26 décembre 2024

La flotte est dans le lac (1929) de Lewis R. Foster

Titre original : « Men O’War »

La Flotte est dans le lac (Men O'War)Laurel et Hardy, deux matelots en permission et en goguette comptent bien compter fleurette malgré leurs finances au plus bas. Ils réussissent finalement à trouver deux jeunes filles, mais l’aventure va se terminer plutôt mal, sur un petit canot…
Men O’War est un court métrage burlesque américain réalisé par Lewis R. Foster. Le scénario est signé Leo McCarey et les dialogues H.M. Walker. Car c’est bien un talkie, l’un des tous premiers de Laurel et Hardy. Le film a toutefois été tourné en deux versions, l’une muette et l’autre parlante (toutes les salles n’étaient pas équipées pour le parlant). Comme souvent avec le tandem, on retrouve trois situations différentes et les gags sont plutôt réussis. La bataille générale finale est excellente.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Stan Laurel, Oliver Hardy, James Finlayson, Anne Cornwall, Gloria Greer
Voir la fiche du film et la filmographie de Lewis R. Foster sur le site IMDB.

Voir les autres films de Lewis R. Foster chroniqués sur ce blog…

Remarque :
• Dans le jargon de la Navy, « Man’o’war » désigne un navire de guerre.

Gloria Greer, Anne Cornwall, Oliver Hardy, Stan Laurel et James Finlayson dans Men O’War de Lewis R. Foster (photo publicitaire très proche d’une scène du film)

26 décembre 2024

Sailors Beware! (1927) de Fred Guiol et Hal Roach

Sailors Beware!Un chauffeur de taxi (Stan Laurel) embarque sans le vouloir sur un paquebot. Le chef-steward (Oliver Hardy) est chargé de le mettre au travail et de le surveiller. Un couple d’arnaqueurs, dont l’homme est un nain déguisé en jeune bambin, officie sur le bateau…
Sailors Beware est un court métrage muet américain de deux bobines (20 mn env.) de Fred Guiol et Hal Roach qui en a écrit l’histoire. Il fait partie des premiers films de Laurel et Hardy et le duo n’est pas encore bien établi : les deux personnages ne sont pas complices mais plutôt adversaires et Oliver Hardy est un homme distingué. Il y a de bons gags et l’ensemble est de bonne facture. A noter que Harry Earles reprend un rôle similaire à celui qu’il tient dans Le Club des trois (1925) de Tod Browning, un nain déguisé en enfant afin de commettre des larcins.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Stan Laurel, Oliver Hardy, Anita Garvin, Harry Earles
Voir la fiche du film et la filmographie de Fred Guiol et Hal Roach sur le site IMDB.

Remarque :
Sailors Beware est le premier film où Oliver Hardy fait son fameux tie-twiddle (secouer sa cravate quand il est dans l’embarras afin de garder la face). L’acteur a raconté par la suite que, venant de prendre un seau d’eau en pleine figure, il a commencé à saisir sa cravate pour se moucher dedans mais, trouvant le geste trop vulgaire, a arrêté son geste et s’est borné à secouer sa cravate
(anecdote tiré du livre de John McCabe, à ceci près que l’acteur et le biographe se trompent de film en citant Why Girls Love Sailors (1927), film dans lequel il ne porte pas de cravate)

À bord du Miramar (Sailors, Beware!)
Photo publicitaire : Oliver Hardy, Harry Earles, Anita Garvin et Stan Laurel
pour À bord du Miramar (Sailors, Beware!) de Fred Guiol & Hal Roach.
May Wallace, Viola Richard, Stan Laurel et Anita Garvin
dans À bord du Miramar (Sailors, Beware!) de Fred Guiol & Hal Roach.

24 décembre 2024

La Famille Addams (1991) de Barry Sonnenfeld

Titre original : « The Addams Family »

La Famille Addams (The Addams Family)La pittoresque famille Addams est en émoi lorsque débarque l’oncle Fester disparu vingt-cinq ans plus tôt. Ne serait-il pas un usurpateur qui cherche à les tromper pour faire main basse sur leur trésor caché ?…
La Famille Addams est un film humoristique américain réalisé par Barry Sonnenfeld. Il s’agit d’une adaptation cinématographique des personnages de bandes dessinées créés par Charles Addams et popularisés par la série télévisée du même nom de 1964. La famille Addams est une inversion satirique de la famille américaine idéale : un clan aristocratique riche et étrange qui se délecte du macabre et ne se soucie pas que les autres les trouvent bizarres ou effrayants. Ainsi, l’humour est constitué par l’inversion de scènes familières (par exemple, à table, la mère dit a sa fille « n’oublie pas de jouer avec la nourriture avant de la manger »). C’est le plus souvent de l’humour noir et même macabre. La mère, Morticia Addams (ici interprétée par Anjelica Houston), fut l’un des premiers personnages gothiques dans les années soixante. Le rythme est très enlevé, l’humour ne faiblit jamais, les personnages sont hauts en couleur. Le film n’a pas vieilli et nous amuse toujours autant.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Anjelica Huston, Raul Julia, Christopher Lloyd, Dan Hedaya, Carel Struycken, Paul Benedict, Christina Ricci
Voir la fiche du film et la filmographie de Barry Sonnenfeld sur le site IMDB.

Voir les autres films de Barry Sonnenfeld chroniqués sur ce blog…

Raul Julia et Christopher Lloyd dans La Famille Addams (The Addams Family) de Barry Sonnenfeld.
Christina Ricci et Anjelica Huston dans La Famille Addams (The Addams Family) de Barry Sonnenfeld.

22 décembre 2024

La Planète des singes : Le Nouveau Royaume (2024) de Wes Ball

Titre original : « Kingdom of the Planet of the Apes »

La Planète des singes : Le Nouveau Royaume (Kingdom of the Planet of the Apes)Plusieurs générations après le règne de César, les singes ont définitivement pris le pouvoir. Les humains ont régressé à l’état sauvage et vivent en retrait. Alors qu’un nouveau chef tyrannique construit peu à peu son empire, un jeune singe entreprend un périlleux voyage qui l’amènera à questionner tout ce qu’il sait du passé…
La Planète des singes : Le Nouveau Royaume est un film de science-fiction américain réalisé par Wes Ball. Il s’agit de la suite de La Planète des singes : Suprématie (2017), devenant ainsi le quatrième film du redémarrage (reboot) de la série cinématographique adaptée du roman de Pierre Boulle. L’action se situe 300 ans après l’opus précédent (mais toujours bien avant l’époque du premier film de 1968). Le scénario a de sérieux problèmes de cohérence et, sur ce plan, toute la seconde partie n’est pas vraiment remarquable. L’épilogue, chargé d’ouvrir la voie vers une suite, est bâclé. Malgré ces faiblesses de scénario et une certaine lenteur du récit, on ne s’ennuie pas une seconde grâce à deux personnages forts : le singe Noa, qui offre un beau mélange d’intelligence et de candeur, très humain dans ses expressions, et la jeune fille intrépide Nova qui, bien que très formatée, est attachante. De façon sous-jacente, les thèmes du racisme et de la difficulté du vivre ensemble sont une fois de plus abordés. Celui de la religion l’est également mais les scénaristes ont été plus frileux de s’aventurer très loin sur ce terrain. Bonne réalisation, sans excès d’effets et qui utilise bien les beaux paysages de l’Australie où le film a été tourné. L’ensemble est réussi. La critique a fait la fine bouche mais le film a connu un succès en salles.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Owen Teague, Freya Allan, Kevin Durand, Peter Macon, William H. Macy
Voir la fiche du film et la filmographie de Wes Ball sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

Voir les autres films de Wes Ball chroniqués sur ce blog…

Owen Teague dans La Planète des singes : Le Nouveau Royaume (Kingdom of the Planet of the Apes) de Wes Ball.
Freya Allan dans La Planète des singes : Le Nouveau Royaume (Kingdom of the Planet of the Apes) de Wes Ball.
La Planète des singes : Le Nouveau Royaume (Kingdom of the Planet of the Apes) de Wes Ball.

Tous les films :
A) Cinq films de 1968 à 1973 :
La Planète des singes (Planet of the Apes) (1968) de Franklin J. Schaffner
Le Secret de la planète des singes (Beneath the Planet of the Apes) (1970) de Ted Post
Les Évadés de la planète des singes (Escape From the Planet of the Apes) (1971) de Don Taylor
La Conquête de la planète des singes (Conquest of the Planet of the Apes) (1972) de J. Lee Thompson
La Bataille de la planète des singes (Battle for the Planet of the Apes) (1973) de J. Lee Thompson.

B) Nouvelle adaptation du roman :
La Planète des singes (Planet of the Apes) (2001) de Tim Burton.

C) Série « Reboot » (action située avant celle du roman) :
La Planète des singes : Les Origines (Rise of the Planet of the Apes) (2011) de Rupert Wyatt
La Planète des singes : L’Affrontement (Dawn of the Planet of the Apes) (2014) de Matt Reeves
La Planète des singes : Suprématie (War for the Planet of the Apes) (2017) de Matt Reeves.
La Planète des singes : Le Nouveau Royaume (Kingdom of the Planet of Apes) (2024) de Wes Ball

13 décembre 2024

Les Prairies de l’honneur (1965) de Andrew V. McLaglen

Titre original : « Shenandoah »

Les prairies de l'honneur (Shenandoah)Durant la guerre de Sécession, Charlie Anderson (James Stewart) est un fermier veuf qui vit en Virginie avec ses six fils et sa fille. Il espère maintenir sa famille en dehors du conflit, estimant que « ce n’est pas sa guerre » car,bien que sudiste, il s’oppose à l’esclavage. Mais, lorsque son plus jeune fils est fait prisonnier, il doit partir à sa recherche…
Shenandoah (on peut oublier le titre français qui n’a rien à voir avec le film) est un film américain réalisé par Andrew V. McLaglen. S’il est à classer dans le genre western, il n’est pas typique du genre. Sorti à une époque où les Etats-Unis commençaient à s’impliquer massivement dans la guerre du Viet Nam, le film a été très remarqué pour son propos humaniste et anti-guerre. Mais le héros de cette histoire est surtout un grand individualiste, un de ces personnages à la John Ford envers lequel McLaglen voue une grande admiration. D’une grande rigueur, il a une autorité quasi dictatoriale sur sa famille et ses voisins. Sur ce plan, le film est presque dérangeant. Techniquement, la réalisation est parfaite. La photographie est signée William H. Clothier qui a, entre autres, travaillé pour John Ford. Un film atypique.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: James Stewart, Doug McClure, Glenn Corbett, Patrick Wayne, Rosemary Forsyth, Phillip Alford, Katharine Ross
Voir la fiche du film et la filmographie de Andrew V. McLaglen sur le site IMDB.

Voir les autres films de Andrew V. McLaglen chroniqués sur ce blog…

Tom Simcox et James Stewart dans Shenandoah de Andrew V. McLaglen.

11 décembre 2024

Priscilla (2023) de Sofia Coppola

PriscillaPriscilla n’a que 14 ans lorsqu’elle fait la connaissance d’Elvis Presley alors qu’il fait son service militaire en Allemagne mais ce ne sera que trois ans plus tard qu’il la rappellera pour l’inviter chez lui à Graceland…
Priscilla est un film américain écrit et réalisé par Sofia Coppola. Il s’agit d’un biopic sur Priscilla Presley, épouse d’Elvis Presley, basé sur ses mémoires parues en 1985, Elvis and Me. Le film est sorti quelques mois après Elvis de Baz Luhrmann (qui présentait le King comme une victime de son manager). Le film de Sofia Coppola est totalement différent et s’attache à présenter Priscilla Presley comme une victime d’un mari manipulateur (et un peu crétin). Ce n’est pas vraiment un portrait de jeune femme car finalement on ne saura que peu de choses d’elle. A mes yeux, le film manque de substance et j’avoue avoir sauté de nombreux passages. Bonne interprétation. Très bon accueil de la critique.
Elle:
Lui : 1 étoile

Acteurs: Cailee Spaeny, Jacob Elordi
Voir la fiche du film et la filmographie de Sofia Coppola sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

Voir les autres films de Sofia Coppola chroniqués sur ce blog…
Voir les livres sur Sofia Coppola

Remarque :
• La différence (un peu grotesque) de tailles entre les deux acteurs (1m96 vs 1m55) est un choix de la réalisatrice et ne correspond pas à la réalité.

Jacob Elordi et Cailee Spaeny dans Priscilla de Sofia Coppola.

7 décembre 2024

Battlestar Galactica (2003) de Michael Rymer

Battlestar GalacticaTexte d’introduction : « L’Homme créa les Cylons. Ils furent créés pour faciliter la vie dans les Douze Colonies. Puis le jour vint où les Cylons décidèrent de tuer leurs maîtres. Après une longue lutte sanglante, un armistice fut déclaré. Les Cylons partirent pour un autre monde qui leur appartiendrait. Une station spatiale éloignée fut construite où Cylons et Humains pourraient entretenir des relations diplomatiques. Chaque année, les Coloniaux envoient un officier. Les Cylons n’envoient personne. Personne n’a plus aucune nouvelle d’eux depuis 40 ans. »
Battlestar Galactica (miniseries) est une série TV américaine de science-fiction de 2 x 90 minutes qui a ensuite été remontée en un film de 3 heures pour servir de pilote à la série homonyme (4 saisons, 2005-2008). Cette réinvention du film et de la série Battlestar Galactica (1978-1979) a été écrite par Glen A. Larson, créateur de la série originale, et Ronald D. Moore, scénariste de nombreux épisodes de Star Trek . L’histoire est la même mais elle a été largement dépoussiérée et enrichie. Deux personnages-clés (Starbuck et Boomer) ont été redistribués pour devenir des rôles féminins et tous les personnages ont acquis une indéniable profondeur ; chacun a ses démons intérieurs. L’atmosphère générale est moins détendue, plus sérieuse et plus militaire. Ce film-pilote et la série qui suivra illustrent bien le traumatisme post 11-septembre que l’on retrouve dans de si nombreuses productions hollywoodiennes de la première décennie du XXIe siècle. Bien entendu, le visuel est bien plus spectaculaire avec des effets spéciaux convaincants et bien utilisés. La qualité d’écriture et de réalisation est indéniable. Cette miniseries remporta un tel succès qu’une série hebdomadaire fut aussitôt mise en chantier. Elle durera quatre saisons.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Edward James Olmos, Mary McDonnell, Katee Sackhoff, Jamie Bamber, James Callis, Tricia Helfer, Grace Park
Voir la fiche du film et la filmographie de Michael Rymer sur le site IMDB.

Edward James Olmos (Adama), Mary McDonnell, Jamie Bamber (Apollo), Katee Sackhoff (Starbuck), Tricia Helfer, James Callis (Baltar) et Grace Park (Boomer).
Photo promotionnelle de la série Battlestar Galactica (2004-2007)

3 décembre 2024

Edge of Tomorrow (2014) de Doug Liman

Edge of TomorrowDans un futur proche, des hordes d’affreux extraterrestres ont envahi l’Europe et semblent désormais invincibles : aucune armée au monde n’a réussi à les vaincre. Le commandant William Cage, qui n’a jamais combattu de sa vie, se retrouve forcé de participer à une mission-suicide…
Edge of Tomorrow est un film de science-fiction américain réalisé par Doug Liman. Il s’agit de l’adaptation cinématographique du light novel (roman pour adolescents) japonais All You Need Is Kill de Hiroshi Sakurazaka paru en 2004. La grande originalité de cette histoire est de calquer sa structure sur celle des jeux vidéo on recommence jusqu’à réussir), ce qui donne des possibilités amusantes tout en restant cohérent. Les qualités du film sont plutôt du côté d’un humour, qui sait rester discret. Pour le reste, le film est nourri de scènes d’action très rapides. Le scénario parvient à éviter toute répétition par d’importantes « ellipses » . En revanche, le dénouement, très confus, n’a pas la force qu’il devrait avoir. Succès relativement important mais pas suffisant pour que la suite prévue soit mise en chantier.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Tom Cruise, Emily Blunt, Brendan Gleeson, Bill Paxton
Voir la fiche du film et la filmographie de Doug Liman sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

Voir les autres films de Doug Liman chroniqués sur ce blog…

Emily Blunt et Tom Cruise dans Edge of Tomorrow de Doug Liman.

27 novembre 2024

The Velvet Underground (2021) de Todd Haynes

The Velvet UndergroundThe Velvet Underground est un film documentaire américain réalisé par Todd Haynes sur le groupe de musique bien connu. Signé par un excellent cinéaste, on se doute que ce film de 110 minutes sera plus qu’un documentaire classique. Il dresse le portrait non seulement du groupe formé par Lou Reed et John Cale mais aussi du milieu artistique New-Yorkais d’avant-garde des années soixante. On y retrouve Andy Warhol, bien entendu, mais aussi des cinéastes comme Jonas Mekas, des musiciens-compositeurs comme La Monte Young, pour ne citer que les plus connus. Todd Haynes utilise largement les films de Warhol et des autres cinéastes avant-gardistes pour illustrer son propos avec un montage inventif et intelligent. En inscrivant la genèse du groupe dans un mouvement créatif plus large, la première moitié du film donne ainsi une bonne idée de l’avant-garde New-Yorkaise des années 60 (le générique de fin liste tous les extraits de film utilisés, la liste est impressionnante). En outre, le film illustre bien leur opposition au mouvement hippie au tournant des années 70. En revanche, il ne faut pas s’attendre à de longs morceaux joués sur scène, ils sont finalement assez rares et courts, hélas. Tout cela est très intéressant.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs:
Voir la fiche du film et la filmographie de Todd Haynes sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

Voir les autres films de Todd Haynes chroniqués sur ce blog…
Voir les livres sur Todd Haynes

Andy Warhol et Lou Reed dans The Velvet Underground de Todd Haynes.

25 novembre 2024

Galactica: La bataille de l’espace (1978) de Richard A. Colla et Alan J. Levi

Titre original : « Battlestar Galactica »

Galactica: La bataille de l'espace (Battlestar Galactica)Dans un système lointain, douze colonies humaines sont en guerre depuis plus de mille ans contre une race de robots, les Cylons. Alors que la paix est sur le point d’être signée, les Cylons attaquent la flotte et détruisent le vaisseau amiral où les dirigeants humains s’étaient réunis. Ils détruisent ensuite les douze colonies. Seul un petit groupe de vaisseaux parvient à s’échapper, dirigé par le Galactica dont les occupants doivent maintenant trouver une destination…
Battlestar Galactica (alias Saga of a Star World) est un film américain de space-opéra écrit et produit par Glen A. Larson. Créé au départ pour la télévision, il a bénéficié d’une sortie en salles avant de servir de pilote pour une série TV. L’objectif de Universal était bien évidemment de copier Star Wars (1977, 20th Century Fox) et le studio n’a hésité à donner un budget assez conséquent : 8 millions de dollars (à comparer aux 11 millions de Star Wars). Battlestar Galactica est loin d’avoir toutes les qualités de son modèle, le scénario est bien plus pauvre, les dialogues sont souvent désespérants et, si la réalisation est assez soignée avec des effets spéciaux plutôt réussis (pour l’époque), le génie créateur d’un Georges Lucas manque à l’appel. De ce fait, le film a aujourd’hui bien mal vieilli. Le succès à l’époque fut important, suffisamment pour qu’Universal décide de le prolonger avec une série TV qui, bien qu’inégale, est assez réussie grâce au flegme de ses deux personnages principaux : Apollo et Starbuck.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Richard Hatch, Dirk Benedict, Lorne Greene, Herbert Jefferson Jr., Maren Jensen
Voir la fiche du film et la filmographie de Richard A. Colla et Alan J. Levi sur le site IMDB.

Versions :
Battlestar Galactica, version de 2h21 sortie en salles en 1978.
Battlestar Galactica – Saga of a Star World, version TV très légèrement remaniée de 2h15, qui a servi de pilote à la série TV Battlestar Galactica (1978-79, 24 épisodes) et qui est également sortie en salles en 1979.
Remake :
Battlestar Galactica (2003)

Jane Seymour, Dirk Benedict (Starbuck) et Richard Hatch (Apollo)
dans Galactica: La bataille de l’espace (Battlestar Galactica)
Galactica: La bataille de l’espace (Battlestar Galactica)
Maren Jensen, Lorne Greene et Richard Hatch
photo promotionnelle pour Battlestar Galactica.