22 septembre 2021

L’Enlèvement de Michel Houellebecq (2014) de Guillaume Nicloux

L'enlèvement de Michel HouellebecqL’écrivain Michel Houellebecq a une vie calme et sans imprévus, il se promène dans son quartier et discute avec ses amis. Mais un jour trois hommes rentrent avec lui dans son immeuble, le ligotent et l’enlèvent…
L’idée de départ du téléfilm L’Enlèvement de Michel Houellebecq part d’un fait réel : en 2011, l’écrivain a « disparu » pendant plusieurs jours et des rumeurs d’enlèvement ont commencé à se répandre. Guillaume Nicloux a tenté d’imaginer ce qui aurait pu se passer s’il avait vraiment été enlevé. Michel Houellebecq y joue son propre rôle et, comme dans nombre de ses livres, il est impossible de séparer ce qui relève du personnage mis en scène et ce qui relève de sa vraie personnalité. Cette impression est accentuée par le naturel des dialogues : si le script était écrit, les dialogues n’étaient qu’aiguillés par le réalisateur. Houellebecq est beaucoup de choses à la fois : drôle, caustique, parfois même méchant, inquiet mais très calme, désillusionné (bien entendu), intelligent et naïf, jouisseur. On retrouve tout à fait son personnage habituel. C’est un peu aussi un portrait de l’écrivain. Et, malgré les différences, il parvient bien à se fondre dans le milieu de ses ravisseurs. L’ensemble est amusant.
Elle: 3 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Michel Houellebecq, Mathieu Nicourt, Maxime Lefrançois, Luc Schwarz
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L'enlèvement de Michel HouellebecqMichel Houellebecq (avant son enlèvement) en discussion avec Françoise Lebrun
dans L’enlèvement de Michel Houellebecq de Guillaume Nicloux.

19 septembre 2021

Still Alice (2014) de Richard Glatzer et Wash Westmoreland

Still AliceAprès avoir oublié un mot lors d’une conférence et s’être perdue pendant un jogging sur le campus, Alice Howland, professeure de linguistique à l’Université de Columbia, consulte un spécialiste qui lui diagnostique un début de maladie d’Alzheimer congénitale…
Still Alice est l’adaptation du roman homonyme de Lisa Genova, neuroscientifique américaine. Initialement publié à compte d’auteur, le livre est devenu un best-seller traduit en 37 langues. Comme le roman, le récit du film est raconté du seul point de vue d’Alice, les autres personnages (maris et enfants) ne sont qu’esquissés, n’apparaissant que lors d’une interaction avec elle. Le ton est celui de la compassion face à cette vaine lutte pour rester elle-même, mais sans sombrer dans le pathos. On peut même parler de sobriété, Julianne Moore n’étant pas étrangère à ce résultat car elle n’est jamais démonstrative dans son jeu. Elle paraît même très froide, trop sans doute. La prestation des autres acteurs est loin d’être remarquable mais il faut reconnaitre qu’ils n’ont guère de place pour exprimer leur talent. C’est un film dont il est difficile de dire du mal du fait de son sujet mais on imagine aisément que le roman devait être beaucoup plus fort.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Julianne Moore, Kate Bosworth, Alec Baldwin, Kristen Stewart
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Remarques :
* Richard Glatzer, co-réalisateur de Still Alice, est décédé le 12 mars 2015. Il était atteint de SLA (Sclérose latérale amyotrophique). Ne pouvant pas parler, il a ainsi utilisé un Ipad durant le tournage pour communiquer avec les acteurs et l’équipe du film.
* Julianne Moore a reçu l’Oscar 2015 de la meilleure actrice pour ce film. De multiples autres récompenses ont suivi.

 Still AliceAlec Baldwin et Julianne Moore dans Still Alice de Richard Glatzer & Wash Westmoreland.

8 août 2021

Night Call (2014) de Dan Gilroy

Titre original : « Nightcrawler »

Night Call (Nightcrawler)Ex-voleur de matériaux sur les chantiers, Lou Bloom est un homme ambitieux qui cherche une opportunité de réussite. Il pense l’avoir trouvée après avoir observé un caméraman indépendant venu filmer sur le lieu d’un accident. Il achète une caméra et un scanner radio pour écouter les communications de la police…
Night Call (la traduction littérale du titre est « somnambule ») est un film américain écrit et réalisé par Dan Gilroy. L’intention est de dénoncer les médias à sensation, ces chaînes de télévision américaines locales qui capitalisent sur la peur en diffusant des images les plus choquantes possibles de délinquance et d’accidents. Le film est porté par la composition de Jake Gyllenhaal. Son personnage est un véritable monstre, cynique, manipulateur. Les raisonnements qu’il énonce avec une froideur absolue sont terrifiants car ils ont souvent quelque chose de brillant. Cette ambivalence nous met mal à l’aise de façon constante. L’atmosphère en devient lourde et sordide. Toutes les scènes se déroulent la nuit donnant au film une allure de polar urbain. Night Call a été bien reçu par la critique et le public.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Jake Gyllenhaal, Rene Russo, Riz Ahmed, Bill Paxton
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Night Call (Nightcrawler)Jake Gyllenhaal dans Night Call (Nightcrawler) de Dan Gilroy.

26 juillet 2021

The Lunchbox (2013) de Ritesh Batra

The LunchboxChaque jour à Bombay, près de 200 000 gamelles (dabba) préparées à la maison sont livrées par les dabbawallahs sur leur lieu de travail aux employés de bureau. Ila Singh, une jeune femme au foyer tente de reconquérir son mari qui la délaisse en lui confectionnant des repas merveilleux. Le repas est livré par erreur à Saajan Fernandes, un comptable solitaire ennuyé de devoir partir prochainement à la retraite…
The Lunchbox est le premier long métrage du réalisateur trentenaire indien Ritesh Batra. Il en a écrit le scénario qui est particulièrement original. Il a su trouver un subtil équilibre entre drame et comédie, et aussi sortir des sentiers battus pour nous dresser un portrait de la société indienne moderne. Son histoire a sur ce plan d’indéniables qualités, elle procède par petites touches, délicates et subtiles. La condition féminine au sein de la classe moyenne, la densité de la population, le poids de la religion font partie des thèmes abordés. A noter que le cinéaste a pris soin de s’affranchir du carcan du système de castes (lire ci-dessous). En outre, dans sa mise en scène, Ritesh Batra se montre remarquable par l’utilisation d’objets ou de sons pour ses raccords. Une belle réussite.
Elle: 4 étoiles
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Irrfan Khan, Nimrat Kaur, Nawazuddin Siddiqui
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Remarques :
* L’université de Harvard a réellement étudié le principe de livraison qui utilise un système de couleurs (la plupart des livreurs sont illettrés). Ils en ont conclu que seulement un repas sur un million était livré à la mauvaise personne.

* A propos des castes : Dans le film, le personnage central se nomme Fernandes, nom remontant aux colonisateurs portugais et porté par plusieurs ministres indiens (dont le ministre de la Défense). Ce veuf visite la tombe de son épouse dans un cimetière chrétien. Le personnage est ainsi hors caste. Ce n’est pas innocent dans le contexte de l’Inde actuelle. La jeune cuisinière porte tika et sari, signant son origine hindoue. Le remplaçant présumé de Fernandes se nomme Shaikh, un nom à priori musulman. Celui-ci épouse une femme elle-même hors des règles de sa caste. Tous ces détails sont des jalons qui vont à contre-courant d’une perception de la société par caste, d’autant que la livraison des repas est également un moyen de permettre de manger en respectant les prescriptions de sa caste. (Source Wikipédia… et un article bien documenté sur disons.fr)

The LunchboxNimrat Kaur dans The Lunchbox de Ritesh Batra.

The LunchboxIrrfan Khan dans The Lunchbox de Ritesh Batra.

9 juillet 2021

La Conquête (2011) de Xavier Durringer

La ConquêteLa Conquête raconte l’irrésistible ascension de Sarkozy, de sa nomination au ministère de l’Intérieur par Jacques Chirac en 2002 à son élection à la présidence de la République en 2007…
Le scénario est signé Patrick Rotman. Il faut d’abord noter que le film de Xavier Durringer est sorti sur les écrans alors que Nicolas Sarkozy était le président en exercice, cas unique dans le cinéma français. Inévitablement, les critiques de l’époque ont donc été fortement influencées par les affinités politiques de chacun. Assez naïvement, réalisateur, scénariste et interprète ont affirmé haut et fort avoir posé un regard neutre (1). Avec le recul (le sujet étant aujourd’hui dépassionné), on mesure d’autant plus à quel point cette recherche de la neutralité est illusoire. Leur personnage principal est d’ailleurs indéniablement sympathique car l’accent est mis sur sa ténacité à tenir tête face à l’adversité, malgré les embuches et les coups bas (venus de son propre camp). Le principal reproche que l’on peut faire au film est d’ailleurs de ne proposer qu’une facette de la politique, la moins reluisante, celle des manœuvres en coulisses et des bassesses. Le récit calque sa forme sur celle d’un thriller, mâtiné de touches récurrentes de comédie, principalement nichées dans les dialogues. La réalisation est parfaite et il faut saluer l’extraordinaire performance de Denis Podalydès qui parvient à reproduire toute la gestuelle et le phrasé de son personnage.
Elle: 3 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Denis Podalydès, Florence Pernel, Bernard Le Coq, Samuel Labarthe, Hippolyte Girardot
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(1) Patrick Rotman et Xavier Durringer affirment que La Conquête n’est aucunement un pamphlet, un tract politique de dénonciation, une œuvre à charge ou un panégyrique. « Le spectateur ne changera pas d’opinion politique après avoir vu le film ! » certifie le scénariste.

La ConquêteDenis Podalydès et Florence Pernel dans La Conquête de Xavier Durringer.

27 mai 2021

99 Homes (2014) de Ramin Bahrani

99 HomesEn Floride aux alentours de 2008, Rick Carver, homme d’affaires impitoyable, fait fortune dans la saisie de biens immobiliers. Dennis Nash, père célibataire vivant avec sa mère et son fils, se fait ainsi expulser de sa maison. Pour tenter de la récupérer, il va accepter de travailler pour Rick Carver. Il doit à son tour expulser des familles de chez elles…
99 Homes est écrit et réalisé par Ramin Bahrani, réalisateur et scénariste américain d’origine iranienne. C’est un film intense et intelligemment construit : on suit le parcours de Dennis qui devient peu à peu le bras droit et principal exécuteur de celui qui l’a expulsé. Le récit met en relief le mécanisme très huilé des expulsions où les familles n’ont seulement que deux minutes pour prendre leur affaires avant de voir le contenu restant de leur maison mis sur le trottoir, il montre aussi comment certaines personnes se sont enrichis avec ces expulsions, franchissant sans scrupule les limites de la légalité dès que nécessaire. La mise en scène de Ramin Bahrani est précise et efficace, le propos ne montre que très peu de signes de manichéisme. 99 Homes  est une autre vision de la crise des sub-primes. Le film n’a eu qu’une distribution limitée. Grand Prix du Festival du cinéma américain de Deauville 2015.
Elle: 4 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Andrew Garfield, Michael Shannon, Laura Dern
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Remarque :
Le shérif qui accompagne Rick Carver lors des expulsions est un vrai policier qui a lui-même participé à l’expulsion de nombreuses familles. Les ouvriers qui vident les maisons sont d’authentiques déménageurs dont certains ont subi une expulsion.

99 HomesAndrew Garfield et Michael Shannon dans 99 Homes de Ramin Bahrani.

18 avril 2021

Le Livre d’Eli (2010) de Albert Hughes et Allen Hughes

Titre original : « The Book of Eli »

Le Livre d'Eli (The Book of Eli)Dans un futur proche, l’Amérique n’est plus qu’une terre désolée dont les villes sont des ruines et les routes autant de pièges infestés de bandes criminelles. Depuis des années, Eli voyage seul, marchant vers l’ouest. Il a une quête à accomplir. Il arrive dans une petite ville, dominée par le redoutable Carnegie qui envoie ses hommes de mains à la recherche d’un livre…
Le Livre d’Eli est un film américain réalisé par les frères Hughes, co-produit et interprété par Denzel Washington. Les qualités du film sont du côté de l’esthétisme et de l’atmosphère. Le style visuel évoque celui d’une bande dessinée avec des images tournées en extérieur au Nouveau-Mexique et retravaillées numériquement pour effacer toute trace de végétation. Les couleurs sont désaturées au point de donner une impression de monochrome et d’amplifier le sentiment de désolation. L’atmosphère, assez forte, évoque aussi bien Mad Max que les films de super héros ou encore les westerns spaghettis. En revanche, le scénario, aussi sérieux qu’improbable, lourdement chargé de mysticisme et de religion, évoque celui d’une mauvaise série B. Il est bien peu original. La fin fait sourire. Succès commercial.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Denzel Washington, Gary Oldman, Mila Kunis, Ray Stevenson, Jennifer Beals, Tom Waits
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Le Livre d'Eli (The Book of Eli)Denzel Washington dans Le Livre d’Eli (The Book of Eli) de Albert Hughes et Allen Hughes.

1 avril 2021

Rêves d’or (2013) de Diego Quemada-Díez

Titre original : « La jaula de oro »

Rêves d'or (La jaula de oro)Originaires du Guatemala, Juan, Sara et Samuel aspirent à une vie meilleure et tentent de se rendre aux États-Unis. Les trois adolescents décident de suivre les voies de chemin de fer et empruntent les trains de marchandises avec d’autres migrants. Dès le début de leur périple, ils rencontrent Chauk, un indien du Chiapas ne parlant pas l’espagnol et qui se joint à eux…
Film mexicain, Rêves d’or est le premier long métrage de l’espagnol Diego Quemada-Diez, ancien assistant de Ken Loach. Il a conçu le projet dès 2002 et a recueilli 600 témoignages. Son récit se concentre sur le périple des trois adolescents et les dangers qu’ils doivent affronter. Le réalisateur ne fait pas d’exposé didactique sur les difficultés économiques qui les ont poussés à partir, il n’utilise pas d’effets faciles de dramatisation pour générer l’émotion. On s’attache presque naturellement à ces trois enfants, on perçoit leur fragilité et on mesure l’ardeur et la ténacité dont ils font preuve. Il n’y a que peu de paroles. Le cinéma a, en commun avec la littérature, cette faculté de nous mettre dans la peau d’autres êtres humains, de nous faire vivre partiellement ce qu’ils ont vécu et ainsi de changer notre regard sur eux. Ce film, presque documentaire, en est un bel exemple.
Elle: 5 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Brandon López, Rodolfo Domínguez, Karen Martínez
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Rêves d'or (La jaula de oro)Rodolfo Domínguez et Brandon López dans Rêves d’or (La jaula de oro) de Diego Quemada-Díez.

22 mars 2021

Cherchez Hortense (2012) de Pascal Bonitzer

Cherchez HortenseDamien, professeur de civilisation chinoise est piégé par sa femme Iva, metteur en scène de théâtre, qui le somme de demander l’aide de son père, conseiller d’État avec lequel il entretient une relation plus que distante, pour éviter à une certaine Zorica d’être expulsée. Cette mission plonge Damien dans une spirale qui va bouleverser sa vie…
Cherchez Hortense est écrit et réalisé par Pascal Bonitzer. Il s’agit de son sixième long métrage. Il sait trouver un bel équilibre en jouant sur les registres comiques et dramatiques. L’ensemble est plutôt mélancolique toutefois avec une vision un peu noire, ou plus exactement un peu triste, des rapports humains. Les dialogues sont bien écrits, parfois même brillants, mais on peut reprocher à Pascal Bonitzer de trop emmêler ses fils et d’aboutir finalement sur peu de choses. La fin paraît en effet bien faible. La mise en scène est sans éclat particulier. Malgré la belle prestation de Jean-Pierre Bacri, le film déçoit quelque peu. Pascal Bonitzer est un cinéaste apprécié par la critique qui a donc réservé un très bon accueil au film.
Elle: 3 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Jean-Pierre Bacri, Kristin Scott Thomas, Isabelle Carré, Claude Rich, Jackie Berroyer
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Cherchez HortenseJean-Pierre Bacri et Kristin Scott Thomas dans Cherchez Hortense de Pascal Bonitzer.

21 mars 2021

Men in Black 3 (2012) de Barry Sonnenfeld

Men in Black 3En 2012, sur la Lune, un extraterrestre boglodite très dangereux, Boris l’Animal, s’évade et retourne sur Terre avec un objectif : tuer K, l’agent qui l’a capturé en 1969 et lui a détruit le bras gauche…
Men in Black 3 est le troisième volet de la série de films Men in Black inspirée de l’univers du comic homonyme de Lowell Cunningham. Ces trois premiers volets ont été réalisés par Barry Sonnenfeld, le scénario du troisième est signé Etan Cohen (à ne pas confondre avec Ethan Coen, l’un des frères Coen). Il est assez différent des deux premiers : il est moins typé comédie mais il est doté d’un solide scénario qui joue brillamment avec les paradoxes du voyage dans le temps. L’humour est moins présent, il en reste suffisamment toutefois, ne serait-ce que par l’introduction de certains personnages, comme cet alien dont le comportement et le débit semblent calqués sur Robin Williams. Très plaisant, l’ensemble garde une personnalité qui le distingue des productions classiques de science-fiction de la décennie 2010.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Will Smith, Tommy Lee Jones, Josh Brolin, Jemaine Clement, Emma Thompson, Michael Stuhlbarg
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Voir les autres films de Barry Sonnenfeld chroniqués sur ce blog…

Men in Black 3Josh Brolin, Michael Stuhlbarg et Will Smith dans Men in Black 3 de Barry Sonnenfeld.