17 septembre 2025

Papa est en voyage d’affaires (1985) de Emir Kusturica

Titre original : « Otac na sluzbenom putu »

Papa est en voyage d'affaires (Otac na sluzbenom putu) Yougoslavie, 1950. Après la rupture Tito-Staline, Mesa, père du jeune Malick, est dénoncé par son beau-frère pour des paroles politiquement ambiguës. Il est arrêté et personne ne sait où il a été emmené ni pourquoi il a été arrêté. Au jeune Malick, on dit que son père est parti en voyage d’affaires…
Papa est en voyage d’affaires est un film yougoslave coécrit et réalisé par le jeune Emir Kusturica, son deuxième long métrage à 31 ans. En remportant la Palme d’or à Cannes 1985, le film nous a fait découvrir ce cinéaste yougoslave. Le film est beaucoup plus sage que ses réalisations ultérieures, souvent un peu déjantées. Le récit est vu principalement à travers les yeux de l’enfant et cela permet à Kusturica d’introduire de petites notes d’humour dans une histoire qui n’est pas propice au rire, loin de là. Il peint par petites touches des scènes de la vie quotidienne. Il est difficile de ne pas voir dans le propos une dénonciation du totalitarisme communiste mais pourtant le réalisateur s’en défend : « Si j’avais su, à l’époque, qu’avec ce film on m’utiliserait comme référence anticommuniste, je ne l’aurais jamais fait. Ceux qui m’ont attribué la Palme en 1985 n’éprouvent certainement pas les mêmes sentiments aujourd’hui, quand ils voient quelle créature politique je suis devenu : je crois qu’ils seraient capables de me demander de leur rendre la Palme. » précise-t-il dans ses mémoires avec une certaine dose de provocation (1).
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Moreno De Bartoli, Predrag ‘Miki’ Manojlovic, Mirjana Karanovic, Mustafa Nadarevic
Voir la fiche du film et la filmographie de Emir Kusturica sur le site IMDB.

Voir les autres films de Emir Kusturica chroniqués sur ce blog…
Voir les livres sur Emir Kusturica

(1) « Où suis-je dans cette histoire ? » de Emir Kusturica, éditions Jean-Claude Lattès, 2011.

Predrag ‘Miki’ Manojlovic et Moreno De Bartoli dans Papa est en voyage d’affaires (Otac na sluzbenom putu) de Emir Kusturica.

11 septembre 2025

L’Été meurtrier (1983) de Jean Becker

L'été meurtrierEn 1976, la jeune Éliane, sensuelle et aguicheuse, emménage dans un petit village de Provence avec Gabriel, son père adoptif paralytique et sa mère allemande. La jeune femme fait alors la rencontre d’un pompier volontaire du village, surnommé Pin Pon, dont elle finit par tomber amoureuse…
L’Été meurtrier est un film français réalisé par Jean Becker (fils de Jacques Becker). Il est basé sur un roman de Sébastien Japrisot qui en a écrit l’adaptation. Le scénario est d’ailleurs le point fort du film, les informations n’étant dévoilées que petit à petit, nous mettant constamment dans l’envie d’en savoir plus. Isabelle Adjani a beaucoup hésité avant d’accepter le rôle qui, avec ce personnage à la sensualité provocante et les scènes de nudité, était loin des rôles d’héroïnes romantiques qu’elle avait interprétés jusque-là. Méprisé par la critique à sa sortie, jugé « archétype du film commercial », le film connut malgré tout un très grand succès. Personnellement, je gardais un bête apriori négatif de cette époque (sans l’avoir vu) et j’ai été agréablement surpris.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Isabelle Adjani, Alain Souchon, Suzanne Flon, Jenny Clève, Maria Machado, Jean Gaven, François Cluzet, Michel Galabru, Martin Lamotte
Voir la fiche du film et la filmographie de Jean Becker sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

Voir les autres films de Jean Becker chroniqués sur ce blog…

Remarque :
• Le film précédent de Jean Becker date de 1966 (Tendre Voyou avec Belmondo). Entre ces deux films, il a réalisé d’innombrables films publicitaires. Il y retournera après ce succès. Son film suivant sera Élisa… en 1995.
• Le personnage d’Éliane à neuf ans est interprété par Maïween (ce n’est pas son premier film, c’est son deuxième…)
• 4 Césars (1984) : Meilleure actrice pour Isabelle Adjani, Meilleur second rôle féminin pour Suzanne Flon, Meilleur scénario d’adaptation pour Sébastien Japrisot et Meilleur montage pour Jacques Witta.

Alain Souchon et Isabelle Adjani dans L’été meurtrier de Jean Becker.

4 septembre 2025

Asphalte (1981) de Denis Amar

AsphalteEn ce 31 juillet, jour des grands départs sur les routes, Juliette Delors (Carole Laure) prend la voiture pour rejoindre son ami dont elle est sans nouvelles. De son côté, Albert retire son véhicule non révisé du garage, pressé d’arriver à sa location en bord de mer avec sa famille et des copains…
Asphalte est un film français écrit par Jean-Pierre Petrolacci et réalisé par Denis Amar. C’est un premier long métrage. Il s’agit d’un film choral (même si le mot n’était pas encore employé à l’époque) qui nous montre à l’envi les conséquences des accidents de la route : des vies détruites ou brisées, une surcharge de travail pour les chirurgiens et pour les casses automobiles. Nous suivons en parallèle plusieurs histoires qui ne se rejoignent pas, celle mettant en scène Carole Laure étant la plus longuement décrite et la plus intrigante. Hélas, il y a des passages bien faibles, le réalisateur faisant notamment quelques incursions peu réussies dans le bizarre. Les scènes d’accident, réglées par Rémy Julienne, sont courtes mais spectaculaires. Une curiosité (plutôt rare d’ailleurs).
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Carole Laure, Jean Yanne, Jean-Pierre Marielle, Philippe Ogouz, Louis Seigner, Danièle Lebrun, Georges Wilson
Voir la fiche du film et la filmographie de Denis Amar sur le site IMDB.

Carole Laure et Jean Yanne dans Asphalte de Denis Amar.

Homonymes :
Asphalte (Asphalt), film allemand de Joe May sorti en 1929
Asphalte, film français d’Hervé Bromberger, sorti en 1959
Asphalte, court métrage de Pierre Meunier, sorti en 2005
Asphalte, film français de Samuel Benchetrit, sorti en 2015.

1 septembre 2025

Un dimanche à la campagne (1984) de Bertrand Tavernier

Un dimanche à la campagneComme chaque dimanche de cette année 1912, un peintre septuagénaire veuf accueille son fils Gonzague, rangé et un peu terne, avec sa femme et ses enfants dans sa grande maison à la campagne. Ce jour-là, Irène, la sœur de Gonzague, arrive à l’improviste. Jeune femme moderne et pleine de vie, elle vient bousculer le paisible rituel, remettant même en question les choix artistiques de son père…
Un dimanche à la campagne est un film français réalisé par Bertrand Tavernier. Il a écrit cette adaptation du roman de Pierre Bost, Monsieur Ladmiral va bientôt mourir, avec sa femme, Colo Tavernier. C’est le récit d’une journée ordinaire, avec ses discussions banales et ses distractions futiles, où il ne se passe finalement rien mais ce récit laisse transparaître une vision, une philosophie pourrait-on dire, sur la vie, notamment pour le vieux peintre qui se sent au crépuscule de sa vie. Ses deux enfants ont donné des directions très différentes à leur vie, presque opposées. Il ressent finalement sa solitude, son besoin de s’effacer. Un peu aigri, il aurait aimé vivre comme sa fille. Visuellement, le film est très beau avec une photographie très picturale. Bertrand Tavernier voulait retrouver certaines des qualités de netteté et de couleurs des autochromes des frères Lumière, manière pour lui de ne pas copier les peintres impressionnistes (1). Et il y a ces superbes travellings qui magnifient les scènes. Les mouvements de caméra paraissent toujours fluides. Un très beau film.
Elle: 4 étoiles
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Louis Ducreux, Michel Aumont, Sabine Azéma, Geneviève Mnich, Monique Chaumette
Voir la fiche du film et la filmographie de Bertrand Tavernier sur le site IMDB.

Voir les autres films de Bertrand Tavernier chroniqués sur ce blog…
Voir les livres sur Bertrand Tavernier

Remarque :
* La voix-off du narrateur est celle de Bertrand Tavernier.
* C’est hélas sur ce film que s’achèvent les Mémoires interrompus de Bertrand Tavernier (Institut Lumière / Actes Sud 2024).
* Le photographe de plateau pour ce film fut Robert Doisneau.

(1) Bertrand Tavernier et son directeur de la photographie, Bruno de Keyser, se mirent en tête de supprimer le bain de blanchiment de la pellicule (qui a pour effet de supprimer l’argent de la pellicule) : les couleurs sont ainsi magnifiées et l’image garde une grande profondeur de champ, tout à l’opposé du flou des peintres impressionnistes. Cela n’empêchera pas *tous* les critiques de parler de l’influence des impressionnistes sur la photographie du film… « À croire qu’ils n’ont jamais regardé une toile de Renoir, Degas ou de Monet » s’agace le réalisateur dans ses mémoires.

Louis Ducreux et Sabine Azéma dans Un dimanche à la campagne de Bertrand Tavernier.

6 août 2025

Le Bar du téléphone (1980) de Claude Barrois

Le Bar du téléphoneLe truand solitaire Toni Véronèse déclenche une guerre des gangs pour s’attaquer aux frères Pérez qui règnent sur le monde de la pègre…
Le Bar du téléphone est un film policier français réalisé par Claude Barrois. Le scénario, écrit par l’auteur de romans policiers Claude Néron, est basé sur la tuerie du Bar du Téléphone (1) en la transposant de Marseille à Paris. Claude Barrois est visiblement inspiré par Jean-Pierre Melville et son personnage principal, formidablement campé par Daniel Duval, peut évoquer Le Samouraï. Bien écrit, le récit ne laisse aucun temps mort dans son déroulement et les personnages sont solidement mis en place. L’interprétation des seconds rôles montre de petites faiblesses mais le professionnalisme des acteurs sauve la mise. A noter, les débuts de Christophe Lambert et de Richard Anconina. Un bon polar. Assez bizarrement, le film n’eut que peu de succès et reste aujourd’hui méconnu.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Daniel Duval, François Périer, Raymond Pellegrin, Julien Guiomar, Georges Wilson, Valentine Monnier, Christopher Lambert, Richard Anconina
Voir la fiche du film et la filmographie de Claude Barrois sur le site IMDB.

Remarque :
Le Bar du téléphone est le second long métrage de Claude Barrois, ancien monteur de Claude Lelouch et de Philippe Labro. Il n’y eut pas de troisième.

(1) La sanglante tuerie du Bar du Téléphone reste à ce jour inexpliquée. Olivier Marchal s’en inspirera 40 ans plus tard pour son film Bronx (2020). En outre, l’évènement figure dans le film La French (2014) de Cédric Gimenez.

Valentine Monnier et Daniel Duval dans Le Bar du téléphone de Claude Barrois.
Christophe Lambert et Richard Anconina dans Le Bar du téléphone de Claude Barrois.

15 mars 2025

On ne meurt que deux fois (1985) de Jacques Deray

On ne meurt que deux foisL’inspecteur Robert Staniland, policier un peu particulier, enquête sur le meurtre de Charly Berliner, retrouvé mort dans un terrain vague. Il découvre que la victime entretenait une relation passionnée avec une certaine Barbara…
On ne meurt que deux fois est un film français écrit et réalisé par Jacques Deray avec des dialogues de Michel Audiard. Bien qu’inspiré d’un roman de la Série noire (signé Robin Cook), l’intrigue policière n’est pas le point fort du film. Sur ce plan, on peut même dire que la fin est bien décevante. En revanche, l’atmosphère, un peu artificielle et presque onirique, est plaisante, les improbables méthodes du policier qui cherche à s’imprégner du personnage sont inattendues. Mais ce sont surtout les dialogues qui donnent de l’intérêt à l’ensemble : Michel Audiard ne fait pas du Audiard classique mais simplement des dialogues dont la qualité se ressent dès les premiers échanges, des dialogues d’une certaine profondeur. Coté interprétation, Michel Serrault est bien entendu l’interprète idéal pour ce genre de personnage non conventionnel et Charlotte Rampling joue la femme fatale mystérieuse sans excès. Il faut aussi mentionner l’excellente musique jazzy de Claude Bolling qui contribue à créer une atmosphère. Malgré l’affiche passablement racoleuse, le film se révèle être plus qu’intéressant. Il n’est hélas généralement pas très apprécié…
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Michel Serrault, Charlotte Rampling, Xavier Deluc, Elisabeth Depardieu, Jean-Pierre Darroussin, Gérard Darmon, Jean-Pierre Bacri, Jean-Paul Roussillon, Maurice Barrier
Voir la fiche du film et la filmographie de Jacques Deray sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

Voir les autres films de Jacques Deray chroniqués sur ce blog…

Michel Serrault et Charlotte Rampling dans On ne meurt que deux fois de Jacques Deray.

3 février 2025

Top Gun (1986) de Tony Scott

Top GunLe brillant mais indiscipliné pilote Pete Mitchell, dit « Maverick », est sélectionné dans l’école réservée à l’élite de l’aéronavale, école surnommée Topgun. Là, il se retrouve face à un autre pilote brillant, d’un caractère tout à fait opposé au sien…
Top Gun est un film d’action américain réalisé par Tony Scott. Même si elle agrémentée d’une petite romance, l’histoire dopée à la testostérone n’est pas le point fort du film et les dialogues sont bien pauvres. Ce qui frappe le spectateur, ce sont les scènes de vol, dotées d’un dynamisme et d’un réalisme encore jamais vu au cinéma (le seul prédécesseur un tant soit peu comparable est le Firefox de Clint Eastwood en 1982). L’immersion est totale. Le film connut un énorme succès, propulsant la carrière de Tom Cruise qui devint à 33 ans une star internationale et dans une moindre mesure celle de Kelly McGillis. A noter également la présence de stars en devenir : Meg Ryan, Tim Robbins, Val Kilmer. Après la sortie du film, l’US Navy indiqua que le nombre de candidatures pour devenir pilote avait augmenté de 500%!
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Tom Cruise, Kelly McGillis, Val Kilmer, Anthony Edwards, Tom Skerritt, Michael Ironside, Tim Robbins, Meg Ryan
Voir la fiche du film et la filmographie de Tony Scott sur le site IMDB.

Voir les autres films de Tony Scott chroniqués sur ce blog…
Voir les livres sur Tony Scott

Remarque :
• La suite n’est venue que 35 ans plus tard :
Top Gun: Maverick (2022) de Joseph Kosinski avec Tom Cruise et Val Kilmer.

Anthony Edwards et Tom Cruise dans Top Gun de Tony Scott.
Top Gun de Tony Scott.

Voir une vidéo expliquant les effets spéciaux de Top Gun sur Youtube
Rappelons qu’en 1986, le CGI n’était que balbutiant : ainsi, le film ne contient pas d’images calculées.

9 janvier 2025

Ma femme s’appelle reviens (1982) de Patrice Leconte

Ma femme s'appelle reviensBernard se fait plaquer par sa femme après cinq ans de vie commune. Médecin de nuit, il rencontre sa voisine de palier Nadine, photographe de mode, déprimée par le chaos de sa vie sentimentale. Un lien de complicité s’établit entre eux deux…
Ma femme s’appelle reviens est un film français de Patrice Leconte. Le scénario est signé Joseph Morhaim, Patrice Leconte et Michel Blanc qui a écrit les dialogues. Contrairement à ce que le titre (et l’affiche) laisse à penser, il ne s’agit pas franchement d’une comédie même si l’humour est bien présent par petites touches. C’est plutôt la rencontre de deux célibataires qui vivent mal leur situation. Michel Blanc n’est pas un loser dans cette histoire, Anémone non plus d’ailleurs. Ce n’est pas un grand film mais il montre une certaine fraîcheur et se regarde avec intérêt et plaisir. Il est plutôt mal considéré, probablement parce que beaucoup attendaient une comédie à se taper sur les cuisses, ce qu’il n’est pas.
Elle: 3 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Michel Blanc, Anémone, Catherine Gandois, Pascale Rocard, Christophe Malavoy
Voir la fiche du film et la filmographie de Patrice Leconte sur le site IMDB.

Voir les autres films de Patrice Leconte chroniqués sur ce blog…
Voir les livres sur Patrice Leconte

Michel Blanc et Anémone dans Ma femme s’appelle reviens de Patrice Leconte.

28 décembre 2024

Viens chez moi, j’habite chez une copine (1981) de Patrice Leconte

Viens chez moi, j'habite chez une copinePompiste, Guy est renvoyé de son travail après avoir escroqué des clients. Il trouve une bonne âme pour l’héberger, son copain Daniel, déménageur, qui vit chez sa copine Françoise…
Viens chez moi, j’habite chez une copine est un film français réalisé par Patrice Leconte. Adaptation d’une pièce de Luis Rego, Jean-Luc Voulfow, Jean-Paul Sèvres et Didier Kaminka créée en 1975, le scénario a été co-écrit par Patrice Leconte et Michel Blanc qui signe également les dialogues. L’acteur excelle dans ce rôle de loser, coureur de jupons convulsif, enchaînant les plus mauvais plans, autant néfastes pour lui-même que pour ceux qui l’entourent. L’humour est constant, jamais sans excès ni lourdeur. Renaud a composé spécialement pour le film la chanson-titre (Viens chez moi j’habite chez une copine) ainsi que la chanson d’ouverture (P’tit déj’ blues).
Elle: 3 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Michel Blanc, Bernard Giraudeau, Thérèse Liotard, Anémone, Sylvie Granotier
Voir la fiche du film et la filmographie de Patrice Leconte sur le site IMDB.

Voir les autres films de Patrice Leconte chroniqués sur ce blog…
Voir les livres sur Patrice Leconte

Thérèse Liotard, Bernard Giraudeau et Michel Blanc dans Viens chez moi, j’habite chez une copine de Patrice Leconte.
Bernard Giraudeau, Michel Blanc et Thérèse Liotard dans Viens chez moi, j’habite chez une copine de Patrice Leconte.

5 novembre 2024

Circulez y a rien à voir! (1983) de Patrice Leconte

Circulez y a rien à voir!Hélène Duvernet (Jane Birkin), propriétaire d’une galerie d’art, est interrogée par les inspecteurs Pelissier (Jacques Villeret) et Leroux (Michel Blanc) pour une affaire de routine. Mais Leroux se prend de passion pour Hélène et prend n’importe quel prétexte pour lui parler et la surveiller…
Circulez y a rien à voir ! est un film français réalisé par Patrice Leconte. Il en a écrit le scénario avec l’auteur de bandes dessinées Martin Veyron. Il s’agit d’une comédie policière qui repose entièrement sur Michel Blanc qui interprète un personnage complexe que l’on a du mal à cerner, obstiné, parfois déplaisant. L’ensemble est un peu plat mais, à condition de ne pas s’attendre à une hilarante comédie aux dialogues brillants, se révèle amusant et insolite. C’est finalement son caractère un peu surprenant qui donne au film un certain charme.
Elle: 3 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Jane Birkin, Michel Blanc, Jacques Villeret, Michel Robbe, Gaëlle Legrand, Luis Rego, Martin Lamotte
Voir la fiche du film et la filmographie de Patrice Leconte sur le site IMDB.
Voir la fiche du film sur AlloCiné.

Voir les autres films de Patrice Leconte chroniqués sur ce blog…
Voir les livres sur Patrice Leconte

Jane Birkin et Michel Blanc dans Circulez y a rien à voir! de Patrice Leconte.