24 mai 2008

Si le vent soulève les sables (2006) de Marion Hänsel

Si le vent soulève les sablesElle :
Ce film adapté du très beau roman de Martin Durin-Valois intitulé Chamelle se veut être un message d’alerte face à la pénurie d’eau qui menace la planète et oblige des peuples à errer sans fin pour survivre. J’ai préféré de loin le roman qui dépeint avec une intensité poignante la longue errance d’une famille nomade à la recherche de l’eau. Certes, cette quête dans le film est dépouillée, brute et douloureuse dans les brûlants déserts de pierre mais il manque les dialogues et pensées intérieures qui assaillent les personnages. Il est parfois bien difficile de remplacer les mots d’un écrivain, même en étant parfaitement en phase avec lui.
Note : 3 étoiles

Lui :
Dans un pays d’Afrique, une famille part chercher de l’eau avec un chameau et un petit troupeau de chèvres. De longues journées de marche dans des régions désertiques les attendent. Si le vent soulève les sables est adapté du roman du français Marc Durin-Vallois, Chamelle, livre par lequel il voulait nous sensibiliser à l’importance de cette ressource essentielle et limitée, l’eau. Le film de Marion Hänsel prolonge sa portée, la cinéaste ayant parfaitement su mettre en place cette atmosphère de dénuement et réflexes de survie sans jamais utiliser de sentimentalisme racoleur ou d’apitoiement facile. Il y a une force certaine dans ses personnages et l’environnement extrêmement aride et inhospitalier ne fait que renforcer ce sentiment. La qualité de la réalisation de Si le vent soulève les sables est patente et sa bande sonore particulièrement remarquable. S’il n’est pas sans défaut, le film a une certaine force d’impact.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Isaka Sawadogo , Carole Karemera
Voir la fiche du film et la filmographie de Marion Hänsel sur le site imdb.com.

22 mai 2008

La source thermale d’Akitsu (1962) de Yoshishige Yoshida

Titre original : « Akitsu onsen »

La Source thermale d’AkitsuElle :
Ce film de Yoshida m’a moins enthousiasmée que Bon à Rien, me paraissant même un peu long et répétitif, sentiment accentué par une musique de type mélo trop omniprésente. Il n’en reste pas moins que cette histoire d’amour avorté entre une jeune femme qui tombe amoureuse de l’homme qu’elle sauve de la mort est assez poignante, surtout dans la dernière partie du film où les scènes avec l’amant sont déchirantes et intenses. Les quelques rendez-vous qui s’étalent sur plus de dix ans avec cet homme qui ne s’engage pas en amour laissent entrevoir une femme qui s’étiole progressivement et nourrit l’envie de mourir. Yoshida continue de nous éblouir par ses paysages urbains et de nature, son sens du cadrage, de la composition et des éclairages.
Note : 3 étoiles

Lui :
La Source Thermale d’Akitsu nous montre Yoshishige Yoshida explorer le genre du mélodrame : à la fin de la seconde guerre mondiale, une jeune fille redonne le goût à la vie à un homme très malade venu à la source thermale d’Akitsu. Elle en tombe amoureux mais il repart à Tokyo. Ils se reverront quatre fois au cours des 20 années qui suivent. Hiroyuki Nagato peine à donner une réelle présence à son personnage et le film repose beaucoup sur les épaules de Mariko Okada qui porte son rôle avec beaucoup de charme, de pudeur et de force. Pour l’anecdote : elle épousera Yuri Yoshida 2 ans plus tard. Si l’histoire en elle-même manque d’intensité et ne semble pas atteindre une grande dimension lyrique, La Source Thermale d’Akitsu est surtout remarquable par sa forme, par de superbes plans qui donnent au film une indéniable dimension graphique. La bande sonore est en revanche quelque peu désagréable du fait d’une musique trop présente.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Mariko Okada, Hiroyuki Nagato
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21 mai 2008

Mon fils à moi (2006) de Martial Fougeron

Mon fils à moiElle :
Ce premier long métrage sur un amour maternel dévorant et destructeur est une grande réussite. La mise en scène est sobre et bouleversante ; elle se penche essentiellement sur les regards et les silences puisque la communication semble bannie au sein de cette famille qui se disloque. Nathalie Baye incarne une mère glaciale, autoritaire et tyrannique qui, au nom d’un amour ambigu pour son fils, le dévore et le détruit. L’amour fait peu à peu place à la haine car cette femme ne supporte pas de voir son fils devenir autonome au moment de l’adolescence, elle veut le garder tout entier pour elle. Pour y parvenir, elle le séquestre, le bat, lui ôte toute parcelle de liberté sans que son mari incarné par Olivier Gourmet ne s’indigne et ne réagisse.
Note : 5 étoiles

Lui :
Pour son premier long métrage, Mon fils à moi, Martial Fougeron réussit à créer une forte tension dans cette histoire de mère ultra possessive envers son enfant de 13 ans, sans toutefois dramatiser à outrance une situation qui nous met presque un peu mal à l’aise en tant que spectateur. Nathalie Baye se dévoile assez étonnante dans ce rôle à contre-pied de son image habituelle. Froide et autoritaire, elle passe rapidement d’une connivence ambiguë avec son fils à une attitude obsessionnelle et destructrice. Elle nous apparaît alors assez effrayante. Egalement à contre emploi, Olivier Gourmet est ici totalement effacé… Martial Fougeron a su trouver le bon équilibre et le ton juste : Mon fils à moi a une indéniable force sans user de spectaculaire. Un drame ordinaire pourrait-on dire.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Nathalie Baye, Victor Sévaux, Olivier Gourmet, Marie Kremer, Emmanuelle Riva
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18 mai 2008

Le candidat (2007) de Niels Arestrup

Le CandidatElle :
Je n’ai absolument pas été convaincue par l’intérêt de ce film, censé démonter les arcanes de la préparation d’un homme politique à une élection présidentielle. Je l’ai trouvé plat, vide et ennuyeux à l’image de ce candidat président incarné par un Yvan Attal guère crédible. Le milieu grand bourgeois de ces hommes de pouvoir vivant dans un château et roulant dans des Jaguar rutilantes n’est pas très plausible non plus. L’ensemble est trop caricatural.
Note : 2 étoiles

Lui :
Passant pour la première fois derrière la caméra, le comédien Niels Arestrup n’a visiblement pas cherché la vraisemblance avec Le Candidat : Yvon Attal n’est pas crédible une seule seconde dans le rôle d’un homme politique, pas plus que ne le sont ses conseillers proches et l’environnement très grand bourgeois apparaît même décalé. C’est plutôt l’homme en lui-même qui semble l’avoir intéressé, un candidat à l’élection présidentielle en proie à de profonds doutes sur lui-même et sa crédibilité, justement. Le problème est, qu’à part abuser de regards fuyants et de fronts bas, Yvan Attal ne donne aucune dimension à son personnage et dès lors Le Candidat n’évoque plus qu’une pâle, et un peu vide, variation sur le pouvoir de l’image.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Yvan Attal, Niels Arestrup, Clotilde de Bayser, Maurice Bénichou
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Remarque : Niels Arestrup a su habilement éviter tout rapprochement entre ses personnages et des hommes politiques existants, même si Yvan Attal a déclaré avoir rencontré François Hollande et que le personnage joué par Niels Arestrup peut évoquer Lionel Jospin dans nos esprits (quoique son train de vie et son geste à la fin, franchement grotesque, du film l’en éloigne…).

16 mai 2008

Short Cuts (1993) de Robert Altman

”ShortElle :
(pas vu)

Lui :
Short Cuts nous dépeint en une longue et vaste fresque une certaine vision de l’Amérique moyenne. Le film nous fait suivre une petite dizaine de couples à Los Angeles sur quelques jours. Certains personnages finissent par se croiser, d’autres pas (les gens branchés appellent cela un « film choral »…) Le montage est assez subtil et Altman filme d’une façon à la fois fluide et précise. Sur le fond, la vision du cinéaste est assez mordante, presque terrifiante dans un premier temps tant ces personnages sont superficiels, lâches, hypocrites (tout en subtilité cependant, car les caractères ne sont pas exacerbés au point de rendre les personnages repoussants) mais au fur et à mesure que le film avance, on sent percer un certain regard d’attendrissement d’Altman et de compréhension, certains personnages prenant même une certaine richesse, ou du moins d’humanité (étonnante scène de la cafétéria avec Jack Lemmon). Les femmes sont beaucoup plus épargnées : quand elles trichent, c’est souvent par nécessité. Short Cuts tire sa source d’écrits de Raymond Carver. Les personnages de la violoncelliste et de sa mère chanteuse (Annie Ross) ont été introduits par Altman et il faut bien avouer que ce ne sont pas les plus réussis. La vision de l’Amérique qu’Altman nous présente avec Short Cuts semble autant d’actualité 15 ans plus tard ; elle l’est tout autant en Europe. Short Cuts est très certainement à ranger parmi les films les plus marquants d’Altman.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Andie MacDowell, Tim Robbins, Bruce Davison, Jack Lemmon, Julianne Moore, Matthew Modine, Lily Tomlin, Tom Waits, Anne Archer, Frances McDormand, Peter Gallagher, Lyle Lovett
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15 mai 2008

Le direktor (2006) de Lars von Trier

Titre original : « Direktøren for det hele »

Le direktorElle :
(pas vu)

Lui :
Dès les premières minutes, Le Direktor surprend, il peut même dérouter, mais assez rapidement tout se met en place : le directeur d’une petite société informatique danoise a l’habitude de faire endosser toutes ses décisions désagréables par un « grand directeur » fictif. Voulant vendre la société, il se voit obligé d’engager un acteur pour jouer le rôle de ce grand directeur. L’acteur va prendre son rôle très au sérieux… On peut bien entendu voir en Le Direktor une critique du monde du travail mais elle n’est présente qu’en fond de trame : contre toute attente, le film de Lars von Trier est avant tout une comédie car le réalisateur se concentre surtout sur les rapports humains, s’amusant à les faire évoluer parfois même de façon un peu caricaturale. L’acteur est obligé de (re)composer son personnage et de naviguer à vue, ce qui occasionne des situations amusantes, et le regard que les membres du staff porte sur lui change parfois rapidement. Ce style de mise en situation donne un recul considérable sur ce petit microcosme d’une dizaine de personnes. L’humour est omniprésent dans Le Direktor, Lars von Trier semblant vouloir s’amuser de tout, y compris de lui-même (il fait même dire à un de ses personnages : « Tu n’as pas écouté, ou alors c’est comme dans un film du Dogme, on n’entend pas bien »). Son homme d’affaires islandais est particulièrement haut en couleur (les islandais ne portent pas les danois dans leur cœur, l’Islande ayant été longtemps sous domination danoise). Sur le plan de la forme, Le Direktor comporte une originalité de taille : tous les plans ont été décidés par un ordinateur auquel il avait fourni un certain nombre de règles. Sautes fréquentes et cadrages parfois hasardeux sont une conséquence visible du procédé qui semble surtout relever de l’exercice de style. Mais cela n’empêche pas Le Direktor d’être une comédie particulièrement savoureuse et très réussie.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Jens Albinus, Peter Gantzler, Iben Hjejle, Mia Lyhne
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14 mai 2008

L’aventure intérieure (1987) de Joe Dante

Titre original : « Innerspace »

”L’aventureElle :
(pas vu)

Lui :
Bien qu’il soit sur le même thème, L’Aventure Intérieure n’est nullement un remake ou une suite du Voyage Fantastique que Richard Fleischer a tourné 20 ans plus tôt. Cette fois, il s’agit d’une comédie où Dennis Quaid, militaire miniaturisé avec son mini submersible, se retrouve par erreur dans le corps d’un quidam (Martin Short) avec des voleurs de secrets militaires à ses trousses. Le film de Joe Dante est certes léger mais rendu vraiment amusant par les contorsions et les pitreries de Martin Short qui, visiblement, ne ménage pas ses efforts. Les scénaristes ont su éviter de forcer le trait et les situations sont bien exploitées. Meg Ryan (dont c’est le premier grand rôle à l’écran) est tout à fait charmante. L’aventure intérieure constitue donc avant tout un divertissement qui nous fait passer un bon moment.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Dennis Quaid, Martin Short, Meg Ryan, Kevin McCarthy
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Anecdote : Dennis Quaid et Meg Ryan se marient à la fin du film, chose qu’ils feront dans la vraie vie quelques années plus tard…

13 mai 2008

Le voyage fantastique (1966) de Richard Fleischer

Titre original : « Fantastic voyage »

Le voyage fantastique Elle :
(pas (re)vu)

Lui :
Pour sauver un savant récemment passé à l’Ouest, une équipe de cinq chirurgiens est miniaturisée pour être ensuite introduite dans son corps. Ils ont pour mission d’aller détruire un caillot de sang situé dans le cerveau. Le Voyage Fantastique bénéficia d’un budget très important de la part de la Fox, dont plus de la moitié passa dans les décors et les effets spéciaux. Les décors sont en effet superbes, parfois même surréalistes ou psychédéliques. Le monde recréé reste magique encore aujourd’hui et porteur d’imaginaire ; sur ce plan, Le Voyage Fantastique relève de la meilleure veine de la science-fiction. Le voyage fantastiqueA la demande expresse de Richard Fleischer, le petit sous-marin utilisé fut conçu par Harper Goff, le créateur du Nautilus de 20 milles lieux sous les mers. Les acteurs jouèrent suspendus à des câbles, filmés à deux fois et demie la vitesse normale pour donner l’impression de lenteur des mouvements. Certaines scènes restent vraiment marquantes : la chute de la paire ciseaux, la traversée du cœur, la forêt dans un muscle et l’attaque assez suggestive des anticorps sur Raquel Welch… Le Voyage Fantastique pourra toutefois sembler avoir vieilli à des yeux modernes, notamment du fait du jeu assez terne et conventionnel des acteurs.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Stephen Boyd, Raquel Welch, Edmond O’Brien, Donald Pleasence
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Remarques : Ce film fut mis en roman par Isaac Asimov par deux fois : Fantastic Voyage en 1966 et Fantastic Voyage II: Destination Brain en 1987 (ce dernier n’étant pas une suite mais une réécriture pour une meilleure cohérence sur le plan scientifique).

Le Voyage Fantastique est aussi le titre français d’un film d’Henry Koster (No Highway) de 1951 avec Marlène Dietrich et James Stewart. Aucun lien entre les deux films (c’est une histoire d’avion dont on prédit le crash imminent, un film catastrophe en quelque sorte).

Autres films sur le même thème :
L’aventure intérieure de Joe Dante (1987) avec Dennis Quaid et Martin Short.

12 mai 2008

Jugez-moi Coupable (2006) de Sidney Lumet

Titre original : « Find me guilty »

Jugez-moi CoupableElle :
Basé sur une histoire vraie, ce film sur le très long procès d’une vingtaine de mafieux n’est pas très convaincant. Presque deux ans s’écoulent avant que le verdict ne soit rendu. Les jours s’égrènent autour de l’accusé sans que l’on apprenne grand-chose sur les autres inculpés. Le personnage principal, qui purge en outre une peine de trente ans, assure seul sa défense avec un tel bagout que le jury ne reste pas insensible. Sydney Lumet le rend presque sympathique en montrant ses fêlures et ses faiblesses. L’issue du procès laisse perplexe quant à la réelle compétence du jury.
Note : 2 étoiles

Lui :
Prenant place dans la longue tradition des films de procès, Jugez-moi Coupable nous plonge dans le plus long procès de l’histoire judiciaire américaine où 20 membres de la Mafia italienne furent jugés (2 ans de procès en 1987-88). L’originalité est que l’un des prévenus se défendit lui-même et Sidney Lumet se concentre sur lui, sur ses interventions hors des sentiers battus, plutôt que sur le déroulement du procès en lui-même. Les grandes sautes et ellipses font que l’on manque de recul et d’éléments pour porter un jugement, on ne peut donc être que spectateur. De plus, le propos de Lumet n’est pas très clair : s’agit-il de montrer le dysfonctionnement de la justice, de montrer qu’un gangster peut avoir une grande droiture, de souligner le comportement hors du commun de ce trafiquant ? Décidemment, le Lumet de Jugez-moi Coupable est bien loin du Lumet de Douze Hommes en Colère… Le film repose beaucoup sur son acteur principal, Vin Diesel, qui est ici assez étonnant : bien loin de ses personnages habituels de films d’action, il parvient à donner une réelle dimension à son personnage et surtout une grande humanité (ce qui peut paraître discutable, bien entendu, mais il faut garder à l’esprit que les scénaristes ont travaillé longuement avec le vrai Giacomo DiNorscio). Mais sa performance n’empêche pas Jugez-Moi Coupable de n’être guère convainquant.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Vin Diesel, Peter Dinklage, Ron Silver, Alex Rocco
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11 mai 2008

Torpilles sous l’Atlantique (1957) de Dick Powell

Titre original : The Enemy Below

Torpilles sous l'AtlantiqueElle :
(En bref) Cette course poursuite entre un destroyer américain et un sous-marin allemand se revèle haletante et plutôt intense.
Note : 3 étoiles

Lui :
(En bref)Torpilles sous l'Atlantique Torpilles sous l’Atlantique est un film de guerre assez classique, un jeu de chat et de la souris entre un commandant américain, courageux et rusé comme un renard (Robert Mitchum), et un commandant allemand courageux… mais bien moins futé (Curd Jürgens). Le film se laisse regarder sans déplaisir. A noter que Dick Powell fut avant tout un acteur avant de passer à la réalisation en fin de carrière (il fut même l’un des premiers à faire cela).
Note : 3 étoiles

Acteurs: Robert Mitchum, Curd Jürgens, David Hedison, Theodore Bikel
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