Le capitaine James McKay a quitté la marine, désireux de s’installer dans l’Ouest pour y rejoindre sa fiancée Pat Terrill rencontrée sur la côte Est. Très vite, il est confronté à des mœurs et des valeurs viriles qui ne sont pas les siennes. Il se retrouve alors bien malgré lui au cœur d’un conflit opposant la famille de sa fiancée avec celle des Hannassey qui se vouent une animosité réciproque. En cause: un lopin de terre convoité par les deux clans… Les Grands Espaces est un western américain réalisé par William Wyler, d’après le roman The Big Country de Donald Hamilton. L’histoire se situe dans l’Ouest profond à l’époque de l’open land, avant l’installation de la Loi (le shérif le plus proche est à plus de 300 kms). Deux propriétaires se vouent une haine féroce et le héros de cette histoire va prôner une attitude pacifique en s’immisçant entre les deux, refusant de répondre à la violence par la violence. Si la présence de Gregory Peck ne surprendra personne, car cela correspond à ses convictions, celle de Charlton Heston (qui plus est, dans un second rôle, ce qu’il n’apprécie guère) est plus inattendue mais il faut se souvenir que l’acteur n’a pas toujours été le fanatique supporteur des armes qu’il est devenu à partir des années 70. Au-delà de son propos pacifique, ce qui est remarquable dans ce film est la mise en valeur des grands espaces, le big country du titre. Rarement, les paysages de vastes prairies de l’Ouest ont été si bien mis en valeur à l’écran. Les personnages sont bien définis et assez intenses. L’interprétation est parfaite, pourtant le tournage a été difficile du fait du perfectionnisme de Wyler et de constantes réécritures de scénario (amis avant le tournage, Peck et Wyler sont restés ensuite plusieurs années sans vouloir se parler). La musique, signée Jerome Moross, a été oscarisée. Le succès fut au rendez-vous pour ce grand western de 2h45. Elle: – Lui :
Après l’affaire des Ferrets de la reine, Milady de Winter est décidée à prendre sa revanche en faisant enlever Constance Bonacieux dont D’Artagnan est amoureux. Soutenue par le comte de Rochefort, qui part porter secours aux assiégés de La Rochelle, elle s’engage à participer à l’assassinat du duc de Buckingham… On l’appelait Milady est un film américain réalisé par Richard Lester, suite directe du film Les Trois Mousquetaires du même réalisateur sorti l’année précédente. Les deux parties ont été tournées simultanément puisque l’idée de départ était de ne faire qu’un seul film. L’esprit reste donc le même : le ton est à la comédie et au burlesque. Le prestigieux casting est bien entendu aussi le même, avec une mise en valeur de Faye Dunaway dans le rôle de Milady, aussi charmante qu’impitoyable. Le fait que le tournage se soit déroulé en Espagne est plus visible car les scènes d’extérieur sont plus nombreuses et cela ne ressemble en rien à la France. Rien n’est très crédible mais l’ensemble est divertissant. Elle: – Lui :
Arrivant à Paris de sa Gascogne natale, le jeune d’Artagnan parvient à entrer dans le fameux régiment des Mousquetaires du roi Louis XIII. Il se lie d’amitié avec trois d’entre eux : Athos, Porthos et Aramis et deviendront inséparables. Sa logeuse, Constance Bonacieux, dont il est tombé amoureux, est aussi la confidente de la reine Anne d’Autriche… Les Trois Mousquetaires est un film américain réalisé par Richard Lester. C’est l’une des adaptations les plus connues du roman d’Alexandre Dumas père. L’accent a été mis sur l’humour et la comédie, voire la bouffonnerie, sans que le film ne soit une satire toutefois. Lester ne rechigne pas à certains anachronismes pour nous distraire. Les combats sont patauds et tournent invariablement à la farce. Le budget fut important et le casting impressionnant. L’ensemble manque de panache mais reste divertissant. Un temps prévue pour être intégrée dans un unique film de plus de trois heures, la suite, On l’appelait Milady, fut tournée dans la foulée (1). Elle: – Lui :
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Remarque : • Le projet avait un temps (à la fin des années soixante) été pensé pour être un film avec les Beatles, que Richard Lester avait déjà dirigé dans deux films. Ce projet n’a pas abouti mais Richard Lester est resté.
(1) S’estimant lésés d’avoir été payés pour un film et non pour deux films, les acteurs et l’équipe de tournage attaquèrent la production en justice. Peu après, la Screen Actors Guild a inclus dans les contrats des acteurs la clause « Salkind » (nom du producteur de Superman / Superman 2 qui fut un cas similaire) qui stipule qu’une production ne peut être scindée en deux sans accord contractuel préalable.
b) Versions du parlant : 1932: Les Trois Mousquetaires de Henri Diamant-Berger (France, 246 mn) avec Aimé Simon-Girard 1935: The Three Musketeers de Rowland V. Lee (USA) avec Walter Abel 1939: The Three Musketeers de Allan Dwan (USA) avec Don Ameche (comédie) 1942: Los Tres Mosqueteros de Miguel M. Delgado (Mexique) (parodie) 1948: The Three Musketeers de George Sidney (USA) avec Lana Turner et Gene Kelly 1953: Les Trois Mousquetaires de André Hunebelle (France) avec Georges Marchal et Bourvil 1954: I Cavalieri della regina de Mauro Bolognini (Italie) 1957: Les Trois Mousquetaires et demi de Gilberto Martínez Solares (Mexique)(parodie) 1961: Les Trois Mousquetaires de Bernard Borderie (France en 2 parties) avec Gérard Barray et Mylène Demongeot 1973: The Three Musketeers de Richard Lester (USA) avec Michael York et Raquel Welch 1974: The Four Musketeers de Richard Lester (USA) avec Michael York et Raquel Welch 1974: Les Quatre Charlots mousquetaires de André Hunebelle (France) (parodie) 1993: The Three Musketeers de Stephen Herek (USA) avec Charlie Sheen et Chris O’Donnell 2001: The Musketeer de Peter Hyams (UK) avec Justin Chambers et Catherine Deneuve 2005: Les Trois Mousquetaires de Pierre Aknine (France) avec Vincent Elbaz et Emmanuelle Béart 2011: The Three Musketeers de Paul W.S. Anderson (USA) avec Logan Lerman, Juno Temple, Orlando Bloom et Milla Jovovich 2023: Les Trois Mousquetaires: D’Artagnan de Martin Bourboulon avec François Civil et d’innombrables versions TV… … et beaucoup d’autres films d’un univers proche (suites, filiations, etc.)
En juin 1942, l’amiral japonais Isoroku Yamamoto élabore un plan complexe pour surprendre et éliminer les porte-avions américains restants après la bataille de la mer de Corail. Il ignore que les Américains ont partiellement décrypté le code japonais et savent que l’attaque aura lieu à Midway… La Bataille de Midway (Midway) est un film de guerre américain réalisé par Jack Smight en 1976. Le film a été conçu comme un film à grand spectacle avec un large plateau de vedettes. Par-dessus les faits historiques, une petite histoire inventée de toutes pièces a été greffée. Elle est plutôt ridicule : le fils du personnage principal (un officier) s’est emmouraché d’une américano-japonaise soupçonnée par le FBI d’être une militante anti-américaine (de beaux dilemmes en vue). Mais le problème principal du film est ailleurs : l’ensemble est particulièrement confus et disparate, et évoque plus le bric-à-brac narratif que le récit historique. Des scènes réelles, parfois coloriées à la hâte, ont été intégrées dans les scènes d’action ; elles sont très repérables, certaines étant même intégrées plusieurs fois. La production a également acheté plusieurs séquences du film Tora ! Tora ! Tora ! de Richard Fleisher (1970). Les dialogues sont très conventionnels. Elle: – Lui :
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Remarque :
* Ce long-métrage fut l’un des rares à avoir exploité le dispositif d’effets spéciaux sonores Sensurround, inauguré avec le film Tremblement de terre (Earthquake, 1974). Le système consistait à utiliser des infrabasses, inaudibles à l’oreille mais ressentis par les spectateurs en vibrations. Seules certaines salles étaient équipées.
Charlton Heston dans La Bataille de Midway (Midway) de Jack Smight.
Les autres évocations de la bataille de Midway au cinéma : La Bataille de Midway (Battle of Midway) de John Ford (1942), film documentaire de 18 minutes. Midway de Roland Emmerich (2019).
Will Penny, cowboy solitaire approchant la cinquantaine, tue un homme pour défendre ses deux camarades d’une bande de rôdeurs. Il est ensuite engagé par un propriétaire de ranch pour surveiller du bétail dans les montagnes pendant le rude hiver, mais trouve sa cabane occupée par une femme et son fils en route vers la Californie… Will Penny, le solitaire est un western américain écrit et réalisé par Tom Gries, réalisateur qui avait auparavant signé que des films de série B. Celui-ci est assez unanimement considéré comme étant son meilleur. Il s’agit d’un western plutôt intimiste, avec peu d’action. Son personnage principal, campé par Charlton Heston, est confronté à son âge, à son manque d’éducation et à son avenir limité lors de sa rencontre avec une femme qui est tout l’inverse. Le film s’écarte de l’image du cowboy qui manie les armes pour le présenter comme un homme qui doit travailler pour continuer à vivre, une vision certainement plus réaliste de la vie dans l’Ouest. Le personnage du vilain (Donald Pleasence) est hélas plutôt raté. Le réalisateur n’a pas cédé aux sirènes du happy-end et cette fin en demi-teinte a souvent été avancée comme explication au manque de succès du film. Charlton Heston a déclaré à plusieurs reprises qu’il considérait Will Penny comme étant son meilleur film. Elle: – Lui :
XIe siècle. Menacée d’invasion par les Maures, l’Espagne est en proie à des luttes internes pour le pouvoir. C’est dans ce contexte qu’un homme, Rodrigue Diaz de Bivar, va être considéré comme le grand héros sur terre et surnommé Le Cid Campeador… Le Cid est un film italo-américain d’épopée historique réalisé par Anthony Mann et produit par Samuel Bronston, spécialiste de films à grand spectacle généralement tournés en Espagne. Précisons d’emblée qu’il ne s’agit pas d’une adaptation de la pièce homonyme de Corneille. Le scénario a été écrit pour le film en s’inspirant de la vie de ce mercenaire espagnol et de la légende qui s’est développé autour. Le film est impressionnant par l’ampleur de ses scènes d’action : 7 000 figurants, 10 000 costumes, 35 bateaux, 50 machines de guerre. Il est en revanche un peu décevant, surtout de la part d’un réalisateur tel qu’Anthony Mann, que les personnages ne soient pas mieux développés. Côté acteurs, Charlton Heston montre une belle présence mais les scènes avec Sophia Loren ne tiennent pas leurs promesses, elles sont étonnamment froides. Les deux acteurs ne se sont pas bien entendus durant le tournage, Charlton Heston ayant mal supporté que l’actrice soit mieux payée que lui (1). Le Cid est donc avant tout un grand spectacle, il ne faut pas en attendre plus. Sur ce plan, il est impressionnant et mémorable. Elle: – Lui :
Dans la Normandie du XIe siècle, le chevalier Chrysagon de la Cruex reçoit un fief avec pour mission de son suzerain Normand, le duc de Gent, de le défendre avec quelques hommes contre les invasions de barbares. Lors d’une chasse, il remarque une belle jeune femme du village sur le point de se marier. Il apprend peu après que de vieilles coutumes païennes, toujours respectées dans le village, accordent le droit au seigneur de passer la nuit de noces avec la jeune épousée… Le Seigneur de la guerre est l’adaptation d’une pièce de Leslie Stevens. C’est un film assez inhabituel, ne serait-ce que parce qu’il se situe dans une période du Moyen Âge peu représentée au cinéma. Le film est assez exact en ce qui concerne les lieux (le château n’est qu’une tour fortifiée dont on voit bien l’organisation intérieure), la mentalité du chevalier et de ses suiveurs, les raids de barbares venus de la mer à répétition ou encore les batailles. En revanche, l’opposition entre le christianisme des nobles et les croyances obscures des populations locales qui renvoient à l’époque des druides, près d’un millénaire auparavant, est plus discutable. De même, le droit de cuissage accordé au seigneur est considéré aujourd’hui comme étant une légende. Charlton Heston n’est pas très coutumier des rôles plutôt complexes et c’est une surprise de le voir s’en sortir fort bien. C’est un projet qui lui tenait à coeur, dans lequel il s’est beaucoup impliqué. Le Seigneur de la guerre n’est pas spectaculaire mais ne manque d’intérêt car il nous plonge dans une époque inhabituelle et nous dresse un portrait de la complexité des rapports entre les différentes couches sociales d’alors. Elle: – Lui :
La vie de Jésus Christ…
Produit et réalisé par George Stevens, La Plus Grande Histoire jamais contée a bénéficié d’un budget important (20 millions de dollars soit 160 millions de 2017), d’une longue préparation et d’un plateau abondamment fourni en stars. Le résultat est épouvantable. Obsédé par l’idée de donner de la grandeur à son film, George Stevens n’a réussi à lui donner que de la lourdeur. Il n’y a là aucun souffle, aucune flamme. On s’ennuie même. Beaucoup de scènes ne sont d’ailleurs pas montrées mais racontées par des personnages (« on dit qu’il a multiplié les pains », « on dit qu’il a marché sur l’eau » …), astuce normalement plutôt utilisée par les films à petit budget ! Le défilé d’acteurs connus est presque grotesque et que le tournage ait été fait dans l’Ouest américain saute aux yeux ; on s’attend à tomber sur John Wayne à tout moment (en fait, il faut attendre la fin du film pour qu’il apparaisse et dise son unique réplique). De toute évidence, George Stevens n’est pas Cecil B. DeMille! L’âge d’or des péplums étant, de plus, révolu, le film fut un flop commercial, l’un des plus grands flops de l’histoire du cinéma. Elle: – Lui :
Voir les autres films de George Stevens chroniqués sur ce blog…
Remarques :
* Le tournage fut terminé en 1963 et George Stevens mit plus d’un an à le monter. La première version distribuée totalisait 225 minutes. Devant le peu de succès auprès du public, la durée fut rapidement réduite à 127 minutes. Le film est ressorti sur DVD dans une version de 191 minutes en 2001 (version visionnée ici).
* Non crédités au générique, David Lean a dirigé quelques scènes d’intérieur avec Claude Rains et José Ferrer alors que Jean Negulesco a dirigé la scène de la Nativité.
* Sur l’unique réplique de John Wayne « Truly, this man was the Son of God », une légende (certainement fausse mais amusante) circule depuis la sortie. Après plusieurs prises peu convaincantes, Stevens lui dit « Duke, il nous faut quelque chose de plus. Lève les yeux vers lui et donne-nous de la crainte. » (« Duke, what we need in this line is something more. Look up at the man and give us some awe. ») Wayne acquiesce et, à la prise suivante, lève les yeux vers la croix et dit : « Awww, truly this man was the Son of God. »
A noter que la version finale de cette réplique n’est guère plus brillante, on se demande vraiment comment un metteur en scène peut laisser une réplique si mal dite dans un film. Elle est tellement mauvaise qu’elle est sur Youtube…
Max von Sydow (dont c’est le premier film américain) dans La Plus Grande Histoire jamais contée de George Stevens.
1814. Peu après la vente de la « Louisiane » (un vaste territoire allant jusqu’au Canada) aux Etats-Unis par Napoléon, les anglais veulent profiter de la faiblesse de l’armée américaine pour s’emparer de la Nouvelle-Orléans. Mais les îles côtières de la Louisiane sont occupées par le pirate français Jean Lafitte qui va avoir un rôle important dans l’issue de la guerre anglo-américaine de 1812… The Buccaneer est un remake du film homonyme (Les Flibustiers en français) tourné par Cecil B. DeMille en 1938. Le réalisateur devait initialement produire un remake dirigé par Yul Brynner mais sa santé déclinante l’obligea se mettre en retrait pour ne superviser que d’assez loin la production. C’est finalement son beau-fils, l’acteur Anthony Quinn, qui le réalisa. Le résultat est loin d’être à la hauteur des espérances, l’ensemble n’ayant pas de force dans le récit ni la vivacité habituelle des films de pirates. La réalité historique est bien entendu arrangée mais le plus gênant est le personnage de Jean Lafitte, montré vraiment trop noble pour être crédible en pirate. La reconstitution de la bataille de la Nouvelle Orléans est assez bien réalisée toutefois. Les Boucaniers sera la seule réalisation d’Anthony Quinn. Cecil B. DeMille décédera en janvier 1959, un mois seulement après la sortie du film. Elle: – Lui :
Remarques :
* Jean Lafitte aurait eu une aventure avec la femme du gouverneur. Pour ménager la morale, le scénario opta pour la fille du gouverneur (qui dans la réalité n’avait que 2 ans à cette époque… !)
* Jean Lafitte a gagné beaucoup d’argent avec le commerce des esclaves, aspect passé ici sous silence pour ne pas ternir son image.
* Anthony Quinn tenait le rôle de Beluche dans la version de 1938.
Charles Boyer, Yul Brynner et Lorne Greene dans Les Boucaniers de Anthony Quinn.
Charlton Heston en Andrew Jackson (futur président des Etats-Unis) et Yul Brynner dans Les Boucaniers de Anthony Quinn.
Titre original : « Beneath the Planet of the Apes »
Un vaisseau chargé de retrouver Taylor s’écrase sur la planète. Seul survivant, l’astronaute Brent rencontre Nova qui est seule. Elle emmène Brent jusqu’au village des singes qui sont sur le pied de guerre. Les gorilles veulent envahir la zone interdite… Le succès de La Planète des singes avait surpris la 20th Century Fox qui eut rapidement l’idée de faire une suite, pratique qui n’était pas habituelle à l’époque. Après avoir fait plancher Rod Serling, puis Pierre Boulle, le studio retiendra l’idée de l’écrivain anglais Paul Dehn : une variation sur le thème de l’arme atomique. Le film est loin d’avoir la richesse de l’opus précédent, les personnages sont peu exploités, l’histoire est pleine d’incohérences et devient souvent grotesque (notamment dans toute la partie chez les mutants où le film mérite vraiment d’être qualifié « d’épouvantable nanar ») ; c’est la reproduction du choc visuel de La Planète des singes qui est surtout recherchée par les producteurs. Le budget est encore plus restreint que précédemment ; la Fox traversait alors une période difficile après le flop de plusieurs films couteux. Les décors du premier opus sont donc réutilisés et les masques sont le plus souvent préférés aux longues séances de maquillages. Malgré toutes ses imperfections, Le Secret de la planète des singes n’est pas totalement ennuyeux, voire plutôt divertissant mais c’est grâce à l’ombre de son prédécesseur car, vu seul, il eut semblé être très mauvais. Elle: Lui :
Remarques :
* Charlton Heston n’était pas enchanté de tourner cette suite, même dans un petit rôle. Il n’a accepté qu’à la condition que la fin empêche tout prolongement. Il eut satisfaction mais, comme on le sait, cela n’empêcha pas les suites (sans son personnage, il est vrai).
* La Fox a trouvé un bel ersatz de Charlton Heston (qui avait refusé d’avoir le premier rôle) en la personne de James Franciscus, acteur de télévision.
* Le sit-in des chimpanzés contre la guerre évoque les manifestations alors très actives contre la Guerre du Vietnam.
James Franciscus et Linda Harrison dans Le Secret de la planète des singes de Ted Post.