Lui :
Une aristocrate anglaise part en Australie pour vendre sa propriété qu’elle trouve au bord de la ruine. Avec l’aide d’un cow-boy au cœur noble et d’un enfant aborigène, elle va la remettre sur pied. Australia est de toute évidence un film ambitieux, rien que son titre le montre. Baz Luhrmann a voulu traiter divers aspects de l’histoire et des caractères de son pays tout en créant un grand spectacle. Le film a beau être bardé de bonnes intentions (1), il devient rapidement ennuyeux par manque d’originalité et de scénario. Les personnages sont très typés, l’ensemble est très hollywoodien. Nicole Kidman est ici dans l’un de ses rôles décoratifs : seule sa plastique est utilisée (fort bien d’ailleurs…), et aussi sa présence certes, mais ses talents d’actrice sont très largement sous-employés.
Note :
Acteurs: Nicole Kidman, Hugh Jackman, David Wenham, Brandon Walters
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(1) Pour bien comprendre la réalité des « générations volées » (enfants métis aborigènes enlevés à leur famille pour être enfermés et éduqués à l’occidentale), il est préférable de regarder le film de Phillip Noyce Le chemin de la Liberté (Rabbit-proof fence).
Homonyme :
Australia de Jean-Jacques Adrien (1989) avec Fanny Ardant et Jeremy Irons.