20 juillet 2011

Marchands d’illusions (1947) de Jack Conway

Titre original : « The Hucksters »

Marchands d'illusionsLui :
Au retour de la guerre, un brillant publicitaire se fait embaucher par une agence pour gérer un très gros client, un fabricant de savonnettes tyrannique… The Hucksters est un film créé pour relancer la carrière de Clark Gable. La MGM met à face à lui deux actrices, l’anglaise Deborah Kerr (c’est son premier film aux Etats-Unis) et la jeune Ava Gardner. Le film est basé sur un roman de Frederic Wakeman dont on a gommé toutes les connotations sexuelles qui avaient fait scandale. C’est donc un film très sage, un peu ennuyeux. Clark Gable est omniprésent, Deborah Kerr a comme toujours à cette époque un jeu solide mais plutôt sans éclat. Le film est sauvé par la belle prestation d’Ava Gardner dont le rôle est hélas mineur. Dès qu’elle apparaît, elle illumine le film. Son visage est radieux ;  elle semble totalement subjuguée par Clark Gable (1). Les seconds rôles sont brillamment tenus par Sydney Greenstreet et Adolphe Mejou. Mais cela n’empêche pas hélas Marchands d’illusions d’être un film assez terne qui peine à éveiller l’intérêt.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Clark Gable, Deborah Kerr, Sydney Greenstreet, Adolphe Menjou, Ava Gardner
Voir la fiche du film et la filmographie de Jack Conway sur le site IMDB.

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(1) Dans son autobiographie, Ava Gardner raconte qu’elle était transportée à l’idée de jouer avec Clark Gable. Adolescente, elle était très amoureuse de lui comme toutes les jeunes américaines. A 24 ans, elle le trouvait toujours aussi séduisant et cela se voit à l’écran.

17 juillet 2011

Les écumeurs (1942) de Ray Enright

Titre original : « The Spoilers »

Les écumeursLui :
Dans l’Alaska du tout début du XXe siècle, de prétendus agents du gouvernement spolient les chercheurs d’or de leur mine… La version de 1942 de Les écumeurs avec Marlène Dietrich et John Wayne est l’adaptation la plus célèbre du roman de Rex Beach. Il a été porté cinq fois à l’écran et on ne sera donc pas étonné que l’histoire soit solide. Nous sommes à la période charnière où la Loi ne s’est pas encore imposée alors que les richesses potentielles attisent les convoitises. Les écumeurs Cette version met en avant Marlène Dietrich qui, malgré des coiffures un  peu… excessives, fait montre de beaucoup de charme et surtout de présence. Elle incarne merveilleusement ce type de femme qui, sous une apparence à la limite de la vulgarité, fait preuve d’une grande force de caractère, de noblesse et de beaucoup de cœur. Dès qu’elle apparaît, on n’a d’yeux que pour elle… Face à Marlene, John Wayne paraît bien falot, son déficit de présence à l’écran est patent. Il est également visible qu’il ne se passe rien entre les deux acteurs. En grand spécialiste du western, Ray Enright recrée parfaitement l’atmosphère si particulière de cette époque. Les écumeurs Avec quelques scènes en début de film (dont un très beau plan du train qui traverse les rues boueuses de la ville), il dresse le cadre général de cette époque sans loi. La bagarre finale entre les deux protagonistes est l’une des plus célèbres du cinéma. Débutant dans une chambre au premier étage du saloon, elle se termine dans la rue après avoir dévasté une grande partie du rez-de-chaussée…
Note : 3 étoiles

Acteurs: Marlene Dietrich, Randolph Scott, John Wayne, Margaret Lindsay, Harry Carey, Richard Barthelmess
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Remarques :
* Les écumeurs est la dernière apparition à l’écran de Richard Barthelmess, ancienne grand star du muet et ancien flirt de Marlene qui l’a fait engager.
* William Farnum joue ici le rôle du juge. Il interprétait le rôle de Roy Glenister (tenu ici par John Wayne) dans la version de 1914.
* Marlene Dietrich est célèbre pour ses aventures multiples et notamment pour avoir eu une liaison avec tous ses partenaires masculins. Tous ?… non, pas John Wayne qui n’a jamais succombé malgré tous les efforts déployés par l’actrice pendant les trois films qu’ils firent ensemble. Marlene Dietrich en est restée furieuse après lui et a inventé tout un tas d’histoires sur son compte.
Commentaire (ultérieur) de l’intéressé : « Je n’ai jamais aimé faire partie d’une écurie… »
Commentaire (ultérieur) de l’intéressée : « Les cowboys… ces grands échalas comme Cooper et Wayne, ils sont tous pareils… Tout ce qu’ils savent faire c’est faire cliqueter leurs éperons, marmonner  » ‘Jour, m’dame » et se taper leurs chevaux ! »

Adaptations du roman de Rex Beach :
The Spoilers (1914) de Colin Campbell avec William Farnum et Kathlyn Williams. Ce film de 110 minutes fait partie des tous premiers longs métrages américains (lire une critique sur le site Ann Harding’s Treasures)
The Spoilers (1923) de Lambert Hillyer avec Milton Sills (film perdu)
The Spoilers (1930) de Edward Carewe avec Gary Cooper
Les écumeurs (The Spoilers) de Ray Enright (1942) avec Marlene Dietrich et John Wayne
Les forbans (The Spoilers) de Jesse Hibbs (1955) avec Anne Baxter et Jeff Chandler

16 juillet 2011

The burglar’s dilemma (1912) de David W. Griffith

Titre français : « Le dilemme du voleur »

The Burglar's DilemmaLui :
Un jeune homme renfermé jalouse son frère pour son succès en société. Sous l’emprise de la boisson, il le frappe. Son frère git inanimé sur le sol. Au même moment, un cambrioleur pénètre par effraction dans la maison. Le jeune frère va tout faire pour que le voleur soit accusé du meurtre… Le scénario de The Burglar’s Dilemma a été écrit par Lionel Barrymore qui joue le frère ainé. Ce scénario n’est pas très fourni mais le film est sauvé par une bonne interprétation. Aux côtés de Barrymore et de Walthall, le cambrioleur est joliment interprété par le jeune Robert Harron (1), 19 ans, et l’on remarque également une apparition des deux sœurs Gish, Dorothy et Lillian (deux des trois jeunes femmes qui viennent souhaiter un bon anniversaire au frère ainé). Le propos est de fustiger la jalousie et de prôner le pardon. La mise en scène de Griffith est assez efficace pour créer la tension, notamment dans la scène de l’interrogatoire. (Court métrage de 15 minutes)
Note : 2 étoiles

Acteurs: Lionel Barrymore, Henry B. Walthall, Robert Harron
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Robert Harron (1) Robert Harron est un très bel acteur dont la carrière de jeune premier à succès sera brutalement arrêtée par un décès prématuré à l’âge de 27 ans en 1920. Les circonstances de sa mort restent un peu nébuleuses mais tout laisse à penser qu’il s’est tiré une balle dans le poumon la veille de la première de Way Down East. Officiellement, la mort a été déclarée accidentelle mais la rumeur dit que le jeune acteur s’est suicidé par dépit de ne pas avoir été choisi pour le rôle principal, il ne supportait pas de voir Richard Barthelmess devenir le nouveau protégé de Griffith.

14 juillet 2011

Pilote d’essai (1938) de Victor Fleming

Titre original : « Test pilot »

Pilote d'essaiLui :
Jim Lane est un pilote d’essai : il vole sur des prototypes qu’il pousse aux limites de leurs possibilités. Il côtoie le danger et brûle la vie par les deux bouts. A la suite d’incidents mécaniques, il se pose en plein champ et c’est une jeune femme qui vient lui porter secours… Test Pilot repose avant tout sur un solide trio d’acteurs aimés du public de 1938. Le Pilote d’essai c’est Clark Gable qui est ici dans un de ces rôles de juvénile tête brûlée qui lui vont si bien. Il forme un tandem très complémentaire avec Spencer Tracy, son mécanicien, dévoué et effacé, la tête sur les épaules. Myrna Loy symbolise le charme et l’intelligence, un rôle très flatteur pour elle Pilote d'essai (elle a d’ailleurs déclaré plus tard que Test Pilot était son film préféré) dans lequel elle paraît très à son aise. Les dialogues sont assez vifs et relevés du moins dans un premier temps car le scénario tombe rapidement dans la banalité. Les scènes d’aviation peuvent paraître datées à nos yeux blasés d’aujourd’hui mais elles n’en restent pas moins remarquables pour l’époque. Pilote d’essai fut l’un des plus grands succès commerciaux de la MGM.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Clark Gable, Myrna Loy, Spencer Tracy, Lionel Barrymore
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Remarques :
Test Pilot aurait inspiré Howard Hawks pour son très beau Seuls les anges ont des ailes (1939).

13 juillet 2011

In the air (2009) de Jason Reitman

Titre original : « Up in the Air »

In the AirLui :
Ryan Bingham est un licencieur à gages, il intervient dans des sociétés pour annoncer aux salariés qu’ils sont licenciés. Lui ne chôme pas : il sillonne le pays à longueur d’année, bardé des cartes privilèges des compagnies aériennes, sans chercher à développer sa vie personnelle… La mise en place de In the Air est assez originale : Jason Reitman confie le rôle d’un personnage qui fait un métier passablement détestable à un acteur réputé pour son grand charme et sa séduction, George Clooney. Pour soulager la charge sur l’acteur et le rendre plus humain, il l’affuble tout de même d’une détestable jeunette de 23 ans dix fois plus cynique que lui. Il cimente le tout avec des dialogues assez enlevés, notamment après que son personnage ait rencontré son alter-ego féminin, une grande nomade de métier indéterminé qui hante, comme lui, les lounges d’hôtel et d’aéroport. Hélas, tout cela aboutit à une histoire d’une grande banalité dont la moralité ultime peut se résumer ainsi : « la vie c’est toute même mieux à deux » (et avec des enfants, c’est encore mieux). La satire sociale a donc laissé la place à une fable moralisante d’une grande banalité sur le thème favori du cinéma hollywoodien : la célébration de la famille américaine. Il nous reste de bons dialogues, quelques belles images aériennes… et reconnaissons à George Clooney l’audace de jouer avec son image.
Note : 2 étoiles

Acteurs: George Clooney, Vera Farmiga, Anna Kendrick, Jason Bateman
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12 juillet 2011

Le trésor de Tarzan (1941) de Richard Thorpe

Titre original : « Tarzan’s secret treasure »

Le trésor de TarzanLui :
Tarzan, Jane et Boy coulent des jours heureux dans leur petit paradis. L’arrivée d’une expédition à but scientifique va perturber cette douce quiétude, surtout après que Boy leur ait montré des pépites d’or qu’il avait trouvées… Le trésor de Tarzan est le cinquième film de la série avec Johnny Weissmuller commencée 9 ans plus tôt. Comparé aux films précédents, celui-ci est nettement destiné à un public plus jeune. Toute l’histoire est centrée sur Boy, le jeune fils, et sur les pitreries du singe Cheetah qui est doté d’un comportement très humain (il fait même la vaisselle). Les personnages extérieurs sont très typés. Le début du film est assez surprenant : il décrit longuement le monde idyllique de Tarzan, un paradis terrestre où l’on a tout ce que l’on désire à portée de main et où les richesses monétaires sont donc parfaitement inutiles, tout cela en reproduisant le schéma de la famille américaine et reprenant certains des codes classiques de la richesse (ils mangent du caviar en entrée). Le scénario est ensuite plutôt réduit ; simplissime, il comporte les passages obligés (éléphants, combats avec crocodile, combats avec tribus de sauvages, etc.), le film réutilisant même des scènes des films précédents (1). La scène finale de combat dans la rivière est toutefois plutôt réussie. Le trésor de Tarzan est donc aujourd’hui à réserver aux plus jeunes.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Johnny Weissmuller, Maureen O’Sullivan, Johnny Sheffield, Reginald Owen, Barry Fitzgerald
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Remarques :
(1) La réutilisation la plus visible est la scène d’écartèlement (assez horrible soit-dit en passant) qui vient de Tarzan s’évade (1936). Il y aurait plusieurs autres emprunts aux films précédents de la série (scènes de course par exemple).

10 juillet 2011

The new janitor (1914) de Charles Chaplin

Titre français : « Charlot concierge »

The New JanitorLui :
Charlot est l’homme à tout faire dans un immeuble de bureau. Il est renvoyé pour ses maladresses mais s’illustre lorsqu’un employé indélicat tente de dérober le contenu du coffre… The New Janitor marque un grand tournant dans la carrière de Chaplin : jusqu’à présent, il était un acteur qui excelle dans le comique, ici, il va prendre conscience qu’il peut aussi faire pleurer. Dans son autobiographie, Chaplin raconte comment, dans la scène où il supplie son patron avec force gestes de ne pas le renvoyer parce qu’il a une famille et des enfants, il s’est aperçu à sa grande surprise qu’une des personnes présentes sur le plateau était en larmes. C’est à partir de là qu’il va vraiment développer son génie : Chaplin est un acteur qui peut nous faire passer du rire aux larmes en quelques secondes. En plus de cette introduction du sentiment dans la comédie, on notera que The New Janitor porte en lui une peinture sociale : Charlot est au plus bas de l’échelle sociale, même le garçon d’ascenseur se moque de lui. Cette dimension sociale sera de plus en plus présente par la suite. Enfin, il faut aussi noter l’insertion d’une scène de type « vertige des hauteurs », bien avant Harold Lloyd, avec même quelques badauds aux fenêtres pour regarder l’équipe de tournage. The New Janitor sera refait chez Essanay l’année suivante, avec The Bank. (Court métrage de 12 mn)
Note : 3 étoiles

Acteurs: Charles Chaplin, Jess Dandy, John T. Dillon, Al St. John
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9 juillet 2011

The Rounders (1914) de Charles Chaplin

Titre français : « Charlot et Fatty en bombe »

The RoundersLui :
De retour chez eux, deux ivrognes sont accueillis par leur femme en colère. Ils n’ont alors qu’une idée : retourner au bistrot… The Rounders est la plus belle collaboration de Charlie Chaplin avec Roscoe « Fatty » Arbuckle, comédien corpulent au visage de poupon qui connaitra un grand succès par la suite (carrière brutalement stoppée en 1921 pour une histoire de moeurs). Le scénario est très réduit car c’est un grand numéro de mondain ivre qu’ils nous livrent ici. Donc, on rate des marches, on s’écroule facilement, mais tout cela dans une belle perfection comique. C’est un numéro que Chaplin connaît bien pour l’avoir souvent interprété sur scène en Angleterre à ses débuts, il en connaît toutes les ficelles, tous les gags. Avec Fatty, ils forment un duo tout en contraste de corpulence physique mais ils sont très complémentaires. The Rounders préfigure les futurs His night out ou One A.M. mais surtout le remarquable numéro d’ivrogne mondain dans Les lumières de la ville. (Court métrage de 13 mn).
Note : 3 étoiles

Acteurs: Charles Chaplin, Roscoe ‘Fatty’ Arbuckle, Phyllis Allen, Minta Durfee
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Remarques :
* « Rounder » est un terme américain de l’époque qui signifie « pilier de bar » et par extension « fainéant, bon à rien ». L’origine viendrait de « round drink » (tournée).
* Le commentaire sur le livret de l’excellent coffret de DVD  Chaplin chez Keystone : la Naissance de Charlot rapporte les propos de Roscoe Arbuckle sur Chaplin, quelques années plus tard : « J’ai toujours regretté de ne pas avoir été son partenaire dans un film plus long que ces bandes d’une bobine tournées si rapidement. C’est un artiste complet, de génie sans aucun doute, l’unique de notre époque et le seul dont on parlera encore dans un siècle ».

9 juillet 2011

Laughing Gas (1914) de Charles Chaplin

Titre français : « Charlot dentiste »

Charlot dentisteLui :
Charlot est l’assistant d’un dentiste. Il importune les patients et les clients de la pharmacie. Pour séduire une belle cliente, il n’hésite pas à se faire passer pour son patron… Chaplin n’a jamais aimé les dentistes dans la vie réelle. Pour ce film, il tirerait son inspiration d’un sketch de Fred Karno sur scène, datant de l’époque où il était dans sa troupe. Laughing Gas, Charlot dentiste, initie une longue série… En effet à partir de celui-ci, Chaplin réalisera tous ses films. (Court métrage de 13 mn).
Note : 2 étoiles

Acteurs: Charles Chaplin, Fritz Schade
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9 juillet 2011

Dough and dynamite (1914) de Charles Chaplin

Titre français : « Charlot mitron»

Dough and DynamiteLui :
Charlot est serveur dans une boulangerie-café, dont les spécialités sont les tartes et pains français. Il ne cesse de se chamailler avec son collègue. Quand les cinq ouvriers-boulanger se mettent en grève, le patron les force tous deux à prendre leurs places… Dough and Dynamite est un film comique mais il faut toutefois savoir qu’il y avait alors à Los Angeles une grève du syndicat des boulangers, donc on peut voir là une petite connotation sociale. Le film est inhabituellement long (deux bobines) ce qui lui permet d’être riche en gags, dans la plus pure tradition slapstick : on se bagarre, on se lance diverses choses, … C’est l’un des films les plus rentables que Chaplin a réalisé à la Keystone : le film rapporta plus de 50 fois son budget ! Il faut dire que les films de la compagnie de Mack Sennett étaient tournés très rapidement, ils ne coûtait donc qu’assez peu à faire alors que les gains pouvaient être très importants. (Court métrage de 28 mn)
Note : 2 étoiles

Acteurs: Charles Chaplin, Chester Conklin
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Remarque :
* Parmi les clients, on notera la présence de Charley Chase, acteur comique qui aura une assez belle carrière dans les années vingt.
* Tous les noms donnés sont français : Charlot s’appelle Pierre, son collègue, Jacques, les patron sont Mr et Mme La Vie …!