23 janvier 2008

Haute pègre (1932) de Ernst Lubitsch

Titre original : Trouble in Paradise

Trouble in ParadiseElle :
(En bref) Très bonne comédie pleine d’humour, de rebondissements et au scénario particulièrement bien ficelé. Haute Pègre forme un ensemble quasi parfait.
Note : 5 étoiles

Lui :
S’il est un film qui montre toute la maestria de Lubitsch dans le domaine de la comédie, c’est bien Haute Pègre. On le voit ici vraiment au sommet de son art. L’intrigue met en scène un couple d’escrocs de haut vol qui opèrent dans la haute société, celle des palaces et des bourses serties de diamants. Trouble in ParadiseUne fois encore, le rythme est remarquable, les rebondissements sont nombreux ne laissant aucun temps mort, reposant sur des ressorts certes classiques mais qui fonctionnent ici parfaitement. Les ingrédients sont presque ceux du vaudeville mais entre les mains de Lubitsch ils n’engendrent nullement la platitude ou la banalité, bien au contraire : il sait les doser pour former un ensemble parfait, particulièrement vif et relevé. Plus de 75 ans après sa création, son Trouble in Paradise reste un réel délice à regarder. On pourrait presque se demander : A-t-on fait mieux depuis ?
Note : 5 étoiles

Acteurs: Herbert Marshall, Miriam Hopkins, Kay Francis
Voir la fiche du film et la filmographie de Ernst Lubitsch sur le site imdb.com.

Voir les autres films de Ernst Lubitsch chroniqués sur ce blog…

3 réflexions sur « Haute pègre (1932) de Ernst Lubitsch »

  1. Bon ben ça y est, cette fois, l’envie de découvrir Lubits l’emporte joyeusement… Au prochain passage, je m’y jette !

  2. J’aime les films de Lubitsch que vous commentez, mais j’ai une préférence pour The shop around the corner (1940) et To be or not to be (1942) : à la mécanique de précision du rire et au non conformisme moral qui sont comme la marque de fabrique du maître allemand, ces deux films ajoutent le tragique d’une époque impitoyable pour ses coreligionnaires. (Et ne pas oublier Ninotchka (1939) avec une Garbo méconnaissable et absolument irrésistible! Et où l’on vérifie qu’il n’était point nécessaire d’attendre le rapport Khrouchtchev pour se méfier du camarade Staline!)

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