14 janvier 2024

The Lost King (2022) de Stephen Frears

The Lost KingPhilippa Langley vit à Edimbourg. Elle souffre du syndrome de fatigue chronique, est séparée de son mari et sur une voie de garage sur le plan professionnel. Après avoir vu une pièce de Shakespeare, elle se documente sur le roi Richard III et acquiert vite la conviction que l’image très négative qu’en donne Shakespeare ne correspond pas à la réalité. Elle devient rapidement obsédée par le sujet et se met en tête de retrouver l’endroit où Richard III a été enterré…
The Lost King est un film britannique réalisé par Stephen Frears. Ecrit par Steve Coogan et Fred Pope, le scénario s’inspire de l’histoire vraie de Philippa Langley, qui a entrepris ses propres recherches pour retrouver les restes du roi Richard III en 2012. L’histoire est assez incroyable : la façon dont cette femme, modeste et sans aucune formation dans le domaine, a prouvé à tous les historiens qu’ils avaient tort est invraisemblable. Stephen Frears la met en scène de façon amusante, c’est une comédie. Les universitaires ne sont pas épargnés, le réalisateur montrant comment ils ont d’abord raillé le projet avant de s’en approprier le mérite une fois la découverte faite. Le récit est aussi plaisant que passionnant.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Sally Hawkins, Steve Coogan, Harry Lloyd, James Fleet, Mark Addy, Lee Ingleby
Voir la fiche du film et la filmographie de Stephen Frears sur le site IMDB.
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Sally Hawkins dans The Lost King de Stephen Frears.

13 janvier 2024

Indiana Jones et le Cadran de la destinée (2023) de James Mangold

Titre original : « Indiana Jones and the Dial of Destiny »

Indiana Jones et le Cadran de la destinée (Indiana Jones and the Dial of Destiny)1944, Indiana Jones tente de récupérer la lance de Longinus (le légionnaire qui a blessé Jésus pendant sa crucifixion) dont les nazis se sont emparés. Il embarque à bord d’un train chargé d’objets d’arts pillés… 25 ans plus tard, en 1969, Indiana Jones s’apprête à prendre sa retraite de professeur d’archéologie. Mais tout va basculer avec l’irruption de la fille d’un de ses anciens collègues…
Indiana Jones et le Cadran de la destinée est un film d’aventures américain réalisé par James Mangold. Il s’agit du cinquième et (très probablement) ultime volet de la saga cinématographique Indiana Jones. S’il ne réalise pas, Steven Spielberg reste producteur avec George Lucas. L’esprit est parfaitement respecté, on retrouve le même dosage d’aventures fantastiques à la Tintin avec un humour constant et une pointe de dérision. Les scènes d’action sont spectaculaires mais sans excès ou effets inutiles. La longue (et mouvementée) séquence d’ouverture montre un Harrison Ford rajeuni par informatique. Mais la scène la plus étonnante se trouve vers la fin. Contrairement à d’autres sagas, ce nouveau volet est largement à la hauteur des précédents. Une merveille. J’avoue ne pas comprendre pourquoi critique et public lui ont réservé un accueil mitigé.
Elle:
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Harrison Ford, Phoebe Waller-Bridge, Mads Mikkelsen, Antonio Banderas, Karen Allen, John Rhys-Davies, Ethann Isidore
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Harrison Ford et Phoebe Waller-Bridge dans Indiana Jones et le Cadran de la destinée (Indiana Jones and the Dial of Destiny) de James Mangold.

La saga Indiana Jones (réalisés par Steven Spielberg à l’exception du dernier) :
1) Les aventuriers de l’arche perdue (Raiders of the lost ark) (1981)
2) Indiana Jones et le temple maudit (Indiana Jones and the temple of doom) (1984)
3) Indiana Jones et la dernière croisade (Indiana Jones and the last crusade) (1989)
4) Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal (Indiana Jones and the kingdom of the crystal skull) (2008)
5) Indiana Jones et le Cadran de destinée (Indiana Jones and the Dial of Destiny) (2023) réalisé par James Mangold.

28 décembre 2023

Les Aventuriers de l’arche perdue (1981) de Steven Spielberg

Titre original : « Raiders of the Lost Ark »

Les Aventuriers de l'arche perdue (Raiders of the Lost Ark)1936. L’aventurier et professeur d’archéologie Indiana Jones est mandaté par les services secrets pour tenter de retrouver l’Arche d’Alliance où Moïse conserva les Dix Commandements alors qu’Hitler mènent de fouilles de grande envergure pour s’en emparer…
Les Aventuriers de l’arche perdue est un film d’aventures américain réalisé par Steven Spielberg sur une histoire de par George Lucas, scénarisé par Lawrence Kasdan. Comme pour la Guerre des étoiles, Lucas a cherché à retrouver l’esprit des bandes dessinées d’aventures des années trente : de nombreuses péripéties extraordinaires où la vraisemblance n’est pas importante. Le film est une grande réussite. C’est effectivement une succession ininterrompue de rebondissements, de situations périlleuses et Steven Spielberg excelle à les rendre très crédibles. Il n’y a que très peu de scènes pour laisser le spectateur souffler. Même la scène d’ouverture (une introduction hors-histoire, à l’instar des James Bond) est un véritable bijou. L’humour est constant, venant équilibrer la tension permanente. Le succès fut immense et les tentatives de copie innombrables (sans jamais égaler l’original). C’est toujours un plaisir de revoir ce film devenu une référence du film d’aventures.
Elle:
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Harrison Ford, Karen Allen, Paul Freeman, Ronald Lacey, John Rhys-Davies, Denholm Elliott, Alfred Molina
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Harrison Ford dans la célèbre scène d’ouverture de
Les Aventuriers de l’arche perdue (Raiders of the Lost Ark) de Steven Spielberg.

Remarque :
À partir de l’an 2000, il est exploité sous le nom Indiana Jones et les Aventuriers de l’arche perdue (Indiana Jones and the Raiders of the Lost Ark).

24 février 2018

La Maison du Maltais (1938) de Pierre Chenal

La Maison du MaltaisA Sfax en Tunisie, Safia est une prostituée au grand cœur qui mène une vie difficile. Matteo, dit « le Maltais », un vagabond un peu poète, s’éprend d’elle. Safia consent à aller vivre dans sa maison paternelle…
La Maison du Maltais de Pierre Chenal est la seconde adaptation du roman homonyme de Jean Vignaud. Ce mélodrame colonial qui se déroule pour moitié en Tunisie et pour moitié à Paris permet à Pierre Chenal de créer une atmosphère trouble comme il les aime. Comme toujours, il s’entoure de comédiens de premier ordre et d’une excellente équipe technique. La photographie de Curt Courant est remarquable, notamment dans le souk, même si la qualité de la copie ne nous permet pas toujours d’en profiter pleinement. La partie tunisienne évoque tout naturellement Pépé le Moko sorti l’année précédente. Tout comme ce dernier, La Maison du Maltais mérite sa place parmi les classiques du cinéma français.
Elle: 4 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Viviane Romance, Marcel Dalio, Pierre Renoir, Louis Jouvet, Jany Holt
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Voir aussi la chronique du film sur le blog Mon cinéma à moi qui rapporte des informations intéressantes sur la genèse du film, tirées du livre de souvenirs de Pierre Chenal et de l’autobiographie de Marcel Dalio.

Précédente adaptation :
La Maison du Maltais (1928) de Henri Fescourt avec Tina Meller et Sylvio de Pedrelli (film perdu).

La Maison du Maltais
Marcel Dalio dans La Maison du Maltais de Pierre Chenal. Cette scène de la première rencontre entre Safia et Matteo est un petit bijou…

la Maison du Maltais
Viviane Romance, Pierre Renoir et Louis Jouvet dans La Maison du Maltais de Pierre Chenal.

10 avril 2017

La Malédiction des pharaons (1959) de Terence Fisher

Titre original : « The Mummy »

La Malédiction des pharaonsEn 1895, trois archéologues anglais découvrent le tombeau de la princesse Ananka, grande prêtresse égyptienne du temple de Karnak, morte il y a quatre mille ans. Mais dès l’ouverture de cette tombe, l’un d’entre eux perd la raison sans que l’on comprenne pourquoi… Après Frankenstein et Dracula, Terence Fisher et la Hammer poursuivent leur démarche de réappropriation des grands thèmes fantastiques des années 30 en reprenant le thème de la momie. Mais le film n’est pas tant un remake du fameux The Mummy de Karl Freund (1932), il s’agit plutôt du remake de The Mummy’s Hand de Christy Cabanne (1940). Si le scénario n’est pas spécialement riche, le film est plutôt réussi et ne manque pas de charme : la photographie de Jack Asher est remarquable, l’atmosphère est prenante à souhait et la silhouette de Christopher Lee en momie vivante est imposante (l’acteur mesurait 1m96 et paraît faire au moins 20 cm de plus). La Malédiction des pharaons montre en outre tout le savoir faire de la Hammer pour obtenir un résultat très convaincant avec des moyens limités : c’est particulièrement net dans les séquences se déroulant dans l’Egypte ancienne qui sont très réussies. La mise en scène de Terence Fisher est sans faille, le réalisateur sait rester à l’écart de tout effet facile. La Hammer donnera trois suites au film au cours de la décennie suivante.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Peter Cushing, Christopher Lee, Yvonne Furneaux
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The MummyLa française Yvonne Fourneaux dans les bras de Christopher Lee dans La Malédiction des pharaons de Terence Fisher.

The MummyPeter Cushing est aux aguets dans La Malédiction des pharaons de Terence Fisher.