27 septembre 2005

Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants (2004) d’Yvan Attal

Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants Elle :
Yvan Attal s’est fait plaisir à filmer sa compagne Charlotte Gainsbourg. Cela aurait presque pu rester un film strictement familial car le résultat est franchement ennuyeux pour les autres… Il n’y a quasiment pas de scénario ; Yvan Attal reste béat devant sa Charlotte. L’ensemble est ponctué d’effets visuels tape à l’œil, de clichés à tour de bras sur les hommes et les femmes. Je me demande ce qui a bien pu attirer ces centaines de milliers de spectateurs dans les salles.
Note : 1 étoiles

Lui :
Il est un peu difficile de parler de ce film car il n’y a pas beaucoup de matière, le scénario reprenant le sempiternel « un homme qui ne sait pas s’il doit préférer sa femme à sa maîtresse », mais sans prendre la peine de nous brosser les personnages, les dialogues restant au niveau du quotidien. Du coup, on multiplie les mouvements de caméra inutiles (caméra à l’épaule) et certains effets visuels pas toujours très heureux. Le film précédent d’Yvan Attal m’avait semblé plus réussi, même s’il pêchait aussi beaucoup côté scénario.
Note : 1 étoiles

Acteurs: Yvan Attal, Charlotte Gainsbourg, Alain Chabat
Voir la fiche du film et la filmographie de Yvan Attal sur le site IMDB.

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27 septembre 2005

La Panthère Rose (1963) de Blake Edwards

Titre original : « The Pink Panther »

La panthère Rose Lui :
Ce premier film de la série La Panthère Rose est celui qui construit le personnage de l’inspecteur Clouseau avec sa légendaire maladresse qui se retourne toujours en sa faveur. En fait, Clouseau et le personnage du Fantôme, joué par David Niven, occupent une part égale dans ce premier volet mais les scènes les plus croustillantes sont bien celles qui mettent en scène l’inspecteur Clouseau. Le film reste plus retenu, moins explosif que les suivants.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Peter Sellers, David Niven, Robert Wagner, Capucine
Voir la fiche du film et la filmographie de Blake Edwards sur le site IMDB.

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La série de La Panthère Rose, films réalisés par Blake Edwards :
La Panthère Rose  (1963) The Pink Panther
Quand l’inspecteur s’emmêle (1964) A shot in the dark
Le Retour de la Panthère Rose (1975) Return of the Pink Panther
Quand la Panthère Rose s’en mêle (1976) Pink Panther strikes again
La malédiction de la Panthère Rose (1978) Revenge of the Pink Panther
auxquels on peut ajouter les 3 films suivants sans Peter Sellers :
A la recherche de la Panthère Rose (1982) Trail of the Pink Panther
L’héritier de la Panthère Rose (1983) Curse of the Pink Panther
Le fils de la Panthère Rose (1993) Son of the Pink Panther avec Roberto Benigni

27 septembre 2005

Quand l’inspecteur s’emmêle (1964) de Blake Edwards

Titre original : « A shot in the dark »

A Shot in the darkLui :
Blake Edwards, récupérant l’adaptation cinématographique d’un roman de Marcel Achard, a quelque peu transformé le scénario pour donner la place centrale au personnage qu’il venait de créer dans La Panthère Rose : l’inspecteur Clouseau. C’est le seul point commun avec le film précédent toutefois, mais on retrouve avec joie ce personnage flegmatique, qui est une vraie catastrophe ambulante. On n’est pas loin du dessin animé, avec des gags simples mais qui fonctionnent bien.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Peter Sellers, Elke Sommer, George Sanders, Herbert Lom
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La série de La Panthère Rose, films réalisés par Blake Edwards :
La Panthère Rose  (1963) The Pink Panther
Quand l’inspecteur s’emmêle (1964) A shot in the dark
Le Retour de la Panthère Rose (1975) Return of the Pink Panther
Quand la Panthère Rose s’en mêle (1976) Pink Panther strikes again
La malédiction de la Panthère Rose (1978) Revenge of the Pink Panther
auxquels on peut ajouter les 3 films suivants sans Peter Sellers :
A la recherche de la Panthère Rose (1982) Trail of the Pink Panther
L’héritier de la Panthère Rose (1983) Curse of the Pink Panther
Le fils de la Panthère Rose (1993) Son of the Pink Panther avec Roberto Benigni

27 septembre 2005

Le retour de la Panthère Rose (1975) de Blake Edwards

Titre original : « The return of the Pink Panther »

Le retour de la panthère rose
Lui :
Pour ce retour, le personnage de l’inspecteur Clouseau est mieux mis en place, gaffeur, maladroit et terriblement chanceux. C’est son interaction avec les objets qui donne les scènes les plus réussies, comme par exemple celle où il passe l’aspirateur, ou cette autre où il veut répondre au téléphone dans sa baignoire… Ces scènes sont un vrai délice. Toutes les scènes annexes (où il ne figure pas en fait) ne présentent hélas que peu d’intérêt et le fond du scénario est inexistant, mais au final, Le retour de la Panthère Rose est tout de même assez réussi.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Peter Sellers, Christopher Plummer, Catherine Schell, Herbert Lom
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La série de La Panthère Rose, films réalisés par Blake Edwards :
La Panthère Rose  (1963) The Pink Panther
Quand l’inspecteur s’emmêle (1964) A shot in the dark
Le Retour de la Panthère Rose (1975) Return of the Pink Panther
Quand la Panthère Rose s’en mêle (1976) Pink Panther strikes again
La malédiction de la Panthère Rose (1978) Revenge of the Pink Panther
auxquels on peut ajouter les 3 films suivants sans Peter Sellers :
A la recherche de la Panthère Rose (1982) Trail of the Pink Panther
L’héritier de la Panthère Rose (1983) Curse of the Pink Panther
Le fils de la Panthère Rose (1993) Son of the Pink Panther avec Roberto Benigni

27 septembre 2005

Quand la Panthère Rose s’en mêle (1976) de Blake Edwards

Titre original : « The Pink Panther strikes again »

Quand la panthère rose s\'en mêleLui :
C’est le quatrième film de la série La Panthère Rose et c’est sans doute le plus réussi, celui où Blake Edwards se laisse le plus aller. Le film démarre plutôt doucement comme à l’habitude, mais les évènements s’enchaînent ensuite assez vite, avec des situations comiques assez délirantes, pour finir en une véritable apothéose.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Peter Sellers, Herbert Lom, Lesley-Anne Down, Burt Kwouk
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La série de La Panthère Rose, films réalisés par Blake Edwards :
La Panthère Rose  (1963) The Pink Panther
Quand l’inspecteur s’emmêle (1964) A shot in the dark
Le Retour de la Panthère Rose (1975) Return of the Pink Panther
Quand la Panthère Rose s’en mêle (1976) Pink Panther strikes again
La malédiction de la Panthère Rose (1978) Revenge of the Pink Panther
auxquels on peut ajouter les 3 films suivants sans Peter Sellers :
A la recherche de la Panthère Rose (1982) Trail of the Pink Panther
L’héritier de la Panthère Rose (1983) Curse of the Pink Panther
Le fils de la Panthère Rose (1993) Son of the Pink Panther avec Roberto Benigni

26 septembre 2005

Les roseaux sauvages (1994) d’ André Téchiné

Roseaux sauvagesElle :
André Téchiné pose son regard tendre et nostalgique sur la jeunesse du début des années 60 dans une petite ville au bord du Lot. Sur fond de guerre d’Algérie avec ses drames, trois adolescents indécis tentent de trouver leur voie aux côtés d’une jeune fille libre et confiante en l’avenir. Premiers émois amoureux, découverte de l’homosexualité, perte d’un être cher, absence d’un père, angoisse de la mort, tels sont les thèmes abordés avec beaucoup de sensibilité et de délicatesse. Malgré quelques petites longueurs, Les roseaux sauvages est un beau film.
Note : 4 étoiles

Lui :
C’est une vision assez réaliste que nous offre Téchiné des troubles de l’adolescence, de la difficulté à choisir sa voie, même si les personnages sont un peu trop typés. Parfaitement mis en scène et interprété par des jeunes acteurs étonnants d’authenticité, le film n’est pas sans défauts. Le scénario a quelquefois tendance à être trop en retrait et on ressent quelques longueurs.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Elodie Bouchez, Gaël Morel, Stéphane Rideau, Frédéric Gorny
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25 septembre 2005

Dogville (2003) de Lars von Trier

Dogville Elle :
Très beau film de Lars von Trier. J’ai beaucoup aimé l’originalité du scénario, la prestation très intimiste des acteurs, l’analyse des relations sociales. Le décor de Dogville, genre scène de théâtre minimaliste, et les éclairages de scène crus font penser à un plateau de jeu de société sur lequel vont se tisser des relations fortes entre les quinze membres d’un village qui accueille une jeune femme en fuite (Nicole Kidman). La mise à l’épreuve de cette femme pour se faire intégrer puis le rejet de cette communauté sont finement analysés, tout cela dans une ambiance acoustique très feutrée. Une voix off chuchotante décortique ces tensions. Le jeu des acteurs est particulièrement convaincant, ils parviennent ainsi à nous communiquer pleinement leurs émotions. Dogville nous fait réfléchir sur la cruauté et sur un certain mode social à l’américaine.
Note : 5 étoiles

Lui :
Dogville surprend bien évidemment par sa forme mais on se laisse gagner rapidement son atmosphère et sa puissance. En fait, l’absence de décors nous met tout près des acteurs, cette impression de proximité étant accentuée par cette voix-off profonde et chaleureuse qui vient parfois expliciter certaines situations. C’est même vraiment étonnant de voir à quel point ce principe fonctionne bien. Sans décors, nous pouvons nous concentrer pleinement sur les personnages, les relations qui se tissent entre eux, leurs réactions face aux crises. Dans Dogville, Lars Von Trier décortique le fonctionnement d’une petite communauté, presque coupée du monde extérieur et nous tend un miroir. Il nous présente aussi sa vision du rêve américain, une vision assez terrifiante. L’interprétation est très forte avec une Nicole Kidman étonnante de sincérité.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Nicole Kidman, Harriet Andersson, Lauren Bacall, Jean-Marc Barr, Paul Bettany, James Caan, Ben Gazzara
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Plus d’infos sur Dogville sur Wikipedia (in english), un bon article…

24 septembre 2005

Gangs of New York (2002) de Martin Scorsese

Gangs of New York Elle :
Martin Scorcese se lance dans une fresque foisonnante et intéressante sur la naissance chaotique de New-York où les émigrés irlandais déferlaient et avaient du mal à s’intégrer. En marge de la bonne société, vivaient dans des quartiers malfamés, les exclus regroupés en clans rivaux, les « Natifs » et les Irlandais. Toujours fasciné par la violence et le sang, Scorcese nous immerge dans des combats de rue un peu trop sanguinolents à mon goût. Les scènes sont assez intemporelles et font penser à des décors de science-fiction. Leonardo Dicaprio interprète un fils irlandais qui veut venger son père tué par le chef cruel du gang des Natifs (Daniel Day-Lewis). Le film s’articule autour de cette vengeance pendant trois heures. Il y a quelques belles scènes de rue très impressionnantes mais dans l’ensemble, j’ai trouvé le film assez ennuyeux car trop long. Le scénario est assez mince et la romance avec Cameron Diaz un peu fleur bleue.
Note : 3 étoiles

Lui :
Le film est étonnant et complet dans sa mise en scène, particulièrement riche et pleine, opulente dans ses détails. Par contre, on est loin de retrouver la même maîtrise côté scénario, Scorcese s’enfermant encore dans sa fascination pour la violence et réduisant une période historique assez mouvementée à une lutte sanglante de pouvoir dans les bas quartiers. C’est terriblement long car on ne s’intéresse pas vraiment, on regarde, c’est tout.
Note : 1 étoiles

Acteurs: Leonardo DiCaprio, Daniel Day-Lewis, Cameron Diaz, Jim Broadbent
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23 septembre 2005

Le roi du tabac (1950) de Michael Curtiz

Titre original : « Bright leaf »

Le roi du tabacElle :
Ce film dramatique de Michael Curtiz met en scène Brant Royle (Gary Cooper), un homme qui pour venger son père et épouser la fille du puissant Singleton met tout en oeuvre pour aboutir à ses fins et notamment monte l’industrie du tabac qui laminera son vieil ennemi. A ses côtés, deux femmes redoutables en affaire (Lauren Bacall et Patricia Neal) qui se vengeront elles aussi de la cupidité et de la soif de pouvoir de Royle. La mise en scène est sombre, à l’image des noirs desseins qui habitent chacun des protagonistes. Les personnages vont au bout d’eux même malgré leurs erreurs et ce n’est qu’après la chute qu’il y a rédemption. Un film assez conventionnel et moraliste.
Note : 3 étoiles

Lui :
Film assez classique de par son scénario du type « un homme court après une chose inaccessible au lieu de profiter de ce qu’il a à portée de la main ». Assez belle prestation de Gary Cooper, même s’il semble un peu absent par moments…
Note : 3 étoiles

Acteurs: Gary Cooper, Lauren Bacall, Patricia Neal, Jack Carson
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22 septembre 2005

Le maître du logis (1925) de Carl Theodor Dreyer

Titre original : « Du skal aere din hustru »

Le maître du logisLui :
(Film muet) Tourné vers la fin de la période danoise de Carl Dreyer, Le Maître du Logis est à la fois un constat social sur les maris tyranniques et une comédie, une fantaisie sociale, pourrait-on dire. La première partie du film, destinée à bien placer les personnages, est tournée en plans généraux et ces scènes de vie quotidienne ne sont pas sans rappeler le néoréalisme italien. Ensuite, Dreyer se rapproche de ses personnages, des gros plans tellement expressifs que l’on se demande pourquoi on aurait besoin de dialogues. La vieille nounou est particulièrement étonnante. Rien ne semble gratuit, tout concourt à l’expression, tout en restant très sobre. Et quelle force ! La métamorphose du maître de maison est traitée avec un certain humour et film réussit ainsi à la fois grave et léger.
Seule ombre au tableau : le film était vu ici avec une musique techno de 2004, que personnellement je trouve non seulement en décalage total mais aussi parfaitement inécoutable. Heureusement, n’étant pas en salle, j’avais la possibilité de couper le son. J’ai donc regardé le film dans un silence total.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Mathilde Nielsen, Johannes Meyer, Astrid Holm
Voir la fiche du film et la filmographie de Carl Dreyer sur le site imdb.com.