30 novembre 2008

Les enfants du paradis (1945) de Marcel Carné

Les enfants du paradisElle :
(pas (re)vu)

Lui :
Les Enfants du Paradis fait partie des monuments du cinéma français. Tourné sous l’occupation en 1943 avec les difficultés que l’on imagine, il ne sortira qu’après la Libération et remportera un succès populaire dans de nombreux pays. Le film, en deux parties, est centré sur trois personnages qui « traversent la réalité sur la pointe des pieds. » (très belle formule de l’historien du cinéma Jacques Lourcelles). Ils cherchent l’Amour mais ne le trouveront pas. Les Enfants du Paradis est la plus belle collaboration de Marcel Carné avec Jacques Prévert qui a écrit le scénario. Les dialogues (et surtout les monologues) sont remarquables d’intensité. Les enfants du paradisLes Enfants du Paradis est aussi indissociable des trois acteurs principaux, Arletty, Jean-Louis Barrault et Pierre Brasseur, qui livrent là l’une de leurs plus belles performances, chacun dans un registre différent : envoûtante Arletty, truculent Pierre Brasseur et Lean-Louis Barrault poignant et tourmenté. Aux côtés de ce formidable trio, plusieurs seconds rôles sont marquants, à commencer par le satanique Lacenaire (le préféré de Prévert…) ou l’inquiétant Jéricho. Toute l’intensité reste intacte avec toujours ce petit côté irréel, un grand drame de l’Amour qui semble sorti d’un songe.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Arletty, Jean-Louis Barrault, Pierre Brasseur, Pierre Renoir, María Casares, Marcel Herrand, Louis Salou
Voir la fiche du film et la filmographie de Marcel Carné sur le site IMDB.
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1ere partie : Le boulevard du Crime
2eme partie : L’homme blanc

Remarques :
1) Le boulevard du Crime est le surnom donné au XIXe siècle au boulevard du Temple en raison des nombreux crimes qui étaient représentés chaque soir dans les mélodrames de ses théâtres.
2) L’idée du film est venue à la suite de discussions passionnées de Carné et Prévert avec Jean-Louis Barrault à propos de Jean-Gaspard-Baptiste Deburau : ce mime français (1796-1846), d’origine tchèque, a créé la pantomime avec son personnage de Pierrot. Il a effectivement été la vedette du Théâtre des Funambules, boulevard du Temple à Paris.
3) Les décors sont l’oeuvre du grand chef-décorateur Alexandre Trauner.

28 novembre 2008

La lettre (1940) de William Wyler

Titre original : « The letter »

La lettreElle :
(pas vu)

Lui :
La lettre est un film plutôt mal connu qui, de plus, pâtit certainement de la mauvaise image de William Wyler auprès des cinéphiles. Cette (deuxième) adaptation d’une pièce de W. Somerset Maugham est pourtant remarquable. Pour s’en convaincre, il suffit de regarder simplement la magistrale scène d’ouverture avec un travelling latéral sur une plantation de Singapour à la nuit tombée : le jeu sur les ombres et la lumière préfigure tout le film. Sur le perron, une femme tire plusieurs fois à bout portant sur un homme. Une fois la police sur place, elle raconte comment l’homme a voulu abuser d’elle. William Wyler crée un climat très fort et La Lettre ne montre aucune baisse d’intensité pendant ses 90 minutes. Ce climat joue sur l’exotisme du lieu, bien entendu, mais assez peu finalement : il doit beaucoup plus à l’éclairage et à l’ambivalence de son héroïne. Oui, car il y a Bette Davis… Elle occupe l’écran comme à son habitude, tendant à éclipser ses partenaires, remarquable d’ambiguïté ingénue. La Lettre repose bien entendu beaucoup sur elle mais aussi sur la précision de la mise en scène de William Wyler. Un film qui vaut vraiment la peine d’être découvert.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Bette Davis, Herbert Marshall, James Stephenson, Gale Sondergaard
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Autres adaptations de la pièce de Somerset Maugham :
The Letter de Jean de Limur (1929) film muet avec Jeanne Eagels. A noter que Herbert Marshall qui tient le rôle du mari dans la version de Wyler jouait le rôle de l’amant dans la version de 1929.
L’infidèle (The unfaithful) de Vincent Sherman (1947) avec Ann Sheridan.
La pièce fut de plus adapté deux fois à la télévision, une fois en 1956 par… William Wyler et une seconde fois en 1982 par John Erman.

Homonyme :
La lettre de Manoel de Oliveira (1999) avec Chira Mastroianni.

27 novembre 2008

Moi, toi et tous les autres (2005) de Miranda July

Titre original : « Me and you and everyone we know »

Moi, Toi et tous les AutresElle :
Un film original au ton nouveau qui dépeint les névroses de société américaine de consommation. Une vidéaste rêveuse et poétique interprétée par Miranda July est en quête d’amour tout comme les personnages qu’elle côtoie : un père séparé dont elle tombe amoureuse, ses jeunes enfants qui tiennent des discussions pornographiques sur internet en donnant des rendez-vous, des retraités désabusés sur leur couple, une petite fille qui constitue minutieusement sa dot, de jeunes adolescentes qui rêvent de séduire des hommes plus âgés qu’elles. Tous ses personnages aspirent à s’affranchir de leur âge, croyant ainsi trouver le bonheur. Ils évoluent entre burlesque, fantaisie mais aussi mélancolie. Ils semblent englués dans leur condition et quotidien tant que l’affection, l’amour, le regard des autres n’effleurent pas leur vie personnelle.
Note : 3 étoiles

Lui :
Moi toi et tous les autres apparaît comme un ensemble de fragments de vie de plusieurs personnages d’un quartier de petite cité nord-américaine. Ils ont tous en commun d’être assez décalés : les enfants ont des préoccupations ou des aspirations d’adultes et les adultes semblent ne pas trouver leur place et montrent un fort mal-être affectif. L’ensemble est franchement original et amusant, tirant assez souvent sur la gaminerie, mais le fond du propos est plutôt désabusé. On peut probablement lui reprocher d’avoir une portée un peu limitée.
Note : 3 étoiles

Acteurs: John Hawkes, Miranda July, Miles Thompson
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26 novembre 2008

Dieu seul me voit – Versailles-Chantiers – Version interminable (1997) de Bruno Podalydès

Dieu seul me voitElle :
C’est un vrai régal de découvrir cette série de 6 épisodes d’1 heure à l’origine du film Dieu seul me voit sorti en 1998. Bruno Podalydès interprète un ingénieur du son indécis, lunaire et décalé qui ne sait jamais ce qu’il doit faire dans sa vie. Il s’empêtre dans des quiproquos mais finit par retomber sur ses pieds avec une touchante naïveté. Il hésite aussi bien sur sa tenue vestimentaire que sur les femmes qu’il rencontre et en devient irrésistible. Même si un ou deux épisodes sont un peu moins intenses que d’autres, le film est plein d’humour, de fantaisie, de tendresse et de poésie.
Note : 5 étoiles

Lui :
On connaissait Dieu seul me voit, le film sorti en 1998 mais la série de six épisodes dont il était issu était inédite jusqu’alors. Cette version originelle sort dix ans plus tard avec la mention « Version Interminable ». Elle ne semble, en tout cas, pas interminable du tout car les deux frères Podalydès ont parsemé leur récit d’un humour omniprésent et le personnage de cet éternel indécis est traité avec beaucoup de fraîcheur et de délicatesse. Par rapport au film, l’accent est beaucoup plus mis sur ses rencontres féminines avec le lot d’indécisions et de questionnements qui en découle. Bruno Podalydès parvient à un équilibre quasi parfait, avec des personnages remarquablement bien dessinés (y compris dans les seconds et troisièmes rôles) et des dialogues tout en finesse. L’ensemble n’a pas pris une ride et c’est un délice de pouvoir le découvrir enfin aujourd’hui.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Denis Podalydès, Jeanne Balibar, Isabelle Candelier, Cécile Bouillot, Jean-Noël Brouté, Michel Vuillermoz
Voir la fiche du film et la filmographie de Bruno Podalydès sur le site IMDB.
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Les 6 épisodes:
1. Premier tour
2. Don du sang
3. Cocktail
4. Chou Fleur
5. Acte libre
6. Deuxième tour

Ce film fait partie d’une trilogie de Bruno Podalydès portant le nom des gares de Versailles :
Versailles Rive Gauche (1992), court-métrage de 45 mn
Dieu seul me voit – Versailles-Chantiers (1998) série de 6 x 1h tournée en 1996 ramenée à 2 heures pour la sortie en salles en 1998.
Bancs publics – Versailles Rive Droite (2009)

25 novembre 2008

Le fleuve (1951) de Jean Renoir

Titre original : « The River »

Le fleuve Lui :
Jean Renoir a tourné Le Fleuve en anglais avec une production indienne, aucun studio américain n’ayant voulu financer le projet. Il s’agit de son premier film en couleurs. Et quelle couleur! Le directeur de la photographie, son neveu Claude Renoir et le décorateur Eugène Lourié jouèrent sur les demi-teintes de la végétation pour un résultat splendide, à la fois éclatant et tout en nuances. On pense inévitablement à l’influence du père de Jean, Auguste Renoir. Le Fleuve est un film d’occidental : Le Fleuve Jean Renoir ne connaît absolument pas l’Inde quand il découvre le roman de l’anglaise Rumer Godden sur l’éveil à l’amour d’une jeune fille dans une famille de colons britanniques. Renoir semble fasciné par ce pays et nous transmet cette attirance : détaillant précisément certaines coutumes, le film mêle documentaire et fiction si étroitement qu’ils semblent fusionner parfaitement. Au-delà de l’histoire sentimentale, le fond du propos est justement sur l’harmonie, chaque personne chaque objet faisant partie d’un tout pour parvenir à une certaine plénitude. Le récit est majestueux. Le Fleuve peut être vu comme un des beaux hymnes à la vie.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Thomas E. Breen, Patricia Walters, Radha, Adrienne Corri
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Homonymes :
The River de Frank Borzage (1929), avec Charles Farrell
The River (La Rivière) de Mark Rydell (1984) avec Mel Gibson et Sissi Spacek.

24 novembre 2008

Le fils de l’épicier (2007) de Eric Guirado

Le Fils de l'épicierElle :
Un film authentique, tendre, drôle aussi parfois, qui fleure bon les superbes paysages de la Drôme, la nostalgie des petits villages hauts perchés désertés par les jeunes, les petits magasins de campagne, les épiceries ambulantes, la vie simple au grand air. Cette histoire met à jour les incompréhensions et le manque de communication qui règnent entre un père et un fils, aussi refermés l’un que l’autre. La plongée de ce jeune homme un peu perdu vers ses racines et son milieu rural d’origine pour aider son père cardiaque à l’épicerie se transforme en une véritable quête initiatique. Il réapprend à dialoguer avec sa famille, découvre son amie qui l’accompagne, aide les personnes âgées dans les villages lors de ses passages en camionnette ambulante et puis surtout il parvient par trouver qui il est et ce qu’il veut faire dans la vie. Les acteurs sont attachants, le scénario est bien construit et la mise en scène est belle et simple à la fois.
Note : 4 étoiles

Lui :
Antoine quitte Lyon et revient dans son village natal de la Drôme pour remplacer temporairement son père malade dans son épicerie de campagne. Il est venu avec sa seule amie, Claire. Le fils de l’épicier est une chronique sur la vie dans ces petits villages isolés, une vie rythmée par le passage de l’épicier ambulant. Le film n’aborde pas tant les difficultés économiques de cette activité mais se concentre plutôt sur les rapports difficiles du jeune Antoine avec sa mille et aussi avec son amie. Le Fils de l’épicier est un film qui réussit à allier légèreté et fraîcheur avec une certaine profondeur du propos. C’est aussi une occasion de nous sensibiliser à l’importance des épiciers ambulants dont la disparition accélérera la désertification de nombreux villages. Belle interprétation de Nicolas Cazalé.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Nicolas Cazalé, Clotilde Hesme, Daniel Duval, Jeanne Goupil
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22 novembre 2008

Le Huitième Jour (1996) de Jaco van Dormael

Le huitième jourElle :
(En bref) Film légèrement ennuyeux qui utilise un peu trop toutes les ficelles des bons gros sentiments.
Note : 2 étoiles

Lui :
(En bref) Les simples d’esprit sont toujours attendrissants mais le scénario ne va hélas guère plus loin : la confrontation des mondes des deux personnages principaux n’est par exemple qu’effleurée. Malgré ses défauts, le film est tout de même plutôt émouvant. Belle prestation de Pascal Duquenne.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Daniel Auteuil, Pascal Duquenne, Miou-Miou
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21 novembre 2008

Boxes (2007) de Jane Birkin

BoxesElle :
Une fois les premières réticences franchies pour entrer dans l’univers hanté de Jane Birkin, on finit par s’attacher à sa tentative de d’éclairer des pans entiers de sa vie. Elle filme dans sa grande maison austère du Finistère les retrouvailles entre les êtres vivants et morts qui ont jalonné sa vie. Ses trois filles, les fantômes de ses parents et des trois hommes de sa vie surgissent à ses côtés. Ce journal intime expose les difficultés relationnelles entre une mère et ses filles, ses échecs amoureux. Il fait jaillir les souvenirs douloureux, les reproches, les explications, les confidences, le pardon comme pour mieux extirper la souffrance enfouie de chacun. Jane Birkin très centrée sur sa famille cherche à savoir ce qu’elle a réussi ou pas dans sa vie de femme et de mère. Les larmes, la culpabilité, les remords mais aussi beaucoup de tendresse et d’amour s’échappent de ces boîtes ouvertes.
Note : 3 étoiles

Lui :
Jane Birkin se livre à une introspection sur sa vie où ressortent les questionnements qui ont surgi en elle au passage de la cinquantaine. Tourné dans sa propre maison en Bretagne, Boxes est donc un film très personnel, peut-être même trop personnel, peuplé par les personnes disparues ou présentes qui ont rempli sa vie. Elle s’y livre à une autocritique sans chercher à se ménager le moins du monde. Pour ma part, du fait cette façon de se définir uniquement par son passé, presque un constat de fin de vie, Boxes m’est apparu profondément déprimant.
Note : 1 étoiles

Acteurs: Jane Birkin, Geraldine Chaplin, Michel Piccoli, Natacha Régnier, Lou Doillon, Maurice Bénichou, Tchéky Karyo
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Remarque :
Lou Doillon n’interprète pas son propre rôle mais celui de Charlotte Gainsbourg. C’est la jeune Adèle Exarchopoulos qui interprète Lou Doillon alors que Natacha Régnier interprète Kate Barry.

19 novembre 2008

Portrait d’un assassin (1949) de Bernard-Roland

 Portrait d'un assassinElle :
(pas vu)

Lui :
Portrait d’un Assassin est un film empreint d’une noirceur profonde. Dès les premières secondes, on voit l’acrobate Fabius tenter de tuer sa femme dans une ruelle ; la suite du film met en scène des personnages à l’âme bien plus noire encore. Tournant au lendemain de la guerre, Bernard-Roland semble tirer son inspiration de Duvivier, Grémillon ou Carné et il parvient à installer un climat très fort, remarquablement servi par une pléiade de grands acteurs dans les seconds rôles. Les premiers rôles sont tenus par Maria Montez, parfaite en mentor vénéneuse à défaut d’être une grande actrice, et par un Pierre Brasseur qui apporte sa candeur qu’il masque par une fausse témérité. On peut certes reprocher à Portrait d’un Assassin de petites faiblesses de scénario (le personnage joué par Von Stroheim aurait pu être bien plus développé) mais le film se révèle assez puissant par les caractères qu’il dépeint et les scènes du Mur de la Mort. A noter l’apparition des Frères Fratellini (les célèbres clowns) dans leur propres rôles.
Note : 3 eacute;toiles

Acteurs: Maria Montez, Pierre Brasseur, Erich von Stroheim, Arletty, Marcel Dalio, Jules Berry
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18 novembre 2008

Victor, Victoria (1982) de Blake Edwards

Victor, Victoria Elle :
Note : 5 étoiles

Lui :
Victor, Victoria est l’un des films les plus aboutis de la filmographie de Blake Edwards. Même si elle n’est pas de lui (c’est un remake), l’idée de départ est simple mais brillante : sur les conseils d’un artiste de cabaret homosexuel, une chanteuse au bout du rouleau accepte de passer pour un homme qui prétend passer pour une femme. Rapidement, elle remporte un vif succès dans les cabarets parisiens. Pour tourner cette comédie, le réalisateur a bénéficié d’un budget important qu’il a su utiliser à merveille ; l’histoire est parfaitement mise en place et rythme et timing sont précis, ne laissant aucun temps mort malgré les quelque 120 minutes de film. Blake Edwards mêle des personnages assez naturels avec des personnages franchement caricaturaux, tel Robert Preston qui reprend tous les clichés sur les homosexuels (sans toutefois trop charger la barque) et surtout l’hilarante blonde-platine braillarde et vulgaire qui semble sortie tout droit d’une bande dessinée. Cet habile cocktail explique une partie de la réussite de Victor, Victoria. Le plus beau personnage est bien entendu Victoria, magnifiquement interprétée par Julie Andrews (qui rappelons-le est la femme de Blake Edwards), délicieuse et particulièrement à l’aise dans les superbes numéros de cabaret chorégraphiés au cordeau. Et il y a les gags, toujours simples, mais qui prennent toute leur force dans la façon dont Blake Edwards les amène et les met en scène (exemples-type : les chutes, tel le gag du détective sur le tabouret, gag pourtant éculé mais absolument irrésistible ici). Victor, Victoria est une comédie quasiment parfaite qui se voit et se revoit toujours avec le même plaisir.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Julie Andrews, James Garner, Robert Preston, Lesley Ann Warren, Alex Karras
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Victor Victoria
James Garner et Julie Andrews dans Victor Victoria de Blake Edwards

Original et premier remake :
Viktor und Viktoria film allemand (assez rare) de Reinhold Schünzel (1933), avec Renate Müller et Hermann Thimig
First a girl (1935) remake anglais en comédie musicale de Victor Seville avec Jessie Matthews et Sonnie Hale, remake qui suivait l’original de très près.