31 mai 2006

sommaire de mai 2006

Mon petit doigt m’a dit…

(2005) de Pascal Thomas

Sur mes lèvres

(2001) de Jacques Audiard

Les Affranchis

(1990) de Martin Scorsese

Les âmes fortes

(2001) de Raoul Ruiz

Les âmes câlines

(2001) de Thomas Bardinet

Tellement Proches

(2004) de Dominic Harari et T. Pelegri

Les Rapaces

(1924) d’ Erich von Stroheim

Bob le flambeur

(1955) de Jean-Pierre Melville

Les Enfants terribles

(1950) de Jean-Pierre Melville

Seul au Monde

(2000) de Robert Zemeckis

Shanghai Triad

(1995) de Zhang Yimou

La Chambre des officiers

(2001) de François Dupeyron

La mort dans la peau

(2004) de Paul Greengrass

Playtime

(1967) de Jacques Tati

The Unknown

(1927) de Tod Browning

Solaris

(1972) de Andrei Tarkovsky

La Pianiste

(2001) de Michael Haneke

Königsmark

(1935) de Maurice Tourneur

Rendez-vous à Bray

(1971) de André Delvaux

Et là-bas, quelle heure est-il?

(2001) de Tsai Ming-liang

La felicità, le bonheur ne coûte rien

(2003) de Mimmo Calopresti

Hôtel du Nord

(1938) de Marcel Carné

Au bout du Monde à gauche

(2004) d’ Avi Nesher

Le sortilège du scorpion de jade

(2001) de Woody Allen

Hollywood Ending

(2002) de Woody Allen

Astérix & Obélix: Mission Cléopâtre

(2002) d’ Alain Chabat

Eden

(2001) d’ Amos Gitai

Le souffleur

(2005) de Guillaume Pixie

Star Wars: Episode II
L’attaque des clones

(2002) de George Lucas

Fred

(1997) de Pierre Jolivet

Vengeance secrète

(2001) de John Irvin

Vidocq

(2001) de Pitof

Concurrence déloyale

(2001) de Ettore Scola

Un homme se penche sur son passé

(1958) de Willy Rozier

Drôle de Félix

(2000) d’ Olivier Ducastel et J. Martineau

Chaos

(2001) de Coline Serreau

La Petite Chartreuse

(2005) de Jean-Pierre Denis

Loin vers l’est

(1929) de Tod Browning

Human Nature

(2001) de Michel Gondry

Traffic

(2000) de Steven Soderbergh

Un fil à la patte

(2005) de Michel Deville

Beautés Empoisonnées

(2001) de David Mirkin

Amen.

(2002) de Costa-Gavras

Infernal affairs

(2002) de Wai Keung Lau et Siu Fai Mak

Farinelli

(1994) de Gérard Corbiau

Radio

(2003) de Michael Tollin

Mare Nostrum

(1926) de Rex Ingram

Comme un avion

(2002) de Marie-France Pisier

Key Largo

(1948) de John Huston

Broadway, 39ème rue

(1999) de Tim Robbins

La Planète des Singes

(2001) de Tim Burton

Silence… on tourne

(2001) de Youssef Chahine

L’Aîné des Ferchaux

(1963) de Jean-Pierre Melville

Jurassic Park III

(2001) de Joe Johnston

Nombre de billets : 54

31 mai 2006

Mon petit doigt m’a dit… (2005) de Pascal Thomas

Mon petit doigt m'a dit... Elle :
Malgré le talent de Catherine Frot et d’André Dussollier, je ne suis pas parvenue à aller jusqu’au bout de cette fantaisie policière adaptée d’un roman d’Agatha Christie. Le mélange de burlesque à l’intrigue finit par agacer et nuit au suspense de l’histoire. On finit par s’ennuyer profondément.
Note : pas d'étoile

Lui :
Dans Mon petit doigt m’a dit, Pascal Thomas est parvenu à bien rendre ce subtil mélange d’intrigue et de dérision que l’on peut trouver dans certains romans policiers anglais, ceux d’Agatha Christie en l’occurrence, le tout saupoudré de ce petit côté désuet qui place l’ensemble un peu hors du temps (un petit côté “Club des 5″). Les aspects éventuellement un peu sordides de l’intrigue policière sont ainsi parfaitement contrebalancés par une série continuelle de petites touches d’humour, au premier rang desquelles se trouve le métier, totalement improbable, de Dussollier qui évolue dans un monde militaire assez croquignolesque. Comme d’habitude, Catherine Frot excelle dans son rôle de femme gentiment farfelue. L’ensemble donne un film léger, assez hors normes, mais vraiment plaisant. Un vrai et bon divertissement.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Catherine Frot, André Dussollier, Geneviève Bujold, Laurent Terzieff, Valérie Kaprisky
Voir la fiche du film et la filmographie de Pascal Thomas sur le site IMDB.

Voir les autres films de Pascal Thomas chroniqués sur ce blog…

Note : Le roman d’Agatha Christie « By the pricking of my thumbs » a été également adapté pour la télévision anglaise en 2006, une version qui semble avoir été peu appréciée.

2e note : Intrigué par le titre anglais du roman (« By the pricking of my thumbs », littéralement « Par le fourmillement de mes pouces »), j’en ai recherché la signification…
Cela vient de Macbeth :
By the pricking of my thumbs,
Something wicked this way comes.

Shakespeare fait référence à une croyance remontant à l’époque romaine qui disait qu’un fourmillement dans le pouce gauche était l’un des indices annonciateurs de l’influence du Mal.

30 mai 2006

Sur mes lèvres (2001) de Jacques Audiard

Sur mes lèvres Elle :
Rencontre troublante de deux exclus admirablement interprétés par Emmanuelle Devos et Vincent Cassel. Elle est une secrétaire frustrée professionnellement et sexuellement ; Lui est un ex-taulard qui vient l’assister à son bureau. Mis à part le regard critique sur les impitoyables relations professionnelles, Jacques Audiard parvient brillamment à peindre le jeu de cache-cache auquel se livrent ces deux paumés qui se cherchent et se perdent. Sa caméra traque les émotions, les gros plans de visage, les lumières diffuses. La partie polar du film est bien ficelée également mais elle m’a moins intéressée ; je l’ai trouvée un peu longue. Un film noir et original.
Note : 4 étoiles

Lui :
Avec Sur mes lèvres, Jacques Audiard réalise un film à deux facettes. D’abord il met en scène une femme qui ne parvient que difficilement à s’adapter à son monde professionnel assez dur (l’immobilier et le BTP). L’embauche d’un ex-taulard va lui ouvrir des horizons nouveaux. Sur ce plan, le réalisateur parvient bien à nous faire partager les sentiments de cette femme, à nous faire comprendre ses frustrations. Le film bascule ensuite dans le polar et cette partie paraît plus longue. C’est dommage car sinon le film est bien réussi, assez chargé d’émotions, authentique et d’une approche plutôt originale. Belles prestations d’Emmanuelle Devos et de Vincent Cassel.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Vincent Cassel, Emmanuelle Devos, Olivier Gourmet, Olivier Perrier
Voir la fiche du film et la filmographie de Jacques Audiard sur le site IMDB.

Voir les autres films de Jacques Audiard chroniqués sur ce blog…

30 mai 2006

Les affranchis (1990) de Martin Scorsese


Titre original : « Goodfellas »

Les affranchis Elle :
Martin Scorsese signe ici un film particulièrement brillant de par son scénario et sa mise en scène. Sur cette mafia américaine qui le fascine tant,  le réalisateur fait un film à la fois pathétique et violent. On voit évoluer ce jeune gosse dans le milieu étourdissant et fermé des gangsters, pour finir en caïd sans scrupules attiré uniquement par l’argent. Robert de Niro et Joe Pesci sont des interprètes remarquables. Humour noir, cruauté, cynisme sont les ingrédients du film.
Note : 5 étoiles

Lui :
Tirant directement son inspiration des films noirs des années quarante et surtout trente, Martin Scorsese réalise là son “film de gangsters”, certainement le plus abouti. Pendant plus de deux heures, il nous entraîne dans une saga tourbillonnante dans le milieu de la mafia. Il sait toutefois s’écarter des conventions du genre (les contrats, etc…) pour se concentrer sur son personnage principal. Il montre une époustouflante maîtrise de la mise en scène, multipliant les plans originaux, voire osés. Mais tout est parfaitement à sa place. Côté scénario, l’humour (noir bien souvent) est omniprésent mais l’on sent une certaine fascination du metteur en scène pour ses personnages. L’interprétation est irréprochable.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Robert De Niro, Ray Liotta, Joe Pesci, Lorraine Bracco, Paul Sorvino
Voir la fiche du film et la filmographie de Martin Scorsese sur le site IMDB.

Voir les autres films de Martin Scorsese chroniqués sur ce blog…

29 mai 2006

Les âmes fortes (2001) de Raoul Ruiz

Les âmes fortes Elle :
Après avoir lu le roman de Jean Giono qui ne m’avait que moyennement plu, je trouve cette adaptation de Raoul Ruiz assez ampoulée. Nous avons plus droit à une reconstitution digne d’une série télévisée qu’à un grand film. La veillée funèbre des grands-mères n’est guère convaincante. Les personnages sont trop policés et manquent de profondeur et d’envergure alors que ce devraient être des paysans du cru. Même les décors sont trop jolis. D’autres incohérences et maladresses subsistent. Quant à Laetitia Casta, elle parvient à s’en tirer modestement. Mais de là à en parler comme d’une grande révélation…
Note : 3 étoiles

Lui :
Ce portrait d’une “âme forte”, adapté du roman de Giono, s’avère être peu convaincant. De nombreuses scènes paraissent artificielles, on ne croit pas vraiment aux personnages et on ne retrouve pas le talent que Raoul Ruiz montrait dans ses films précédents. Le film ne tient que par son scénario, qui hélas s’étire en longueurs vers la fin.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Laetitia Casta, Frédéric Diefenthal, Arielle Dombasle, John Malkovich, Charles Berling
Voir la fiche du film et la filmographie de Raoul Ruiz sur le site IMDB.

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29 mai 2006

Les âmes câlines (2001) de Thomas Bardinet

Les âmes câlines Elle :
Comédie familiale un peu facile mais qui se laisse tout de même regarder, surtout pour la belle prestation de François Berléand. Celui-ci incarne un quinquagénaire divorcé et sans le sou qui a le désire de rester jeune à tout prix. Les situations sont amusantes mais le réalisateur donne un peu trop dans l’exagération ce qui réduit la portée de cette comédie douce amère.
Note : 3 étoiles

Lui :
Les âmes calines est une comédie parfois assez amusante mais qui comporte des situations trop forcées ou un peu faciles. Le film est porté à bout de bras par François Berléand, acteur qui excelle dans ce rôle de célibataire quadragénaire et dragueur.
Note : 3 étoiles

Acteurs: François Berléand, Laetitia Coti, Valérie Donzelli, Thibaut Boidin, Aurore Clément
Voir la fiche du film et la filmographie de Thomas Bardinet sur le site IMDB.

28 mai 2006

Tellement proches (2004) de Dominic Harari et Teresa Pelegri

Titre original : « Seres queridos »

Tellement Proches
Elle :
A Madrid, une jeune femme israélienne vient présenter à sa famille son futur mari palestinien. A partir de là s’enchaînent toute une série de rebondissements et de situations cocasses un peu à la manière du théâtre de boulevard. Les personnages sont volontairement caricaturaux. Entre un grand-père gâteux, une mère dépressive, un frère intégriste, une soeur frivole, un père devenu amnésique et les problèmes israélo-palestiniens, la famille explose dans tous les sens. Ce joyeux charivari fait que cette comédie sans prétention fonctionne bien. Malgré quelques petites exagérations, on rit franchement tout au long du film.
Note : 3 étoiles

Lui :
L’arrivée d’un gendre palestinien dans une famille juive gentiment foldingue va engendrer une suite d’évènements assez… imprévus. Si la mise en place est parfaite, la suite s’enlise parfois avec notamment l’évènement pivot du film un peu gros à avaler. Cela reste tout de même très plaisant à regarder, les dialogues sont assez enlevés. La galerie de portraits est certainement le côté le plus réussi du film.

Note : 3 étoiles

Acteurs: Norma Aleandro, Guillermo Toledo
Voir la fiche du film et la filmographie de Dominic Harari et Teresa Pelegri sur le site IMDB.

27 mai 2006

Les Rapaces (1924) d’ Erich von Stroheim

Titre original : « Greed »

Les Rapaces Lui :
(Film muet) Greed fait partie des films les plus marquants et les plus mythiques de l’histoire du cinéma. La première version de cette adaptation du roman de Frank Norris durait 9 heures. Elle ne fut projetée qu’une seule fois, de façon privée, et Erich von Stroheim se résolut à réduire son film à 5 heures mais refusa d’en couper davantage. Il chargea le réalisateur Rex Ingram de continuer : le résultat durait alors 4 heures. La MGM, toujours insatisfaite, fit intervenir la scénariste June Mathis qui, sans avoir lu le livre, en fit une version de 2 heures qui sortit en salles, version totalement reniée par Von Stroheim. Les scènes coupées furent perdues à jamais.

Greed En 1999, une version de 4heures a été réalisée en utilisant des photos de tournage en plans fixes intercalés dans la version courte et en re-créant des intertitres. C’est ainsi que l’on peut voir apparaître des personnages qui avaient été totalement (ou en grande partie) supprimés.

Les Rapaces est une grande fresque sociale sur l’argent, la fascination qu’il génère et sur son pouvoir de destruction. Le film a une ampleur rare, même comparé aux films d’aujourd’hui. Formidable précurseur, Erich von Stroheim avait tissé une trame très riche où les destins se croisent et s’entrecroisent. Cette version de 4 heures réintroduit des personnages (les deux septuagénaires amoureux, le ferrailleur et la servante) qui font contrepoint au couple principal. Le film est bourré de symboles sur la cupidité, le destin, avec aussi toute une symbolique sexuelle. Ces symboles sont appuyés par le coloriage en jaune de certains objets, dont l’or bien entendu. Une scène est même en couleurs (!), cette fois pour symboliser le juste chemin, celui du couple de septuagénaires. Elle fit partie des coupes.

Erich von Stroheim a tenu à tout tourner dans les lieux réels, bénéficiant d’un budget sans précédent. Il fit rouvrir la mine d’or qui figure dans le livre, il traîna dans la Vallée de la Mort toute son équipe qui se mit à le haïr pour ces conditions épouvantables. Cette volonté du réalisateur donne au film une très forte authenticité, tout sonne vrai. Certaines scènes sont fastueuses mais de nombreuses grandes scènes de foule firent hélas partie des coupes.

GreedAinsi amputé, mais aussi parce qu’il touchait aux fondements de la société américaine, le film fut un échec commercial. Un critique américain aurait écrit : « Peut-être ce film plaira-t-il au public en Autriche, qui est la patrie d’Erich von Stroheim, mais je crois qu’aucun citoyen américain normal ne pourra l’apprécier. »

Cette reconstitution permet d’imaginer ce que pouvait être la version originale de 4 ou 5 heures et de mesurer à quel point c’est effectivement l’un des plus grands drames de l’histoire du cinéma d’avoir perdu à jamais les trois-quarts de ce qu’il n’est pas exagéré d’appeler l’un des plus grands films de tous les temps. Erich von Stroheim ne se remettra jamais de la mutilation de son film ; beaucoup plus tard, il déclarera : « Je considère que je n’ai fait qu’un seul vrai film dans ma vie… et personne ne l’a vu ».
Note : 5 étoiles

Acteurs: Zasu Pitts, Gibson Gowland, Jean Hersholt, Dale Fuller
Voir la fiche du film et la filmographie de Erich von Stroheim sur le site IMDB.
Voir les autres films de Erich von Stroheim chroniqués sur ce blog…

Quelques liens sur « Les Rapaces » :
Une analyse du film et plusieurs séries de photogrammes.
Greed présenté sur le blog Messidor

27 mai 2006

Bob le flambeur (1955) de Jean-Pierre Melville

Bob le flambeur Elle :
Dans un de ses premiers films noirs, Jean-Pierre Melville impose déjà son style très personnel où l’ombre et la lumière, le Paris des années cinquante, le milieu des truands machos jouent un grand rôle. Son regard semble nostalgique et triste dans cette histoire où Bob le Flambeur va gagner au jeu l’argent qu’il est censé volé au casino de Deauville, le même soir. Un joli clin d’oeil. La forme du film m’a plus intéressée que le scénario qui traîne un peu en longueur.
Note : 3 étoiles

Lui :
Ce premier polar de Jean-Pierre Melville est remarquable par la façon dont il donne vie à ses personnages. Il se dégage une impression de vérité, de réalisme. Melville aime s’attarder avec eux et les scènes de la vie nocturne de Pigalle contribuent à donner presque un aspect documentaire au film. Il met aussi beaucoup en valeur son personnage féminin, jouée par Isabelle Corey, d’après lui une sérieuse concurrente de Brigitte Bardot. Un beau film, assez brut, où l’on sent l’influence du polar américain, mais avec déjà un style très “melvillien”.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Isabelle Corey, Daniel Cauchy, Roger Duchesne, Guy Decomble
Voir la fiche du film et la filmographie de Jean-Pierre Melville sur le site IMDB.
Voir les autres films de Jean-Pierre Melville chroniqués sur ce blog…

Remake :
L’homme de la Riviera (The Good thief) de Neil Jordan (2002) avec Nick Nolte et Tchéky Karyo

26 mai 2006

Les enfants terribles (1950) de Jean-Pierre Melville

Les enfants terribles Elle :
Dans sa période pré-polar, Jean-Pierre Melville adapte ce roman de Jean Cocteau. Les enfants terribles narre les relations tumultueuses entre un frère et sa soeur possessive. Melville parvient à en faire un huis clos étouffant et presque insupportable dans sa dernière partie. La plupart des scènes se passent dans leur chambre encombrée d’objets inutiles. Ces deux êtres en fait paumés et abîmés par la vie, ne parviennent pas à trouver un sens à leur existence. La jalousie, la méchanceté, la manipulation mêlées parfois à une tendresse ambiguë animent la soeur qui veut soumettre son frère à son emprise. Melville parvient à recréer cette atmosphère avec une grande dextérité.
Note : 3 étoiles

Lui :
S’il est réalisé par Jean-Pierre Melville, ce film porte la forte empreinte de Cocteau, cet univers à la fois presque onirique et oppressant, un huis clos obsessionnel dont l’issue ne peut être que tragique. On semble toujours marcher sur une corde raide, au bord de la folie, au bord de l’inceste, au bord du crime… au bord de la réalité ; non, les personnages ne sont pas irréels, ils sont tout simplement ailleurs. Il y a aussi beaucoup d’humour dans ce conte, un humour sous-jacent, totalement intégré aux personnages. Nicole Stéphane porte le film à elle seule, parvenant parfaitement à exprimer la complexité de son personnage.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Nicole Stéphane, Edouard Dermithe
Voir la fiche du film et la filmographie de Jean-Pierre Melville sur le site IMDB.

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