5 février 2009

Les méduses (2007) de Shira Geffen et Etgar Keret

Titre original : « Meduzot »

Les MédusesElle :
Un film subtil, touchant et riche en symboles sur la solitude, le manque d’affection et d’amour, le voyage, les bateaux, la mer fédératrice et réconciliatrice. Trois histoires se déroulent en même temps avec des passerelles entre des personnages solitaires qui n’attendent qu’une main tendue pour se sentir exister : une petite fille abandonnée sur la plage suite à la querelle de ses parents, une jeune femme ignorée de sa famille qui la recueille, une jeune mariée à la jambe cassée qui passe sa lune de miel dans un hôtel de Tel-Aviv à défaut de pouvoir partir aux Caraïbes. Malgré la gravité du sujet, les deux réalisateurs adoptent un ton décalé parfois comique et usent de situations absurdes qui donnent une vraie touche personnelle au film. Les images sont belles et semblent déconnectées du réel. En jouant entre le net et le flou, elles marquent l’instabilité des personnages, un peu comme ces méduses qui flottent sans trop savoir où elles vont.
Note : 4 étoiles

Lui :
Le couple israélien Etgar Keret et Shira Geffen a réalisé un film assez surprenant et attachant. Lui est un romancier célèbre, elle est metteuse en scène et auteur de livres pour enfants. Dans Les Méduses, ils entrecroisent trois histoires qui n’ont en apparence aucun lien entre elles mais qui illustrent le même sujet, le même besoin de communication, la même recherche d’attaches. Ils le font de manière très originale, nous plaçant presque hors de la réalité, du moins en décalage avec celle-ci, non sans humour parfois. Les personnages, féminins pour la plupart, ont bien du mal à orienter leur vie, d’où cette analogie avec les méduses dans le titre. Le film apparaît un peu fragmentaire au premier abord mais la cohérence de l’ensemble apparaît ensuite, petit à petit mais avec une certaine force par les nombreux liens qui relient ces trois histoires. Les Méduses est un film très original, à découvrir.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Sarah Adler, Nikol Leidman, Gera Sandler, Noa Knoller
Voir la fiche du film et la filmographie de Shira Geffen et Etgar Keret sur le site imdb.com.

4 février 2009

Un secret (2007) de Claude Miller

Un secretElle :
Une histoire et un secret bouleversants qu’il vaut bien mieux découvrir avec le roman de Philippe Grimbert. La construction du film est confuse voire ennuyeuse ; les personnages secondaires sont mal exploités. Et voir Patrick Bruel, cinquantenaire dans la peau d’un trentenaire, n’aide pas vraiment à nous faire adhérer à l’histoire.
Note : 2 étoiles

Lui :
De cette adaptation du roman autobiographique de Philippe Grimbert, Un secret, Claude Miller a probablement cherché à faire un film pour un large public. C’est du moins ce que le casting un peu « people » peut nous laisser supposer. Le film est à l’image de son affiche, c’est-à-dire inutilement racoleur. C’est d’autant plus dommage que cette histoire est très forte en soi mais l’émotion a bien du mal à passer ici. Une construction confuse, le jeu impersonnel ou effacé des acteurs (mise à part Julie Depardieu, toujours convaincante), tout concoure à rendre Un secret assez plat. Le roman de Philippe Grimbert aurait certainement mérité mieux.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Cécile De France, Patrick Bruel, Ludivine Sagnier, Julie Depardieu, Mathieu Amalric
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3 février 2009

Le deuxième souffle (2007) de Alain Corneau

Le Deuxième souffleElle :
(pas vu)

Lui :
Plus de 40 ans après Le Deuxième Souffle de Jean-Pierre Melville, Alain Corneau choisit de sortir de la réalité : image hyper-saturée, couleurs fluos, filtres jaunes utilisés à l’excès, musiques grandiloquentes placées à contre-emploi, bruitages avec  forte réverbération… Le résultat paraît bancal, totalement étranger et inamical (ce qui était sans doute recherché), mais aussi factice et artificiel. On peut certes parler d’exercice de style, et si l’on regarde le film dans ce sens Alain Corneau est franchement audacieux, mais hélas ces parti pris, tout originaux qu’ils puissent être, n’aboutissent sur rien de convaincant. Si l’on rajoute à cela quelques effets faciles et racoleurs, tels les ralentis pseudo-esthétisants dans les fusillades, et le jeu étonnamment forcé des acteurs, ce Deuxième Souffle déçoit franchement. L’histoire perd en tout cas son intensité.
Note : 1 étoile

Acteurs: Daniel Auteuil, Monica Bellucci, Michel Blanc, Jacques Dutronc, Eric Cantona, Daniel Duval, Gilbert Melki, Nicolas Duvauchelle, Jacques Bonnaffé
Voir la fiche du film et la filmographie de Alain Corneau sur le site IMDB.
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Version précédente :
Le deuxième souffle de Jean-Pierre Melville (1966) avec Lino Ventura

31 janvier 2009

Sommaire de janvier 2009

Chercheuses d'or de 1935L'heure zéroCeux qui restentLes amours d'Astrée et de CéladonLe grand attentatLa félineSecret SunshineHello, Sister!

Chercheuses d’or de 1935

(1935) de Busby Berkeley

L’heure zéro

(2007) de Pascal Thomas

Ceux qui restent

(2007) de Anne Le Ny

Les amours d’Astrée et de Céladon

(2007) de Eric Rohmer

Le grand attentat

(1951) de Anthony Mann

La féline

(1942) de Jacques Tourneur

Secret Sunshine

(2007) de Lee Chang-dong

Hello, Sister!

(1936) de Erich von Stroheim, Alan Crosland, Alfred Werker et Raoul Walsh

Paranoid ParkAu fil de l'eauLa vengeance dans la peauSérénade à troisL'ennemi intimeUn nom pour un autreDeux vies... plus uneLes cent pas

Paranoid Park

(2007) de Gus Van Sant

Au fil de l’eau

(1950) de Fritz Lang

La vengeance dans la peau

(2007) de Paul Greengrass

Sérénade à trois

(1933) de Ernst Lubitsch

L’ennemi intime

(2007) de Florent Emilio Siri

Un nom pour un autre

(2006) de Mira Nair

Deux vies… plus une

(2007) de Idit Cebula

Les cent pas

(2000) de Marco Tullio Giordana

Winchester 73Par effractionLes démons de la libertéSwing voteL'éclipseQuand une femme monte l'escalierUNos retrouvailles

Winchester 73

(1950) de Anthony Mann

Par effraction

(2006) de Anthony Minghella

Les démons de la liberté

(1947) de Jules Dassin

Swing vote

(2008) de Joshua Michael Stern

L’éclipse

(1962) de Michelangelo Antonioni

Quand une femme monte l’escalier

(1960) de Mikio Naruse

U

(2006) de Serge Elissalde

Nos retrouvailles

(2007) de David Oelhoffen

Piège de cristal58 minutes pour vivreUne journée en enfer

Piège de cristal

(1988) de John McTiernan

58 minutes pour vivre

(1990) de Renny Harlin

Une journée en enfer

(1995) de John McTiernan

Nombre de billets : 27

25 janvier 2009

Chercheuses d’or de 1935 (1935) de Busby Berkeley

Tiotre original : Gold diggers of 1935

Gold Diggers of 1935Elle :
(pas vu)

Lui :
Par rapport à son illustre prédécesseur Chercheuses d’Or 1933, ce Gold Diggers of 1935 paraît plus conventionnel, avec moins de « mordant ». L’histoire en soi n’est pas très originale : dans un hôtel de grand luxe, une jeune fille, étouffée par sa mère richissime et avare, va se dévergonder avec un jeune homme sans le sou. Nous sommes sur le terrain de la comédie et l’ensemble est plaisant, un peu idiot sans doute, assez amusant tout de même grâce à un bon jeu d’acteurs (qui ont tendance quelquefois à surjouer mais sans excès). L’ensemble reste néanmoins un peu banal. Ce n’est que vers la fin du film que surviennent les morceaux de choix, deux numéros musicaux qui portent la patte de Busby Berkeley. Ils sont très différents l’un de l’autre : The Words are in my Heart est un envoûtant ballet où Berkeley fait littéralement danser plusieurs dizaines de pianos à queue d’un blanc immaculé (il y en a 56), une vision assez spectaculaire et gracieuse. L’autre est le célèbre Lullaby of Broadway, dans une veine plus sociale, avec une histoire propre assez développée pour un numéro musical et dont le clou chorégraphique est un ensemble de plus de 100 danseurs et danseuses qui font les mêmes mouvements de claquette avec une précision extrême. Busby Berkeley a déclaré que Lullaby of Broadway était ce qu’il avait fait de mieux de toute sa carrière. En tout cas, ce Chercheuses d’Or de 1935 serait bien banal sans ces deux numéros. 
Note : 3 étoiles

Acteurs: Dick Powell, Adolphe Menjou, Gloria Stuart, Alice Brady, Hugh Herbert, Glenda Farrell, Frank McHugh
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Le troisième numéro musical de Chercheuses d’or de 1935, situé au milieu du film, est I’m going shopping with you. Ce n’est pas un ballet mais plutôt une chanson illustrée et apparaît comme étant bien moins notable, si ce n’est pour la belle voix de Dick Powell…

24 janvier 2009

L’heure zéro (2007) de Pascal Thomas

L'Heure zéroElle :
Un jeu d’acteur inégal, souvent trop poussé et une mise en place confuse et laborieuse me font abandonner. L’ensemble sonne faux.
Note : 0 étoile

Lui :
Pascal Thomas adapte une nouvelle fois un roman d’Agatha Christie, une histoire qu’il place dans une grande demeure bourgeoise au bord de la belle côte rocheuse de la Bretagne Nord. L’Heure Zéro a beaucoup de mal à se mettre en place et il faut attendre le tiers du film pour le voir enfin prendre son envol. Cela ne dure pas hélas, le soufflé retombe vite, principalement du fait d’une interprétation forcée et des personnages bien trop typés : Laura Smet est trop vulgaire, Chiara Mastroianni trop froide, Melvil Poupeau trop propret. Rien ne passe entre les personnages. Les personnages secondaires sont en revanche insignifiants mis à part un excellent couple de domestiques à qui l’on doit les meilleurs moments. François Morel n’est pas crédible une seule seconde en enquêteur, sorte de Colombo déguisé en Jacques Tati. Il reste le scénario, une solide énigme policière et familiale qui finalement nous sauve de l’ennui. L’Heure Zéro est un divertissement hélas bien moins réussi que l’adaptation précédente de Pascal Thomas Mon petit doigt m’a dit.
Note : 3 étoiles

Acteurs: François Morel, Danielle Darrieux, Melvil Poupaud, Laura Smet, Chiara Mastroianni, Alessandra Martines
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Remarque :
Il faut tout de même saluer la prestation parfaite de Danièlle Darrieux, qui montre toujours une belle présence à l’écran.

23 janvier 2009

Ceux qui restent (2007) de Anne Le Ny

Ceux qui restentElle :
Des choses touchantes et bien senties dans ce premier film. Dommage que la médiocre qualité sonore et les marmonnements de Vincent Lindon nuisent à la bonne compréhension des dialogues. Cette histoire d’amour impossible surgit en milieu hospitalier entre un homme et une femme dont les conjoints sont atteints de cancers. Bertrand va voir sa femme chaque jour à l’hôpital depuis cinq ans. Il est épuisé et soumis alors que Lorraine très perturbée vient seulement de connaître cette nouvelle situation conjugale dramatique. Les deux personnages sont attendrissants mais ils connaissent la culpabilité de l’amour dans leur solitude assumée. Anne Le Ny peint les sentiments sur la vie et la mort avec justesse sans jamais donner dans le mélo puisqu’on ne voit jamais les malades et les médecins.
Note : 3 étoiles

Lui :
Dans les couloirs d’un hôpital, Bertrand et Lorraine se rencontrent fortuitement. Ils y viennent tous les jours visiter leur conjoint atteint d’une maladie grave. Ils seront ceux qui restent. Pour son premier long métrage, Anne Le Ny a choisi un sujet délicat à traiter : l’amour peut-il trouver une place là où il ne devrait pas en trouver ? Ils ont tous deux des attitudes très différentes : elle est nerveuse, papillonne, parle beaucoup, lui est calme, sans espoir, usé par la longue maladie de sa femme. Les deux caractères sont probablement un peu tranchés mais ce n’est pas là le principal problème. Le film est vraiment gâché par un très mauvais son, on ne comprend qu’une phrase de Vincent Lindon sur trois et les autres acteurs ne sont qu’à peine plus compréhensibles. Difficile donc d’entrer dans le film dans ces conditions. Ceux qui restent aurait certainement mérité un meilleur traitement.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Vincent Lindon, Emmanuelle Devos, Yeelem Jappain
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22 janvier 2009

Les amours d’Astrée et de Céladon (2007) de Eric Rohmer

Les Amours d'Astrée et de CéladonElle :
(pas vu)

Lui :
Rohmer nous prévient par un panneau au tout début de son film : Les amours d’Astrée et de Céladon met en scène une petite communauté de bergers du Ve siècle tels qu’imaginés par un écrivain du XVIIe siècle (il s’agit en effet de l’adaptation du roman d’Honoré d’Urfé L’Astrée, adaptation simplifiée puisque le roman fait plus de 5000 pages). Et nous, nous regardons cela avec nos yeux du XXIe siècle. Il faut donc surmonter les décalages, dépasser l’apparente artificialité du jeu des acteurs et se laisser glisser sans résister. Une fois passées les premières minutes, l’univers bucolique de ces Amours d’Astrée et de Céladon nous gagne et c’est un délice de suivre les péripéties de cet amour entier, indéfectible, presque absolu. Rohmer dit avoir été frappé par la modernité du texte d’Honoré d’Urfé ; il est vrai que nous ne sommes pas loin de ses propres Contes et on retrouve ici toute la fraîcheur, la simplicité, la spontanéité, l’absence de fard qui rend ses films si attachants. A plus de 85 ans, Rohmer nous prouve qu’il n’a rien perdu de la justesse de son regard. Les Amours d’Astrée et de Céladon est cependant un film qui pourra rebuter certains, non pas que ce soit un film difficile, bien au contraire : c’est plutôt un film où il faut accepter de se laisser aller. C’est alors un régal de fraîcheur qui tranche agréablement avec la production cinématographique courante.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Andy Gillet, Stéphanie Crayencour, Cécile Cassel, Véronique Reymond, Jocelyn Quivrin
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Remarque:
Le travestissement de Céladon en femme est d’autant plus étonnant, qu’en plus de la mise en valeur des traits fins de son visage, on assiste à une transformation de sa voix. Rohmer a utilisé l’informatique, un programme de l’Ircam de Pierre Boulez, pour féminiser la voix d’Andy Gillet. Cela rend la transformation extrêmement troublante et ajoute beaucoup à la sensualité du film.

21 janvier 2009

Le grand attentat (1951) de Anthony Mann

Titre original : « The tall target »

Le Grand attentatElle :
(pas vu)

Lui :
Un policier démissionnaire tente de déjouer un complot qui vise à abattre Abraham Lincoln le jour même de son investiture en 1861. Précisons qu’il s’agit de fiction, libre extrapolation d’un incident qui eut effectivement lieu. Plutôt mal connu, Le Grand Attentat est remarquable pour plusieurs raisons : il se déroule entièrement dans un seul lieu, un train allant de New York à Washington, et de plus quasiment en temps réel, l’action et la durée du film correspondant presque parfaitement. Bien que de tendance libérale, le film ne s’étend nullement en discours ou explications, se concentrant essentiellement sur l’action et la montée du suspense. Dans ce domaine, il réussit parfaitement grâce à un traitement très brut qui immerge totalement le spectateur dans l’action. La tension monte assez rapidement et notre policier (qui s’appelle… John Kennedy ! Cela ne s’invente pas…) se retrouve assez rapidement seul face à un adversaire de taille. Tourné avec un budget plutôt supérieur à une production B, Le Grand Attentat se révèle être un suspense vraiment brillant.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Dick Powell, Paula Raymond, Adolphe Menjou, Marshall Thompson
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Remarque :
On rapproche souvent The Tall Target du film de Richard Fleischer The Narrow Margin (L’Énigme du Chicago Express, 1952) qui se déroule, lui aussi, entièrement dans un train.

20 janvier 2009

La féline (1942) de Jacques Tourneur

Titre original : Cat people

La FélineElle :
(pas vu)

Lui :
Une jeune femme, originaire d’Europe centrale, rencontre un jeune architecte dans un zoo. Elle lui confie que, dans son village natal, ses ancêtres femmes-chats se transforment parfois en panthères lorsqu’elles sont malheureuses. Il ne faut surtout pas classer La Féline parmi les films d’épouvante. Il faut plutôt le considérer comme un film fantastique mais les amateurs actuels du genre seront certainement déçus car le film est loin d’être aussi démonstratif que ses homologues plus récents. C’est aussi un film psychanalytique, un des tous premiers de ce genre qui se développera dans la décennie des années 40. Pour être plus exact, La Féline marque la séparation du film d’épouvante (qui montre les monstres) et du film fantastique (qui suggère leur présence). Tout est en effet suggéré, rien n’est montré, tout se passe dans la tête du spectateur autant que sur l’écran ; dans ce sens, Jacques Tourneur et le producteur Val Lewton furent des véritables pionniers de l’utilisation de la suggestion pour amplifier l’effet d’une histoire.  L’atmosphère du film doit beaucoup de sa force à une progression savante des scènes et une superbe utilisation de la lumière et des ombres floues. La RKO, profondément insatisfaite par le manque de scènes explicites, ne sortit La Féline que dans une seule salle. Ce fut rapidement un des plus grands succès du studio.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Simone Simon, Kent Smith, Tom Conway, Jane Randolph
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Lire une étude de Nicolas Bardot du film sur filmdeculte.com
et une étude dans une optique pédagogique sur le site du cndp.fr

Suite et remake :
The Curse of the Cat People (La malédiction des hommes-chats) de Gunther von Fritsch et Robert Wise (1944) est plus ou moins une suite avec les mêmes acteurs.
Cat People (La féline) de Paul Schrader avec Nastassja Kinski (1982) est un remake sur un registre de film d’épouvante, donc beaucoup plus explicite ; pour les amateurs du genre seulement…
Plus intéressant : le réalisateur Jacques Tourneur et le producteur Val Lewton continueront à travailler ensemble et le tandem engendrera plusieurs films assez marquants.