8 mai 2008

Le chien jaune (1932) de Jean Tarride

”LeElle :
(pas vu)

Lui :
Le Chien Jaune de Jean Tarride et La Nuit du Carrefour de Jean Renoir sont les deux premières adaptations d’un roman de Simenon à l’écran, les deux premiers d’une (très) longue liste donc. Force est de constater que le Le Chien Jaune est bien moins prenant que le film de Renoir tourné la même année. Le rythme est assez lent et l’intrigue plutôt mal exposée et développée. C’est le père du réalisateur qui joue le rôle de l’inspecteur Maigret. Son personnage est assez dans le ton, extrêmement placide.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Abel Tarride, Rosine Deréan, Robert Le Vigan
Voir la fiche du film et la filmographie de Jean Tarride sur le site imdb.com.

7 mai 2008

La maison dans l’ombre (1950) de Nicholas Ray

Titre original : « On dangerous ground »

”LaElle :
(pas vu)

Lui :
On Dangerous Ground (titre maladroitement traduit par La Maison dans l’Ombre) est un de ces films largement sous-estimés de Nicholas Ray. Le thème se situe dans la droite ligne de In a Lonely Place (Le Violent) qu’il tourna la même année : un homme qui a du mal à réfréner une certaine violence nourries de frustrations accumulées. Cette fois, c’est d’un policier dont il s’agit mais ce statut ne lui donnera pas suffisamment de légitimité puisqu’il se fera muter dans le Nord à la suite d’un interrogatoire trop appuyé. Ainsi, La Maison dans l’Ombre est architecturé en deux grandes parties : la première est tout à fait dans le style film noir, tout en ambiances nocturnes et nous faisant suivre le travail d’une équipe de policiers, la seconde se déroule en grande partie en plein jour, dans la neige, cette lumière symbolisant une certaine prise de conscience de notre homme impétueux qui retrouvera une certaine humanité. Robert Ryan exprime avec beaucoup de force ce tempérament impitoyable et, face à lui, Ida Lupino parvient à enlever tout le pathos que son personnage aurait pu porter. Un très beau film.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Ida Lupino, Robert Ryan, Ward Bond, Ed Begley
Voir la fiche du film et la filmographie de Nicholas Ray sur le site imdb.com.

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Note : La RKO garda le film terminé dans ses tiroirs pendant deux années avant de distribuer La Maison dans l’Ombre en 1952 seulement. Il fut amputé de 10 minutes ce qui rend la fin assez confuse et mal construite. De plus, dans le scénario initial d’Albert Isaac Bezzerides (adapté d’un roman), Mary rejetait Jim à la fin du film, ce qui n’empêchait ce dernier de trouver un certain apaisement dans son travail de policier. La fin qui fut finalement retenue, sur l’insistance des studios (Howard Hughes en l’occurrence), est plus hollywoodienne et un peu lénifiante, il faut bien l’avouer.

5 mai 2008

Bon à rien (1960) de Yoshishige Yoshida

Titre original : « Rokudenashi »

Bon à rienElle :
Le premier film aux accents de Nouvelle Vague de ce cinéaste japonais méconnu est une belle découverte. Yoshida pose un regard bien personnel sur la jeunesse japonaise et on mesure toute la différence avec un cinéma plus classique, comme celui d’Ozu par exemple. Les références au Japon traditionnel sont absentes. Le réalisateur se penche sur la fascination qu’exerce l’Amérique, les dérives de la société de consommation qui n’entrouvre aucune perspective d’avenir et aucune passion pour la jeunesse. Seuls comptent l’argent et le pouvoir. Sur fond de jazz, de vide et d’ennui, ces jeunes oisifs riches et pauvres sont en errance; ce sont des « bons à rien ». Une femme tente de montrer le droit chemin. La perception qu’en donne Yoshida est étonnamment libre et audacieuse alors qu’on imagine à cette époque des femmes soumises. Le cinéma de Yoshida est précurseur et novateur. Sa mise en scène est superbe. Elle révèle une grande maîtrise de l’éclairage, de l’utilisation de la lumière, de la composition. Sa palette noir et blanc est de toute beauté.
Note : 5 étoiles

Lui :
Premier long métrage de Yoshishige Yoshida, Bon à Rien est vraiment un film à découvrir et il paraît assez inconcevable que ce cinéaste soit si mal connu en Occident. Dès son premier film, il montre une belle maîtrise de la mise en scène et surtout un grand esthétisme dans sa façon de filmer les visages et les corps ou dans la composition de ses images. Le noir et blanc lui permet de jouer remarquablement avec la lumière, donnant une impression de grande pureté à son cinéma. Kijû Yoshida sait aussi créer une atmosphère forte où transpire l’ennui et la frustration de ces quatre « mauvais garçons » qui ont bien du mal à trouver leur voie. Bon à Rien respire l’esprit de la Nouvelle Vague. Quel plaisir de découvrir un tel cinéaste.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Hizuru Takachiho, Masahiko Tsugawa, Yusuke Kawazu
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4 mai 2008

Blonde Crazy (1931) de Roy Del Ruth

Autre titre : « Larceny Lane » (UK)

”BlondeElle :
(pas vu)

Lui :
Tourné peu après L’Ennemi Public, ce Blonde Crazy permit à James Cagney de consolider sa popularité naissante. Certes, il joue toujours un escroc, mais cette fois c’est un escroc à la petite semaine qui se révèle être très sympathique car éperdument amoureux de Joan Blondell. Tous les deux sont parfaitement complémentaires à l’écran et forment un remarquable duo. Le film eut un tel succès que Cagney alla renégocier son contrat chez Jack Warner qui lui tripla presque son salaire ! Vu aujourd’hui, Blonde Crazy a tout de même un peu vieilli et semble manquer un peu de flamboyance, mais le film reste plaisant.
Note : 3 étoiles

Acteurs: James Cagney, Joan Blondell, Louis Calhern, Ray Milland
Voir la fiche du film et la filmographie de Roy Del Ruth sur le site imdb.com.

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3 mai 2008

La Vérité (1960) de Henri-Georges Clouzot

La VéritéElle :
Un excellent film qui souffle le vent de la rébellion et même annonce les grands bouleversements qui vont agiter la société française de ces années 60. Ce drame passionnel qui se joue entre un jeune chef d’orchestre et sa jeune amie volage éprise de liberté donne lieu à un procès où les corps institutionnels (avocats, juges, police, famille) sont férocement montrés par le cinéaste pour leur rigidité, leurs conventions ridicules, leur hypocrisie, leur propension à créer du sensationnel pour alimenter les journaux. Clouzot fait des allers retours entre le déroulement des évènements et le tribunal. La Vérité fait la part belle à une jeunesse qui se réveille, provoque, bouleverse les codes moraux et désire s’émanciper. Le ton est plein de fraîcheur, de désinvolture, d’insouciance, de sensualité et d’humour.
Note : 5 étoiles

Lui :
La jeune et jolie Dominique (Brigitte Bardot) est jugée pour le meurtre du seul homme qu’elle ait aimé (Sami Frey). La société voit en elle une jeune fille aux mœurs dissolues et refuse de reconnaître le crime passionnel. La Vérité est mis en scène avec grande précision par Henri-Georges Clouzot, les scènes de prétoires étant entrecoupées de flashbacks nous permettant de mieux mesurer le décalage entre la vision de la Justice et la réalité. Les joutes oratoires entre avocats (Charles Vanel et Paul Meurisse) sont assez brillantes ; elles auraient été inspirées au cinéaste par celles de Maîtres René Floriot et Maurice Garçon. La direction d’acteurs est tout aussi précise et La Vérité offre incontestablement à Brigitte Bardot le plus grand rôle de toute sa carrière (et on peut en dire autant, très certainement, de Sami Frey). Les films de Clouzot, et celui-ci en particulier, furent raillés par les défenseurs de la Nouvelle Vague car trop représentatifs d’un « vieux cinéma ». Le recul permet de mesurer à quel point ces attaques étaient futiles tant La Vérité reste d’une indéniable force 50 ans plus tard.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Brigitte Bardot, Charles Vanel, Paul Meurisse, Sami Frey, Marie-José Nat, Louis Seigner, Jacques Perrin
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Le parallèle entre Brigitte Bardot (dont la célébrité était alors à son apogée) et son personnage dans le film a largement alimenté les chroniques. Pour ne rien arranger, Brigitte Bardot fera, comme son personnage dans La Vérité, une tentative de suicide peu après (sans qu’il n’y ait, semble t-il, de lien direct avec le film) et elle aura également une aventure avec Sami Frey.

2 mai 2008

Au nom de la Liberté (2006) de Phillip Noyce

Titre original : « Catch a Fire »

Au Nom de la LibertéElle :
Sur cette terrible page d’histoire de l’apartheid, Phillip Noyce réalise à la fois un film historique puisqu’il s’agit d’une histoire vraie et un film d’action puisqu’on voit le peuple entrer en lutte. Le personnage central est Patrick Chamusso qui devint un militant de l’ANC après avoir été arrêté sur de vagues soupçons et été torturé lors des interrogatoires. La violence gratuite et l’humiliation d’un peuple engendrent la révolte et la lutte armée. C’est un face à face entre trois millions de blancs qui ne songent qu’à se protéger avec des armes et vingt-cinq millions de noirs qui rêvent de retrouver leur liberté. Le réalisateur met en constante opposition le mode de vie privilégié des Boers blancs à celui des banlieues noires déshéritées. Il s’est beaucoup documenté sur les lieux réels et nous plonge avec de grands plans d’ensemble impressionnants dans une immense township, la grande raffinerie qui lui fait face et les quartiers des activistes de l’ANC. Tim Robbins joue un personnage ambigu et cruel qui n’hésite pas à franchir les limites pour parvenir à ses fins.
Note : 4 étoiles

Lui :
En retraçant l’action de Patrick Chamusso, personnage réel ayant combattu l’Apartheid de façon active, le film de l’australien Phillip Noyce nous montre une Afrique du Sud engluée dans une impasse : par sa brutalité et son aveuglement, la lutte du pouvoir en place contre le « terrorisme » était devenu une machine à fabriquer des « terroristes ». Au Nom de la Liberté est un beau témoignage du long et difficile combat de personnes ordinaires qui s’engagèrent dans l’A.N.C. pour faire tomber le régime ségrégationniste. Philip Noyce choisit de donner à son film un petit air de thriller, certainement pour en accroître la portée, avec une partie chasse à l’homme organisée par Tim Robbins en chef de la sécurité. S’il est un peu confus par moment, Au Nom de la Liberté reste néanmoins un film au contenu suffisamment fort pour constituer un témoignage.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Tim Robbins, Derek Luke, Bonnie Henna
Voir la fiche du film et la filmographie de Phillip Noyce sur le site imdb.com.

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30 avril 2008

Sommaire d’avril 2008

Nue propriétéBubbleMasculin, fémininMes funérailles à BerlinPas de scandaleAngelL'étoile imaginaireLe masque de Zorro

Nue propriété

(2006) de Joachim Lafosse

Bubble

(2006) de Steven Soderbergh

Masculin, féminin

(1966) de Jean-Luc Godard

Mes funérailles à Berlin

(1966) de Guy Hamilton

Pas de scandale

(1999) de Benoît Jacquot

Angel

(2007) de François Ozon

L’étoile imaginaire

(2006) de Gianni Amelio

Le masque de Zorro

(1998) de Martin Campbell

CasanovaExtension du domaine de la lutteToy Story 2Rendez-vous à minuitLa mort n'était pas au rendez-vousEt plus si affinités3h10 pour YumaLe chant du styrène

Casanova

(2005) de Lasse Hallström

Extension du domaine de la lutte

(1999) de Philippe Harel

Toy Story 2

(1999) de John Lasseter

Rendez-vous à minuit

(1940) de Lewis Seiler

La mort n’était pas au rendez-vous

(1945) de Curtis Bernhardt

Et plus si affinités

(1998) de Brad Anderson

3h10 pour Yuma

(1957) de Delmer Daves

Le chant du styrène

(1958) de Alain Resnais

Je crois que je l'aimePoussière d'AngeLe Monocle NoirL'oeil du MonocleLe Monocle rit jaune12h08 à l'est de BucarestLe violentLa consultation

Je crois que je l’aime

(2007) de Pierre Jolivet

Poussière d’Ange

(1987) de Edouard Niermans

Le Monocle Noir

(1961) de Georges Lautner

L’oeil du Monocle

(1962) de Georges Lautner

Le Monocle rit jaune

(1964) de Georges Lautner

12h08 à l’est de Bucarest

(2006) de Corneliu Porumboiu

Le violent

(1950) de Nicholas Ray

La consultation

(2006) de Hélène de Crécy

TwentyNine PalmsAmadeusA la campagneLa courtisaneLe cinquième élémentLes témoinsGolden doorInséparables

TwentyNine Palms

(2003) de Bruno Dumont

Amadeus

(1984) de Milos Forman

A la campagne

(1995) de Manuel Poirier

La courtisane

(1998) de Marshall Herskovitz

Le cinquième élément

(1997) de Luc Besson

Les témoins

(2007) de André Téchiné

Golden door

(2006) de Emanuele Crialese

Inséparables

(1999) de Michel Couvelard

Fourmiz

Fourmiz

(1998) de Eric Darnell et Tim Johnson

Nombre de billets : 33

30 avril 2008

Nue propriété (2006) de Joachim Lafosse

Nue propriétéElle :
Un film violent et bouleversant. Un couple divorcé, un père absent, une mère abandonnée qui rêve de refaire sa vie, ses deux grands fils encombrants qui ne parviennent pas à se trouver et la réprimandent comme une enfant. La grande maison de famille, qui pourrait être vendue, devient un enjeu de pouvoir et de conflit. Les querelles sont à fleur de peau, toute la famille se disloque peu à peu ne sachant comment sortir de l’impasse. Conflits ouverts entre les parents, entre la mère et un fils puis entre les deux fils. Il règne un climat étrange, presque morbide autour de ce quotidien monotone et ses rites de vie. Isabelle Huppert et les frères Renier trouvent le ton juste La douleur intérieure et les émotions effleurent chaque plan. Joachim Lafosse filme cette lente déchirure avec sensibilité, justesse et force.
Note : 5 étoiles

Lui :
Pour son troisième long métrage, le réalisateur belge Joachim Lafosse aborde le sujet d’une mère qui, 15 ans après son divorce, ne parvient pas à pouvoir choisir sa vie. Ses deux grands enfants se comportent en effet vis-à-vis d’elle presque comme des parents. L’un des grands atouts de Nue Propriété réside en une interprétation très forte et empreinte d’une rare authenticité. Les deux fils sont joués par deux frères, Jérémie Renier et, moins connu (du moins en France), Yannick Renier. S’ils ne sont pas jumeaux dans la vie puisque Yannick est l’aîné de 6 ans, ils n’en ont pas moins une implicite complicité qui sert indéniablement le film. Face à eux, Isabelle Huppert livre une interprétation remarquable de cette mère hésitante sur l’orientation à donner à sa vie. Globalement, le film évoque quelque peu les films de Pialat, impression d’ailleurs accentuée par une petite ressemblance entre le père et ce réalisateur! Bien qu’il soit un peu difficile à percevoir pour un spectateur français, Nue Propriété comporte aussi un thème sur le rapprochement des wallons et des flamands, sur les difficultés que ces deux peuples ont à vivre ensemble : l’acteur Kris Cuppens, interprétant le nouveau compagnon d’Isabelle Huppert, est en effet d’origine flamande. Un beau film, assez fort.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Isabelle Huppert, Jérémie Renier, Yannick Renier, Kris Cuppens, Patrick Descamps
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Remarque : La nue-propriété est un terme juridique désignant le fait de posséder un bien sans pouvoir en avoir la jouissance.

29 avril 2008

Bubble (2006) de Steven Soderbergh

BubbleElle :
Contrairement à ses montages élaborés et loin de l’univers du star system, Soderbergh nous offre un film brut, dépouillé aux allures de documentaire qui dépeint avec sensibilité un sous-prolétariat sans avenir. Tourné en DV avec des acteurs non professionnels, il parvient à communiquer à travers ses images la mélancolie, le vide des vies, l’absence de projets, la monotonie de la nourriture fast food et d’un travail inintéressant. Ces personnages en errance affective et sentimentale sont attachants et émouvants. La dimension policière qui s’ajoute au scénario accentue le sentiment d’étrangeté et de désolation qui découle de ce monde déshumanisé.
Note : 4 étoiles

Lui :
Si Soderbergh a pu être parfois accusé de faire un cinéma trop facile et racoleur, il semble vouloir apporter un démenti avec Bubble. Cette peinture sociale est assez sombre, avec un dépouillement souligné par une très belle musique à la guitare acoustique. Bubble prend tout d’abord des allures de documentaire pour venir se terminer sur une intrigue policière, toute simple, sans envergure, à l’image de ses personnages qui semblent voués à la solitude. L’ensemble est assez fort.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Debbie Doebereiner, Dustin James Ashley, Misty Wilkins
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Homonyme :
The Bubble de l’israélien Eytan Fox (2006)

28 avril 2008

Masculin, féminin (1966) de Jean-Luc Godard

Masculin, fémininElle :
(En bref) C’est avec amusement que j’ai revu ce Godard de la première période. Bien que le film soit fait avec peu de moyens et que la une bande son soit vraiment excécrable, Godard réussit parfaitement à donner sa vision de la jeunesse deux ans avant Mai 68, au travers d’un Jean-Pierre Léaud rebelle : Qu’est ce qu’avoir 20 ans dans ces années soixante ?
Note : 3 étoiles

Lui :
(En bref) Lui est romantique, elle est un peu écervelée. Au delà de ces deux personnages, Jean-Luc Godard dresse le portrait d’une jeunesse un peu perdue en cette veille de Mai 68, ayant du mal à trouver ses repères entre motifs de révolte et déboires sentimentaux, « les enfants de Marx et du Coca-Cola ».
Note : 3 étoiles

Acteurs: Jean-Pierre Léaud, Chantal Goya, Marlène Jobert, Michel Debord
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