6 novembre 2008

Glory (1989) de Edward Zwick

GloryElle :
(En bref) Grande fresque un peu ennuyeuse sur la guerre de sécession. On a un peu l’impression que l’on veut se donner bonne conscience vis à vis de l’esclavage, quitte à prendre quelques libertés avec l’Histoire. Les scènes de bataille sont montées de façon très réaliste, traduisant bien toute l’horreur de la guerre.
Note : 3 étoiles

Lui :
(En bref) Le film retrace l’histoire d’un régiment noir pendant la guerre de Sécession. La reconstitution est soignée et les scènes de bataille assez violentes. Grand film épique fait pour exalter. Très hollywoodien.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Matthew Broderick, Denzel Washington, Cary Elwes, Morgan Freeman
Voir la fiche du film et la filmographie de Edward Zwick sur le site IMDB.

Voir les autres films de ClintEastwood chroniqués sur ce blog…

Homonyme:
Glory (1956) de David Butler avec Margaret O’Brien et Walter Brennan

5 novembre 2008

Franc jeu (1934) de Archie Mayo

Titre original : « Gambling Lady »

Franc jeuLui :
Franc jeu (Gambling Lady) est le premier d’une série de films où Barbara Stanwyck et Joel McCrea partageront la tête d’affiche. L’histoire assez simple d’une joueuse professionnelle qui rencontre un jeune homme de la bonne société va s’enrichir à mi-parcours d’une dimension un peu plus policière. L’ensemble reste assez léger toutefois, conçu par la Warner comme un divertissement. De bonne facture sans toutefois être vraiment notable, le très court (66 minutes) Franc Jeu reste juste plaisant à regarder. Sans plus.
Note : 3 eacute;toiles
Lire les commentaires d’une seconde vision

Acteurs: Barbara Stanwyck, Joel McCrea, Pat O’Brien, Claire Dodd
Voir la fiche du film et la filmographie de Archie Mayo sur le site IMDB.

Homonyme :
Franc jeu (Honky Tonk) de Jack Conway (1941) avec Clark Gable et Lana Turner

4 novembre 2008

Cartouches gauloises (2007) de Mehdi Charef

Cartouches gauloisesElle :
C’est par les yeux du jeune Ali que Mehdi Charef replonge dans ses souvenirs d’enfance du printemps 1962, dernier printemps avant l’indépendance de l’Algérie. Ali est ami avec tout le monde, les français, les harkis, les fellaghas. Il assiste sans le vouloir à bon nombre d’exactions, de meurtres, de tortures. Ses yeux d’enfant s’interrogent sur ce monde en bouleversement. Le film en partie autobiographique est issu d’une longue réflexion. Mehdi Charef nous offre un film sensible qui a le mérite d’évoquer cette lourde et intolérable période de la colonisation française.
Note : 3 étoiles

Lui :
En grande partie autobiographique, Cartouches gauloises nous plonge dans l’Algérie de 1962, juste avant l’indépendance. Mehdi Charef a vécu cette période étant enfant et donc c’est à travers les yeux d’un enfant qu’il nous montre la réalité quotidienne de cette guerre finissante. Distributeur de journaux, l’enfant se faufile partout et voit beaucoup de choses. Mehdi Charef réussit à faire un film comportant des scènes révoltantes tout en gardant un œil plein de tendresse : il trouve un équilibre entre la gravité des évènements et l’insouciance de l’enfance. Cartouches gauloises (le titre a bien entendu un double sens) a le mérite de lever le voile sur la réalité de la guerre d’Algérie et de la présence française, sans manichéisme et sans volonté de règlement de compte. Le jeune Ali Hamada est merveilleux avec un jeu tout en douceur et en délicatesse.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Ali Hamada, Thomas Millet
Voir la fiche du film et la filmographie de Mehdi Charef sur le site imdb.com.

3 novembre 2008

The Strawberry Blonde (1941) de Raoul Walsh

The strawberry blondeElle :
(pas vu)

Lui :
Deuxième adaptation du roman de James Hagan One Sunny Afternoon, The Strawberry Blonde est une comédie où James Cagney tente de casser son image de petit caïd. Certes, il reste bagarreur dans cette histoire mais il n’a jamais le dessus et se prend des coups. Mais c’est surtout en amour qu’il est le plus perdant, en apparence du moins. Le film a quelques difficultés à se mettre en place, le début semble assez long. L’humour a bien vieilli et tombe un peu à plat. Globalement, malgré la présence de bons acteurs et d’un grand réalisateur, The Strawberry Blonde reste assez insignifiant et manque de force. On remarquera les quelques petites notes sur le désir d’émancipation des femmes et la montée du féminisme mais la portée en reste tout de même limitée. Raoul Walsh en tournera une nouvelle version en 1948 sous la forme d’une comédie musicale.
Note : 2 eacute;toiles

Acteurs: James Cagney, Olivia de Havilland, Rita Hayworth, Jack Carson
Voir la fiche du film et la filmographie de Raoul Walsh sur le site IMDB.

Voir les autres films de Raoul Walsh chroniqués sur ce blog…

Autres adaptations du roman de James Hagan :
One Sunday Afternoon (1933) de Stephen Roberts avec Gary Cooper et Fay Wray
One Sunday Afternoon (1948) de Raoul Walsh avec Dennis Morgan et Janis Page (comédie musicale).

2 novembre 2008

Snake Eyes (1998) de Brian De Palma

Snake eyesElle :
(En bref) Film captivant et particulièrement efficace. Nicolas Cage est là dans l’un de ses meilleurs rôles.
Note : 4 étoiles

Lui :
(En bref) Si le fond du scénario est assez classique, la qualité de la réalisation donne un film très prenant. Le début du film est tonitruant à souhait, Brian De Palma faisant monter l’excitation de façon progressive pour aboutir au meurtre du ministre. Belle perfection technique.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Nicolas Cage, Gary Sinise, John Heard, Carla Gugino
Voir la fiche du film et la filmographie de Brian De Palma sur le site IMDB.

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Homonyme :
Snake eyes – Les yeux de serpent (Dangerous Game, 1993) d’Abel Ferrara avec Harvey Keitel et Madonna.

31 octobre 2008

Sommaire d’octobre 2008

JudexSarajevo, mon amourGalaxy QuestErin BrockovitchStand-byLaissons Lucie faire!Secrets et mensongesGrand bonheur

Judex

(1963) de Georges Franju

Sarajevo, mon amour

(2006) de Jasmila Zbanic

Galaxy Quest

(1999) de Dean Parisot

Erin Brockovitch

(2000) de Steven Soderbergh

Stand-by

(2000) de Roch Stéphanik

Laissons Lucie faire!

(2000) de Emmanuel Mouret

Secrets et mensonges

(1996) de Mike Leigh

Grand bonheur

(1993) de Hervé Le Roux

Le prisonnier de ZendaAu gré du courantWaiter!Qu'est-ce que maman comprend à l'amour?Fur, un portrait imaginaire de Diane ArbusLes anges aux figures salesMon frèreD'une vie à l'autre

Le prisonnier de Zenda

(1952) de Richard Thorpe

Au gré du courant

(1956) de Mikio Naruse

Waiter!

(2006) de Alex van Warmerdam

Qu’est-ce que maman comprend à l’amour?

(1958) de Vincente Minnelli

Fur, un portrait imaginaire de Diane Arbus

(2006) de Steven Shainberg

Les anges aux figures sales

(1938) de Michael Curtiz

Mon frère

(1998) de Gianni Amelio

D’une vie à l’autre

(1998) de Richard LaGravenese

La fille coupée en deuxIrina PalmThomas GarnerLa race des seigneursChut, chut, chère CharlotteLa guerre à sept ansEchec à la GestapoUn héros très discret

La fille coupée en deux

(2007) de Claude Chabrol

Irina Palm

(2007) de Sam Garbarski

Thomas Garner

(1933) de William K. Howard

La race des seigneurs

(1974) de Pierre Granier-Deferre

Chut, chut, chère Charlotte

(1964) de Robert Aldrich

La guerre à sept ans

(1987) de John Boorman

Echec à la Gestapo

(1942) de Vincent Sherman

Un héros très discret

(1996) de Jacques Audiard

PharaonNuages flottantsLe Parrain 3Le Parrain 2Après luiL'homme qui tua Liberty ValanceL'object de mon affection

Pharaon

(1966) de Jerzy Kawalerowicz

Nuages flottants

(1955) de Mikio Naruse

Le Parrain 3

(1990) de Francis Ford Coppola

Le Parrain 2

(1974) de Francis Ford Coppola

Après lui

(2007) de Gaël Morel

L’homme qui tua Liberty Valance

(1961) de John Ford

L’object de mon affection

(1998) de Nicholas Hytner

Nombre de billets : 31

31 octobre 2008

Judex (1963) de Georges Franju

JudexElle :
(pas vu)

Lui :
Georges Franju rend hommage au sérial muet, ces séries à épisodes qui eurent un grand succès entre 1915 et 1920 et plus particulièrement au Fantomas, Judex et Les Vampires de Louis Feuillade. Georges Franju désire en retrouver l’esprit, avec ce mélange fascinant d’aventure et de romanesque. Il tourne bien entendu en noir en blanc, avec une image très contrastée. On se fait enlever, on se glisse furtivement dans le noir pour cambrioler, on escalade des murs d’immeuble à mains nues, on se déguise pour tromper… Tout le climat de ces séries à épisodes est bien là et les rebondissements sont nombreux. Francine Bergé rappelle fortement Musidora et Franju parvient à créer quelques scènes qui marquèrent les imaginations autant que les apparitions de Musidora : le « strip-tease » de la religieuse est resté célèbre. C’est donc l’esprit qui est plaisant ici, plus que l’histoire en elle-même, un peu obscure, qui suit cependant d’assez près l’original. Ce Judex de Franju est bien plus qu’un pur exercice de style et c’est un vrai délice de se laisser glisser dans son atmosphère mystérieuse, magique et poétique.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Channing Pollock, Francine Bergé, Edith Scob, Michel Vitold, Jacques Jouanneau
Voir la fiche du film et la filmographie de Georges Franju sur le site IMDB.

L’original :
Judex (1916) de Louis Feuillade avec Musidora et René Cresté
La nouvelle mission de Judex (1917) de Louis Feuillade (tentative de suite)
Précédent remake :
Judex 34 (1933) de Maurice Champreux avec Paule Andral et Blanche Bernis

30 octobre 2008

Sarajevo, mon amour (2006) de Jasmila Zbanic

Titre original : « Grbavica »

Sarajevo, mon amourElle :
Un film poignant sur le Sarajevo d’après guerre qui connaît la pauvreté, le chômage, les trafics, la mafia. Sa population est meurtrie et traumatisée par les tortures, les disparitions, les décès des maris mais aussi par les viols à la chaîne. La réalisatrice choisit d’évoquer le destin de la mère d’une fille de douze ans, très perturbée par l’absence de son père. La honte la pousse à cacher les origines de sa naissance à sa fille car elle est l’enfant de la haine. Malgré tout, l’amour et la tendresse traversent le film car il permet de survivre. La caméra est sensible et bien maîtrisée notamment sur les portraits de femmes et les extérieurs fantomatiques de Sarajevo sous la neige.
Note : 4 étoiles

Lui :
Sarajevo mon amour nous plonge dans la Bosnie de l’après-guerre avec le portrait d’une femme qui élève tant bien que mal sa fille de 12 ans. La guerre a laissé des traumatismes qui seront longs à effacer et pèsent lourdement. Avec peu de moyens, Jasmila Zbanic est parvenu à réaliser un film centré sur l’humain, avec une importance laissée au quotidien. Elle nous montre bien aussi cette volonté de faire repartir la vie, de retrouver un équilibre psychologique et social. Sarajevo mon amour laisse enfin une grande place aux émotions de ses personnages, ces émotions que l’on a souvent tenté d’enfouir mais qui finissent par ressurgir immanquablement.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Mirjana Karanovic, Luna Mijovic, Leon Lucev
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29 octobre 2008

Galaxy Quest (1999) de Dean Parisot

Galaxy QuestElle :
(En bref) Film probablement destiné aux adeptes de Star Trek. Quelques passages amusants.
Note : 1 étoile

Lui :
Galaxy  Quest est une variation amusante autour le thème de Star Trek et une façon très originale d’utiliser le fait que cette série télévisée a généré une véritable dévotion chez ses fans (surtout aux Etats-Unis ceci dit, car la série a eu moins d’impact en France). Dean Parisot va nous faire passer « de l’autre côté du miroir »… mais à l’envers : on pénètre dans le rêve. Les acteurs de la série se retrouvent en effet propulsés dans le monde imaginaire devenu réalité. L’humour est très présent tout au long du film, un humour qui joue bien entendu beaucoup sur le décalage et qui retourne beaucoup de situations, un humour qui a le mérite de ne jamais sombrer dans la facilité. Pas besoin d’être familier avec la série Star Trek pour apprécier Galaxy Quest, d’ailleurs bon nombre de grands fans de la série (les Trekkies) n’ont guère apprécié le tableau présenté ; il faut avouer qu’ils ne sont pas vraiment montrés à leur avantage dans leurs conventions. En tout cas, nous, on passe un bon moment.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Tim Allen, Sigourney Weaver, Alan Rickman, Tony Shalhoub, Sam Rockwell
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28 octobre 2008

Erin Brockovich (2000) de Steven Soderbergh

Erin BrockovichElle :
(En bref) L’histoire semble exagérée mais comme il s’agit d’une histoire vraie (la vraie Erin Brockovich fait d’ailleurs une courte apparition dans le film dans le rôle d’une serveuse), il faut bien tempérer son jugement! Malgré l’habileté de la mise en scène, l’ensemble paraît un peu long.
Note : 3 étoiles

Lui :
(En bref) C’est le genre d’histoire dont les américains raffolent : David contre Goliath, ici une femme vulgaire (et un tantinet malpolie…) qui va se battre contre une multinationale avec ses talons aiguilles. Il n’en reste pas moins que le film est plaisant à regarder car, comme toujours avec Soderbergh, il est admirablement bien construit et de plus il emploie le ton juste pour traiter cette histoire tout de même hors du commun.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Julia Roberts, Albert Finney
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