29 août 2022

Jamais plus jamais (1983) de Irvin Kershner

Titre original : « Never Say Never Again »

Jamais plus jamais (Never Say Never Again)James Bond a vieilli. Son supérieur juge utile de lui faire suivre une cure dans une clinique privée où il croise la route d’un certain Jack Petachi qui le conduit au SPECTRE, une organisation criminelle qui a dérobé deux ogives nucléaires à l’US Air Force…
Jamais plus jamais est un film anglais réalisé par l’américain Irvin Kershner. Ce film est un projet parallèle à la production officielle de EON Productions ; ainsi il ne compte pas dans la chronologie des vingt-cinq films sortis jusqu’en 2021. La même année est sorti Octopussy avec Roger Moore dans le rôle de l’agent 007. « Jamais plus jamais », c’est ce qu’avait dit Sean Connery en 1971 après Les diamants sont éternels. Pourtant il s’est laissé convaincre de tourner cette nouvelle adaptation du roman Opération Tonnerre de Ian Fleming. L’histoire ne paraît donc pas très originale et a un petit air de déjà vu. C’est la distribution qui rend le film plus différent (puisque l’on ne retrouve aucun des interprètes habituels) avec Klaus Maria Brandauer en méchant très civilisé, Kim Basinger en James Bond Girl et Max von Sydow en chef du SPECTRE. Encore plus surprenant : la première apparition au cinéma de Rowan Atkinson (rôle non comique). L’ensemble est divertissant.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Sean Connery, Klaus Maria Brandauer, Max von Sydow, Barbara Carrera, Kim Basinger, Bernie Casey, Alec McCowen, Edward Fox, Rowan Atkinson
Voir la fiche du film et la filmographie de Irvin Kershner sur le site IMDB.

Précédente adaptation :
Opération Tonnerre (1965) de Terence Young avec Sean Connery et Claudine Auger.

Jamais plus jamais (Never Say Never Again)Sean Connery et Rowan Atkinson dans Jamais plus jamais (Never Say Never Again) de Irvin Kershner.

11 août 2022

L’espion qui m’aimait (1977) de Lewis Gilbert

Titre original : « The Spy Who Loved Me »

L'espion qui m'aimait (The Spy Who Loved Me)Pour retrouver des sous-marins nucléaires russe et britannique qui ont mystérieusement disparu, James Bond fait équipe avec l’agent soviétique Anya Amasova. Leur mission commence en Egypte…
L’espion qui m’aimait est un film britannique réalisé par Lewis Gilbert. C’est le dixième opus de la série des films de James Bond produite par EON Productions. Roger Moore y incarne James Bond pour la troisième fois. Cette fois, le scénario n’est pas vraiment basé sur un roman puisqu’il n’en reprend que très peu d’éléments (roman Motel 007, The Spy Who Loved Me d’Ian Fleming paru en 1962). Il porte néanmoins toute la mythologie James Bond et il est souvent classé parmi les meilleurs de la série. L’histoire est assez rocambolesque mais fonctionne parfaitement, aucune scène d’action ne semble trop longue. Les décors sont souvent fabuleux, que ce soit en Egypte ou sous la mer (le saut à ski a, quant à lui, été filmé au Canada). On peut trouver Barbara Bach et Roger Moore un peu ternes mais l’ensemble est divertissant.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Roger Moore, Barbara Bach, Curd Jürgens, Richard Kiel, Caroline Munro, Walter Gotell, Bernard Lee
Voir la fiche du film et la filmographie de Lewis Gilbert sur le site IMDB.

Voir les autres films de Lewis Gilbert chroniqués sur ce blog…

Remarque :
* Le directeur de la photographie est Claude Renoir (le neveu de Jean Renoir). Pour une scène sur le supertanker, c’est Stanley Kubrick qui le remplaça en demandant de ne pas être crédité au générique. Par ailleurs, la fameuse dentition de Richard Kiel fut conçue par Katharina Kubrick, sa belle fille. L’acteur ne pouvait la porter plus d’une minute et demie sans souffrir le martyre.

L'espion qui m'aimait (The Spy Who Loved Me)Barbara Bach et Roger Moore dans L’espion qui m’aimait (The Spy Who Loved Me) de Lewis Gilbert.

4 août 2022

Au service secret de Sa Majesté (1969) de Peter R. Hunt

Titre original : « On Her Majesty’s Secret Service »

Au service secret de Sa Majesté (On Her Majesty's Secret Service)Après avoir sauvé la belle comtesse Tracy Di Vicenzo du suicide, James Bond se remet sur la piste de Blofeld, à la tête du Spectre. Ce dernier tente de mettre au point un virus qui mettrait un terme à toute vie végétale sur la planète…
Au service secret de Sa Majesté est un film britannique réalisé par Peter Hunt. C’est le sixième opus de la série des films de James Bond. Le scénario est inspiré du roman homonyme de Ian Fleming. Le film se situe à part des autres pour plusieurs raisons : c’est le seul film avec George Lazenby, acteur australien (1) chargé de remplacer Sean Connery, 007 n’utilise pas de gadgets, il est plus sentimental, il a des rapports inhabituels avec son supérieur qui lui retire une affaire, il s’allie même avec un truand… La fin est surprenante par son absence de happy end (2). Les décors et la musique paraissent plus sophistiqués que précédemment. Tous ces éléments contribuent à lui donner une personnalité et certains critiques le considèrent comme le meilleur de la série, la réputation du film s’étant nettement améliorée au fil des années.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: George Lazenby, Diana Rigg, Telly Savalas, Gabriele Ferzetti, Ilse Steppat, Bernard Lee
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(1) A noter que l’australien George Lazenby est doublé dans la version originale dans de nombreuses scènes : lorsque 007 se fait passer pour le très british Sir Hilary Bray, il est doublé par l’acteur George Baker qui tient le rôle du véritable Sir Bray.
(2) La scène ultime était initialement prévue pour être placée au début de l’opus suivant. Mais, quand il est apparu clairement que George Lazenby n’y figurerait pas, il a été décidé de la placer à la fin de celui-ci, d’où l’absence de happy end.

Au service secret de Sa Majesté (On Her Majesty's Secret Service)Diana Rigg et George Lazenby dans Au service secret de Sa Majesté (On Her Majesty’s Secret Service) de Peter R. Hunt.

16 juin 2021

La Môme vert de gris (1953) de Bernard Borderie

La Môme vert de grisL’agent du FBI Lemmy Caution est envoyé à Casablanca pour déjouer un projet d’attaque d’un convoi d’or américain…
La Môme vert de gris est le premier de la série de films policiers mettant en scène le personnage Lemmy Caution créé par l’auteur britannique Peter Cheyney. Il est personnifié par Eddie Constantine qui va abandonner ses ambitions de devenir chanteur pour faire l’acteur. L’histoire est un peu brouillonne et pleine de clichés mais réserve quelques bons rebondissements. La mise en scène de Bernard Borderie est bien plate. Eddie Constantine montre déjà tous les traits qui le caractériseront : c’est un dur décontracté avec un impossible accent américain et qui ingurgite de grandes quantités de whisky (boisson exotique pour les français de l’époque). Il montre aussi une grande raideur dans son jeu qui rend souvent son personnage assez improbable. Le succès en France sera très important et six films suivront. Un peu difficile à comprendre aujourd’hui, ce succès peut s’expliquer en tenant compte du contexte de l’époque.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Eddie Constantine, Dominique Wilms, Howard Vernon
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Remarques :
* La Môme vert de gris est également un premier film pour Dominique Wilms dont le personnage de femme fatale est entièrement copié sur Veronica Lake. Elle fera une carrière dans ce type de personnage tant que la vogue des films de détective durera.
* On remarquera dans les seconds rôles la présence de Maurice Ronet et de Roger Hanin, alors en tout début de carrière.
* Le vert-de-gris est un produit de corrosion du cuivre. Sous l’action conjuguée de l’humidité et du dioxyde de carbone, le cuivre s’oxyde à froid par l’air atmosphérique. Le vert-de-gris est toxique pour tous les organismes vivants, c’est un poison dangereux (le titre original du roman de Peter Cheyney est Poison Ivy). Par dérivation, le vert de gris est aussi une couleur, celle que prennent les statues en cuivre avec le temps.

La Môme vert de grisDominique Wilms et Eddie Constantine dans La Môme vert de gris de Bernard Borderie.

* La série des 7 films :
1) La Môme vert-de-gris de Bernard Borderie (1952) avec Eddie Constantine, Dominique Wilms, Howard Vernon
2) Les femmes s’en balancent de Bernard Borderie (1953) avec Eddie Constantine, Nadia Gray, Dominique Wilms
3) Cet homme est dangereux de Jean Sacha (1953) avec Eddie Constantine, Grégoire Aslan, Colette Deréal
4) Vous pigez ? de Pierre Chevalier (1956) avec Eddie Constantine, Maria Frau, René Clermont
5) Comment qu’elle est ? de Bernard Borderie (1960) avec Eddie Constantine, Françoise Brion, Alfred Adam
6) Lemmy pour les dames de Bernard Borderie (1962) avec Eddie Constantine, Françoise Brion, Claudine Coster
7) À toi de faire… mignonne de Bernard Borderie (1963) avec Eddie Constantine, Philippe Lemaire, Christiane Minazzoli

* Jean-Luc Godard rendra son hommage au personnage dans :
Alphaville, une étrange aventure de Lemmy Caution de Jean-Luc Godard (1966) avec Eddie Constantine et Anna Karina

19 mars 2020

Salt (2010) de Phillip Noyce

SaltEvelyn Salt est un agent de premier ordre au sein de la CIA. Elle est chargée d’interroger un nouveau transfuge des services secrets russes. A la surprise générale, ce dernier la dénonce comme agent double à la solde de la Russie, chargée d’un assassinat politique pour le jour suivant…
Sur un scénario écrit par le scénariste et réalisateur Kurt Wimmer, Salt est un thriller politique d’action assez enlevé. Si l’histoire n’est pas d’une originalité extrême, la tension s’installe rapidement et les évènements s’enchaînent de façon fluide. Les scènes d’action, spectaculaires mais sans excès, se succèdent sans temps mort. Angelina Jolie est assez surprenante de crédibilité en agent surentraînée et pleine de ressources. Pas franchement mémorable mais divertissant.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Angelina Jolie, Liev Schreiber, Chiwetel Ejiofor, Daniel Olbrychski, August Diehl
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Remarques :
Le film existe en trois versions différentes :
– la version cinéma de 100 mn
– une version Director’s cut de 104 mn
– une « version longue » de 101 mn qui présente un déroulé des évènements finaux assez différents (Wikipedia en donne le détail).

SaltLiev Schreiber, Chiwetel Ejiofor et Angelina Jolie dans Salt de Phillip Noyce.

5 mars 2020

Le Rideau de fer (1948) de William A. Wellman

Titre original : « The Iron Curtain »

Le Rideau de fer (The Iron Curtain)En 1943, Igor Gouzenko arrive de Moscou à Ottawa au Canada. Il est employé à l’ambassade soviétique, au service du chiffre, et à ce titre, il a connaissance de toutes les activités d’espionnage. Il est rejoint peu de temps après par sa femme et le couple prend goût à la vie canadienne…
Le Rideau de fer retrace ce que l’on appelle « l’affaire Gouzenko ». Celle-ci est souvent créditée comme un des événements déclencheur de la guerre froide car elle a dévoilé l’existence d’un vaste réseau d’espionnage soviétique cherchant, notamment, à obtenir les secrets de la bombe atomique. Basé sur le récit personnel de Gouzenko, le déroulement du scénario se veut fidèle à la réalité. Le Rideau de fer est l’un des tous premiers films à s’inscrire dans le cadre la paranoïa anti-communiste de la fin des années 40 à Hollywood, mais, grâce à la mise en scène mesurée de William Wellman et les excellentes prestations de Dana Andrews et Gene Tierney, il ne tombe jamais dans la caricature excessive qui marquera nombre de films ultérieurs. Il se concentre sur les personnages, et sur les relations qui se tissent entre eux. Le film fut diversement apprécié à sa sortie.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Dana Andrews, Gene Tierney, June Havoc, Berry Kroeger, Edna Best, Stefan Schnabel
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Remarques :
* La musique du film comprend des œuvres de Dmitri Shostakovich, Sergei Prokofiev, Aram Khachaturyan et Dominik Miskovský sous la direction d’Alfred Newman (alors directeur musical des studios Twentieth Century Fox). Les quatre compositeurs soviétiques ont signé une lettre de protestation. Etant qu’ils n’avaient aucun moyen de voir le film et qu’ils étaient eux-mêmes sur la sellette, il est plus que probable qu’ils ont reçu l’ordre de signer cette lettre.

* Une projection en avant-première à New York (finalement annulée) a vu manifestants et contre-manifestants s’opposer avec violence.

* L’affaire Gouzenko a inspiré un second film américain : Operation Manhunt de Jack Alexander (1954) avec Harry Towres, l’histoire étant cette fois centrée sur la traque et tentatives d’assassinat de Gouzenko par des agents soviétiques, alors que le transfuge vivait caché au Canada après ses révélations.

Le Rideau de fer (The Iron Curtain)Gene Tierney et Dana Andrews dans Le Rideau de fer (The Iron Curtain) de William A. Wellman.

4 mars 2020

Kingsman: Le cercle d’or (2017) de Matthew Vaughn

Titre original : « Kingsman: The Golden Circle »

Kingsman: Le cercle d'or (Kingsman: The Golden Circle)Lorsque leur quartier général est détruit par un missile, les derniers agents de Kingsman, l’élite du renseignement britannique en costume trois pièces, font la découverte d’une puissante organisation alliée nommée Statesman, fondée il y a bien longtemps aux Etats-Unis. Ils uniront leurs forces pour sauver le monde des griffes d’un impitoyable ennemi…
Après l’immense succès de Kingsman : Services secrets en 2015, Matthew Vaughn lui donne une suite, toujours avec les personnages du comic book Kingsman : Services secrets de Dave Gibbons et Mark Millar édité par Icon Comics en 2012. Ce film britannique se présente comme une comédie d’espionnage avec beaucoup d’effets spéciaux sur les objets (les armes sont très originales) et de spectaculaires scènes d’action réglées au cordeau. L’histoire n’est pas très étoffée mais s’amuse des différences entre anglais et américains (gentiment car il ne faut pas heurter le public américain). L’ensemble est divertissant, pas franchement mémorable mais a le mérite d’être un peu différent.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Taron Egerton, Mark Strong, Julianne Moore, Colin Firth, Jeff Bridges, Pedro Pascal
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Kingsman: Le cercle d'or (Kingsman: The Golden Circle)Taron Egerton dans Kingsman: Le cercle d’or (Kingsman: The Golden Circle) de Matthew Vaughn.

6 décembre 2019

L’espion qui m’a larguée (2018) de Susanna Fogel

Titre original : « The Spy Who Dumped Me »

L'espion qui m'a larguée (The Spy Who Dumped Me)A Los Angeles, Audrey est furieuse d’avoir été larguée par son petit ami. Elle se console avec sa meilleure amie Morgan avec qui elle partage tout. Après avoir appris qu’il travaillait pour la CIA, Audrey et Morgan vont se trouver impliquées dans une affaire qui va les emmener dans toute l’Europe…
Sur un scénario de Susanna Fogel et David Iserson, L’espion qui m’a larguée est une amusante comédie d’espionnage. Le fond de l’histoire est assez simple et peu crédible mais là n’est pas l’important. Tout l’humour repose sur le décalage entre la légèreté des deux héroïnes et les situations de dangers extrêmes auxquelles elles sont confrontées. Il en résulte de brusques variations de tension mais le rythme reste assez effréné. L’humour fonctionne bien et les deux héroïnes se complètent bien : Mila Kunis est indécise mais posée alors que Kate McKinnon est « celle qui en fait dix fois trop ». Les dialogues sont savoureux. Cette comédie bien écrite qui bouleverse les codes du film d’espionnage constitue un bon divertissement. Elle a hélas été plutôt boudée par la critique et par le public.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Mila Kunis, Kate McKinnon, Justin Theroux, Sam Heughan, Gillian Anderson
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L'espion qui m'a larguée (The Spy Who Dumped Me)Kate McKinnon et Mila Kunis dans L’espion qui m’a larguée (The Spy Who Dumped Me) de Susanna Fogel.

L'espion qui m'a larguée (The Spy Who Dumped Me)Sam Heughan dans L’espion qui m’a larguée (The Spy Who Dumped Me) de Susanna Fogel.

3 décembre 2018

Alliés (2016) de Robert Zemeckis

Titre original : « Allied »

AlliésCasablanca 1942. L’agent canadien Max Vatan est parachuté pour accomplir une mission à haut risque avec la résistante française Marianne Beauséjour. Ils se font passer pour mari et femme auprès de la bonne société allemande et une relation forte se noue entre les deux agents…
Alliés est une super production anglo-américaine à la reconstitution soignée et dotée d’un casting de choix. Effectivement le duo formé par Marion Cotillard et Brad Pitt présente fort bien mais, hélas, il ne se dégage pas grand-chose de l’ensemble. Tout est très propre, formaté et toute sensation est étouffée par cette perfection. L’émotion ne se montre qu’à la toute fin (et encore, au moyen d’une facilité de scénariste). On s’ennuie un peu lors du déroulement des quelque deux heures du film.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Brad Pitt, Marion Cotillard
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Remarque :
* C’est un détail, mais que Brad Pitt parlant français avec son fort accent américain puisse être pris pour un français à l’accent parisien a de quoi nous faire sourire…

Brad Pitt et Marion Cotillard dans Alliés de Robert Zemeckis.

23 octobre 2018

Modesty Blaise (1966) de Joseph Losey

Modesty BlaiseLes services secrets britanniques font appel à l’aventurière Modesty Blaise pour s’assurer qu’une petite cargaison de diamants envoyée à un cheikh arabe ne sera pas volée en chemin. Pendant ce temps, le séduisant criminel français Gabriel peaufine ses plans pour s’emparer des diamants…
Modesty Blaise est au départ une bande dessinée créée en 1963 par l’anglais Peter O’Donnell. Le personnage peut être rapidement décrit comme une variante féminine de James Bond (dont la popularité explosait alors au cinéma). L’adaptation au cinéma prend de grandes libertés puisqu’elle se place nettement dans le registre de la comédie et de la satire. Pour être indulgent, on peut parler de démythification du personnage de héros. L’histoire est totalement farfelue, servant uniquement de prétexte à enchaîner des situations les plus inattendues qui soient. Le film est assez plaisant dans sa première moitié par ce mélange de nonsense et de pop’art. Il y a de belles trouvailles. Une fois l’effet de surprise émoussé, on finit hélas par s’ennuyer quelque peu et le film paraît alors bien long. Dick Bogarde campe son personnage d’élégant criminel avec sérieux ; Monica Vitti est une héroïne sexy pleine de ressources. Que tout cela soit signé Joseph Losey est finalement le plus étonnant, car le film est vraiment très léger, dans tous les sens du terme. Le film n’eut que peu de succès.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Monica Vitti, Terence Stamp, Dirk Bogarde, Harry Andrews, Clive Revill, Alexander Knox
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Modesty BlaiseMonica Vitti et Terence Stamp dans Modesty Blaise de Joseph Losey.

Modesty Blaise
Modesty BlaiseLa blonde Monica Vitti peut devenir brune d’un simple claquement de doigt dans Modesty Blaise de Joseph Losey.