16 août 2005

La fièvre dans le sang (1961) de Elia Kazan

Titre original : « Splendor in the grass »

La fièvre dans le sang Elle :
Elia Kazan met en scène avec beaucoup de talent les premiers vacillements de la famille américaine fondée sur le profit. Deux jeunes amants brillamment interprétés par Warren Beatty et Natalie Wood voient leur amour détruit à cause des pressions et conventions familiales. Elia Kazan esquisse les portraits féroces d’un père tyrannique et riche qui exhorte son fils à lui succéder et d’une mère étouffante et puritaine. Il aborde audacieusement pour l’époque les thèmes de la souffrance sexuelle et la psychanalyse. Les personnages sont constamment au bord du gouffre. Il ausculte habilement leurs fêlures et leurs rêves brisés. Les émotions sont à fleur de peau.
Note : 5 étoiles

La fièvre dans le sang Lui :
Ce film de Kazan couvre de nombreux thèmes: l’amour fou, les rapports parents/enfants, la lourdeur sociale, l’attrait vers l’argent, et tous ces thèmes se mêlent harmonieusement dans un film puissant, fort, et dont les deux personnages sont les pivots autour desquels tout s’articule. Kazan filme cela de façon à la fois sombre et flamboyante, riche et sans artifices. Merveilleuse interprétation du jeune Warren Beatty et surtout de Natalie Wood, assez bouleversante. Kazan est là dans la veine de ses plus grands films, on pense parfois à East of Eden.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Natalie Wood, Warren Beatty
Voir la fiche du film et la filmographie de Elia Kazan sur le site IMDB.
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7 réflexions sur « La fièvre dans le sang (1961) de Elia Kazan »

  1. je cherche un DVD de ce film lisible en France.

    il est dispo sur Amazon mais au format US apparemment incomptable avec les lecteurs et téléviseurs français.

    Quelqu’un a-t-il un plan.

    Merci d’avance.

  2. Il ve falloir m’expliquer pourquoi ce film compte parmi les merveilles du cinéma. Je n’y ai vu qu’une banale histoire d’amour entre deux adolescents

  3. ( je continue ) qui ne mérite pas qu’on tombe malade pour elle.
    Les dialogues des enfants sont à la limite de la naïveté et le plus souvent prévus à l’avance. Seuls les quatre parents ont des caractères affirmés. Trop, peut-être ! Le film a-t-il mal vieilli ? ou est-ce moi qui ne comprends rien à rien en la matière ?

  4. C’est un film typique de Kazan, avec des personnages révoltés, en butte aux adultes et à un monde figé et hostile.
    Je dirai ceci à msieur lancêtre: prévenir, c’est toujours à l’avance.

  5. Ce film est rentré dans ma vie au moment qu’il fallait, et j ‘ai du faire
    un copié/collé sur ma vie, et la suite à donner ….!!

    je repense souvent à ceci :

    Bien que rien ne ravive la splendeur de ces heures,
    ni la gloire de ces fleurs;

    Nous ne sombrerons pas dans le chagrin,
    mais nous raffermirons face au destin

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