Titre original : « The Prince and the Pauper »
Titre USA : « Crossed Swords »
XVIe siècle. Pour un bal costumé, le jeune Prince de Galles, héritier d’Angleterre, a échangé ses vêtements avec un jeune garçon pauvre qui lui ressemble trait pour trait. Pris pour un voleur, il est aussitôt jeté dehors. Le garçon pauvre se retrouve forcé de prendre sa place alors que le roi Henri VIII est sur le point de mourir… Le Prince et le pauvre est un film britannique réalisé par Richard Fleischer. Il s’agit d’une libre adaptation du roman de Mark Twain déjà adapté plusieurs fois au cinéma, notamment par William Keighley en 1937 avec Errol Flynn. Le succès des Trois Mousquetaires (1973) de Richard Lester avait ravivé l’intérêt pour les films de capes et d’épées. Le scénario de cette histoire d’échange d’identité est riche en péripéties avec des seconds rôles pittoresques. Un peu fade, Mark Lester (aucune relation avec les deux réalisateurs du même patronyme) joue les deux rôles (alors que de vrais jumeaux avaient utilisés dans la version de 1937). L’ensemble est bien plaisant et divertissant même si la distribution tourne quelque peu au défilé d’acteurs. Elle: – Lui :
Raquel Welch, Mark Lester et Oliver Reed dans Le Prince et le pauvre (The Prince and the Pauper) de Richard Fleischer.
Les adaptations de Le Prince et le Pauvre au cinéma : 1909 : The Prince and the Pauper, film américain court de J. Searle Dawley 1920 : Prinz und Bettelknabe, film autrichien réalisé par Alexander Korda 1937 : Le Prince et le pauvre (The Prince and the Pauper), film américain de William Keighley, avec Errol Flynn 1972 : Le Prince et le pauvre (URSS) réalisé par Vadim Dmitrievitch Gaouzner 1977 : Le Prince et le pauvre (Crossed Swords), film américain de Richard Fleischer 1990 : Le Prince et le pauvre (The Prince and the Pauper), film d’animation de George Scribner (Disney) 2012 : I Am the King (Naneun Wangirosoida), film sud-coréen de Jang Gyu-seong, avec Ju Ji-hoon 2012 : Masquerade (Gwanghae, Wangyidoen namja), film sud-coréen de Choo Chang-min, avec Lee Byung-hun
Le jeune D’Artagnan quitte sa Gascogne natale afin d’intégrer la célèbre compagnie des mousquetaires du roi. Or, une fois dans la capitale, il apprend la triste nouvelle : le cardinal de Richelieu vient de dissoudre la célèbre garde. Avec Athos, Porthos et Aramis, D’Artagnan va contrer les plans machiavéliques de Richelieu… Les Trois Mousquetaires est un film d’aventure américain de Stephen Herek, produit par les studios Disney. C’est une adaptation très libre du roman l’Alexandre Dumas père. Plus de ferrets, plus d’amour secret entre la reine et le Duc de Buckingham, … Bien d’autre changements ont été faits pour simplifier l’histoire. Les gentils sont très gentils et les méchants sont très méchants, Richelieu et le Comte de Rochefort font les frais de ce manichéisme appuyé. Bien rythmé, le récit est relevé de la dose d’humour réglementaire. L’ensemble est simple et joyeux. Ce n’est pas franchement mauvais, c’est même divertissant, mais on ne peut que regretter de voir une histoire dénaturée à ce point. Elle: – Lui :
À Paris, en 1649, la Fronde gronde contre le Cardinal Mazarin, premier ministre de la régente Anne d’Autriche. Mazarin demande à D’Artagnan de rallier à sa cause les trois mousquetaires Athos, Porthos et Aramis… Le Retour des Mousquetaires est un film anglais réalisé par Richard Lester, adapté du roman Vingt ans après d’Alexandre Dumas. Le film fait suite à Les Trois Mousquetaires (1973) et On l’appelait Milady (1974) du même réalisateur. Écrite une fois encore par le britannique George MacDonald Fraser, l’adaptation est assez libre : le fils de Milady est devenu une fille qui est au centre de cette histoire. Tout aussi séduisante que sa mère, elle est encore plus redoutable dans sa soif de vengeance car elle excelle dans l’art de l’épée (alors que nos vaillants mousquetaires sont un peu rouillés). Le scénariste étant inchangé, l’esprit reste le même : tout est prétexte à bouffonneries, rien n’est sérieux. Certains gags sont de belles trouvailles comme cette maison truffée de mécanismes actionnés de façon amusante. Beaucoup des acteurs des deux précédents volets ont répondu présent avec quelques nouveaux venus tel Philippe Noiret (hélas affublé en anglais d’une voix de freluquet). Divertissant. Elle: – Lui :
Voir les autres films de Richard Lester chroniqués sur ce blog…
Remarque : • Le tournage a été endeuillé par la mort de Roy Kinnear qui joue Planchet. L’acteur s’était plaint à de nombreuses reprises de son inaptitude à monter à cheval et réclamé une doublure qui ne lui fut pas accordée. Il fit une chute de cheval, se cassa le bassin et décéda le lendemain à l’hôpital.
Kim Kattral et C. Thomas Howell dans Le Retour des Mousquetaires (The Return of the Musketeers) de Richard Lester.
Après l’affaire des Ferrets de la reine, Milady de Winter est décidée à prendre sa revanche en faisant enlever Constance Bonacieux dont D’Artagnan est amoureux. Soutenue par le comte de Rochefort, qui part porter secours aux assiégés de La Rochelle, elle s’engage à participer à l’assassinat du duc de Buckingham… On l’appelait Milady est un film américain réalisé par Richard Lester, suite directe du film Les Trois Mousquetaires du même réalisateur sorti l’année précédente. Les deux parties ont été tournées simultanément puisque l’idée de départ était de ne faire qu’un seul film. L’esprit reste donc le même : le ton est à la comédie et au burlesque. Le prestigieux casting est bien entendu aussi le même, avec une mise en valeur de Faye Dunaway dans le rôle de Milady, aussi charmante qu’impitoyable. Le fait que le tournage se soit déroulé en Espagne est plus visible car les scènes d’extérieur sont plus nombreuses et cela ne ressemble en rien à la France. Rien n’est très crédible mais l’ensemble est divertissant. Elle: – Lui :
Arrivant à Paris de sa Gascogne natale, le jeune d’Artagnan parvient à entrer dans le fameux régiment des Mousquetaires du roi Louis XIII. Il se lie d’amitié avec trois d’entre eux : Athos, Porthos et Aramis et deviendront inséparables. Sa logeuse, Constance Bonacieux, dont il est tombé amoureux, est aussi la confidente de la reine Anne d’Autriche… Les Trois Mousquetaires est un film américain réalisé par Richard Lester. C’est l’une des adaptations les plus connues du roman d’Alexandre Dumas père. L’accent a été mis sur l’humour et la comédie, voire la bouffonnerie, sans que le film ne soit une satire toutefois. Lester ne rechigne pas à certains anachronismes pour nous distraire. Les combats sont patauds et tournent invariablement à la farce. Le budget fut important et le casting impressionnant. L’ensemble manque de panache mais reste divertissant. Un temps prévue pour être intégrée dans un unique film de plus de trois heures, la suite, On l’appelait Milady, fut tournée dans la foulée (1). Elle: – Lui :
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Michael York et Raquel Welch dans Les trois mousquetaires (The Three Musketeers) de Richard Lester.
Remarque : • Le projet avait un temps (à la fin des années soixante) été pensé pour être un film avec les Beatles, que Richard Lester avait déjà dirigé dans deux films. Ce projet n’a pas abouti mais Richard Lester est resté.
(1) S’estimant lésés d’avoir été payés pour un film et non pour deux films, les acteurs et l’équipe de tournage attaquèrent la production en justice. Peu après, la Screen Actors Guild a inclus dans les contrats des acteurs la clause « Salkind » (nom du producteur de Superman / Superman 2 qui fut un cas similaire) qui stipule qu’une production ne peut être scindée en deux sans accord contractuel préalable.
Frank Finlay, Oliver Reed, Michael York et Richard Chamberlain. Photo publicitaire pour Les Trois Mousquetaires (The Three Musketeers) de Richard Lester.
b) Versions du parlant : 1932: Les Trois Mousquetaires de Henri Diamant-Berger (France, 246 mn) avec Aimé Simon-Girard 1935: The Three Musketeers de Rowland V. Lee (USA) avec Walter Abel 1939: The Three Musketeers de Allan Dwan (USA) avec Don Ameche (comédie) 1942: Los Tres Mosqueteros de Miguel M. Delgado (Mexique) (parodie) 1948: The Three Musketeers de George Sidney (USA) avec Lana Turner et Gene Kelly 1953: Les Trois Mousquetaires de André Hunebelle (France) avec Georges Marchal et Bourvil 1954: I Cavalieri della regina de Mauro Bolognini (Italie) 1957: Les Trois Mousquetaires et demi de Gilberto Martínez Solares (Mexique)(parodie) 1961: Les Trois Mousquetaires de Bernard Borderie (France en 2 parties) avec Gérard Barray et Mylène Demongeot 1973: The Three Musketeers de Richard Lester (USA) avec Michael York et Raquel Welch 1974: The Four Musketeers de Richard Lester (USA) avec Michael York et Raquel Welch 1974: Les Quatre Charlots mousquetaires de André Hunebelle (France) (parodie) 1993: The Three Musketeers de Stephen Herek (USA) avec Charlie Sheen et Chris O’Donnell 2001: The Musketeer de Peter Hyams (UK) avec Justin Chambers et Catherine Deneuve 2005: Les Trois Mousquetaires de Pierre Aknine (France) avec Vincent Elbaz et Emmanuelle Béart 2011: The Three Musketeers de Paul W.S. Anderson (USA) avec Logan Lerman, Juno Temple, Orlando Bloom et Milla Jovovich 2023: Les Trois Mousquetaires: D’Artagnan de Martin Bourboulon avec François Civil et d’innombrables versions TV… … et beaucoup d’autres films d’un univers proche (suites, filiations, etc.)
Dans une quête effrénée pour sauver Constance Bonacieux, enlevée sous ses yeux, D’Artagnan est contraint de s’allier à la mystérieuse Milady de Winter. La guerre contre les anglais étant déclarée, Athos, Porthos et Aramis ont rejoint le front à La Rochelle. Par ailleurs, un terrible secret du passé va briser toutes les anciennes alliances… Les Trois Mousquetaires : Milady est un film français réalisé par Martin Bourboulon. Il fait suite au premier volet Les Trois Mousquetaires : D’Artagnan sorti l’année précédente, librement adapté du roman d’Alexandre Dumas père. Les deux parties ont été tournées dans la foulée, avec la même équipe et les mêmes acteurs. Même s’il est toujours aussi noir, ce second volet m’est apparu plus convaincant que le premier, mieux équilibré entre les scènes d’actions et la psychologie des personnages. En outre, les rôles les plus faibles du premier volet (comme Constance Bonacieux) sont moins présents. Milady bénéficie d’une mise en avant par rapport au roman et les scénaristes lui ont donné une profondeur et une humanité qui engendre l’empathie. L’histoire est hélas un peu plus confuse sur le plan politique. La qualité de la réalisation et de l’interprétation contribue à nous captiver. Le film semble connaitre le succès, non seulement en France mais aussi à l’international. Elle: – Lui :
Remarque : • Le personnage du mousquetaire noir, Hannibal, surprend quelque peu. Il n’est bien entendu pas dans le roman d’Alexandre Dumas, il est librement inspiré de la lecture du roman de Frédéric Couderc Prince ébène, publié en 2003, qui a révélé l’existence d’Aniaba, jeune prince venu d’Afrique, devenu le « filleul » de Louis XIV lors de son baptême célébré par Bossuet. Premier mousquetaire noir de l’Histoire en Europe (et premier officier noir de l’armée française), Aniaba a guerroyé en Flandres avant que sa trace se perde en Afrique. Certes, les périodes ne collent pas (siège de La Rochelle en 1627-1628, arrivée d’Aniaba en France en 1688)… mais l’esprit est là.
• Le producteur Dimitri Rassam (fils de Jean-Pierre Rassam) a annoncé qu’un troisième film est prévu, il devrait sortir d’ici à 2027 et adapter le roman Vingt Ans après.
Eric Ruf et Eva Green dans Les Trois Mousquetaires: Milady de Martin Bourboulon.
Le jeune Gascon fougueux D’Artagnan est laissé pour mort après avoir tenté de sauver une femme d’un enlèvement. Une fois arrivé à Paris, il tente par tous les moyens de retrouver ses agresseurs, mais il ignore que sa quête le mènera au cœur d’une véritable guerre où se joue l’avenir de la France… Les Trois Mousquetaires : D’Artagnan est un film français réalisé par Martin Bourboulon, première partie de l’adaptation du roman Les Trois Mousquetaires d’Alexandre Dumas, déjà porté de multiples fois à l’écran. C’est une adaptation assez libre. En comparaison avec les versions précédentes, la modernisation du récit reflète vraiment l’humeur de notre société : on n’est plus là pour rire, l’atmosphère est sombre. La légèreté du récit, le panache des mousquetaires ont été écartés pour laisser la place à une histoire très noire où les combats sont âpres. Même si personnellement je regrette ce changement de ton un peu trop dans l’air du temps, l’ensemble est assez réussi. Le film a bénéficié d’un beau budget et les choix des acteurs pour les quatre mousquetaires est aussi judicieux que prestigieux. La distribution des seconds rôles est moins brillante mais elle est adéquate. Le film a connu un beau succès, y compris (et c’est le plus remarquable) à l’international. La seconde partie, Milady, a été tournée pour une sortie prochaine en salles. Elle: – Lui :
b) Versions du parlant : 1932: Les Trois Mousquetaires de Henri Diamant-Berger (France, 246 mn) avec Aimé Simon-Girard 1935: The Three Musketeers de Rowland V. Lee (USA) avec Walter Abel 1939: The Three Musketeers de Allan Dwan (USA) avec Don Ameche (comédie) 1942: Los tres mosqueteros de Miguel M. Delgado (Mexique) (parodie) 1948: The Three Musketeers de George Sidney (USA) avec Lana Turner et Gene Kelly 1953: Les Trois Mousquetaires de André Hunebelle (France) avec Georges Marchal et Bourvil 1954: I cavalieri della regina de Mauro Bolognini (Italie) 1957: Les Trois Mousquetaires et demi de Gilberto Martínez Solares (Mexique)(parodie) 1961: Les Trois Mousquetaires de Bernard Borderie (France en 2 parties) avec Gérard Barray et Mylène Demongeot 1973: The Three Musketeers de Richard Lester (UK) avec Michael York et Raquel Welch 1974: The Four Musketeers de Richard Lester (UK) avec Michael York et Raquel Welch 1974: Les Quatre Charlots mousquetaires de André Hunebelle (France) (parodie) 1993: The Three Musketeers de Stephen Herek (USA) avec Charlie Sheen et Chris O’Donnell 2001: The Musketeer de Peter Hyams (UK) avec Justin Chambers et Catherine Deneuve 2005: Les Trois Mousquetaires de Pierre Aknine (France) avec Vincent Elbaz et Emmanuelle Béart 2011: The Three Musketeers de Paul W.S. Anderson (USA) avec Logan Lerman, Juno Temple, Orlando Bloom et Milla Jovovich 2023: Les Trois Mousquetaires: D’Artagnan de Martin Bourboulon avec François Civil et d’innombrables versions TV… … et beaucoup d’autres films d’un univers proche (suites, filiations, etc.)
Pendant la guerre de Sept Ans (1756-1763), le jeune et insouciant Fanfan s’engage dans l’armée française après qu’une prétendue diseuse de bonne aventure lui eut prédit une brillante carrière, et même son mariage avec la fille du roi… Fanfan la Tulipe est un film français réalisé par Christian-Jaque, basé sur ce personnage de fiction créé au XIXe siècle. C’est un film de cape et d’épée d’une grande vivacité, plein d’entrain et doté d’un humour qui doit beaucoup aux brillants dialogues d’Henri Janson. Le récit flatte « l’esprit français » par le côté frondeur du personnage et son penchant de coureur de jupons. La satire est parfois féroce mais l’ensemble reste bon enfant et tout se termine toujours par un éclat de rire. Les seconds rôles sont savoureux. Le succès populaire fut très important et propulsa la notoriété internationale de Gérard Philipe, notamment auprès d’un public jeune. L’image de l’acteur restera durablement associée à Fanfan la Tulipe. Le film résiste bien à l’épreuve du temps et montre toujours une étonnante jeunesse. Elle: – Lui :
Les versions visibles actuellement :
– Version colorisée réalisée en 1997 (considérée comme l’une des colorisations les plus réussies)
– Version noir et blanc restaurée en 4K en 2021 (superbe).
Gérard Philipe et Gina Lollobrigida dans Fanfan la Tulipe de Christian-Jaque.
Fanfan la Tulipe de Christian-Jaque.
Fanfan la Tulipe au cinéma : Fanfan-la-Tulipe (1903) des Frères Lumière Fanfan la Tulipe (1907) d’Alice Guy Fanfan-la-Tulipe (1925) René Leprince avec Aimé Simon-Girard Fanfan la Tulipe (1952) de Christian-Jaque avec Gérard Philipe Fanfan la Tulipe (2003) de Gérard Krawczyk avec Vincent Perez et Penelope Cruz
A Paris, en 1640, le turbulent Cyrano de Bergerac, dont l’esprit est aussi vif et acéré que la rapière, aime en secret sa cousine Roxane. Hélas, son physique ingrat est un obstacle insurmontable, d’autant plus que la belle n’a d’yeux que pour le beau Christian de Neuvillette…
Cette réalisation de Jean-Paul Rappeneau est, sans doute aucun, la plus brillante adaptation de la pièce d’Edmond Rostand. Le cinéaste en a écrit le scénario avec l’aide de Jean-Claude Carrière. La pièce durant 4 heures, il a fallu raccourcir de nombreux passages pour arriver à un film de 2h17. Ils ont su à la fois être très fidèles au texte et créer un grand spectacle de cape et d’épée. Les dialogues sont en alexandrins et Gérard Depardieu donne du relief à son personnage et surtout beaucoup de panache. Bien entendu, la réussite du film doit beaucoup à l’acteur puisque la grande majorité des textes sont prononcés par lui. Les scènes emblématiques (la péninsule, le balcon, la lecture finale de la lettre) gardent bien toute leur puissance. Les autres acteurs sont tout aussi irréprochables. Les scènes d’action ont de l’ampleur et la musique de Jean-Claude Petit contribue à apporter un indéniable lyrisme. Ce Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rappeneau est une brillante réussite. Elle: Lui :
Gérard Depardieu et Philippe Volter dans Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rappeneau.
Remarques :
* Aux Césars 1991, ce fut une pluie de récompenses : le film a reçu 10 Césars (meilleur film, Depardieu, Rappeneau, Weber, musique, photographie, décors, costumes, montage, son). Il faut aussi signaler deux récompenses à Cannes (Depardieu + photographie) et même un Oscar (costumes) et de nombreux autres prix. En 1995, le César des Césars a été attribué à Jean-Paul Rappeneau pour ce même film.
* Toutes les adaptations en long métrage : Cyrano de Bergerac, film italien d’Augusto Genina (1923) avec Pierre Magnier Cyrano de Bergerac, film français de Fernand Rivers (1946) avec Claude Dauphin Cyrano de Bergerac, film américain de Michael Gordon (1950) avec José Ferrer Cyrano de Bergerac, film français de Jean-Paul Rappeneau (1990)
à noter également : Cyrano et d’Artagnan, film d’Abel Gance (1963), une fantaisie en vers avec José Ferrer et Jean-Pierre Cassel.
Le siège d’Arras dans Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rappeneau.
Anne Brochet dans Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rappeneau.
« Les Trois Mousquetaires: Première époque – Les ferrets de la reine »
« Les Trois Mousquetaires: Deuxième époque – La revanche de Milady »
Au XVIIe siècle, le jeune D’Artagnan quitte sa Gascogne natale pour aller à Paris où il va postuler pour s’engager dans le régiment des mousquetaires du roi Louis XIII. Il fait rapidement la connaissance d’Athos, Porthos et Aramis. Devenus amis, ils vont devoir déjouer les plans machiavéliques de Richelieu… Cette version des Trois Mousquetaires d’Alexandre Dumas fait partie des plus connues car elle a bénéficié de nombreux passages à la télévision et, pour toute une génération de bambins, ce fut le premier contact avec ce roman épique. Ce n’est certainement pas la meilleure. L’histoire est simplifiée au maximum pour en faire un grand divertissement, ponctué par des combats à l’épée qui tournent souvent à la pantalonnade. Pour simplifier encore plus, les adaptateurs ont pratiqué des ellipses importantes qui rendent l’histoire guère compréhensible. Si les décors sont soignés, l’interprétation n’est pas des plus remarquables, loin de là. Elle: – Lui :