28 mars 2025

Un meurtre pour rien (1956) de Fernando Ayala

Titre original : « Los tallos amargos »

Un meurtre pour rien (Los tallos amargos)Argentine, années 50. Frustré par le manque de sens de son métier, un journaliste se laisse convaincre par un immigré hongrois de lancer une trompeuse école de journalisme. Même s’il s’agit de profiter de la crédulité des gens, il a tout de même l’impression de travailler pour une cause noble : gagner assez d’argent pour faire venir le jeune fils de son associé resté en Hongrie…
Los tallos amargos (= « Les Tiges amères ») est un film argentin réalisé par Fernando Ayala. Il s’agit d’un film noir dans la droite ligne des suspenses psychanalytiques de la seconde moitié des années quarante : il fait ainsi penser à certains Hitchcock, à certains Fritz Lang notamment. Hélas, le distributeur français (récent, puisque le film n’est sorti en France qu’en 2024) a cru bon de choisir un titre français qui supprime grandement la partie suspense et le film perd ainsi tout son équilibre. Il ne reste plus que la partie psychologique à se mettre sous la dent : le personnage principal a un fort traumatisme dû à son défunt père militaire admirateur des allemands (1) ce qui nous vaut une belle séquence surréaliste de rêve, style expressionnisme allemand. On retrouve aussi, bien entendu, le thème de la culpabilité. Même si le film manque souvent de subtilité dans sa forme, il aurait été certainement plus remarquable s’il n’avait pas été affublé d’un tel titre français.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Carlos Cores, Julia Sandoval, Vassili Lambrinos
Voir la fiche du film et la filmographie de Fernando Ayala sur le site IMDB.

Remarque :
Fernando Ayala a réalisé une petite cinquantaine de films entre 1955 et 1991. Celui-ci est son deuxième.

(1) Dans toute la première moitié du XXe siècle, l’Argentine (notamment ses chefs militaires) a nourri une admiration pour l’histoire militaire allemande. Officiellement neutre, l’Argentine a refusé de rejoindre les Alliés après Pearl Harbour.

Vassili Lambrinos et Carlos Cores dans Un meurtre pour rien (Los tallos amargos) de Fernando Ayala.
(le travail sur les lumières pour exprimer l’enfermement est un peu excessif !)

22 février 2025

Que la bête meure (1952) de Román Viñoly Barreto

Titre original : « La bestia debe morir »

Que la bête meure (La bestia debe morir)Le jour de ses quarante ans, un auteur de romans policiers perd son jeune fils, renversé par un chauffard qui a pris la fuite. Après un bref séjour dans une maison de repos, il va tout mettre en œuvre pour retrouver le meurtrier…
Avant d’être magistralement adapté par Claude Chabrol en 1969, le roman de Nicholas Blake (pseudonyme du poète britannique Cecil Day-Lewis) Que la bête meure avait déjà été porté à l’écran par l’argentin Román Viñoly Barreto en 1952. Hélas, cette première version n’était pas sortie en France et, même, n’avait que peu franchi les frontières de son pays d’origine. C’est un vrai bonheur de pouvoir le voir aujourd’hui, après restauration. La construction est totalement différente : la narration passe en flash-back après une bonne vingtaine de minutes (la transition n’est d’ailleurs pas très nette) pour nous révéler toute une histoire dont nous connaissons déjà l’issue. Malgré cela, le récit reste étonnamment puissant par la force de ses personnages. Comme chez Chabrol, c’est un portrait mordant de la bourgeoisie mais c’est aussi une réflexion sur le bien et le mal que la citation tirée de l’Ecclésiaste, montrée au début et à la fin du film, éclaire sous un jour fataliste (« La bête doit mourir mais l’homme bon aussi, les destins sont les mêmes… »). Belle photographie en noir et blanc. L’interprétation est adéquate. L’actrice d’origine roumaine Laura Hidalgo, louée à l’époque pour sa beauté et comparée à Hedy Lamarr, n’a que peu tourné. Cette première adaptation vaut la peine d’être découverte.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs : Narciso Ibáñez Menta, Laura Hidalgo, Guillermo Battaglia,
Voir la fiche du film et la filmographie de Román Viñoly Barreto sur le site imdb.com.

Remarque :
• L’argentin Román Viñoly Barreto a réalisé 26 longs métrages entre 1947 et 1965.

Laura Hidalgo et Narciso Ibáñez Menta dans Que la bête meure (La bestia debe morir) de Román Viñoly Barreto.
Guillermo Battaglia (« la bête », au centre) dans Que la bête meure (La bestia debe morir) de Román Viñoly Barreto.

Autre adaptation :
Que la bête meure de Claude Chabrol (1969) avec Jean Yanne et Michel Duchaussoy.

1 décembre 2024

Le Squelette de Madame Morales (1960) de Rogelio A. González

Titre original : « El esqueleto de la señora Morales »

Le Squelette de Madame Morales (El esqueleto de la señora Morales)Pablo Morales est un joyeux taxidermiste mais sa vie est un enfer : sa femme Gloria, amère, infirme, obsessionnelle et extrêmement religieuse, l’accable de reproches et tente de le faire passer pour un sadique. Mais, un jour elle va trop loin…
El esqueleto de la señora Morales est une comédie noire mexicaine réalisée par Rogelio A. González (cinéaste mexicain qui a dirigé près de 70 films). Il s’agit d’une adaptation de la nouvelle britannique The Islington Mystery d’Arthur Machen, publiée en 1927, elle-même inspirée de l’histoire vraie de Hawley Harvey Crippen, un homéopathe américain condamné en 1910 à Londres. L’histoire est bien relevée, dans le style de Luis Buñuel (le scénario est signé par l’hispano-mexicain Luis Alcoriza, qui a travaillé avec Luis Buñuel). Il faut être juste un peu patient dans la première moitié film, face aux multiples vilénies de la femme du taxidermiste. Le dernier tiers du film n’en est que plus jubilatoire. Le cinéaste fait preuve d’originalité dans ses plans de caméra et l’éclairage des scènes. Une belle découverte. Le film est ressorti en salles en 2024.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Arturo de Córdova, Amparo Rivelles, Elda Peralta, Antonio Bravo
Voir la fiche du film et la filmographie de Rogelio A. González sur le site IMDB.

Arturo de Córdova et Amparo Rivelles dans Le Squelette de Madame Morales (El esqueleto de la señora Morales) de Rogelio A. González.

14 août 2023

Le Grand Mouvement (2021) de Kiro Russo

Titre original : « El gran movimiento »

Le Grand mouvement (El gran movimiento)Elder arrive à pied à La Paz après sept jours de marche pour protester avec ses amis mineurs contre leur renvoi des mines d’étain de Huanuni. Peu après, il tombe malade et la métropole l’asphyxie peu à peu. De son côté, Max, sorcier des rues, sillonne sans relâche les confins de la ville quand il n’est pas dans la forêt proche pour se ressourcer…
Le Grand Mouvement est un film écrit, réalisé et monté par le bolivien Kiro Russo, son second long métrage après Viejo calavera (2016, non distribué en France). Le cinéaste précise : « Le cinéma est pour moi une recherche constante, esthétique et politique. Le Grand mouvement, c’est quelque chose d’organique, mais qui implique le cinéma en tant que langage. » En plus de ses deux personnages principaux, il met en scène la ville de La Paz (capitale la plus haute du monde, à 3600 mètres) pour nous en dresser un portrait inhabituel. Il en montre la frénésie, mais surtout la pauvreté, sans effet dramatique. Kino Russo multiplie aussi les recherches esthétiques, avec une grande utilisation du zoom, des plans surprenants et des transitions audacieuses en surimpression. Le montage est aussi utilisé pour appuyer certains caractères de sa ville. Les acteurs sont des non-professionnels, le sorcier est dans la réalité assez proche de son personnage. Tout n’est pas réussi mais le réalisateur montre un indéniable talent pour créer un film à nul autre pareil. Le film a bénéficié de bonnes critiques mais n’a été que peu distribué en France.
Elle: 3 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Max Bautista Uchasara, Julio César Ticona
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Le Grand mouvement (El gran movimiento)Les marchés de La Paz dans Le Grand Mouvement (El gran movimiento) de Kiro Russo.

27 avril 2023

Le Braquage du siècle (2020) de Ariel Winograd

Titre original : « El robo del siglo »

Le Braquage du siècle (El robo del siglo)Argentine, 2006. Un groupe de cambrioleurs s’apprête à réaliser un des plus célèbres et des plus ingénieux braquages de l’histoire d’Argentine, celui de la banque Río…
Le Braquage du siècle est un film argentin réalisé par Ariel Winograd. Il s’inspire de faits réels. Le cerveau de ce casse très célèbre en Argentine a même participé à l’écriture du scénario ! Le film est plutôt une comédie : le réalisateur ne cherche pas tant à créer un suspense qu’à louer l’ingéniosité dont ces malfrats amateurs ont fait preuve (le cerveau de l’opération est un artiste-plasticien, prof de judo et gros fumeur de cannabis). Le montage joue avec la préparation et la mise en pratique pour créer l’humour et l’inattendu, une construction qui n’est pas sans rappeler celle d’Ocean’s Eleven de Soderbergh. L’interprétation est parfaite, Guillermo Francella a une présence folle avec son regard très clair ; c’est une star du cinéma argentin. L’ensemble est plaisant et (selon la formule consacrée) joyeusement amoral.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Guillermo Francella, Diego Peretti, Luis Luque, Pablo Rago
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Le Braquage du siècle (El robo del siglo)Guillermo Francella et Diego Peretti dans Le Braquage du siècle (El robo del siglo) de Ariel Winograd.

Le Braquage du siècle (El robo del siglo)Le Braquage du siècle (El robo del siglo) de Ariel Winograd.

21 décembre 2022

La Déesse agenouillée (1947) de Roberto Gavaldón

Titre original : « La diosa arrodillada »

La Déesse agenouillée (La diosa arrodillada)Pour célébrer son anniversaire de mariage, Antonio, un riche aristocrate, organise une fête au cours de laquelle il offre à son épouse Elena la statue d’une femme nue agenouillée dont le modèle se trouve être sa maîtresse…
La Déesse agenouillée est un film mexicain réalisé par Roberto Gavaldón. Cet ancien acteur, qui a fait ses armes à Hollywood comme assistant de Jack Conway, est l’un des principaux cinéastes du cinéma mexicain. Sa filmographie est qualifiée d’inégale et il reste méconnu en dehors de son pays. Il est ici plutôt au début de sa carrière de réalisateur et le film surprend surtout par sa liberté de ton, à une époque dominée par le puritanisme. Son personnage central est en effet un homme tiraillé entre la raison et le désir. María Félix est d’une grande sensualité, elle évoque les grandes icônes comme Rita Hayworth et surtout Ava Gardner. Dans les commentaires actuels sur ce film, Roberto Gavaldón est souvent rapproché de Luis Buñuel : s’il y a effectivement des points communs, le thème du désir irrépressible notamment, il y a toutefois une grande différence sur le plan de l’histoire qui est ici très simple, évoquant même un roman-photo. La Déesse agenouillée n’en est pas moins un film à découvrir. Il eut un très grand succès au Mexique à sa sortie.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: María Félix, Arturo de Córdova, Rosario Granados, Fortunio Bonanova
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La Déesse agenouillée (La diosa arrodillada)Arturo de Córdova dans La Déesse agenouillée (La diosa arrodillada) de Roberto Gavaldón.

La Déesse agenouillée (La diosa arrodillada)María Félix, Rosario Granados, Arturo de Córdova et Rafael Alcayde
dans La Déesse agenouillée (La diosa arrodillada) de Roberto Gavaldón.

14 septembre 2022

L’oubli que nous serons (2020) de Fernando Trueba

Titre original : « El olvido que seremos »

L'oubli que nous serons (El olvido que seremos)En 1983, Héctor Joaquim, fils du Dr Héctor Abad, revient à Medellín (Colombie) depuis Turin où il a fait ses études. Il revoit sa vie heureuse de petit garçon avec ce père qu’il vénère, sa mère et ses cinq sœurs. Héctor Abad est médecin et il enseigne à l’université. Il contribue également à des projets sociaux dans les quartiers misérables de la ville, cherchant à promouvoir la vaccination…
L’oubli que nous serons est un film colombien réalisé par l’espagnol Fernando Trueba. C’est l’adaptation du roman homonyme qu’Héctor Abad Faciolince a écrit sur son père, Héctor Abad Gómez, professeur de médecine et professeur d’université, défenseur des droits de l’homme en Colombie dans les années 1970 et 1980. Le récit accorde la plus grande place à la vie de famille ce qui permet de dresser un portrait de l’homme et de ses engagements. C’est un récit vif et assez joyeux, mais aussi assez touchant dans la relation père-fils. Javier Cámara fait une belle interprétation qui n’est pas dénuée de douceur.
Elle: 4 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Javier Cámara, Nicolás Reyes Cano, Juan Pablo Urrego, Patricia Tamayo
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Remarque :
* Le titre est repris du premier vers d’un sonnet attribué à Jorge Luis Borges intitulé Aquí, hoy, trouvé dans l’une des poches d’Héctor Abad Gómez après l’assassinat.

L'oubli que nous serons (El olvido que seremos)Nicolás Reyes Cano et Javier Cámara dans L’oubli que nous serons (El olvido que seremos) de Fernando Trueba.

L'oubli que nous serons (El olvido que seremos)La famille au grand complet dans L’oubli que nous serons (El olvido que seremos) de Fernando Trueba.

21 août 2022

Freda (2021) de Gessica Geneus

FredaFreda habite avec sa mère et sa soeur dans un quartier populaire de Port-au-Prince. Face aux défis du quotidien en Haïti, chacune se demande s’il faut partir ou rester. Freda veut croire en l’avenir de son pays…
Freda est un film écrit et réalisé par Gessica Généus, comédienne, réalisatrice et écrivaine haïtienne. Il s’agit de sa troisième réalisation. En centrant son récit sur deux sœurs et leur mère, elle nous offre un point de vue féminin sur Haïti, qui est depuis plusieurs années en grave crise socio-politique. Les deux sœurs ont une attitude très différente mais, au final, la question du départ se pose pareillement. Grâce à des personnages forts, le récit sait éviter tout misérabilisme. Gessica Généus l’a tourné en créole avec des images avec des images de toute évidence authentiques (scènes de rue, manifestations,…) et d’excellents acteurs. Son film est très intéressant car il nous montre ce pays de l’intérieur, point de vue que l’on ne trouvera pas ailleurs.
Elle: 3 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Nehemie Bastien, Gaëlle Bien-Aimé, Djanaina Francois
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FredaFreda de Gessica Geneus.

8 janvier 2022

La mort en ce jardin (1956) de Luis Buñuel

La Mort en ce jardinFuyant une révolte dans une cité minière de l’Amazonie, un groupe de six personnes, mené par Shark, un aventurier européen, s’enfonce dans la jungle. Face à une nature hostile, le groupe va vivre une expérience éprouvante et imprévisible…
Entre 1955 et 1956, dans sa période mexicaine, Luis Buñuel a réalisé deux films avec des acteurs français jouant dans leur langue. Le premier, Cela s’appelle l’aurore, fut tourné en Corse alors que le second, La mort en ce jardin, fut tourné au Mexique. Il s’agit de l’adaptation d’un roman homonyme de José-André Lacour qui fut proposé à Buñuel par un producteur français qui désirait un film similaire au Salaire de la peur de H.-G. Clouzot (1953). Bien entendu, il en fit tout autre chose. Le réalisateur raconte avoir eu toutes les peines du monde à écrire le scénario et invité Raymond Queneau à venir à sa rescousse au Mexique. L’ensemble n’est pas très remarquable mais comporte des scènes brillantes. Le thème global est la nature profonde de l’homme et surtout la frontière floue entre le bien et le mal, les personnages allant de l’un à l’autre, avec une petite touche anticléricale. Côté interprétation, le jeune Michel Piccoli est certainement le plus notable en missionnaire.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Simone Signoret, Charles Vanel, Georges Marchal, Michel Piccoli, Tito Junco, Michèle Girardon
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Voir les autres films de Luis Buñuel chroniqués sur ce blog…
Voir les livres sur Luis Buñuel

La Mort en ce jardinSimone Signoret et Georges Marchal dans La Mort en ce jardin de Luis Buñuel.

19 novembre 2021

Compañeros (2018) de Álvaro Brechner

Titre original : « La noche de 12 años »

Compañeros (La noche de 12 años)En 1973, à la suite d’un coup d’État, s’installe en Uruguay une dictature militaire qui s’empresse d’emprisonner les opposants politiques. Parmi eux, trois dirigeants des Tupamaros sont considérés comme des otages qui seront exécutés à la moindre action des quelques compagnons d’armes restés en liberté. Ils seront ainsi incarcérés pendant douze ans, dans des lieux tenus secrets et dans des conditions épouvantables…
Compañeros (traduction du titre original = la nuit de 12 ans) est un film franco-hispano-argento-uruguayen écrit et réalisé par l’uruguayen Álvaro Brechner. Le film raconte les douze années d’emprisonnement vécues par trois des figures les plus célèbres de l’Uruguay contemporaine, dont son ancien président José « Pepe » Mujica, ex-membre des Tupamaros, groupe prônant la lutte armée, créé dans les années 60 en réaction aux milices d’extrême-droite. Le réalisateur ne montre pratiquement pas les tortures (physiques) subies mais se concentre sur leur incarcération dans des lieux minuscules, privés de tout contact, sans sortie, des conditions propices à sombrer dans la folie : « Que reste-t-il d’un homme lorsqu’on lui enlève tout ? » Il nous montre comment ces trois hommes ont réussi à tenir en allant chercher au fond d’eux-mêmes la force nécessaire. Il ne faut pas craindre de voir ce film : il est certes assez dur mais sans excès et, surtout, il nous apprend beaucoup, à la fois sur l’Histoire et sur la nature humaine.
Elle: 4 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Antonio de la Torre, Chino Darín, Alfonso Tort
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Remarque :
* L’acteur Chino Darín est le fils de l’acteur argentin Ricardo Darín.

Compañeros (La noche de 12 años)Antonio de la Torre dans Compañeros (La noche de 12 años) de Álvaro Brechner.