Stan et Ollie viennent ramoner la cheminée de la maison du professeur Noodle, un savant fou en train de mettre au point une potion de rajeunissement… Les ramoneurs (Dirty Work) est un court-métrage burlesque américain de deux bobines réalisé par Lloyd French. Si la partie ramonage est assez réussie dans le style slapstick, avec de bons gags de chutes diverses (la scène de la chute des briques sur la tête d’Ollie est assez mémorable), on ne voit pas bien ce qu’apporte le thème du savant fou si ce n’est le placage d’un gag final assez moyen. Elle: – Lui :
Titre original : « The Music Box »
Autre tritre français : « Les Déménageurs »
Une femme achète un piano mécanique, et demande à le faire livrer pour faire une surprise à son mari. Les deux livreurs vont avoir à faire face à de multiples difficultés, dont la première est de le hisser en haut d’un imposant escalier… The Music Box est un court métrage burlesque américain de 29 minutes réalisé par James Parrott. C’est une reprise du film muet Hats Off de 1927, film aujourd’hui perdu, où le duo devait livrer une imposante machine à laver. The Music Box a été récompensé par un Oscar (meilleur court métrage en prises de vues réelles) en 1932. Ce fut le seul de toute leur carrière. Le film est assez typique du comique de Laurel et Hardy, exploitant jusqu’à épuisement une situation très simple (1). Comme on s’en doute, le piano va dévaler les escaliers plus d’une fois. Et le film ne s’arrête pas une fois arrivé en haut des marches car il faut l’installer dans la maison et le duo a de bonnes trouvailles de gags. Elle: – Lui :
Stan et Ollie se rendent gaiement à leur travail par un matin ensoleillé. Ils sont employés dans une menuiserie… Busy Bodies est un court-métrage burlesque américain de deux bobines réalisé par Lloyd French. Après un joyeux trajet en voiture, l’essentiel de l’histoire se déroule dans l’atelier de menuiserie où les deux compères interagissent avec les outils et les planches de bois. Il flotte une légère sensation d’improvisation mais tout est parfaitement réglé. Beaucoup de gags, assez différents les uns des autres. Le gag final est assez unique en son genre. Ce court métrage souvent classé parmi les meilleurs du duo comique. Elle: – Lui :
Mme Hardy demande à son mari Oliver d’installer une antenne radio sur le toit de la maison. Mais avec l’aide de son ami Stanley, les catastrophes s’enchaînent… Les Bricoleurs (Hog Wild) est une comédie burlesque américaine réalisée par James Parrott. Le thème est assez classique mais les gags s’enchainent bien et ne se ressemblent pas. Après les péripéties de bricolage sur le toit, avec, comme il se doit, bon nombre de chutes, le film finit par une course automobile peu ordinaire dotée d’une une cascade peu courante. La voiture se retrouvera au final dans un état encore plus inattendu. Burlesque classique mais de bonne qualité. (Court-métrage 20 minutes). Elle: – Lui :
Après avoir retrouvé Gwen Stacy, Spider-Man est catapulté à travers le Multivers où il rencontre une équipe de Spider-Héros chargée d’en protéger l’existence. Mais lorsque les héros s’opposent sur la façon de gérer une nouvelle menace, Miles se retrouve confronté à eux… Spider-Man: Across the Spider-Verse est un film d’animation américain réalisé par Joaquim Dos Santos, Kemp Powers et Justin K. Thompson et produit par Sony. Il fait suite à Spider-Man: Into the Spider-Verse (en France : Spider-Man New Generation) sorti en 2018. On retrouve la même inventivité dans la forme avec des mouvements de caméra inouïs et une interaction originale avec les comix originaux (rappelons que Miles Morales est un personnage latino de comix créé par le scénariste Brian Michael Bendis et la dessinatrice Sara Pichelli en 2011). Il y a beaucoup d’humour dans les dialogues. L’histoire en elle-même ne semble exister que pour permettre des délires visuels et des animations épileptiques. Elle ne devient prometteuse que quelques minutes avant l’affichage d’un panneau « À suivre » … Le troisième film est en effet en préparation : il s’appellera Spider-Man: Beyond the Spider-Verse. Je me suis ennuyé mais mon opinion est très largement minoritaire car c’est un enôôrme succès. Elle: – Lui :
L’écrivain Conrad Earp rédige et monte une pièce intitulée Asteroid City. Asteroid City est une ville minuscule, en plein désert, dans le sud-ouest des États-Unis. Nous sommes en 1955. Le site est surtout célèbre pour son gigantesque cratère de météorite et son observatoire astronomique. Ce week-end, les militaires et les astronomes accueillent cinq enfants surdoués, distingués pour leurs créations scientifiques, afin qu’ils présentent leurs inventions… Asteroid City est un film américain écrit et réalisé par Wes Anderson. Il nous propose une fantaisie dans son style inimitable, avec atmosphère vintage, couleurs pastellisées et un look « miniatures ». Nous avons l’impression d’être un observateur doté de beaucoup de recul. Wes Anderson joue aussi avec la construction du film en entremêlant la réflexion de l’auteur (ou des acteurs) avec le récit lui-même. Il aborde les thèmes de la création, du regard, de l’inventivité, du progrès technique, de notre réaction face à l’inconnu, de la filiation. Tout cela avec beaucoup d’humour et une bonne dose de mélancolie. Le plateau d’acteurs est très riche. Le plus remarquable avec Wes Anderson, c’est qu’il parvient toujours à nous surprendre bien que l’on soit habitué à son style. Personnellement, j’adore mais je conçois aisément que tout le monde ne partage pas cet enthousiasme… Effectivement, l’accueil semble avoir été mitigé. Elle: – Lui :
Jason Schwartzman et Tom Hanks dans Asteroid City de Wes Anderson.Scarlett Johansson dans Asteroid City de Wes Anderson.Steve Carell, Aristou Meehan et Liev Schrieber dans Asteroid City de Wes Anderson.Asteroid City de Wes Anderson.
Pour s’acquitter d’une vieille dette, John Wick se voit contraint d’accepter une mission impossible et dangereuse… John Wick 2 est un film d’action américain réalisé par Chad Stahelski. Une grande partie de ce qui faisait l’originalité et l’attrait du précédent John Wick a disparu : le héros n’est plus un justicier mais un tueur dans une mission difficile, le scénario a perdu sa simplicité et s’embourbe en voulant s’étoffer, les dialogues sont ternes, le ton est plus sérieux, l’humour a disparu. On se retrouve ainsi avec un film bien plus banal. Plus violent aussi. Et un succès bien plus grand! Elle: – Lui :
Ancien tueur à gages à forte réputation, John Wick vient de perdre sa femme. Ses seuls amours sont maintenant sa puissante Mustang de 1969 et la chienne que sa femme lui a offert post-mortem. Le fils d’un chef mafieux russe a la mauvaise idée de venir le tabasser pour lui voler sa voiture et tuer son chien, réveillant une fureur endormie… John Wick est un film d’action américain réalisé par Chad Stahelski, aidé par David Leitch (non crédité). Tous deux sont d’anciens cascadeurs. Le scénario est simplissime et ne s’embarrasse pas de fioritures. Il repose sur le thème du justicier, le redresseur de torts qui va engendrer avec sa croisade un plaisir coupable chez le spectateur. Les dialogues sont peu nombreux et destinés à faire mouche. La réalisation est efficace et précise. Keanu Reeves est particulièrement crédible, l’acteur prétend avoir fait lui-même 90% de ses cascades. Malgré le nombre de morts (il y en aurait 77, mais ce sont tous des méchants qui cherchent à le tuer), le film n’est pas si violent. Ce sont plutôt les cascades et la rapidité de l’action qui priment. Comme dans un jeu vidéo. Bien entendu, cela finit par être un peu répétitif tout de même. De plus, à aucun moment, on ne tremble pour le héros qui, bien que passablement malmené, paraît indestructible. Gros succès en salles, et plus particulièrement en France semble-t-il. Le film a eu trois suites. Elle: – Lui :
Keanu Reeves dans John Wick de Chad Stahelski & David Leitch.
La série des John Wick : John Wick de Chad Stahelski et David Leitch (2014) John Wick 2 (John Wick: Chapter 2) de Chad Stahelski (2017) John Wick Parabellum (John Wick: Chapter 3 – Parabellum) de Chad Stahelski (2019) John Wick: Chapitre 4 (John Wick: Chapter 4) de Chad Stahelski (2023)
Les membres d’un commando de la CIA sont envoyés à Prague avec pour mission d’appréhender un espion ennemi qui s’apprête à dérober une disquette contenant la liste secrète des agents en Europe centrale. Seulement ils ignorent que la CIA, persuadée que le commando est infiltré par une taupe, a envoyé une seconde équipe sur place… Mission impossible est un film américain d’espionnage réalisé par Brian De Palma et produit par Tom Cruise. C’est le premier opus de la série de films inspirée par la série télévisée Mission impossible créée par Bruce Geller et diffusée dans les années 1960-1970. Brian De Palma a probablement surveillé de près l’écriture du scénario car on y retrouve plusieurs des thèmes préférés du réalisateur. Il n’est pas tant centré sur l’action mais plutôt sur le thème du double-jeu et de la trahison. Plusieurs scènes sont très intenses. L’interprétation est assez neutre. Le film fut un succès et connut de nombreuses suites. Elle: – Lui :
Tom Cruise dans Mission: Impossible de Brian De Palma.
Série de films Mission Impossible : 1) Mission impossible réalisé par Brian de Palma (1996) 2) Mission impossible 2 réalisé par John Woo (2000) 3) Mission impossible 3 réalisé par J.J. Abrams (2006) 4) Mission impossible : Protocole Fantôme réalisé par Brad Bird (2011) 5) Mission impossible : Rogue Nation réalisé par Christopher McQuarrie (2015) 6) Mission impossible : Fallout réalisé par Christopher McQuarrie (2018) 7) Mission impossible : Dead Reckoning, partie 1 réalisé par Christopher McQuarrie (2023) 8) Mission impossible 8 réalisé par Christopher McQuarrie (2025?)
En 2130, un petit vaisseau spatial d’exploration découvre un trou noir avec un gigantesque vaisseau stabilisé à proximité. Il s’agit du Cygnus, considéré comme perdu. Il semble abandonné mais il est en fait occupé par un scientifique. Aidé par de nombreux robots, il projette de traverser le trou noir… Le Trou noir est un film de science-fiction américain réalisé par Gary Nelson et produit par Walt Disney Productions. S’il a été produit pour tenter de répondre à Star Wars sorti deux ans plus tôt, le projet date du début des années soixante-dix et a traversé plusieurs phases de réécriture. Malgré cela, le scénario ne brille guère. Il paraît d’abord prometteur, semblant vouloir aborder des thèmes assez philosophiques comme l’a fait 2001, mais son développement ne fait que décevoir et les dialogues sont affligeants. Les emprunts sont visibles : le capitaine du vaisseau isolé est calqué sur le capitaine Némo, les réactions du robot Vincent (1) sont copiées sur celles de R2D2. Les incohérences sont innombrables et font souvent sourire. Le seul attrait du film à sa sortie était d’ordre technique avec des effets spéciaux informatiques et une habile utilisation de matte-painting. Hélas, tout cela ne fait plus d’effet aujourd’hui et il ne reste qu’un film-catastrophe dans l’espace peu prenant. La fin, promise comme époustouflante, est bien plate et ses connotations religieuses prêtent à sourire. Le film a été un échec commercial, il faut dire que le film s’est retrouvé classé PG (Parental Guidance = accord parental souhaitable) aux Etats-Unis, une première, et une catastrophe, pour le studio qui a toujours fait des films « tous publics ». Elle: – Lui :
(1) Le vrai nom du robot est V.I.N.CENT = Vital Information Necessary CENTralize.
Ernest Borgnine, Anthony Perkins, Yvette Mimieux et Robert Forster dans Le Trou noir (The Black Hole) de Gary Nelson.Le Trou noir (The Black Hole) de Gary Nelson.