13 février 2024

Une femme qui tombe du ciel (1936) de George Fitzmaurice

Titre original : « Petticoat Fever »

Une femme qui tombe du ciel (Petticoat Fever)Le britannique Dascom Dinsmore est opérateur radio dans une base isolée du Labrador au nord du Canada et s’ennuie à mourir. Il commence à devenir fou à force de ne pas voir une femme, lorsqu’un aviateur fait un atterrissage d’urgence près de sa base. Dascom découvre qu’il est accompagné d’une jeune femme ravissante, Irene, dont il tombe amoureux instantanément. Il va tout faire pour que cette dernière reste avec lui…
Une femme qui tombe du ciel (Petticoat Fever) est un film américain réalisé par George Fitzmaurice. Il s’agit de l’adaptation d’une pièce de l’américain Mark Reed, ce qui est assez perceptible car (presque) tout se déroule dans un seul décor. Cette cabane isolée apporte une touche de nouveauté dans un schéma classique de comédie et l’humour exploite bien son originalité. Les dialogues prennent une coloration d’incongruité et l’ensemble se révèle amusant. Le casting est de bon niveau. Très plaisant.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Robert Montgomery, Myrna Loy, Reginald Owen
Voir la fiche du film et la filmographie de George Fitzmaurice sur le site IMDB.

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Robert Montgomery, Myrna Loy et Reginald Owen dans Une femme qui tombe du ciel (Petticoat Fever) de George Fitzmaurice.
(une des rares scènes en dehors de la cabane)

14 octobre 2016

Les plus belles années de notre vie (1946) de William Wyler

Titre original : « The Best Years of Our Lives »

Les plus belles années de notre vieA la fin de Seconde Guerre mondiale, trois soldats se rencontrent dans l’avion qui les ramène chez eux. Tous trois appréhendent ce retour, pour des raisons diverses, sentant confusément qu’ils ne retrouveront pas leur vie antérieure… Adapté d’un roman de MacKinlay Kantor, The Best Years of Our Lives (Les plus belles années de notre vie) est un film en prise directe avec la réalité ; il a été tourné en 1945 alors que le retour des soldats américains était toujours en cours. Ses trois personnages vont se retrouver dans une situation de crise, qu’elle soit psychologique, sentimentale ou professionnelle quand ce n’est pas physique. Lui-même blessé de guerre, William Wyler s’est efforcé de donner beaucoup d’authenticité à son film que ce soit dans les lieux, les vêtements et les personnages ; le soldat Homer est interprété par un non-professionnel, un véritable soldat, grand blessé de guerre. La réalisation est sobre, sans effet de sur-dramatisation. En fait, le film de 2h45 forme un ensemble riche et complet, très équilibré, et se révèle particulièrement touchant, et chargé en émotions. The Best Years of Our Lives marqua fortement le public de l’époque et connut un très grand succès. Il fut récompensé par 7 Oscars.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Myrna Loy, Fredric March, Dana Andrews, Teresa Wright, Virginia Mayo, Hoagy Carmichael, Harold Russell
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The Best Years of our Lives
(De g. à d.) Harold Russell (de dos), Theresa Wright, Dana Andrews, Myrna Loy, Hoagy Carmichael (debout) et Fredric March dans Les plus belles années de notre vie de William Wyler.

20 février 2016

Le Masque d’or (1932) de Charles Brabin

Titre original : « The Mask of Fu Manchu »
Autre titre français : « La Maison des supplices »

Le Masque d'orLes services secrets britanniques envoient une expédition dans le Désert de Gobi pour retrouver la tombe de Gengis Khan. Ils doivent rapporter son masque et son épée avant que le docteur Fu Manchu ne s’en empare pour prendre la tête d’une armée contre l’occident… Le personnage du docteur Fu Manchu a été créé vers 1912 par le romancier Sax Rohmer. Dérivé en une cinquantaine de romans, ce personnage diabolique reprend toute l’imagerie populaire du péril jaune. Il a été porté de nombreuses fois au cinéma mais The Mask of Fu Manchu est sans aucun doute le meilleur du lot. L’histoire en elle-même est très simple, voire simplette ; manichéenne à l’extrême, elle colporte tous les clichés de l’époque sur les orientaux avec une bonne dose de sadisme dans les tortures infligées par ce génie du mal aux pauvres occidentaux naïfs et une pincée d’érotisme car sa fille est aussi cruelle que sensuelle. Le Masque d'orLes décors de son repère sont superbes, variés, souvent grandioses, à l’éclairage travaillé. Très maquillé (2h30 de préparation chaque matin), Boris Karloff est vraiment convaincant et sa toute première apparition dans un miroir déformant est saisissante. Myrna Loy est alors une grande habituée des rôles de vamps exotiques, un type de rôle dont elle n’arrivera à se débarrasser qu’avec le succès de The Thin Man, deux ans plus tard. The Mask of Fu Manchu fit forte impression à sa sortie. Vu aujourd’hui, le qualificatif de « charme vénéneux » lui semble tout particulièrement approprié…
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Boris Karloff, Lewis Stone, Karen Morley, Charles Starrett, Myrna Loy, Jean Hersholt
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The Mask of Fu Manchu
Myrna Loy, Charles Starrett et Boris Karloff dans Le Masque d’or de Charles Brabin

The Mask of Fu Manchu
Boris Karloff dans Le Masque d’or de Charles Brabin

The Mask of Fu Manchu
Myrna Loy pose pour Le Masque d’or de Charles Brabin (photo publicitaire).

Remake :
Le masque de Fu-Manchu (The Face of Fu Manchu) de Don Sharp avec Christopher Lee (1965).

1 novembre 2012

Un million clefs en mains (1948) de H.C. Potter

Titre original : « Mr. Blandings builds his dream house »

Un million clefs en mainsJim Blandings vit avec sa femme et ses deux enfants à Manhattan, dans un appartement trop étroit. Une publicité va lui donner envie d’aller vivre à la campagne. Il trouve une maison délabrée à acheter et à retaper dans le Connecticut, à une heure de train de son travail. Tout ne va pas être aussi simple qu’il l’aurait voulu… Adaptation d’un roman d’Eric Hodgins, Mr. Blandings Builds His Dream House ( = Mr Blandings construit la maison de ses rêves) joue avec les mésaventures rencontrées lors de l’achat et de la construction d’une maison : géologie récalcitrante, mauvaises surprises, luttes entre artisans et surtout imprévus qui font grossir la note. En ces années d’après-guerre, c’est aussi un film qui montre la face cachée du rêve américain en mettant en relief, avec beaucoup d’humour toutefois, les déconvenues diverses qui attendent les aspirants-propriétaires et le coût final : « Mais comment font ceux qui ne gagnent pas 15 000 dollars par an ? » (1) demande le personnage interprété par Cary Grant. Et aussi, la démesure des désirs du couple, ce qu’ils considèrent comme « l’indispensable » (le boudoir, les 4 salles de bains, etc.), est gentiment raillée. Le film est servi par un excellent trio d’acteurs et de bons dialogues. Mr. Blandings Builds His Dream House est une comédie plaisante qui remporta un bon succès.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Cary Grant, Myrna Loy, Melvyn Douglas
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(1) Il est beaucoup question de coûts dans Mr. Blandings Builds His Dream House. Il est intéressant de les actualiser. Mr Blandings est créatif dans une agence de publicité (profession qui revient souvent dans les films américains, c’est à cette époque l’archétype de la profession moderne et supérieure qui fait rêver les spectateurs). Il gagne 15 000 dollars par an, c’est à dire l’équivalent de 144 000 dollars actuels (110 000 euros) ce qui est très confortable. Il achète le terrain avec la maison en ruines 15 000 dollars, soit un an de son salaire, et la construction de sa maison (avec 4 salles de bains!) lui coûte 20 000 dollars (150 000 euros actuels).

13 octobre 2011

Une fine mouche (1936) de Jack Conway

Titre original : « Libeled Lady »

Une fine moucheAprès avoir été diffamée par un journal à scandales, une riche jeune femme (Myrna Loy) demande cinq millions de dollars de dommages et intérêts. Pour sauver son journal de la ruine, le rédacteur en chef (Spencer Tracy) engage un séducteur (William Powell) pour la compromettre. Il n’hésite pas à demander à sa petite amie (Jean Harlow) d’épouser le séducteur pour que la riche jeune femme apparaisse comme une briseuse de ménage… Pour Une fine mouche (Libeled Lady), la MGM a aligné quatre de ses grandes stars pour frapper un grand coup. Le scénario de cette comédie est assez pernicieux, jouant constamment sur la tromperie des uns vis-à-vis des autres : bien entendu, il est aussi passablement improbable. La réussite du film doit beaucoup à l’alchimie entre les acteurs qui se sont parfaitement entendus sur le tournage (William Powell et Jean Harlow vivaient alors ensemble). C’est William Powell qui brille tout particulièrement, ce rôle de séducteur mondain lui va comme un gant. Il y montre beaucoup d’esprit. Les dialogues sont brillants. Une fine mouche est à classer parmi les meilleures « screwball comedies » des années trente.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Jean Harlow, William Powell, Myrna Loy, Spencer Tracy, Walter Connolly
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Remarques :
* C’est la première fois que Spencer Tracy joue dans une comédie.
* Une fine mouche est l’un des derniers films de Jean Harlow qui mourra l’année suivante à l’âge de 26 ans (d’une néphrite aiguë). Elle fut enterrée dans l’une des robes qu’elle porte dans ce film.

2 octobre 2011

Folie douce (1941) de Jack Conway

Titre original : « Love Crazy »

Folie douceAlors que Steve et Susan Ireland se font une joie de fêter leur quatrième anniversaire de mariage, un enchaînement de circonstances va les plonger dans une situation inextricable… Love Crazy est une screwball comedy assez loufoque. Le scénario est assez remarquable dans le sens où, autant les évènements paraissent peu crédibles, autant le rythme de l’histoire nous fait tout accepter sans broncher et avec même un plaisir certain. Rarement, une histoire n’a été aussi alambiquée et surprenante, versant souvent dans le nonsense. Elle conduira même à montrer William Powell jouer en femme (et, chose très rare, sans moustache) dans une scène assez hilarante. Le couple Myrna Loy / William Powell, n’est certes pas nouveau à l’écran, mais il est ici admirablement utilisé. Jack Conway, réalisateur à la longue filmographie qui passe pour avoir été un exécutant, fait une ici réalisation nette et efficace. Love Crazy est un vrai petit plaisir.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: William Powell, Myrna Loy, Gail Patrick, Jack Carson, Florence Bates
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9 septembre 2011

L’ennemi public n° 1 (1934) de W.S. Van Dyke

Titre original : « Manhattan Melodrama »

L'ennemi public n° 1Le destin de deux amis d’enfance, tous deux orphelins : le premier devient procureur tandis que l’autre est un petit gangster vivant du jeu… Manhattan Melodrama est surtout célèbre pour avoir été le film que Dillinger est allé voir avant d’être abattu par la police à la sortie du cinéma. En France (et dans plusieurs pays européens), le titre fut alors changé de Un drame à Manhattan en L’ennemi public n°1. C’est pourtant bien un mélodrame, bien plus qu’une biographie de gangster. Le scénario a beau être écrit par le jeune Mankiewicz, il reste très conventionnel et sans surprise. L’interprétation est l’attrait principal du film : Clark Gable est un gangster plein de charme et de séduction, William Powell voit sa (déjà longue) Un drame à Manhattan carrière d’acteur rebondir, Manhattan Melodrama est le premier film où il apparaît en tandem avec Myrna Loy, ici particulièrement séduisante. A noter aussi la présence du très jeune Mickey Rooney qui interprète l’un des deux gamins au début de l’histoire. Le film fut un grand succès à l’époque… au point de réussir à faire sortir un véritable ennemi public n°1 de sa cachette.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Clark Gable, William Powell, Myrna Loy, Leo Carrillo, Nat Pendleton, Mickey Rooney
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Remarques :
* La M.G.M. aurait demandé à George Cukor de tourner quelques scènes additionnelles après montage, alors que W.S. Van Dyke était déjà occupé à réaliser son film suivant, The Thin Man.
* L’accident du General Slucum montré au début du film est un évènement authentique. Ce bateau qui remontait l’East River pour amener ses passagers à un pique-nique paroissial prit feu et sombra le 15 juin 1904 devant Manhattan, faisant plus de 1000 morts. En nombre de morts, c’est ainsi la plus grande tragédie de la ville de New York après celle du 11 septembre 2001.
* La chanson The bad in every man chantée dans le club par Shirley Ross a été légèrement réécrite peu après pour devenir Blue Moon, célèbre standard repris d’innombrables fois notamment par Django Reinhardt, Billie Holiday, Elvis Presley, Bob Dylan, Rod Stewart et Eric Clapton.

** Ne pas confondre ce film avec L’Ennemi public (The public enemy) de William A. Wellman (1931) avec James Cagney, Jean Harlow.
** Public enemies (2009) de Michael Mann, film qui retrace la vie de Dillinger, comporte quelques scènes de Manhattan Melodrama.

22 août 2011

Sa femme et sa secrétaire (1936) de Clarence Brown

Titre original : « Wife vs. Secretary »

Sa femme et sa secrétaireLa femme d’un séduisant patron de presse devient peu à peu suspicieuse et jalouse de la secrétaire de son mari… L’histoire est particulièrement simple et cette comédie de Clarence Brown serait parfaitement insignifiante sans le charme de ses trois interprètes principaux. La MGM réunit ici trois de ses plus grosses vedettes et ne prend aucun risque : chacun est dans son rôle de prédilection. Clark Gable est l’homme idéal que toute femme voudrait avoir pour mari : attentionné, moderne, brillant et aisé. Myrna Loy est l’épouse idéale, sage et amoureuse. Jean Harlow représente la tentation, séduisante jeune femme au grand cœur. L’ensemble est très sage, aucune connotation sexuelle à l’horizon (on pourra d’ailleurs noter que Jean Harlow est un peu moins blonde que d’habitude), la cible est visiblement ‘tous publics’. Le film était à l’époque fortement connoté de modernisme : les métiers de l’édition Sa femme et sa secrétaire et de la publicité étaient alors les plus modernes et les plus enviables qui soient, d’ailleurs Clark Gable semble toujours s’amuser. Le film reflète aussi un sujet alors très actuel, le dilemme pour une femme entre carrière professionnelle et vie sentimentale. A noter la présence de James Stewart dans un petit rôle ; c’est son 4e film. Sa femme et sa secrétaire a beau être un produit très calibré, il n’en reste pas moins plaisant. Mais il n’est guère plus que cela…
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Clark Gable, Jean Harlow, Myrna Loy, May Robson, James Stewart
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15 août 2011

Monsieur Wilson perd la tête (1940) de W.S. Van Dyke

Titre original : « I Love You Again »

Monsieur Wilson perd la têteLors d’une croisière transatlantique, un homme, de nature ascète et pingre, prend un coup sur la tête. Il n’a plus aucun souvenir de sa vie récente mais retrouve la mémoire qu’il avait perdue neuf ans auparavant : il était alors un escroc spécialiste des arnaques. Il décide de profiter de la situation… Monsieur Wilson perd la tête, I Love You Again, est une bonne surprise : il s’agit d’une comédie dans la meilleure veine des screwballs (1) des années trente. Pas moins de cinq scénaristes ont participé à l’écriture, avec de très bons résultats puisque le déroulement de l’histoire est habile, complexe tout en restant  simple. Monsieur Wilson perd la tête L’histoire est surtout totalement farfelue. L’humour est continuel, aucune scène n’en est dépourvue. Cet humour est bien équilibré entre les situations, inattendues et drolatiques exploitant merveilleusement toutes les possibilités de l’amnésie, et les dialogues vifs et relevés. Le couple Myrna Loy / William Powell fonctionne ici très bien. W.S. Van Dyke les connaît bien puisqu’il a réalisé plusieurs films de la série des Thin Man. Le flegme de William Powell fait une fois de plus des merveilles. De fort belle facture, Monsieur Wilson perd la tête est un délicieux divertissement.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: William Powell, Myrna Loy, Frank McHugh, Edmund Lowe, Donald Douglas
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(1) Screwball = genre de comédie américaine qui fut très populaire entre 1934 et 1942, reposant sur des situations saugrenues, de dialogues vifs et utilisant les rapports homme/femme comme ressort de l’humour (personnalités marquantes : Frank Capra, Howard Hawks, Cary Grant, Ernst Lubitsch, etc.)

14 juillet 2011

Pilote d’essai (1938) de Victor Fleming

Titre original : « Test pilot »

Pilote d'essaiLui :
Jim Lane est un pilote d’essai : il vole sur des prototypes qu’il pousse aux limites de leurs possibilités. Il côtoie le danger et brûle la vie par les deux bouts. A la suite d’incidents mécaniques, il se pose en plein champ et c’est une jeune femme qui vient lui porter secours… Test Pilot repose avant tout sur un solide trio d’acteurs aimés du public de 1938. Le Pilote d’essai c’est Clark Gable qui est ici dans un de ces rôles de juvénile tête brûlée qui lui vont si bien. Il forme un tandem très complémentaire avec Spencer Tracy, son mécanicien, dévoué et effacé, la tête sur les épaules. Myrna Loy symbolise le charme et l’intelligence, un rôle très flatteur pour elle Pilote d'essai (elle a d’ailleurs déclaré plus tard que Test Pilot était son film préféré) dans lequel elle paraît très à son aise. Les dialogues sont assez vifs et relevés du moins dans un premier temps car le scénario tombe rapidement dans la banalité. Les scènes d’aviation peuvent paraître datées à nos yeux blasés d’aujourd’hui mais elles n’en restent pas moins remarquables pour l’époque. Pilote d’essai fut l’un des plus grands succès commerciaux de la MGM.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Clark Gable, Myrna Loy, Spencer Tracy, Lionel Barrymore
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Remarques :
Test Pilot aurait inspiré Howard Hawks pour son très beau Seuls les anges ont des ailes (1939).