe admirablement ce personnage qui fait face à toutes les situations avec calme et sûreté. Remarquable.
Note :
Acteurs: Buster Keaton, Joe Roberts
Voir la fiche du film et la filmographie de Buster Keaton sur le site imdb.com.
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Note : L’autre titre français « Frigo déménageur » utilise le surnom donné au personnage de Buster Keaton par les distributeurs français et européens de l’époque : en France, ce fut surtout « Malec » mais aussi « Frigo » (sans doute une variante du nom « Fregoli » donné par les distributeurs italiens) et plus récemment simplement « Buster ».
30 janvier 2008
Lui :
(Court métrage de 20 mn) Alors qu’un petit village indien est sur le sentier de la guerre contre une compagnie pétrolière qui leur a extorqué leurs terres, Buster Keaton arrive innocemment avec son filet à papillons… Il s’en suit toute une série de situations très différentes, Keaton parvenant une fois de plus à créer une suite d’enchaînements burlesques et de retournements de situation. Quelle richesse ! De plus, Malec chez les Indiens est incontestablement un plaidoyer pour le respect des Indiens tout en utilisant largement les images d’Epinal caricaturales sur eux. C’est du Keaton de très haut niveau, du même niveau à mon avis que One Week ou Cops.
Note :
Acteurs: Buster Keaton, Joe Roberts
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Remarque : « Malec » était le nom donné par les distributeurs français de l’époque au personnage joué par Buster Keaton. On peut aussi trouver ce film parfois sous le nom « Buster chez les indiens« .
Détail : Difficile de ne pas remarquer la grosse svastika bien en évidence sur le plaid indien avec lequel Buster Keaton se camoufle. En 1922, les national-socialistes utilisaient déjà la croix gammée comme emblème depuis plusieurs années (leur drapeau fut créé en 1920) mais il est peu probable (comme je l’avais d’abord cru) que Keaton désirait discréditer cette nouvelle utilisation d’un symbole très ancien. D’après Wikipédia : « C’est un symbole que l’on retrouve en Europe (y compris dans l’art chrétien), en Afrique, en Océanie, aux Amériques (Amérique précolombienne chez les Mayas et amérindiens Navajos et Kunas) et en Asie jusqu’en Extrême-Orient. »